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Traitement par la justice pénale des homicides commis par un partenaire intime par opposition aux autres types d’homicides

  1. 3.0 L'étude
    1. 3.7 Méthode analytique

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3.7 Méthode analytique

Nous présentons d’abord les résultats des analyses bidimensionnelles afin d’examiner les tendances sur le plan du lien entre le type de relation qui existe entre la victime et l’accusé, d’une part, et, d’autre part, les résultats du processus pénal et d’autres variables indépendantes et de contrôle. Il est important d’examiner ces liens, car les tendances à ce chapitre peuvent fournir des réponses partielles à la question de savoir en quoi les homicides commis par un partenaire intime diffèrent des autres homicides en ce qui concerne les caractéristiques de l’infraction et celles des personnes en cause. Ensuite, nous passons aux résultats d’une analyse multidimensionnelle faisant appel à la régression logistique et à la méthode classique des moindres carrés afin de déterminer dans quelle mesure la relation entre la victime et l’accusé influe sur les résultats du processus pénal en vérifiant l’importance de facteurs judiciaires et non judiciaires pertinents. En termes plus simples, l’analyse multidimensionnelle permet davantage d’examiner isolément les effets indépendants de la relation intime sur les décisions prises par les intervenants du système de justice pénale en considérant comme constants les effets des autres variables25. Il est reconnu que, aux diverses étapes du processus pénal, plusieurs des personnes accusées cessent d’avoir affaire au système; il faut donc prendre en considération les effets du biais lié à la sélection de l’échantillon26. D’autres analyses permettent un examen plus approfondi de l’incidence de la relation intime sur les résultats de diverses étapes du processus pénal ainsi que du lien entre le sexe des personnes en cause et l’existence d’une relation intime. Des données qualitatives n’étaient pas toujours disponibles, mais nous présentons, dans la mesure du possible, des renseignements sur les faits entourant les cas afin de fournir une information plus descriptive à leur sujet dans le but de préciser le contexte dans lequel s’inscrivent les homicides commis par un partenaire intime et les autres types d’homicides.


25 Nous avons privilégié l'analyse de régression logisitique pour notre examen des variables dichotomiques dépendantes en raison de son efficacité, de la possibilité de tenir compte des variables explicatives continues et assignées, et de la facilité d'interprétation qu'elle offre (Agresti, 1990; Aldrich et Nelson, 1984; Fox, 1997; Long, 1996; Morgan et Teachmen, 1988). Nous avons fait appel à la méthode classique des moindres carrés (modèle de régression) pour déterminer dans quelle mesure la relation entre la victime et l'accusé influe sur la longueur de la peine imposée. Étant donné que la longueur de la peine représente une variable continue, il convient d'utiliser le modèle de la régression linéaire, qui permet de prendre en compte les déviations linéraires en établissant la relation linéaire entre une variable dépendante et une ou plusieurs variables indépendantes, corrélées avec un terme d'erreur (Lewis-Beck, 1980; Schroeder et coll., 1986).
26 Nous discutons plus en détail de cette question dans la partie relative à l'analyse multidimensionnelle.

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