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OPINIONS DU PUBLIC AU SUJET DE LA LOI ANTITERRORISTE
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Localité | Nombre de groupes | |
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Groupe 1 (18 à 39 ans) | Groupe 2 (40 ans et +) | |
Toronto | 1 en anglais | 1 en anglais |
Ottawa | 2 en anglais 1 en français |
1 en anglais |
Montréal | 1 en français 1 en anglais |
1 en anglais |
Québec | 1 en français | 1 en français |
Halifax | 1 en anglais | 1 en anglais |
Calgary | 1 en anglais | 1 en anglais |
Regina | 1 en anglais | 1 en anglais |
Vancouver | 1 en anglais | 1 en anglais |
Total | 12 groupes | 10 groupes |
Les rencontres ont eu lieu dans les villes et aux dates suivantes en 2004 :
Au total, 196 personnes ont participé aux rencontres (voir tableau 2). Chaque séance durait 2 heures.
Table 2. Number of Participants by Localité and Age Group
Localité | Nombre de participants | ||
---|---|---|---|
Groupe 1 (18 à 39 ans) | Groupe 2 (40 ans et +) | Total | |
Toronto | 10 | 9 | 19 |
Ottawa (anglais) | 5 | 11 | 17 |
Ottawa (français) | 6 | - | - |
Winnipeg | 10 | 10 | 20 |
Montréal (anglais) | 9 | 9 | 18 |
Montréal (français) | 9 | 9 | 18 |
Calgary | 6 | 9 | 15 |
Regina | 9 | 9 | 18 |
Vancouver | 10 | 10 | 20 |
Québec | 10 | 10 | 20 |
Ottawa (anglais) | 10 | - | 10 |
Halifax | 7 | 9 | 16 |
Total | 101 | 95 | 196 |
Sélection des participants
La méthode de sélection avait pour but de choisir un nombre égal d'hommes et de femmes de scolarités variées (niveaux secondaire et postsecondaire) pour chaque groupe (voir à l'annexe A l'outil de sélection utilisé). Les groupes comprenaient des personnes de professions et de milieux socioéconomiques divers de telle sorte qu'on peut les considérer comme représentatifs de la population canadienne. On y trouvait des étudiants, des travailleurs manuels, des enseignants, des travailleurs intellectuels, des commis, des programmeurs, des vendeurs, des personnes au foyer, et même un professeur universitaire de droit pénal à la retraite.
Puisque la population cible était le grand public, des membres de minorités visibles ont été inclus de façon aléatoire. Bien que la majorité des participants aient été de race blanche, quelques participants de Toronto, Vancouver et Calgary appartenaient à des minorités visibles.
Les personnes qui travaillaient pour un ministère fédéral ou provincial, ou comptant un fonctionnaire dans leur famille, de même que les personnes ayant participé à un groupe de discussion sur un sujet quelconque au cours des 12 mois précédents ont été exclues.
Pour chaque séance, on recrutait 10 personnes pour être sûr qu'au moins 8 seraient présentes dans chaque groupe. Les participants étaient informés, aussi bien durant la présélection qu'au début de la rencontre, que l'on traiterait d'un sujet délicat. C'est au début de la rencontre qu'on leur a dit que les échanges porteraient sur la Loi antiterroriste.
Motivation
Une prime de 50 $ était offerte aux participants, ce qui est une forme d'incitation habituelle pour une étude qualitative faisant appel au grand public.
Guide de discussion
Les participants des 22 groupes ont été interrogés conformément à un guide de discussion (voir annexe B). Ce guide est similaire à celui qui avait été utilisé pour la première étude, moyennant quelques adaptations pour le grand public.
Au début de chaque séance, l'animateur indiquait aux participants qu'il n'était pas nécessaire d'être expert en droit ou en criminologie pour exprimer son opinion. Il expliquait ensuite le contexte du projet de recherche et dirigeait un bref exercice de " réchauffement " avec chaque participant afin d'instaurer une dynamique et de connaître le profil média des participants. Après cet exercice, un premier échange avait lieu dans le but de savoir dans quelle mesure les participants avaient eu connaissance d'actes terroristes et connaissaient la Loi antiterroriste.
L'animateur présentait ensuite les cinq grands volets de la Loi antiterroriste séparément : 1) bref survol général; 2) définition de la notion d'activité terroriste; 3) inscription des entités terroristes; 4) financement du terrorisme; 5) pouvoirs d'enquête et d'arrestation à titre préventif. Pour chaque volet, l'animateur distribuait un document expliquant la disposition de la Loi dans un langage simple (voir l'annexe C). Tout en évitant les termes juridiques autant que possible pour maximiser l'intelligibilité, les textes exprimaient fidèlement la teneur de la Loi antiterroriste. Les participants avaient quelques minutes pour lire la description, après quoi une discussion s'engageait. La même formule a été répétée pour les cinq volets.
Après les échanges portant sur le cinquième volet (nouveaux pouvoirs d'enquête et d'arrestation à titre préventif), l'animateur a introduit deux éléments liés à ces nouveaux pouvoirs : la " mesure de temporisation " et l'obligation qu'ont le procureur général et le Solliciteur général de rendre compte annuellement au Parlement de leur utilisation. On a ensuite demandé aux participants leur réaction à ces clauses.
Chaque rencontre se terminait par des échanges sur l'incidence de ces dispositions sur les participants ou encore sur les membres de leur famille, leurs amis, leurs parents ou leurs collègues de travail, ainsi que sur le sentiment de sécurité éprouvé par les participants après avoir été informés de la teneur de la Loi.
Animation et analyse
Les séances de discussion ont été dirigées par Millward Brown Goldfarb, société d'étude de l'opinion publique née en juillet 2002 de la fusion de Goldfarb Consultants et Millward Brown Canada.
Compte tenu du nombre de séances à animer et du fait que certaines devaient être en français et d'autres en anglais, on a fait appel à trois animateurs.
Réchauffement
Comme exercice de " réchauffement ", l'animateur demandait aux participants quelle importance ils accordaient aux actualités (soit en écoutant les nouvelles à la radio ou à la télévision, soit en lisant les journaux, soit par Internet). Toute la palette des attitudes a été exprimée, depuis les personnes " très au courant " (qui suivent quotidiennement l'actualité par plus d'un média) jusqu'aux personnes qui y sont " indifférentes ". Si un petit nombre de participants ont déclaré ne pas surveiller les nouvelles parce qu'ils les trouvaient " trop déprimantes ", la plupart des participants des deux groupes d'âges, dans toutes les villes, ont dit se tenir au courant de l'actualité. La plupart écoutent les nouvelles régulièrement à la télévision et lisent le journal, ne serait-ce qu'occasionnellement. En général, les aînés semblent suivre l'actualité de plus près que les cadets.
Last Updated: 2005-11-16 | Important Notices |