Secrétariat national recherche et sauvetage / National Search and Rescue Secretariat Gouvernement du Canada
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Vol. 15, No. 4
Été 2006

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R-S au Sol


Mot de remerciement d’une randonneuse pédestre reconnaissante

Le Secrétariat national de recherche et de sauvetage a reçu copie de ce mot aux Services de sécurité publique de la région de Kananaskis. Il est publié ici avec l’assentiment de l’auteure.

Bonjour!
J’aimerais partager le courriel de remerciement suivant, que j’ai récemment envoyé à trois de vos exceptionnels, incroyablement empressés et extraordinaires pilotes de recherche et de sauvetage. Les pilotes sont basés à l’extérieur de Boundary Ranch, à Kananaskis (Alberta). Les noms de deux de ces sauveteurs sont Burke Duncan et George Field. Les trois pilotes de l’hélicoptère nous ont trouvées et sauvées, moi et ma compagne de randonnée, Hillary Carter, le matin du lundi 24 juillet 2006.

Il n’y pas de mots pour exprimer ma gratitude envers les pilotes de R-S et l’observateur qui ont volé loin autour de la région des lacs de Kananaskis et se sont même aventurés jusqu’en Colombie-Britannique (C.-B.), épluchant les sentiers de montagne et de forêt à notre recherche. Hillary et moi, ainsi que notre ami Hugh Magill, qui a été sauvé après s’être échoué à Radium (C.-B.) en voulant aider à la recherche, sommes le pire cauchemar de tout intervenant en R S.

Je voudrais m’excuser sincèrement de ce que nous avons fait, et qui a rendu votre travail encore plus difficile. Après tout, vous étiez en train d’essayer de nous aider et de sauver nos vies. Nous ne vous avons certainement pas aidés à nous trouver!

Tout d’abord, nous nous sommes aventurés sans préparation sur un sentier inconnu, non balisé et techniquement difficile. Puis, nous ne sommes pas restés sur place, nous nous sommes séparés, provoquant ainsi la nécessité de deux opérations de R-S, et nous avons continué de marcher sur de longues distances, tout en traversant rivières et affluents. Qu’est-ce qui nous a pris d’agir aussi stupidement? À aucun moment nous n’avons fait un plan, même après avoir survécu à une nuit dans la forêt. Mon père a consacré plusieurs années à effectuer des recherches par hélicoptère. Je sais que le premier endroit où des chercheurs compétents chercheront des personnes disparues est la dernière place où on les a vues. Nous aurions donc dû rester sur place une fois que nous avons trouvé la seule cabane bleue (la cabane bleue Tippary). Ensuite, les sauveteurs effectuent des cercles qu’ils étendent graduellement vers l’extérieur, en essayant de prévoir vers où les personnes seraient le plus à même de se diriger. Non seulement avons-nous tous les trois marché ridiculement loin, mais nous avons traversé rivières et affluents, rendant impossible toute prévision de notre trajet. Il a vraiment fallu un miracle pour que nous soyons tous les trois retrouvés vivants et presque indemnes.

Je vais vivre avec la culpabilité d’avoir rendu votre mission de R-S si difficile. Je ne pourrai jamais m’excuser assez pour notre stupidité et notre entêtement. Je vous promets d’apprendre de cette expérience; la prochaine fois que je m’aventurerai sur des sentiers de montagne ou de forêt, je vais beaucoup mieux me préparer et mieux savoir, aussi, combien la vie est précieuse.

Merci à vous tous, du plus profond de mon cœur et de mon âme, pour le temps et les efforts que vous avez consacrés à sauver ma vie et celle de mes deux compagnons, Hillary et Hugh! Vous êtes tous des anges gardiens et vous méritez une éternité de joie et d’amour.

Mes plus sincères remerciements!

Keri Vandongen


Pour plus de renseignements :



Pleins feux sur les Rangers canadiens

par Andrea Fournier

Les Rangers canadiens sont prêts à jouer un rôle plus important dans la recherche et le sauvetage dans le Nord. Actuellement, les efforts de sauvetage au sol sont la responsabilité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Toutefois, les Rangers apportent leur aide en fournissant leur expertise de brousse dans plusieurs recherches, car ils connaissent bien la région.

Les membres sont des réservistes à temps partiel fournissant une présence militaire dans les régions éloignées et isolées du Canada. Leurs tâches sont notamment de surveiller et de déclarer toute activité inhabituelle et d’offrir leur expertise locale aux membres des Forces canadiennes.

Les Rangers sont formés en techniques de recherche et de sauvetage, lecture des cartes et premiers soins, pour offrir leur appui à la GRC. Ils seront également formés à mener leurs propres recherches.

Avec 58 patrouilles, les Rangers du nord du Canada détiennent le plus grand nombre de patrouilles de tous les groupes de patrouilles des Rangers canadiens. Suivent la côte du Pacifique-Ouest et les Prairies, avec 38 patrouilles.

L’orientation comprend la formation dans les domaines suivants : premiers soins, recherche et sauvetage, navigation et armes. Les Rangers pourraient également recevoir une formation en planification de l’évacuation, patrouilles de souveraineté et aide en cas de catastrophe aérienne.

On trouve les Rangers dans 163 collectivités éloignées, isolées et côtières. On s’attend à ce que le nombre des Rangers passe de 4 200 à 4 800 d’ici le début de 2008.

Andrea Fournier participait à un stage du Programme d'enseignement coopératif au SNRS au printemps 2006.


Changement des normes canadiennes pour les BLP

Le récent changement des normes canadiennes pour les balises, approuvé par le Secrétariat national de recherche et de sauvetage, permettra aux consommateurs d’accéder sous peu à une balise de localisation personnelle (BLP) plus abordable.

Quelle est la différence?
BLP de classe 1 BLP de classe 2
  • Fonctionnent pendant 24 h à -40 °C
  • Flottent dans l'eau douce
  • Plus pesantes que les BLP de classe 2
  • Plus chères que les BLP de classe 2
  • Maintenant permises aux Canada et fabriquées avec un code canadien
  • Fonctionnent pendant 24 h à -20 °C
  • Ces balises ne doivent pas obligatoirement flotter

Les BLP de classe 2 sont maintenant autorisées au Canada et peuvent être enregistrées dans la base de données du Registre canadien des balises de détresse. Bien que des entreprises canadiennes aient pu fabriquer ces balises auparavant, aucune ne comportait un code canadien.

Avant ce changement aux normes, les utilisateurs de BLP désirant une option moins coûteuse achetaient et enregistraient des balises de classe 2 aux États-Unis (ou dans tout autre pays où se trouvaient des fabricants de BLP de classe 2) et les utilisaient au Canada. Ce qui, sur réception d’une alerte provenant de l’une de ces balises, pouvait occasionner des retards dans les sauvetages, les renseignements d’urgence se trouvant dans la base de données d’un autre pays.

Les balises de classe 1, bien que pouvant fonctionner pendant 24 heures à des températures de 40 degrés sous zéro et pouvant flotter dans l’eau douce, sont plus lourdes et plus dispendieuses que les balises de classe 2.

Les balises de classe 2 doivent fonctionner pendant 24 heures à des températures de 20 degrés sous zéro mais n’ont pas besoin de flotter. Elles doivent passer par un processus d’attestation en quatre étapes avant d’être approuvées pour la vente au Canada.

Tout d’abord, la balise doit rencontrer les normes approuvées de COSPAS-SARSAT. Ensuite, Industrie Canada lui fait subir des tests pour vérifier qu’elle respecte également le Cahier des charges sur les normes radioélectriques. Troisièmement, le Secrétariat national de recherche et de sauvetage, l’instance responsable des normes de rendement des BLP, doit approuver la balise. Enfin, Transports Canada doit donner son aval, pour s’assurer que les trois autres normes sont respectées et que la balise répond à toutes les normes radioélectriques canadiennes.

Ce changement permettra aux Canadiens d’accéder à des balises plus abordables; toutefois, on les presse de bien considérer l’environnement dans lequel ils voyageront au moment de choisir la classe de balise à apporter.


 

Date de modification : 2006-09-15

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