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la conduite des employés - Foire aux questions
Code régissant la conduite
des employés de
l'Office national de l'énergie
juin 2005
Table des matières
Introduction
Partie I - Principes de conduite
Partie II - Traitement des conflits d'intérêts potentiels
Annexe I - Code régissant la conduite
des titulaires de charge publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts
et l'après-mandat (2004)
Annexe II - Lignes directrices régissant
les réunions entre les membres du personnel de l'Office et des parties prenantes
- Introduction
- Réunions avec des parties prenantes avant le dépôt d'une demande
- Réunions avec des parties prenantes pour traiter de questions
non reliées à une demande
- Réunions portant sur des questions de réglementation en instance devant l'Office
- Réunions ultérieures au règlement d'une demande
Annexe III - Mandat du Comité consultatif
des conflits d'intérêts et du chef des opérations
concernant l'administration du Code de conduite
Pratiques à observer pour les réunions
portant sur des questions en instance devant l'Office
Réunions exemptées de l'application
des Lignes directrices régissant les réunions avec des parties
prenantes
Bibliographie
Abréviations
Comité consultatif des CI - Comité consultatif des conflits
d'intérêts
DRI - Diffusion et ressources de l'information
ONÉ ou Office - Office national de l'énergie
Code régissant la conduite
des employés de l'ONÉ
(2005)
Introduction
L'Office national de l'énergie (l'Office) a pour raison d'être
de promouvoir la sécurité, la protection de l'environnement
et l'efficience économique dans l'intérêt
public canadien, tout en respectant les droits individuels et en s'en
tenant au mandat que le Parlement lui a conféré au chapitre
de la réglementation des pipelines, ainsi que du développement
et du commerce des ressources énergétiques. La vision de
l'Office consiste à être un chef de file respecté
dans la réglementation de l'énergie, qui protège
et habilite dans l'intérêt public canadien.
L'Office a la réputation de longue date de rendre des décisions
justes, impartiales et respectées. Les employés jouent un
rôle de premier plan dans le maintien de cette réputation.
Ainsi, chacun d'eux doit s'acquitter de ses fonctions quotidiennes d'une
manière qui :
- incarne les valeurs de l'Office;
- rehausse l'image publique de l'Office;
- résiste à l'examen public le plus minutieux.
Le présent Code de conduite expose ce que nous devons faire en
tant qu'employés pour préserver la bonne réputation
de l'Office et prévenir les conflits d'intérêts. Il
comprend les éléments suivants :
- Partie I - Principes de conduite
- Cette partie examine comment les employés doivent se conduire.
Elle décrit les comportements, les attitudes et les valeurs que
l'Office nous demande de manifester. On y expose également ce
que les employés sont censés faire pour prévenir
les conflits d'intérêts.
- Partie II - Traitement des conflits d'intérêts
potentiels - Cette partie décrit les responsabilités
qui incombent à chaque membre du personnel de l'Office au chapitre
de la prévention des conflits d'intérêts. Elle expose
les mesures qui sont prises pour examiner les activités des employés,
ce qui survient lorsqu'un conflit d'intérêts est relevé,
et ce que les employés peuvent faire en cas de désaccord
avec les conclusions de l'examen.
- Annexe I - Code régissant la conduite
des titulaires de charge publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts
et l'après-mandat - Expose les principes sous-jacents
du Code régissant la conduite des titulaires
de charge publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts
et l'après-mandat en vigueur dans la fonction publique
fédérale. Ces principes gouvernent également la
conduite des employés de l'ONÉ.
- Annexe II - Lignes directrices régissant
les réunions entre des membres du personnel de l'Office et des
parties prenantes - Expose les exigences à respecter pour
certains types de réunions.
- Annexe III - Mandat - Délègue
à d'autres personnes à l'Office certains des pouvoirs
que le président détient relativement au Code de conduite
et établit le Comité consultatif des conflits d'intérêts.
L'Office s'attend à ce que chacun d'entre nous respecte les exigences
du Code et fasse montre de jugement dans les situations qui ne sont pas
traitées dans celui-ci. En cas de doute sur la façon d'aborder
une situation, il faut prendre conseil auprès du chef d'équipe,
du chef de secteur ou d'un membre du Comité consultatif des conflits
d'intérêts (Comité consultatif des CI).
Partie I - Principes de conduite
Comportement professionnel
1. La façon dont nous traitons les autres, et notamment les personnes
à l'extérieur de l'Office, en dit long sur les valeurs véhiculées
à l'Office. Nous devons :
a. Établir avec nos collègues des rapports fondés
sur la confiance, l'honnêteté et le respect mutuel.
b. Nous comporter avec professionnalisme et respect vis-à-vis
de nos collègues, des parties prenantes et du public en général.
c. Faire en sorte que nos actes :
- soutiennent la réputation qu'a l'Office de rendre des décisions
justes, impartiales et respectées;
- appuient la vision de l'Office, qui est d'être un chef de
file respecté dans la réglementation des questions économiques,
environnementales et de sécurité.
- rejaillissent favorablement sur l'Office et rehaussent sa réputation.
d. Faire tout ce qui est possible pour aider les auteurs des demandes
et le grand public. Ce faisant, nous devons veiller à observer
les limites prescrites dans le Code et dans d'autres politiques et lignes
directrices de l'Office. (Consulter la bibliographie à la fin
du document, qui fournit une liste des autres directives pertinentes.)
Confidentialité
2. Tous les membres du personnel de l'Office sont chargés de préserver
la confidentialité des questions portées devant l'Office.
Ceci comprend autant les questions dont ils traitent directement que celles
dont ils ont connaissance.
3. Dans l'examen des demandes ou d'autres questions d'intérêt
pour les parties prenantes, les membres du personnel de l'Office auront
soin de garder confidentiels les détails de l'affaire jusqu'à
ce qu'une décision ait été rendue et que l'information
puisse être portée à la connaissance du public. Les
délibérations de l'Office sont toujours gardées strictement
confidentielles. S'il fallait qu'il y ait une « fuite d'information »,
les marchés pourraient ultimement s'en trouver affectés.
Le maintien de la confidentialité est particulièrement important
au cours du processus d'examen de la demande. Une fois qu'une demande
a été déposée (à l'exception des demandes
présentées aux termes de l'article 58), il convient
de s'assurer que toutes les communications à son sujet passent
par le secrétaire ou par les avocats de l'Office jusqu'à
ce qu'une décision ait été rendue.
4. En tant qu'employé, vous pouvez vous trouver dans une position
unique où vous êtes mêlé à un dossier
en instance devant l'Office, ou en avez connaissance, et traitez en même
temps d'autres questions avec la même partie prenante. C'est la
raison pour laquelle vous devez toujours vous cantonner à l'objet
précis de la discussion dans vos entretiens avec les parties et
ne jamais divulguer de l'information sur d'autres questions portées
devant l'Office.
5. Il faut aussi faire montre de discernement dans les conversations
qui ont lieu avec parties prenantes, par exemple, au téléphone
ou au cours d'un déjeuner d'affaires. Il est impossible d'établir
un compte rendu officiel de tels entretiens et le personnel doit faire
très attention à ce qu'il dit. On invite les chefs de secteur
à rappeler de temps à autre aux employés qu'ils ont
le devoir de préserver la confidentialité de l'information.
Impartialité
6. Les employés doivent traiter les parties prenantes avec équité
et impartialité. On aura soin de ne pas créer une apparence
de traitement de faveur à l'endroit d'une partie quelconque qui
présente une demande à l'Office ou le saisit d'une question.
Tous les clients de l'Office devraient avoir la même possibilité
de se faire entendre et de faire valoir leur cas.
7. Lorsque des demandeurs ou d'autres parties prenantes posent des questions
ou sollicitent de l'information à propos d'une demande, il faut
se garder de traiter de sujets autres que des questions liées aux
processus. Par exemple, on peut répondre à des questions
concernant les éléments d'information à inclure dans
la demande en invitant les parties à consulter le Guide
de dépôt de l'ONÉ ou des décisions antérieures
de l'Office traitant de questions similaires. Toutefois, on se gardera
de répondre à des questions sur la meilleure façon
de présenter l'information à l'appui de la demande. Il est
également possible de renvoyer les parties aux sources suivantes :
8. Si une partie recherche des conseils sur la manière de préparer
une demande de telle sorte qu'elle soit approuvée, il convient
de la renvoyer au Guide
de dépôt de l'ONÉ et aux décisions antérieures
de l'Office. De cette façon, la partie pourra déterminer
elle-même quelles sont les qualités d'une demande fructueuse.
Rencontres parties prenantes
9. L'Office national de l'énergie se doit de conserver une connaissance
et une expertise poussées des questions liées au secteur
de l'énergie. Le rythme accéléré des changements
dans l'industrie soulève de nouveaux enjeux et défis, et
oblige à trouver des réponses différentes et innovatrices
sur le plan de la réglementation. Par conséquent, le personnel
doit garder à jour et rehausser ses connaissances et son savoir-faire
dans le domaine au moyen de réunions et de contacts formels et
informels avec les parties prenantes. Ces contacts peuvent prendre la
forme d'occasions mondaines, de visites d'installations, de séminaires
et de rencontres d'information.
10. À moins qu'il s'agisse d'une réunion informelle et
sans rapport avec une question qui sera portée devant l'Office,
il faut dresser un ordre du jour et un compte rendu de la réunion,
et les verser aux dossiers de Diffusion et ressources de l'information
(DRI). Une copie du compte rendu doit aussi être fournie au secrétaire.
De cette façon, l'Office sera en mesure de répondre à
d'éventuelles questions concernant la réunion à laquelle
vous avez assisté. Grâce au compte rendu, il pourra prouver
que la discussion a été confinée aux sujets inscrits
à l'ordre du jour.
11. En raison du caractère confidentiel du processus décisionnel
de l'Office et de l'importance d'être vu comme étant équitable
et impartial, certains types de réunions devront être approuvés
au préalable. Dans le cas de réunions qui :
- portent sur des questions en instance devant l'Office,
- ont lieu avec des parties qui ont un dossier en instance devant l'Office;
- sont postérieures au dépôt d'une demande et incluent
des parties intéressées,
il faut suivre les procédures exposées à l'annexe II
du Code, Lignes directrices régissant les
réunions entre des membres du personnel de l'Office et des parties
prenantes.
Pour les réunions antérieures au dépôt d'une demande, il convient de
se reporter aux Notes
d'orientation de l'Office national de l'énergie concernant les
rencontres prédemande. Si vous avez des questions au sujet
de contacts formels ou informels avec les parties prenantes, vous devriez
en parler avec votre chef d'équipe ou chef de secteur, ou avec
les Services juridiques.
Demandes présentées sous
le régime de la Loi sur l'ONÉ
Demandes présentées
aux termes de l'article 58 de la Loi sur l'ONÉ
12. Le personnel de l'Office peut communiquer directement avec une entreprise
qui a présenté une demande aux termes de
l'article 58
de la Loi sur l'ONÉ si aucune tierce partie n'a manifesté
un intérêt à l'égard de la demande. Cependant,
toutes les communications doivent être conformes aux directives
fournies dans les NEB Operating Procedures on Informal
Information Requests (Pratiques de l'ONÉ concernant les
demandes d'information informelles).
13. Si vous êtes incertain s'il serait approprié d'avoir
une discussion avec un demandeur, plutôt que de lui adresser des
demandes de renseignements par écrit, consultez votre chef d'équipe
ou les Services juridiques.
Présenter des renseignements
au sujet de demandes examinées par l'ONÉ
14. Au cours d'une audience concernant une demande sur laquelle l'ONÉ
doit se prononcer, le personnel peut présenter des renseignements
complémentaires aux membres de l'Office afin qu'ils les prennent
en considération (p. ex. rapports de recherche externes, articles
de revues). Cependant, toute information ainsi fournie doit aussi être
mise à la disposition de toutes les parties intéressées.
De cette façon, toutes les personnes ayant un intérêt
dans l'issue de l'audience auront la même possibilité d'examiner
la documentation et d'y répliquer. Si vous songez à présenter
des renseignements complémentaires, vous devriez discuter de la
marche à suivre avec les avocats de l'Office au début du
processus d'audience. Après la clôture de l'audience, pendant
que l'Office en est à préparer sa décision, vous
ne pouvez pas fournir des renseignements supplémentaires.
Répondre à des
questions concernant les décisions
15. Les employés ne doivent jamais tenter d'expliquer ou de justifier
les décisions rendues par l'Office à l'égard de demandes
dont il a été saisi. Si des questions sont posées,
on peut renvoyer la personne aux Motifs de décision de l'Office
contenant l'analyse dont découle la décision définitive.
Les Motifs de décision de l'Office sont assez explicites; au besoin,
l'interlocuteur peut être dirigé vers les avocats de l'Office.
Soutenir le processus décisionnel de l'Office
16. Les membres de l'Office tranchent toutes les demandes de réglementation
présentées sous le régime de la Loi sur l'ONÉ.
Notre rôle, à titre de membres du personnel de l'ONÉ,
est de fournir à l'Office le soutien dont il a besoin pour rendre
ces décisions. Ce soutien peut aller de la distribution de documents
aux parties intéressées à l'analyse de l'information
contenue dans la demande et la préparation de recommandations à
son sujet. En bout de ligne, la décision définitive sur
la demande revient à l'Office.2
Conflits d'intérêts
Biens et intérêts
17. En raison de la nature du travail de l'Office, nous devons nous assurer
que les placements que nous faisons à titre personnel ne risquent
pas de susciter un conflit d'intérêts réel, potentiel
ou apparent par rapport aux activités de l'Office.
18. Le personnel de l'Office ne peut être associé d'aucune
manière à une entreprise faisant des affaires dans les secteurs
des hydrocarbures ou de l'électricité. En d'autres termes,
il est interdit aux employés de l'Office de participer, que ce
soit à titre de propriétaire, d'actionnaire, d'administrateur,
de dirigeant, d'associé ou autre, à une entreprise qui se
livre à la production, à la vente, à l'achat, au
transport, à l'exportation ou à l'importation d'hydrocarbures
et d'électricité, ou à des opérations connexes.
De plus, il est interdit aux employés de détenir des obligations,
des débentures, des obligations à coupon zéro, des
coupons ou d'autres titres d'une entreprise se livrant à ce genre
d'activités.
19. Au moment de leur entrée en fonction à l'Office, les
employés doivent signaler les biens et les intérêts
qu'ils détiennent. S'ils apportent ensuite des changements à
leurs placements ou intérêts qui peuvent susciter un conflit
d'intérêts, il leur faut présenter une mise à
jour de leurs avoirs au représentant des Ressources humaines qui
siège au Comité consultatif des CI. Si, à un moment
donné, un employé est réputé détenir
un bien ou un intérêt qui suscite un conflit d'intérêts,
on lui demandera de s'en dessaisir dans les 120 jours qui suivent.
20. S'il est déterminé que vous détenez des biens
ou des intérêts qui suscitent un conflit d'intérêts
réel, potentiel ou apparent avec les activités de l'Office,
on vous enjoindra de vous en dessaisir. Pour respecter les exigences du
présent Code, vous devez vous dessaisir de tels biens ou intérêts
de l'une des deux façons suivantes :
- Vente dans le cadre d'une opération sans lien de dépendance.
Il s'agit de vendre un bien à une personne avec laquelle vous
n'avez aucun lien de parenté. Le ou la conjoint(e), le père
et la mère, les frères et soeurs, les enfants, etc., sont
toutes des personnes avec lesquelles l'employé est réputé
avoir un lien de parenté;
- Dépôt en fiducie sans droit de regard. Il s'agit d'une
formule de fiducie suivant laquelle vous n'avez aucun contrôle
sur le bien et le fiduciaire qui gère le bien n'a aucun lien
de dépendance avec vous.
21. Si vous choisissez de mettre un bien en fiducie, il faut que la fiducie
soit établie de telle sorte que vous n'ayez pas le pouvoir de gérer
le bien ou de prendre des décisions à son sujet. Lorsqu'un
bien est mis en fiducie, le Comité consultatif des CI examinera
les modalités de la fiducie et avisera le chef des opérations
si elles sont acceptables ou non. Les coûts associés au dépôt
ou au maintien de biens dans une fiducie sans droit de regard pourront
être remboursés à l'employé, si le chef des
opérations en décide ainsi.
22. Il est interdit aux employés de vendre ou de céder
leurs biens à des membres de leur famille ou à d'autres
personnes dans le but de contourner cette exigence.
Activités extérieures
23. Au moment de l'entrée en fonction à l'Office, nous
devons aussi signaler les activités que nous exerçons à
l'extérieur. Si un employé entreprend, par la suite, des
activités qui risquent de susciter un conflit d'intérêts,
il doit présenter une mise à jour au représentant
des Ressources humaines siégeant au Comité consultatif des CI.
24. Les employés de l'Office peuvent occuper un emploi extérieur
ou gérer une petite entreprise dans la mesure où ces activités
ne sont pas susceptibles de créer un conflit d'intérêts
avec les activités de l'Office.
25. Si votre emploi extérieur ou votre entreprise pourrait vous
mettre en relation avec une société, un particulier ou un
organisme qui soumet des questions à la réglementation de
l'Office, vous devez en aviser le Comité consultatif des CI. Ce
dernier examinera la situation et déterminera s'il existe un conflit
d'intérêts réel, potentiel ou apparent. L'existence
d'un tel lien pourrait créer l'impression que la société,
le particulier ou l'organisme en question jouit d'un traitement spécial
de la part de l'Office.
26. Si le Comité consultatif des CI décide qu'il existe
un conflit d'intérêts, il pourrait vous demander de réduire,
de modifier ou de mettre fin à vos rapports avec la société
ou le particulier.
27. Si vous avez un doute au sujet des rapports que vous entretenez à
l'extérieur, prenez conseil auprès du Comité consultatif des CI.
Accusations criminelles ou autres
28. Si vous êtes condamné pour une infraction à une
loi ou un règlement du Canada et que cette condamnation pourrait
vous empêcher de vous acquitter des fonctions de votre poste, vous
devez en informer aussitôt votre chef de secteur. De même,
si vous êtes accusé d'une infraction et que l'accusation
portée contre vous vous empêche en soi de remplir les fonctions
de votre poste (p. ex. votre permis de conduire a été
suspendu et vous avez besoin de conduire pour accomplir votre travail),
vous devez en informer immédiatement votre chef de secteur.
Cadeaux, marques d'hospitalité ou autres avantages
29. Les employés peuvent accepter des cadeaux, des marques d'hospitalité
ou d'autres avantages découlant d'activités liées
à leur emploi dans la mesure où :
- ils sont vus comme une expression « normale »
de courtoisie (p. ex. un déjeuner au cours d'une réunion)
et le coût ne dépasse pas 200 $;
- il n'y a pas lieu de soupçonner qu'ils ont été
offerts dans le but d'influencer le jugement ou l'exercice des fonctions
de l'employé.
30. Si vous recevez un cadeau inapproprié et que vous ne pouvez
pas le refuser, il faut en informer votre chef de secteur.
31. Si vous êtes incertain s'il convient d'accepter un cadeau,
consultez votre chef de secteur ou le Comité consultatif des CI.
32. Les cadeaux, marques d'hospitalité et avantages non reliés
à votre emploi qui sont offerts à votre conjoint ou un membre
de votre proche famille, plutôt qu'à vous directement, peuvent
généralement être acceptés. Toutefois, si vous
travaillez sur une demande présentée par la société
ou la personne qui fait le cadeau, il faut le refuser.
33. Des dons ou prix offerts à l'occasion d'activités mondaines
de l'Office ne doivent pas être sollicités ni acceptés
de sociétés faisant partie de l'industrie de l'énergie.
L'après-mandat
34. Dans l'exercice de leurs fonctions officielles, les employés
doivent éviter de se laisser influencer par des offres d'emploi
émanant de l'extérieur. Si vous recevez une offre d'emploi
sérieuse, vous devez en informer immédiatement votre chef
de secteur. Une offre d'emploi risque de vous placer dans une situation
de conflit d'intérêts réel, potentiel ou apparent.
Selon les circonstances, le chef de secteur pourrait décider de
vous affecter à d'autres fonctions.
35. Il est interdit à tout ancien employé, dans l'année
qui suit la cessation de son emploi à l'Office, de représenter
une société ou un particulier devant l'Office, soit
- en comparaissant comme témoin;
- en agissant à titre d'avocat;
- en agissant en tant que représentant officiel au cours d'une audience;
- en signant de la correspondance envoyée à l'Office; ou
- en assistant à des réunions avec des membres de l'Office
ou des membres de son personnel.
36. Toutefois, un ancien employé peut, pendant cette période,
faire des demandes d'information courantes à l'Office. Les employés
qui quittent l'Office doivent continuer de garder confidentiels les renseignements
de l'Office qui ne sont pas accessibles au public.
37. Si vous vous rendez compte qu'un ancien employé contrevient
à cette restriction, vous devez en aviser le Comité consultatif des CI.
Inobservation
38. Tout employé qui ne se conforme pas aux dispositions du Code
s'expose à des mesures disciplinaires, y compris le renvoi.
Partie II - Traitement des conflits d'intérêts
potentiels
39. Cette partie expose le rôle et les responsabilités qui
incombent à tous les membres du personnel de l'ONÉ pour
ce qui est d'assurer le respect des exigences de l'Office en matière
de conflits d'intérêts.
Employés :
- Remplir un rapport confidentiel et y relever tout bien et toute activité
susceptibles de créer un conflit d'intérêts. Les
employés doivent présenter une mise à jour de leur
rapport confidentiel si leur situation vient à changer au cours
de la période d'emploi.
- Aviser leur chef de secteur de ce qui suit :
- tout cadeau offert ou reçu de la part d'une partie prenant;
- ses activités d'après-mandat.
- Fournir des renseignements supplémentaires au Comité
consultatif des CI ou au chef des opérations, s'ils le demandent.
- Se conformer aux instructions finales données par le chef des opérations.
Comité consultatif des CI :
- Passer en revue les rapports confidentiels présentés
par les employés.
- Aviser les employés et le chef des opérations de toute
violation apparente du Code.
- Répondre aux questions que les employés ou la direction
peuvent avoir à propos de conflits d'intérêts potentiels.
Équipe de la direction :
- Garantir l'observation et la mise en application du Code.
Chef des opérations :
- En se fondant sur les avis donnés par le Comité consultatif
des CI, déterminer s'il y a eu violation du Code ou non en cas de contestation.
- Exiger d'un employé qu'il limite ses activités d'après-mandat
ou se dessaisisse de biens ou d'intérêts.
Avocats de l'Office :
- Les avocats de l'Office peuvent conseiller le chef des opérations
si l'employé est en désaccord avec la recommandation émanant
du Comité consultatif des CI.
Président :
- Prendre la décision finale si un employé dépose
un grief à l'encontre de la décision rendue par le chef des opérations.
Composition du Comité consultatif des conflits
d'intérêts
40. Le Comité consultatif des CI se composera des membres suivants :
- le secrétaire de l'Office ;
- l'avocate générale de l'Office;
- le chef d'équipe, Ressources humaines.
41. L'avocate générale, ou la personne qui exerce cette
fonction par intérim, présidera le Comité. En cas
d'indisponibilité d'un des deux autres membres, la présidente
pourra demander à la personne qui exerce les fonctions de ce membre
par intérim de remplir son rôle au sein du Comité.
Lors des réunions du Comité consultatif des CI, la présence
de deux membres constitue un quorum.
Processus
Déclaration des biens et des intérêts
42. Dans les 60 jours suivant la date d'embauchage, tout nouvel
employé doit remplir le rapport de certification de l'employé.
Si l'employé détient des biens ou des intérêts
qui risquent de susciter un conflit d'intérêts, il doit également
remplir un rapport confidentiel.
Examen du cas
43. Au cours de l'examen du rapport confidentiel, le Comité consultatif
des CI peut demander à l'employé de :
- lui présenter des renseignements supplémentaires concernant
l'emploi ou les activités exercés à l'extérieur;
- fournir des précisions ou le rencontrer pour discuter du rapport
confidentiel;
- comparaître devant lui pour présenter des observations,
personnellement ou par l'entremise d'un avocat.
44. Le Comité consultatif des CI prendra en considération
toutes les observations présentées par l'employé,
ou en son nom, avant de faire une recommandation concernant un éventuel
conflit d'intérêts. À cet égard, l'Office a
fixé comme norme de service que le Comité consultatif des
CI doit faire sa recommandation dans un délai de deux semaines
dans 90 % des cas.
45. Lorsqu'il fournit des avis au sujet de l'existence possible de conflits
d'intérêts découlant des activités extérieures
d'un employé, le Comité consultatif des CI peut tenir compte
de facteurs tels que les suivants :
- le niveau et la nature du poste exercé par l'employé
à l'Office;
- la possibilité que l'employé tire un avantage indu
des renseignements obtenus dans l'exercice de ses fonctions et responsabilités
officielles;
- la possibilité que l'employé se serve abusivement de
sa charge publique pour obtenir des occasions d'emploi à l'extérieur.
46. Après avoir examiné le rapport confidentiel, le Comité
consultatif des CI informe l'employé s'il semble exister un conflit
d'intérêts réel, potentiel ou apparent et lui conseille
les mesures à prendre pour se conformer aux exigences du Code.
Le Comité consultatif des CI peut fixer à l'employé
des échéances dans lesquelles il doit apporter les correctifs
nécessaires à l'égard de ses biens, intérêts
ou activités. Si l'employé ne suit pas les conseils du Comité
consultatif des CI, ce dernier avise le chef des opérations, par
écrit, des conseils qu'il a fournis et du fait que l'employé
ne les a pas suivis. Le Comité accordera à l'employé
un délai de 120 jours pour se dessaisir de ses biens.
47. En cas de désaccord avec les conseils donnés par le
Comité consultatif des CI, l'employé dispose d'un délai
de 30 jours civils après la réception de la lettre
du Comité pour demander au chef des opérations, par écrit,
de revoir le cas et de rendre une décision. Aux termes du Code,
il appartient au chef des opérations de trancher le cas.
- Le chef des opérations fait suivre la lettre de l'employé
au Comité consultatif des CI à qui il demande de rédiger
un rapport exposant les préoccupations de l'employé et
les motifs de la recommandation. Si le Comité consultatif des
CI l'invite à le faire, l'employé peut lui présenter
ses observations, personnellement ou par l'entremise d'un représentant.
- Le Comité consultatif des CI fait tenir son rapport au chef
des opérations et à l'employé. Ce dernier dispose
de 30 jours pour y répondre.
- L'employé soumet sa réponse au chef des opérations
et en fournit une copie au représentant des Ressources humaines
siégeant au Comité consultatif des CI, afin qu'elle soit
versée aux dossiers.
- Le chef des opérations examine le rapport du Comité
consultatif des CI et la réponse de l'employé, et rend
une décision à partir de l'information qu'il a en main.
Si le chef des opérations doit obtenir un avis juridique, cet
avis est obtenu d'un autre avocat que celui qui siège au Comité
consultatif des CI.
- Si l'employé conteste la décision du chef des opérations,
il peut déposer un grief. Le président rendra la décision
dans le cadre de tout grief.
Décision
48. Le chef des opérations tranche si les intérêts
ou les activités de l'employé suscitent un conflit d'intérêts.
S'il exige le dessaisissement d'un bien, la cessation d'une activité
ou la prise d'une autre mesure pour prévenir ou éliminer
un conflit, le chef des opérations peut fixer un délai dans
lequel l'employé doit s'exécuter.
49. Avec le consentement de l'employé, le Comité consultatif
des CI et(ou) le chef des opérations peuvent demander l'avis du
chef de secteur de l'employé. Si c'est une situation pressante
et qu'il est nécessaire de changer les fonctions de l'employé
jusqu'à ce qu'une décision soit prise, le chef de secteur
peut être consulté sans le consentement de l'employé.
Annexe I
Code régissant la conduite
des titulaires de charge publique
en ce qui concerne les conflits d'intérêts
et l'après-mandat (2004)
Le présent Code régissant la conduite des employés
de l'Office national de l'énergie incorpore les principes énoncés
dans le Code régissant la conduite des titulaires
de charge publique en ce qui concerne les conflits d'intérêts
et l'après-mandat (2004)1, diffusé par
le gouvernement fédéral.
Le titulaire d'une charge publique doit se conformer aux principes suivants :
Normes en matière d'éthique
(1) Il agira avec honnêteté ainsi que selon des normes
supérieures en matière d'éthique de façon
à préserver et à faire croître la confiance
du public dans l'intégrité, l'objectivité et l'impartialité
du gouvernement.
Examen public
(2) Il doit exercer ses fonctions officielles et organiser ses affaires
personnelles de manière à résister à l'examen
public le plus minutieux; il ne lui suffit pas simplement d'observer la
loi pour s'acquitter de cette obligation.
Prise de décision
(3) Il doit, dans l'exercice de ses fonctions officielles, prendre toute
décision dans l'intérêt public tout en considérant
le bien-fondé de chaque cas.
Intérêts personnels
(4) Outre ceux qui sont autorisés par le présent code,
il ne doit pas conserver d'intérêts personnels sur lesquels
les activités gouvernementales auxquelles il participe pourraient
avoir une influence quelconque.
Intérêt public
(5) Dès sa nomination, il doit organiser ses affaires personnelles
de manière à éviter les conflits d'intérêts
réels, potentiels ou apparents; l'intérêt public doit
toujours prévaloir dans les cas où les intérêts
du titulaire entrent en conflit avec ses fonctions officielles.
Cadeaux, marques d'hospitalité et avantages
(6) Mis à part les cadeaux, les marques d'hospitalité
ou les autres avantages de valeur minime, il lui est interdit, de même
qu'à sa famille, de solliciter ou d'accepter le transfert de valeurs
économiques, sauf s'il s'agit de transferts résultant d'un
contrat exécutoire ou d'un droit de propriété.
Traitement de faveur
(7) Il lui est interdit de se prévaloir de sa charge pour venir
en aide à une personne physique ou morale, lorsque cela peut donner
lieu à un traitement de faveur.
Position d'initié
(8) Il lui est interdit d'utiliser à son propre avantage ou bénéfice
des renseignements obtenus dans l'exercice de ses fonctions officielles
et qui, de façon générale, ne sont pas accessibles
au public.
Biens du gouvernement
(9) Il lui est interdit d'utiliser directement ou indirectement les
biens du gouvernement, y compris les biens loués, ou d'en permettre
l'usage à des fins autres que les activités officiellement
approuvées.
Après-mandat
(10) À l'expiration de son mandat, il a le devoir de ne pas tirer
un avantage indu de la charge publique qu'il a occupée.
Sollicitation de fonds
(11) Il lui est interdit de solliciter des fonds auprès d'un
particulier, d'un groupe, d'un organisme ou d'une entreprise, si l'exercice
d'une telle activité peut le placer en situation d'obligation incompatible
avec sa charge publique.
Annexe II
Lignes directrices régissant les réunions
entre les membres du personnel de l'Office
et des parties prenantes
Introduction
L'Office s'attend à ce que les employés aient des réunions
formelles et informelles avec les parties prenantes pour garder à
jour et rehausser leurs connaissances et leur savoir-faire. Cependant,
certains types de réunions peuvent compromettre l'intégrité
des processus de l'Office et doivent être approuvés au préalable.
Nous les examinons ci-dessous, y compris la marche à suivre pour
déterminer les cas où ce genre de réunion peut avoir
lieu. Si vous êtes incertain si une réunion proposée
est visée ou non par les présentes Lignes directrices, vous
devriez consulter le chef d'équipe, le chef de secteur ou les Services
juridiques. Dans tous les cas décrits ci-après, il est obligatoire
de dresser un ordre du jour de la réunion et d'en conserver le
compte rendu.
Réunions avec des parties prenantes avant le dépôt
d'une demande
1. Lorsqu'une partie sollicite la présence de membres de l'Office
à une réunion à laquelle assistent les représentants
d'une société réglementée ou d'éventuelles
parties intéressées et qui a lieu avant le dépôt
d'une demande, la requête doit être faite par écrit,
par l'entremise du bureau du secrétaire de l'Office, et doit comprendre
l'ordre du jour proposé.
2. Toutes les autres réunions ayant trait à une demande
à venir doivent respecter en tous points les Notes
d'orientation de l'Office national de l'énergie concernant les
rencontres prédemande, datées de 26 février 2004
(Notes d'orientation) et elles peuvent être convoquées sur
l'initiative d'un chef d'équipe. Il faut dresser un ordre du jour
et un compte rendu de la réunion, comme l'exigent les Notes d'orientation.
Réunions avec des parties prenantes pour traiter
de questions non reliées à une demande
3. Mises à part les réunions antérieures au dépôt
d'une demande qui sont assujetties aux Notes d'orientation, toutes les
réunions avec des parties prenantes ayant une demande en instance
devant l'Office qui ont pour but de traiter d'une question qui n'est pas
en cours d'examen par l'Office peuvent avoir lieu moyennant l'autorisation
du chef de secteur et sur l'avis des avocats de l'Office. Si le chef de
secteur est en désaccord avec l'avis donné par l'avocat,
la réunion peut se tenir avec l'autorisation du chef des opérations
et sur l'avis de l'avocate générale. Si le chef des opérations
est en désaccord avec l'avis donné par l'avocate générale
au sujet de l'à-propos de tenir la réunion, la question
est tranchée par le président de l'Office. Il faut dresser
un ordre du jour et un compte rendu de la réunion et les acheminer
au service des dossiers.
4. Le chef des opérations peut exempter certains types de réunions
de l'application des exigences énoncées au point 3
ci-dessus, à la demande d'un chef de secteur. On trouvera une liste
des réunions exemptées sur l'intranet et l'internet.
Réunions portant sur des questions de réglementation
en instance devant l'Office
5. À l'exception des réunions visées par les Pratiques
de l'ONÉ concernant les demandes d'information informelles, toutes
les autres réunions tenues avec des parties prenantes ou d'autres
personnes pour traiter d'une question de réglementation en instance
devant l'Office peuvent avoir lieu moyennant l'accord du chef des opérations
et sur l'avis de l'avocate générale. Si la question de réglementation
est en cours d'examen par un comité d'audience, le président
du comité d'audience doit aussi donner son accord. Si le chef des
opérations est en désaccord avec l'avis donné par
l'avocate générale ou, le cas échéant, si
le président du comité d'audience est en désaccord
avec l'avis donné par le chef des opérations ou par l'avocate
générale, ou les deux, c'est le président de l'Office
qui tranche. Il est obligatoire de dresser un ordre du jour de la réunion
et d'en conserver le compte rendu. De plus, on pourrait demander aux membres
du personnel qui assistent à la réunion de restreindre la
diffusion de l'information obtenue en s'engageant à observer certaines
pratiques de l'Office visant les réunions
portant sur des questions en instance devant l'Office, lesquelles
peuvent être consultées sur l'intranet et l'internet.
Réunions ultérieures au règlement d'une demande
6. Après que l'Office a rendu sa décision, des réunions
peuvent avoir lieu avec les représentants des sociétés
réglementées pour traiter de la conformité aux exigences
ou de plaintes de la part de propriétaires fonciers. Lorsqu'une
réunion concernant la conformité a trait à une question
qui intéresse à la fois la société réglementée
et d'autres parties, elle peut avoir lieu avec l'accord du chef du secteur
et sur l'avis des avocats de l'Office. Si le chef de secteur est en désaccord
avec l'avis donné par l'avocat, la réunion peut se tenir
moyennant l'autorisation du chef des opérations et sur l'avis de
l'avocate générale. Si le chef des opérations est
en désaccord avec l'avis donné par l'avocate générale
au sujet de l'à-propos de tenir la réunion, la question
est tranchée par le président de l'Office. Il faut dresser
un ordre du jour et un compte rendu de la réunion et les acheminer
au service des dossiers.
Annexe III
Mandat du Comité consultatif
des conflits d'intérêts
et du chef des opérations concernant
l'administration du Code de conduite
Mandat
1. En vertu des pouvoirs qui leur sont délégués
aux termes de la Délégation des pouvoirs en ressources humaines,
le Comité consultatif des conflits d'intérêts et le
chef des opérations exercent les pouvoirs suivants au chapitre
de l'administration du Code :
Comité consultatif des conflits d'intérêts :
a. Examiner les déclarations faites par les employés
en conformité du Code et conseiller les employés et le
chef des opérations au sujet de toutes infractions au Code que
ces déclarations peuvent révéler.
b. Examiner les questions touchant les conflits d'intérêts
qui lui sont renvoyées par des employés ou la direction,
et donner des conseils à leur sujet.
Équipe de la direction :
a. Garantir l'observation et la mise en application du Code.
Chef des opérations :
a. Déterminer s'il y a eu violation du Code ou non en cas de
contestation.
b. Exiger d'un employé qu'il limite ses activités d'après-mandat
ou se dessaisisse de biens.
Composition
2. Le Comité consultatif des conflits d'intérêts
se composera des membres suivants : le secrétaire de l'Office,
l'avocate générale de l'Office et le chef d'équipe,
Ressources humaines. L'avocate générale, ou la personne
qui exerce cette fonction par intérim, présidera le Comité.
En cas d'indisponibilité d'un des deux autres membres, la présidente
pourra demander à la personne qui exerce les fonctions de ce membre
par intérim de remplir son rôle au sein du Comité.
Lors des réunions du Comité consultatif des conflits d'intérêts,
la présence de deux membres constitue un quorum.
3. Le Code régissant la conduite des employés de l'ONÉ
ci-annexé est adopté par renvoi conformément à
l'alinéa 4(3)a) du Code
régissant la conduite des titulaires de charge publique en ce qui
concerne les conflits d'intérêts et l'après-mandat.
4. Le Code régissant la conduite des employés de l'ONÉ
ci-annexé remplace le Code régissant la conduite des employés
de l'ONÉ entré en vigueur en avril 2002.
Le présent Code de conduite et le Mandat sont approuvés
ce 1er jour de juin 2005.
___________________
Kenneth W. Vollman
Président
Pratiques à observer pour les réunions
portant sur des questions en instance devant l'Office
Contexte
Lorsque la décision a été prise d'autoriser des
membres du personnel à avoir une rencontre avec des personnes de
l'extérieur de l'Office pour discuter d'une question qui est en
instance devant l'Office, les membres du personnel qui assistent à
la réunion doivent donner au chef des opérations, par courriel,
la confirmation qu'ils observeront certaines ou l'ensemble des pratiques
exposées ci-après.
Définitions
Instance de l'Office ou instance - l'audience
ou le processus dans le cadre duquel l'Office examine la question qui
est l'objet de la réunion avec des personnes de l'extérieur
de l'Office.
Question - l'affaire dont l'Office est saisi
dans le cadre d'une instance et qui est l'objet de la réunion avec
des personnes de l'extérieur de l'Office.
Réunion - la rencontre avec des personnes
de l'extérieur de l'Office au cours de laquelle il est discuté
d'une question dont l'Office est saisi dans le cadre d'une instance.
Personnel assistant à la réunion
- les membres du personnel qui assisteront à la réunion
avec des personnes de l'extérieur de l'Office.
Membres de l'Office et membres du personnel exclus
- les membres de l'Office et membres du personnel à qui les renseignements
concernant la réunion ne doivent pas être communiqués
(parce ces personnes traitent de l'affaire en instance devant l'Office
dont il était question durant la réunion). Normalement,
ces personnes comprendraient les membres du comité d'audience et
le personnel affecté à l'audience, ainsi que tout membre
de l'Office agissant comme suppléant avant le début de l'audience.
Pratiques
Pour garantir que l'intégrité des instances de l'Office
ne soit pas compromise, les précautions suivantes, ou certaines
d'entre elles, seront mises en place.
1. On déterminera les membres de l'Office
et membres du personnel exclus, et ceux-ci ne feront pas partie du personnel
assistant à la réunion.
2. Après la réunion, le personnel assistant
à la réunion ne participera d'aucune manière à
l'instance de l'Office.
3. Le personnel assistant à la réunion
ne discutera de la question avec les membres de l'Office et membres du
personnel exclus à aucun moment avant la publication de la décision
de l'Office concernant l'instance.
4. Un ordre du jour sera établi pour chaque
réunion.
5. Il faut dresser un compte rendu de la réunion
dans tous les cas. Le compte rendu peut être communiqué aux
participants à la réunion, mais il fera l'objet d'une diffusion
restreinte (voir les points 7, 8 et 9 ci-après) jusqu'à
la publication de la décision de l'Office dans le cadre de l'instance.
6. Toutes les notes et toute l'information afférentes
à la réunion seront conservées dans des répertoires
informatiques confidentiels jusqu'à la publication de la décision
de l'Office concernant l'instance. Les copies papier des documents de
la réunion seront toujours gardées sous clef lorsqu'on ne
s'en sert pas.
7. Jusqu'à la publication de la décision
de l'Office relative à l'instance, les séances d'information
sur les délibérations tenues et l'information recueillie
au cours de la réunion seront limitées aux participants
suivants :
- membres de l'Office qui ne sont pas mêlés à
l'instance;
- cadres supérieurs qui ne participent ni ne participeront
à des discussions de fond ou à l'examen de questions
ayant trait à l'instance;
- membres du personnel expressément désignés
par la haute direction qui ne participent, ni ne participeront à
l'instance de l'Office.
8. Tous les documents distribués à
l'interne au sujet de la réunion seront accompagnés d'une
note de transmission énumérant toutes les personnes à
qui le document est destiné. Une mise en garde sera jointe à
la liste de distribution, indiquant clairement que le document ne peut
être diffusé à personne d'autre que les personnes
qui figurent sur la note de transmission et que son contenu ne peut être
discuté avec d'autres personnes que celles-ci tant que la décision
de l'Office relative à l'instance n'aura pas été
publiée. Toutes les copies de la note de transmission et des documents
seront numérotées et la personne qui les distribue conservera
un registre indiquant qui a reçu chaque copie numérotée.
9. Tous les documents distribués au sujet
de la réunion seront transmis dans des enveloppes munies de la
mention « pour l'information du destinataire seulement ».
10. Au début de toute séance d'information
orale et discussion ayant trait à la réunion, il sera clairement
indiqué que des discussions sur le sujet ne peuvent avoir lieu
qu'avec les personnes qui sont relevées sur la liste de distribution
ou qui assistent à la séance d'information orale, jusqu'à
la publication de la décision de l'Office relative à l'instance.
On conservera une liste des personnes informées sur la réunion,
lesquelles doivent répondre aux critères définis
au point 7.
11. Après la publication de la décision
de l'Office concernant l'instance, tous les ordres du jour et les comptes
rendus seront versés au dossier et rendus publics, sur demande.
Réunions exemptées de l'application des
Lignes directrices régissant les réunions avec des parties prenantes
Les types de réunions décrits ci-après ne sont pas
soumis aux exigences des Lignes directrices régissant les réunions
avec des parties prenantes. Toutefois, il est à noter que si la
partie prenante conviée à la réunion était
mêlée à une affaire contestée devant l'Office,
il y aurait lieu d'inviter un avocat de l'Office à assister également
à la rencontre. En plus de soutenir l'action de l'Office dans l'éventualité
où l'objet de la réunion serait mis en doute par une partie
quelconque, cela renforcera la perception que les délibérations
de la réunion se sont limitées à la question particulière
inscrite à l'ordre du jour.
- Les réunions avec les représentants d'une société
pour obtenir des éclaircissements ou échanger des renseignements
généraux sur des résolutions adoptées par
un groupe de travail sur les droits (ces réunions concernent
des résolutions qui ont été approuvées à
l'unanimité ou adoptées sans opposition).
- Un premier contact avec les représentants de sociétés
pour discuter de vérifications financières ou les réunions
tenues, selon les besoins, pendant la préparation des rapports
de vérification financière. (Nota - L'Office
devrait approuver au préalable les plans de vérification
précisant les sociétés qui seront soumises à
une vérification et le calendrier des vérifications.)
- Les rencontres portant sur des initiatives lancées à
l'échelle de l'industrie aux fins de l'élaboration de
règlements ou de normes, p. ex. conception de nouveaux
règlements ou de nouvelles lignes directrices, formules de réglementation
générales, comme la « réglementation
intelligente ».
- Les réunions portant sur des questions qui relèvent
de la Loi fédérale sur les hydrocarbures
et de la Loi sur les opérations pétrolières
au Canada, et qui n'ont pas été confiées
à l'examen d'un comité.
- Les entretiens, appels téléphoniques ou réunions
concernant l'utilisation et le fonctionnement des systèmes électroniques
de dépôt et de recherche d'information de l'Office.
- Les réunions du Comité de liaison sur le recouvrement
des frais.
- Les réunions avec les représentants de sociétés
qui peuvent avoir une demande en instance devant l'Office ou être
des intervenants dans une instance de l'Office, dont le but consiste
strictement à communiquer des connaissances ou des renseignements
sur les marchés ou sur l'approvisionnement et exclut expressément
toute discussion sur des questions liées à des demandes.
- Les réunions entre avocats pour discuter de questions liées
aux procédures dans le cadre d'instances de tous genres, y compris
les audiences.
- Au cours d'instances de tous genres, y compris les audiences, les
réunions avec des parties prenantes non représentées
par un avocat pour discuter de questions liées aux procédures.
- Les réunions ayant trait au Fonds pour l'étude de l'environnement.
- 2005 juin
Bibliographie
Canada. Office national de l'énergie. Loi sur les opérations
pétrolières au Canada (L.R. 1985, ch. O-7).
Canada. Office national de l'énergie. Loi fédérale sur les hydrocarbures
(L.R. 1985, ch. 36 (e supp.)).
Canada. Office national de l'énergie. Protocole. Règles de pratique et de
procédure de l'Office national de l'énergie. Dossier 185-A000-3, 21 mars 2002.
Canada. Office national de l'énergie. Notes
d'orientation de l'Office national de l'énergie concernant les
rencontres prédemande. Dossier 230-A000-2-6, 26 février 2004.
Canada. Office national de l'énergie. Guide
de dépôt.
Canada. Bureau du commissaire à l'éthique. Code
régissant la conduite des titulaires de charge publique en ce qui
concerne les conflits d'intérêts et l'après-mandat.
Ottawa, 2004.
Canada. Office national de l'énergie. Lignes
directrices régissant les réunions entre les membres du
personnel de l'Office et des parties prenantes, et exemptions générales.
Canada. Office national de l'énergie. Réunions
exemptées de l'application des Lignes directrices régissant
les réunions avec des parties prenantes.
Canada. Office national de l'énergie. NEB
Operating Procedures on Informal Information Request (Pratiques
de l'ONÉ concernant les demandes d'information informelles) rédigées
uniquement en anglais.
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