J’ai le plaisir de présenter le Rapport sur le rendement de
l’Office national de l’énergie (l’ONÉ ou l’Office) pour la période se
terminant le 31 mars 2005.
L’Office a pour principales attributions de réglementer les gazoducs, oléoducs
et productoducs interprovinciaux et internationaux, les lignes internationales
de transport d’électricité et les exportations d’énergie. Il surveille le
fonctionnement des marchés énergétiques et en fait rapport au gouvernement et
au public. L’Office est aussi chargé de réglementer, sous le rapport de la sécurité,
de la protection de l’environnement et de la conservation des ressources, les
activités d’exploration et de mise en valeur des ressources énergétiques
qui sont menées sur les terres domaniales du Nord et dans les régions extracôtières
pour lesquelles il n’existe pas d’ententes ou d’accords particuliers de
gestion avec une province ou un territoire.
Au cours des dernières années, l’Office s’est doté d’un cadre d’évaluation
qui épouse les principes de reddition de comptes mis de l’avant dans le
rapport Le rendement du Canada 2003 . Notre rapport s’articule autour
de cinq buts généraux, qui énoncent ce que nous tentons d’accomplir en tant
qu’organisation. Nos stratégies et nos grandes interventions sont conçues
pour nous rapprocher de ces buts et nous avons mis au point des critères de
mesure du rendement afin de suivre les progrès accomplis.
Notre premier but concerne la sécurité et la sûreté des installations réglementées
par l’ONÉ. L’Office joue un rôle important à cet égard en s’assurant
qu’un cadre réglementaire qui encourage les entreprises à maintenir, voire
améliorer, leur rendement, est en place et qu’il correspond aux attentes de
la population. L’Office s’est donné pour objectif zéro rupture par an sur
les pipelines de son ressort, objectif qu’il a atteint en 2004. L’Office
continue d’étudier les ruptures et leurs causes afin de déterminer les
domaines où des interventions réglementaires pourraient améliorer la sécurité.
Bien qu’il n’ait pas d’objectif pour les incidents liés aux pipelines,
l’Office est heureux de constater que le nombre total d’incidents est demeuré
essentiellement au même niveau qu’au cours des quatre exercices précédents.
Un sondage mené auprès des propriétaires fonciers en 2004 a révélé que la
majorité d’entre eux se sentaient en sécurité à vivre et à travailler à
proximité de pipelines réglementés par l’ONÉ.
Notre deuxième but a trait à la protection de l’environnement et au
respect des droits des personnes touchées par les activités des sociétés réglementées.
L’Office a continué à suivre l’efficacité des conditions
environnementales dont sont assorties ses autorisations visant des
installations. En 2004-2005, 95 % des conditions pour lesquelles nous avons pu
obtenir un résultat ont eu l’effet escompté. De plus, l’Office a conçu un
processus de règlement des plaintes des propriétaires fonciers pour faire en
sorte qu’elles soient traitées d’une manière systématique et opportune.
Notre troisième but vise à faire en sorte que les Canadiens profitent de
l’efficience économique. Cette dernière est tributaire du bon fonctionnement
des marchés de l’énergie et du transport. En ce qui concerne le réseau de
transport d’hydrocarbures, l’Office estime que la capacité de livraison
d’énergie sur le marché intérieur et les marchés d’exportation était
suffisante, que les expéditeurs étaient généralement satisfaits des services
qui leur étaient fournis et que les sociétés pipelinières étaient financièrement
saines. À la lumière de ces trois critères, on peut affirmer que le secteur
du transport pipelinier a bien servi la population canadienne. Un deuxième
indicateur clé de rendement à l’appui de ce but est que les prix payés pour
le gaz naturel sur le marché intérieur soient au moins aussi favorables que
ceux qui sont offerts sur les marchés d’exportation. Cela a été le cas
durant la période visée.
En 2004-2005, plusieurs audiences orales tenues par l’Office ont porté sur
le coût du service et le coût du capital. Les décisions rendues par
l’Office à cet égard ont clarifié la situation et permis à l’industrie
d’aller de l’avant.
Dans le cadre de ses activités de surveillance, l’Office a publié six
rapports approfondis sur l’offre et la demande d’énergie au Canada au cours
de la période. Le rapport sur le fonctionnement du marché du gaz naturel et
sur les prix du gaz naturel en Colombie-Britannique révèle que le marché
fonctionne bien et que les intervenants réagissent tel qu’on pouvait s’y
attendre. L’Office a publié un rapport intitulé Les sables bitumineux du
Canada : Perspectives et défis jusqu’en 2015 , qui souligne
l’importance des ressources pétrolières potentielles contenues dans les
sables bitumineux et les principaux facteurs qui sont susceptibles d’influer
sur la mise en valeur de ces ressources dans les années à venir. Enfin,
l’Office a uni ses efforts à ceux de l’Alberta Energy and Utilities Board
pour produire l’ouvrage intitulé Le potentiel ultime des ressources en gaz
naturel classique de l’Alberta , soit la première étude conjointe jamais
menée de concert avec une régie provinciale.
Notre quatrième but vise à faire en sorte que l’ONÉ réponde aux
nouveaux besoins du public au chapitre de la participation aux dossiers dont il
traite. Au cours de la dernière année, l’Office s’est efforcé d’intéresser
le public canadien à ses travaux en le faisant participer à l’élaboration
de règlements, à la préparation d’évaluations du marché de l’énergie,
ainsi qu’à ses séances d’information publique et audiences publiques. En
outre, l’Office a poursuivi ses efforts pour améliorer la participation des
Autochtones, grâce au développement de ses capacités internes et d’outils
adaptés à la culture des Autochtones et aux méthodes de participation qui
leur conviennent le mieux.
Le cinquième but de l’ONÉ insiste sur la responsabilisation de la gestion
et la création d’un excellent milieu de travail pour appuyer l’obtention
des résultats souhaités. En 2004-2005, l’ONÉ a lancé plusieurs initiatives
en faveur de l’amélioration continue, dont l’implantation d’un cadre de
gestion inspiré des normes de l’ISO, l’intégration de la planification des
activités et des ressources humaines; le perfectionnement du cadre de compétences
et l’instauration d’un nouveau processus d’évaluation du rendement.
Toutes ces initiatives appuient le principe des résultats pour les Canadiens
et les Canadiennes mis de l’avant par le gouvernement du Canada,et
s’inscrivent dans l’orientation permanente de l’Office, qui est de
rehausser l’efficience et l’efficacité.
L’Office poursuit son engagement d’accroître son efficience et son
efficacité en matière de réglementation et de sûreté, et ce, dans le cadre
de l’ensemble de ses buts. La clarté de la réglementation s’est améliorée
au cours de l’année, notamment au chapitre des communications et de la
transparence des processus. L’élaboration et la mise en œuvre d’un guide
de dépôt consolidé et d’un manuel d’orientation pour la conduite des
examens environnementaux préalables, la conception de l’outil d’information
sur les enjeux environnementaux et la définition du rôle de participant fédéral,
pour aider les autorités fédérales à s’acquitter de leurs responsabilités
en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale , sont
des exemples d’initiatives visant à clarifier les processus.
En conclusion, je crois que nous continuons de progresser vers la réalisation
de nos buts et de produire des résultats valables pour les Canadiens. Nous nous
sommes engagés à suivre nos progrès et à améliorer sans cesse la prestation
de nos services pour le bénéfice de toute la population canadienne.
Kenneth W. Vollman
Déclaration de la direction
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport ministériel
sur le rendement 2004 - 2005 (RMR) de
L’OFFICE NATIONAL DE L’ÉNERGIE
Le document a été préparé conformément aux principes de présentation
de rapports contenus dans le Guide de préparation des rapports ministériels
sur le rendement 2004 - 2005 et, à ma connaissance,
- il respecte les exigences particulières en matière de rapports;
- il se fonde sur une structure par secteur d’activités, qui a été
approuvée;
- il présente une information uniforme, complète, équilibrée et
exacte;
- il fournit une base de reddition de comptes quant aux résultats
recherchés ou obtenus au moyen des ressources et des autorisations
accordées au ministère;
- il fait état de la situation financière d’après les chiffres
approuvés figurant dans le Budget des dépenses et les Comptes
publics.
Nom : ________________________________
Kenneth W. Vollman
Titre : Président ________________________
Date : ________________________________
|
L’Office a pour raison d’être de promouvoir la sécurité, la
protection de l’environnement et l’efficience économique dans l’intérêt
public canadien [1]
, en s’en tenant au mandat que le Parlement
lui a conféré au chapitre de la réglementation des pipelines, ainsi que
de la mise en valeur et du commerce des ressources énergétiques.
La vision de l’Office est d’être un chef de file respecté dans
la réglementation des questions économiques, environnementales et de sécurité.
|
L’Office national de l’énergie (l’ONÉ ou l’Office) est un tribunal
de réglementation indépendant créé en 1959. Il rend compte au Parlement par
l’intermédiaire du ministre des Ressources naturelles. L’Office est un
tribunal d’archives et il a les pouvoirs d’une cour supérieure en ce qui
concerne la présence obligatoire aux audiences, l’interrogatoire des témoins
sous serment, la production et l’inspection des documents, et l’exécution
de ses ordonnances. Les décisions de l’Office en matière de réglementation
et les motifs qui les sous-tendent sont publiés en tant que documents publics.
Les principales attributions de l’ONÉ sont énoncées dans la Loi sur
l’Office national de l’énergie (Loi sur l’ONÉ). Elles comprennent la
réglementation : des gazoducs, des oléoducs et des productoducs
interprovinciaux et internationaux; des lignes internationales de transport d’électricité
et des lignes interprovinciales désignées; des exportations de pétrole, de
gaz naturel et d’électricité; et des importations de gaz et de pétrole.
L’Office exerce d’autres responsabilités de réglementation en vertu de la Loi
sur les opérations pétrolières au Canada (LOPC) et de certaines
dispositions de la Loi fédérale sur les hydrocarbures (LFH) en ce qui
concerne l’exploration gazière et pétrolière et les activités sur les
terres pionnières qui ne sont pas assujetties à un accord fédéral-provincial.
L’Office est également investi de certaines responsabilités aux termes de la
Loi sur le pipe-line du Nord .
La Loi sur l’ONÉ et la LOPC prescrivent les fonctions de réglementation
de l’Office au chapitre de la sécurité publique et de la protection de
l’environnement. L’ONÉ est tenu de satisfaire aux exigences de la Loi
canadienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE) et de la Loi sur
la gestion des ressources de la vallée du Mackenzie . De plus, les
inspecteurs de l’Office sont nommés agents de santé et de sécurité par le
ministre du Travail en vue de l’application de la partie II du Code
canadien du travail pour ce qui concerne les installations réglementées
par l’Office.
L’Office a également pour mandat d’offrir des conseils d’expert à
l’Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers
(OCTLHE), à l’Office Canada–Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers
(OCNHE), à Ressources naturelles Canada (RNCan) et à Affaires indiennes et du
Nord Canada (AINC). De sa propre initiative, l’Office peut mener des enquêtes
et des études sur certaines questions énergétiques et dresser des rapports
destinés au Parlement, au gouvernement fédéral et à la population en général.
La Loi sur l’ONÉ oblige l’Office à suivre constamment les questions
touchant tous les aspects de l’offre, de la production, de la mise en valeur
et du commerce des ressources énergétiques qui relèvent de la compétence du
gouvernement fédéral. De plus, l’Office fournit des conseils, entreprend des
études et établit des rapports à la demande du ministre des Ressources
naturelles.
En 2004, l’ONÉ a révisé l’énoncé de sa vision pour y incorporer les
notions de protection et d’habilitation : L’ONÉ sera
un chef de file respecté dans la réglementation de l’énergie qui protège
et habilite dans l’intérêt public canadien (Plan stratégique 2005-2008
de l’ONÉ). Ce changement précise que l’ONÉ exercera son rôle de régie
de manière à prévenir que le développement des ressources énergétiques ait
des conséquences défavorables, tout en favorisant l’obtention de résultats
désirables dans l’intérêt de tous les Canadiens. L’ONÉ s’emploie à
promouvoir la sécurité, la sûreté, la protection de l’environnement et le
traitement équitable des personnes touchées. Il se veut un chef de file dans
la réglementation de l’énergie, qui produit des bienfaits, réagit
rapidement à l’évolution des besoins et crée un cadre propice à la
concurrence et à l’innovation au Canada.
Durant l’exercice, l’ONÉ a modifié l’énoncé
de sa raison d’être en y ajoutant le mot sûreté afin de refléter
les modifications apportées à la Loi sur l’ONÉ. La Loi de 2002 sur la sécurité
publique (projet de loi C-7) a été adoptée et a reçu la sanction royale
le 6 mai 2004. La date de l’entrée en vigueur des dispositions modifiant la
Loi sur l’ONÉ a été fixée au 20 avril 2005 par un décret de la
Gouverneure générale en conseil. Les changements confèrent à l’ONÉ un
pouvoir législatif clair au chapitre de la sûreté des pipelines et des lignes
internationales de transport d’électricité.
Tableau 1 : Responsabilités de l’ONÉ
Réglementation
|
Fonction de conseil
|
Réglementer, dans l’intérêt public, les aspects suivants des
industries du gaz, du pétrole et de l’électricité :
Construction et exploitation des pipelines;
Construction et exploitation des lignes internationales de transport
d’électricité et des lignes interprovinciales désignées;
Transport ainsi que droits et tarifs pipeliniers;
Exportations de pétrole, de gaz et d’électricité et importations
de pétrole et de gaz;
Activités de mise en valeur du pétrole et du gaz sur les terres
pionnières qui ne sont pas assujetties à un accord fédéral-provincial.
|
Offrir des conseils au ministre des Ressources naturelles concernant la
mise en valeur et l’utilisation des ressources énergétiques, par ce
qui suit :
Surveillance du secteur de l’énergie;
Prestation de conseils au gouvernement fédéral;
Publication de rapports publics.
|
Pour obtenir d’autres renseignements sur le contexte et les activités de
l’ONÉ, prière de consulter le site Web de l’Office à l’adresse
(www.neb-one.gc.ca).
Les sociétés réglementées par l’Office créent de la richesse pour les
Canadiens par le transport du pétrole, du gaz naturel et des liquides de gaz
naturel (LGN), et par l’exportation d’hydrocarbures et d’électricité. En
tant qu’organisme de réglementation, l’Office a pour rôle d’aider à créer
un cadre qui permette d’exercer ces activités économiques d’une manière
efficiente à condition qu’elles soient dans l’intérêt public. Par le
truchement de ses buts généraux, l’Office s’efforce d’assurer la sécurité
du public, de maximiser les avantages économiques, de protéger
l’environnement et de respecter les droits des personnes touchées par les
installations et les activités énergétiques qui relèvent de sa compétence.
Vue d’ensemble du marché de l’énergie
Au cours de 2004, les prix mondiaux de l’énergie ont augmenté considérablement
et les marchés énergétiques canadiens ont connu des fluctuations notables de
l’équilibre entre l’offre et la demande d’énergie. Par exemple, malgré
le forage d’un nombre record de puits de gaz durant l’année, la production
de gaz naturel dans le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien n’a que légèrement
augmenté. Les marchés du pétrole brut ont, quant à eux, poursuivi leur
essor, grâce à l’augmentation de la production sur la côte Est et de
l’exploitation des sables bitumineux.
Par ailleurs, l’accroissement de la production à partir des sables
bitumineux a créé des pressions sur les réseaux d’oléoducs en place, à
tel point que plusieurs projets d’agrandissement sont maintenant envisagés.
Sur les marchés de l’électricité, le recul des marges de réserve dans
certaines régions a accentué le besoin de développer de nouvelles sources
d’électricité et ravivé les préoccupations concernant la fiabilité.
Ce contexte s’est traduit par des prix de l’énergie élevés et fort
instables, et a incité l’industrie à se tourner vers de nouvelles sources
d’approvisionnement, dont l’exploitation du gaz naturel des régions pionnières,
la mise en valeur de gaz naturel non classique, le GNL, la multiplication des
projets de mise en valeur des sables bitumineux et la réalisation accélérée
de projets de production d’électricité éolienne. Une bonne part du travail
que l’Office a accompli en 2004-2005 consistait à suivre ces changements, à
s’y préparer et à y réagir.
Réglementation intelligente
Dans son discours du Trône de 2004, le gouvernement fédéral a réitéré
son engagement, pris en 2002, d’insister sur l’efficience et l’efficacité
de la réglementation comme stratégie clé pour le maintien de l’avantage
concurrentiel du Canada dans l’économie mondiale. Le Comité consultatif
externe sur la réglementation intelligente a examiné le cadre de réglementation
du Canada et a produit un rapport dans lequel il a recommandé des changements
pour actualiser la stratégie de réglementation canadienne face au rythme
rapide des échanges commerciaux, à la complexité croissante des enjeux
politiques, à la mondialisation et aux attentes de plus en plus grandes du
public. En 2004-2005, l’ONÉ a poursuivi plusieurs initiatives qui
s’inscrivent dans la stratégie de réglementation intelligente. Ces
initiatives visent à concentrer les ressources sur les aspects qui importent le
plus aux yeux des parties prenantes, à fournir des démarches de réglementation
cohérentes, à préciser les délais de traitement et les raccourcir, à établir
une collaboration avec d’autres organismes de réglementation pour simplifier
l’évaluation des projets, ainsi qu’à clarifier les processus pour les
demandeurs. En particulier, l’Office s’est efforcé d’exercer une réglementation
efficiente et efficace par les moyens suivants :
- il a continué de mettre en pratique la réglementation axée sur les
buts;
- il a traité les demandes avec efficience et en temps opportun, tout en
s’acquittant diligemment de sa responsabilité de protéger l’intérêt
public;
- il a fait participer le public canadien à divers forums, tant pour l’élaboration
de règlements que pour le suivi des marchés de l’énergie;
- il a revu ses processus, engagé un dialogue avec les parties prenantes,
précisé ses attentes et adopté de nouvelles approches, en plus de se préparer
à l’examen de demandes d’approbation de grands projets;
- il a négocié l’harmonisation des processus de réglementation avec
d’autres organismes afin de réduire le double emploi au minimum.
Dans le cadre des résultats de l’Office, les cinq secteurs contribuent à
la matérialisation d’un effet stratégique.
L’effet stratégique de l’Office est de procurer des avantages
socio-économiques aux Canadiens et aux Canadiennes par la réglementation
de certains domaines de l’industrie énergétique canadienne (pétrole,
gaz et électricité).
|
Cet effet stratégique est le résultat vers lequel tendent toutes les
activités de l’ONÉ. Il prend appui sur les cinq buts stratégiques de l’ONÉ.
Les stratégies, les critères de mesure et les mesures principales se
rapportant à chacun de ces buts, tels qu’ils sont décrits dans le Rapport
sur les plans et les priorités 2004-2005 (RPP), constituent les assises de
la déclaration du rendement à l’Office. Ce cadre est illustré dans la
figure qui suit.
Figure 1 : Cadre de la gestion axée sur les résultats
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Le programme de l’Office national de l’énergie se résume à un seul
secteur d’activités – Réglementation et conseils
dans le domaine de l’énergie – orienté vers un seul effet stratégique. Le
tableau ci-dessous présente un résumé des ressources utilisées à cette fin
durant l’exercice 2004-2005; environ 90 % des dépenses est recouvré auprès
des sociétés réglementées.
Tableau 2 : Utilisation des ressources
Office national de l’énergie – Exercice
2004-2005
|
Dépenses prévues
Autorisations totales
Dépenses réelles 2004-2005
|
35,8 millions de dollars
39,0 millions de dollars
38,1 millions de dollars
|
300,6 ÉTP [2]
--
299,6 ÉTP
|
Effet stratégique
|
Priorités
|
Ressources connexes
(en millions de dollars)
|
Principaux résultats
|
Autres renseignements
|
Procurer des avantages socio-économiques aux Canadiens et aux
Canadiennes par la réglementation de certains domaines de l’industrie
énergétique canadienne (pétrole, gaz et électricité).
|
But 1 - Les installations et activités réglementées par l’ONÉ
sont sécuritaires et perçues comme telles.
|
6,1
|
Nombre de ruptures de pipelines : 0
Nombre d’incidents liés à des pipelines : 52
Nombre d’accidents mortels : 0
Résultats du sondage auprès des propriétaires
fonciers (mai 2004) : La majorité des propriétaires fonciers se
sentent en sécurité à vivre et à travailler à proximité de
pipelines.
|
Section 2.1
|
But 2 - Les installations réglementées par l’ONÉ sont construites
et exploitées de manière à protéger l’environnement et à respecter
les droits des personnes touchées.
|
4,9
|
Conditions relatives à l’environnement qui ont atteint le résultat
escompté : 95%
Nombre de rejets majeurs d’hydrocarbures liquides dans
l’environnement : 1 rejet (dans un ouvrage de confinement
secondaire d’une usine)
|
Section 2.2
|
But 3 - Les Canadiens et Canadiennes profitent d’une plus grande
efficience économique.
|
9,5
|
Preuve que les marchés canadiens de l’énergie et du transport par
pipeline fonctionnent bien.
Délai de traitement moyen des demandes concernant des installations
n’exigeant pas la tenue d’une audience : 38 jours (contre 62 pour
l’exercice précédent)
|
Section 2.3
|
But 4 – L’ONÉ s’acquitte de son mandat tout en favorisant une
participation efficace du public.
|
2,2
|
Degré de satisfaction des parties prenantes à l’égard des
processus, de l’information et des interactions avec l’ONÉ :
environ 80 %
|
Section 2.4
|
But 5 – L’Office guide son personnel et gère ses ressources de
manière efficace.
|
15,4
|
Satisfaction des employés : 88 %
Coût de la réglementation par habitant : 1,07 $/an
|
Section 2.5
|
Aucun rapport concernant l’ONÉ n’a été produit par des comités
parlementaires pendant la période visée.
|