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Musée de l'agriculture du Canada
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Les batteuses - Les origines

Dans la collection

Les batteuses

Les origines

À l’origine, l’égrenage des céréales, qui consiste à séparer le grain des balles et des tiges, était une opération manuelle qui exigeait non seulement une main-d’oeuvre importante, mais aussi beaucoup de soin pour assurer l’extraction d’une quantité maximale de grain. L’opération se faisait en deux étapes : il fallait d’abord séparer les grains des épis ou des enveloppes, puis les débarrasser de toute impureté. Il était en effet impératif que le grain contienne le moins possible de balles et de graines de mauvaises herbes afin de pouvoir en exiger le meilleur prix au moment de la vente. Il en allait de même du grain devant servir à l’ensemencement l’année suivante : moins il y avait de graines de mauvaises herbes, meilleur serait le rendement.

Fléau
Fléau (660606)
Avant l’introduction des appareils d’égrenage mécanique, les agriculteurs faisaient appel à des ouvriers agricoles – et parfois aussi au bétail – pour effectuer le travail requis. Une fois la récolte séchée, les bottes ou gerbes de céréales étaient mises à l’abri dans un endroit où elles étaient étalées sur une surface propre et plate, en prévision de l’égrenage. Là, des ouvriers agricoles battaient les tiges de blé avec un fléau (660606*) pour séparer les grains des épis. On avait parfois recours aussi au dépiquage, un procédé qui consistait à faire piétiner les céréales par du bétail pour en extraire les grains. Lorsque la majeure partie des grains et de leur enveloppe extérieure, ou balle, avait été séparée des tiges, ces dernières étaient enlevées et réservées à un autre usage, par exemple pour servir de litière. Ce procédé d’égrenage, appelé par la suite battage, exigeait beaucoup de temps et de main-d’oeuvre. On estime en effet qu’une personne ne pouvait égrener au fléau que sept boisseaux de céréales par jour.

Le produit du battage était ensuite placé dans une corbeille de vannage ou van (691130), ou encore sur une couverture, puis était projeté dans les airs : durant cette opération, les balles, plus légères, étaient dispersées par les courants d’air tandis que les grains retombaient dans la corbeille ou sur la couverture. Un appareil mécanique du nom de tarare (W. Young, Almonte), qui reproduisait les effets de la brise, fit son apparition un peu plus tard. Les grains non nettoyés étaient introduits à une extrémité de la boîte rectangulaire fermée de l’appareil, muni d’un système de lames ou d’aubes à commande manuelle qui créaient des courants d’air servant à disperser les balles et autres impuretés.

Corbeille de vannage ou van   Tarare fabriqué par W. Young, d’Almonte
Corbeille de vannage ou van (691130)   Tarare fabriqué par W. Young, d’Almonte

* Les numéros entre parenthèses sont les numéros d’aquisition des objects de la collection du Musée.

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