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Musée de l'agriculture du Canada
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Les batteuses - Les premières batteuses

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Les batteuses

Les premières batteuses

C’est au machiniste écossais Andrew Meikle que l’on doit l’introduction, autour de 1786, d’une batteuse-vanneuse comprenant deux dispositifs actionnés par la courroie d’une poulie d’entraînement commune. Les gerbes de céréales étaient introduites dans la machine, puis passaient entre les surfaces cannelées d’une série de rouleaux, ce qui avait pour effet de séparer les grains des épis. Après le passage entre les rouleaux, les grains étaient transportés par convoyeur vers un tarare, où les impuretés encore présentes étaient dispersées sous l’action du vent. S’inspirant de ce modèle, un inventeur anglais a rapidement copié le modèle de Meikle et créé une machine qui séparait les grains en les faisant passer entre un tambour ou cylindre et une surface concave, tous deux munis de dents en fer. Ce « brevet » anglais a rapidement jeté les bases des progrès technologiques qui ont suivi, en grande partie parce que l’introduction des céréales dans le modèle anglais, fait d’un cylindre et d’une surface concave, pouvait se faire plus facilement que dans la machine faite de rouleaux cannelés.

Cylindre Illustration de catalogue montrant le cylindre et la surface concave d’une batteuse

Trépigneuse à un cheval
Trépigneuse à un cheval de La Compagnie Desjardins de Saint-André de Kamouraska (Québec) (680861)
La plupart des batteuses de l’époque étaient toujours actionnées par une manivelle, mais elles pouvaient aussi être entraînées par un cheval placé dans une trépigneuse ou un manège. En marchant sur la plate-forme inclinée et mobile de la trépigneuse, le cheval actionnait un gros volant qui se trouvait sur le côté de l’appareil et qui était muni d’une courroie d’entraînement en cuir. Même si les trépigneuses à un cheval, comme celles que fabriquait La Compagnie Desjardins de St-André de Kamouraska (Québec) (680861), étaient les plus répandues à l’époque, il était également possible d’acheter des trépigneuses plus grandes dans lesquelles deux ou trois chevaux pouvaient marcher côte à côte. Dans le cas des manèges actionnés par les chevaux, comme ceux de la compagnie Sawyer-Massey, les chevaux marchaient autour d’un dispositif central contenant une boîte d’engrenages qui transférait la puissance à la batteuse au moyen d’un arbre à cames ou d’une tige.

Manège Manège; illustration du catalogue Sawyer-Massey

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