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Les batteuses - Vive le vent !

Dans la collection

Les batteuses

Vive le vent !

En 1893, la mécanisation de l’extraction de la paille et des balles s’est poursuivie avec l’introduction de la souffleuse. Un gros ventilateur monté à l’arrière de la batteuse fournissait la force nécessaire pour souffler la paille hachée dans un large tube de métal galvanisé et la faire retomber ensuite en pile. Il était possible d’élever le tube ou de le faire pivoter afin de varier la hauteur et l’emplacement des meules de paille.

Souffleuse Annonce d’une souffleuse Maple Leaf

Les batteuses offrant une capacité accrue, il était devenu impossible d’ensacher manuellement le grain. Un élévateur à godets a donc été intégré à la batteuse pour le transporter directement du bac dans une charrette placée à côté de la batteuse. Au tournant du siècle, la plupart de ces élévateurs étaient équipés de compteurs de boisseaux qui mesuraient automatiquement le grain à mesure qu’il tombait dans la charrette. Les fabricants pouvaient désormais prétendre, sans risque de se tromper, que leurs machines pouvaient battre plus de 1000 boisseaux par jour, et même plus de 2000 dans le cas de certaines des machines les plus grosses.

Bien que l’introduction des batteuses hautement mécanisées ait contribué à réduire la taille des équipes directement affectées à l’utilisation de ces machines, il s’est ensuivi malgré tout une augmentation des besoins en main-d’oeuvre agricole. En effet, il fallait davantage de charrettes pour assurer l’alimentation en céréales des batteuses plus grosses et plus efficaces. Deux ouvriers devaient être affectés à la batteuse proprement dite pour charger le dispositif d’auto-alimentation, et un opérateur devait s’assurer que tous les mécanismes étaient bien lubrifiés et fonctionnaient correctement. Il fallait aussi quelqu’un pour conduire le camion ou la charrette dans lesquels se faisait le chargement du grain. Une autre équipe de travailleurs était chargée de faire fonctionner le moteur de traction. Bref, malgré une mécanisation accrue, le battage demeurait une opération exigeant beaucoup de main-d’oeuvre. De plus, la taille et le coût des machines en limitaient l’utilisation aux entrepreneurs et aux propriétaires de riches fermes de 700 acres, qui pouvaient espérer rationaliser leur achat grâce à la rapidité et à l’efficacité de fonctionnement de ces machines. Dans la première décennie du XXe siècle, on pouvait s’attendre à payer 4000 $ pour un gros moteur de traction à vapeur et une batteuse.

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