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Installations de recherche
501, cr. University
Winnipeg (Manitoba) R3T 2N6
Description des installations:
L'Institut des eaux douces, situé à Winnipeg au Manitoba, comporte
cinq bâtiments s'étendant sur 24 375 m². Les cinq bâtiments regroupent
le complexe principal, le bureau de district et l'entrepôt, les installations
de traitement des déchets d'ozone, l'annexe, l'entrepôt solaire, et la
station de traitement de l'eau (annexée au complexe principal). L'Institut
est l'Administration régionale de la Région du Centre et de l'Arctique.
Activités:
Les activités comportent la science des eaux douces et de l'arctique,
les mesures portant sur les océans, la gestion de l'habitat du poisson,
la gestion des pêches, les ports pour petits bateaux, les services intégrés,
les communications et la haute direction régionale. Le programme fédéral
d'inspection du poisson, qui a récemment été intégré à la nouvelle
Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), poursuit ses
activités à partir de l'Institut.
Centre canadien des eaux intérieures
867, chemin Lakeshore
Burlington (Ontario) L7R 4A6
Description des installations:
Le Centre canadien des eaux intérieures (CCEI) abrite la majeure partie des activités
du MPO à Burlington
(Ontario). Construite en 1972, l'installation loge aussi Environnement Canada qui est
d'ailleurs propriétaire de l'immeuble. Celui-ci comprend des laboratoires, dont un aqualabo,
un atelier marin, une bibliothèque, un auditorium, des archives contenant des spécimens
de poissons et des entrepôts. Dans le secteur du soutien des navires, on trouve un bateau
de 45 m, le NGCC Limnos et le CGCC Shark de 16 m de long, tout comme de nombreuses
embarcations plus petites.
Activités:
L'Institut Bayfield du MPO,
situé dans le Centre canadien des eaux intérieures à Burlington, effectue de la recherche sur
les pêches, la gestion de l'habitat, il réalise des relevés hydrographiques, s'occupe de la
production de cartes marines et du soutien des navires. Avec l'Institut
des eaux douces de Winnipeg, il exécute les programmes océanographiques du ministère
fédéral des Pêches et des Océans pour la Région du Centre et de l'Arctique. Grâce à de nombreux
partenariats avec tout un éventail d'intervenants de l'extérieur, l'Institut est reconnu
internationalement comme un chef de file dans la recherche scientifique sur les eaux douces.
Les deux composantes des sciences de l'Institut comprennent le bureau
régional du Service hydrographique
du Canada (SHC) et le Laboratoire
des Grands Lacs pour les pêches et les sciences aquatiques (GLLFAS).
Le Service hydrographique du Canada effectue les relevés hydrographiques
pour la production de cartes marines et autres publications pour le Saint-Laurent,
les Grands Lacs, les baies d'Hudson et de James ainsi que pour plusieurs eaux
intérieures navigables de l'Ontario et du Manitoba. Il fournit aussi l'assistance
technique pour les relevés effectués dans l'Arctique.
La principale composante du GLLFAS est située au Centre canadien des
eaux intérieures (CCEI) et il y a un laboratoire satellite à Sault Ste.
Marie (Ontario), sur les rives du lac Supérieur. Son programme de
recherche est un élément du programme scientifique de la Région du Centre
et de l'Arctique, qui sert de complément au programme de l'Institut des eaux
douces de Winnipeg. Les programmes de recherche des deux instituts comprennent
un nombre d'objectifs communs dans l'étude des sciences de l'habitat et la
toxicologie environnementale. L'un des grands enjeux dans les Grands Lacs
aujourd'hui c'est la description de l'incidence des espèces nuisibles invasives.
Ces espèces « exotiques » ont des effets sur la forme, les fonctions et la
qualité de l'habitat du poisson et influent aussi sur la dynamique des produits
chimiques toxiques dans l'écosystème.
Centre de contrôle de la lamproie de mer
1, prom. Canal
Sault Ste. Marie (Ontario)
P6A 6W4
Description des installations:
Situé sur les terrains du canal historique national de Sault Ste. Marie,
le Centre de contrôle de la lamproie de mer de Sault Ste. Marie comprend
un bureau, un laboratoire, un entrepôt, un aquarium et une installation
d'entretien et d'entreposage des produits chimiques. Le Centre abrite à
la fois le programme canadien de contrôle de la lamproie de mer et il
sert de laboratoire satellite pour le Laboratoire des Grands Lacs pour
les pêches et les sciences aquatiques (GLLFAS).
Le programme canadien de contrôle
de la lamproie de mer a vu le jour dans la région de Sault Ste. Marie
en 1956, et dix ans plus tard, en 1966, on construisait le Centre de contrôle
de la lamproie de mer. Le Laboratoire des Grands Lacs pour les pêches
et les sciences aquatiques (GLLFAS) inaugurait son bureau satellite à
Sault Ste. Marie en 1976, partageant ainsi les locaux avec le Service
canadien des forêts. Le GLLFAS a emménagé dans ses locaux actuels au
Centre de contrôle de la lamproie de mer en 1987.
Région des lacs expérimentaux
Kenora (Ontario)
Description des installations:
Le principal objectif de cette installation est la recherche
expérimentale biologique et chimique
liée à tous les aspects de la science des eaux douces. Les activités y ont
débuté en 1968. Le site comporte plus de vingt roulottes ou bâtiments
servant de laboratoires ou de soutien à la recherche. L'espace de laboratoire
totalise 6 900 pieds carrés.
Activités:
Il s'agit de la principale installation de recherche sur les eaux
douces de la région. D'ailleurs, elle est chargée de la plus grande
nappe d'eaux douces intérieures du Ministère (Région du Centre et
de l'Arctique). L'activité principale est la recherche liée
à l'habitat du poisson, ce qui fait partie de la récente révision
de la stratégie du MPO. Le site est aussi utilisé en coopération à
long terme avec Environnement Canada et compte sur la participation
du gouvernement de l'Ontario et des universités canadiennes et
américaines. Des travaux coopératifs avec des compagnies de foresterie
et d'hydroélectricité sont aussi effectués à partir de ces installations.
On travaille actuellement à la planification de plusieurs expériences
de concert avec des partenaires de l'industrie et du milieu universitaire.
Parmi les projets approuvés récemment on retrouve un grand projet d'inondation
de hautes terres financé par le MPO, Hydro-Manitoba et Hydro-Québec ainsi
qu'un projet sur les perturbateurs endocriniens appuyé par le MPO et le
programme fédéral de recherche sur les substances toxiques. Parmi les grands
projets proposés figure une étude écosystémique de la contamination de
l'environnement par le mercure. On s'attend à ce qu'outre le MPO,
Environnement Canada, l'Université de l'Alberta, l'Université de Waterloo,
l'Université du Wisconsin, l'Université du Minnesota, l'Université de
l'État d'Arizona et l'Université du Texas à Arlington participent aussi
à l'étude.
Laboratoires de Resolute Bay
Resolute Bay (Territoires du Nord-Ouest)
Description des installations:
Dans le passé, le MPO exploitait à longueur d'année un campement dans
l'Est de l'Arctique, à Resolute Bay. Cependant, comme le campement s'est
détérioré au fil des ans, on ne s'en sert plus depuis plusieurs années.
Il compte plusieurs bâtiments, y compris un laboratoire, un entrepôt et
des logements. Comme on met maintenant l'accent sur la cogestion et la
recherche liée à l'évaluation des stocks, les ressources nécessaires pour
exploiter et améliorer le campement ne sont pas disponibles. Toutefois,
compte tenu de l'intérêt croissant à l'égard des sciences de la mer dans
l'Arctique et des questions liées au changement mondial, il se pourrait
que le MPO recommence à exploiter le campement à l'avenir.
Le MPO exécute aussi des programmes sur les sciences océanographiques et
autres dans des bureaux et des laboratoires situés aux endroits suivants:
- Iqualuit (Nunavut)
- Inuvik (Territoires du Nord-Ouest)
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