![]() | ![]() |
|
Divulgation proactive Version imprimable ![]() ![]() | ![]() | ![]() Atlas environnemental de la région littorale de la mer de Beaufort Glissements de terrain
Dans la région de la mer de Beaufort, les glissements de terrain sont fréquents. La principale forme de rupture de pente est le glissement régressif dû au dégel. On en observe le long des falaises riches en glace de la péninsule de Tuktoyaktuk, de l'île Richards, des îles situées au nord du delta du Mackenzie, dans certaines parties de la côte du Yukon et le long des rives des lacs thermokarstiques de ces régions. Les vastes coulées de débris se limitent aux collines Caribou bordant le chenal est du fleuve Mackenzie. Elles dessinent de vastes cônes qui alimentent périodiquement le fleuve et la côte. Parmi les autres formes de mouvement de masse liées au recul des falaises et du littoral, mentionnons les éboulis et les basculements. Ces processus fréquents sur la côte peuvent la faire reculer de plusieurs mètres par année. L'érosion des débris par les vagues est habituellement rapide. On a répertorié les glissements de terrain en se basant sur des photos aériennes prises en 1982. Dans la région littorale de la mer de Beaufort, on en a dénombré quelques 3450 de toutes les tailles. De ce nombre, 99% sont des glissements régressifs dus au dégel et 1% des coulées de débris dans le till des collines Caribou ou de petits glissements circulaires. Les ruptures par décollement du mollisol et les éboulis et basculements, quoique importants ici et là pour le recul du littoral et le déclenchement de glissements régressifs dus au dégel, sont de trop petite taille pour être décelés sur les photographies aériennes. Ils ne font donc pas partie de l'inventaire.
Auteurs: J.M. Aylsworth et J.A. Traynor
|