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Atlas environnemental de la région littorale de la mer de Beaufort
Principaux facteurs océanographiques dans la zone littorale

En été, les rives des zones littorales de la mer de Beaufort subissent les effets de plusieurs facteurs océanographiques: la circulation superficielle de la mer de Beaufort, la remontée des eaux vers la surface le long de la plate-forme continentale de la mer de Beaufort, les courants littoraux, les marées et les ondes de tempête, le déplacement de la cellule du fleuve Mackenzie, la température et la salinité de la masse d'eau et la direction et la vitesse des eaux longeant la côte.

Circulation littorale

Dans la mer de Beaufort, la principale caractéristique de la circulation des eaux superficielles est le vaste déplacement anti-horaire des eaux que l'on appelle le tourbillon de Beaufort. Il se forme dans le secteur de l'océan Arctique qui s'étend entre les latitudes les plus septentrionales (environ 85°) de l'océan Arctique et le nord de l'Amérique du Nord, ce dernier incluant la portion occidentale des Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, le nord du Yukon et le nord de l'Alaska. Seule sa limite méridionale est montrée, mais il se dirige vers le sud au large de l'archipel Arctique canadien, vers l'ouest à travers le bassin de l'Arctique et le rebord de la plate-forme continentale de la mer de Beaufort et, enfin, vers le nord le long de la longitude de 180° ouest, dans la région polaire.


Modèle de dispersion des sédiments.

Dans les zones littorales, les courants qui longent le rivage subissent, en partie, les effets du vent. Les eaux déversées par le fleuve Mackenzie ont également un effet sur eux, mais leur dérive résiduelle le long de la côte de la péninsule de Tuktoyaktuk est orientée à l'est et la direction de l'écoulement résiduel est influée par la force de Coriolis. La mise en place de flèches et de barrières de part et d'autre du delta du Mackenzie par les courants littoraux témoigne de ce phénomène. Ces courants exercent une érosion sur les promontoires et les îles et influent sur la direction du transport des sédiments et leur dépôt en aval. Ils entraînent avec eux les sédiments contenus dans les eaux du fleuve Mackenzie. Le panache créé par la turbidité des courants littoraux est visible sur les images prises par satellite et, à partir de ces observations, on peut établir un tracé de la dispersion des sédiments sur une période de plusieurs jours à quelques semaines. Vers l'extérieur du panache, le transport des sédiments passe d'un ensemble complexe de tourbillons et d'écoulements à direction contrastante au large du delta du Mackenzie à un écoulement plus régulier au large de la péninsule de Tuktoyaktuk.

Marées et ondes de tempête

Les courants de marée et le marnage (amplitudes entre la haute et la basse mer) sont des facteurs secondaires pour les processus physiques qui modifient les zones littorales de la mer de Beaufort. Les courants de marée de fond sont négligeables et dépassent rarement une vitesse de 2 à 3 cm/s. En général, la hauteur des marées le long du littoral est de 10 à 13 cm, mais elle peut atteindre 50 cm sous l'influence de conditions astronomiques comme celles qui produisent les marées de vives-eaux. En raison de cette faible amplitude, la zone de marée est presque négligeable; cependant, la hauteur des marées de tempête est beaucoup plus grande (2-3 m), d'où leur importance accrue sur l'érosion et l'altération des littoraux.

Les ondes de tempête nécessitent une course d'eau libre permettant au vent de générer l'énergie suffisante pour les produire. Cependant, l'onde de tempête la plus forte produit des vagues d'une hauteur atteignant 1,5 m le long du littoral et 4,0 m en amont du delta du Mackenzie, à environ 60 km de la mer. Ces ondes sont exceptionnelles et ne se produisent qu'une fois en plusieurs décennies, mais on observe de petites ondes de tempête à des intervalles de plusieurs années, ou plus souvent. Dans certains cas, le recul du rivage atteint 20 m. On a même signalé des reculs de 90 m qui ont radicalement transformé certaines falaises et plages.

Compilation: B.R. Pelletier
Commission géologique du Canada


2005-09-21Avis importants