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Rencontres
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Rencontres

Fillette esquimaude (Ihumalak) embouchure de la rivière Coppermine Canadian Arctic Expedition, 1ier juin 1916.
Date: 1916 06 01
Image: 271 x 400 (16.5 K)

Migration d'été rivière Coppermine Canadian Arctic Expedition, 1913-16.
Date: 1913
Image: 500 x 336 (25.1 K)
La migration de toute une communauté est une chose prodigieuse è voir. En automne, lorsque les Esquimaux s'en vont dans leurs territoires de chasse au phoque, ils doivent partir avec leurs traîneaux avant le lever du jour pour atteindre leur destination avant qu'il fasse nuit. Le temps a une importance primordiale en cette saison et le trajet se fait souvent dans un demi-jour. Au printemps, par contre, nul besoin de se hâter car l'air est doux et agréable et le plein jour dure aussi longtemps que l'obscurité en hiver.

- Diamond Jenness,
Canadian Arctic Expedition, 1913-1918

Esquimau du cuivre avec sa charge Canadian Arctic Expedition, 1913-16.
Date: 1913
Image: 232 x 400 (17 K)

Sauvages ayant capturé un râle (Ontario)
Date: 1917
Image: 277 x 400 (19.2 K)
L'élément qui constitue le principal lien unissant les membres de ces groupes, toutefois, est le territoire de chasse familial, où tous les hommes partagent le droit de chasser et de pêcher... Celui qui chassait hors du territoire dont il avait hérité était parfois sujet à la peine de mort... Cependant, un homme pouvait obtenir la permission de chasser dans le territoire d'un autre. Cela se produisait souvent en guise d'échange de politesses entre familles lorsque la réserve faunique de l'une ou de l'autre s'appauvrissait... Lorsqu'une famille devait traverser le territoire d'une autre famille, elle en demandait généralement la permission d'avance à l'autre, à son lieu de résidence principal, et si la famille de passage s'était trouvée dans l'obligation de tuer du gibier pour survivre, elle apportait les peaux au propriétaire ou les lui faisait porter par un ami. Ce geste donnait au propriétaire le droit de faire la même chose dans le territoire de l'autre famille. Ces accords étaient une affaire de tradition et les familles concernées s'en souvenaient dans le moindre détail.

- F.G. Speck,
Family Hunting Territories and Social Life of Various Algonkian Bands of the Ottawa Valley, Mémoire 70 de la CGC, no 8, Série anthropologique, 1915

Camp sauvage aux Remparts
Date: 1919
Image: 500 x 294 (31.0 K)

Anivyunna chantant Canadian Arctic Expedition, 1913-1916.
Date: 1913
Image: 229 x 400 (26.6 K)
Toutes les danses de la journée précédente étaient du type pisik, c'est-à-dire que le danseur battait également du tambour. Mais à cette occasion, on en a présenté plusieurs du type aton. Higilak a entrepris le changement. En entrant dans le cercle, elle a donné quelques coups sur le tambour pour bien commencer son chant, puis elle a passé l'instrument à Allikammik et le bâteau à Kunana, et elle a exécuté une sorte de jigue endiablée, battant l'air de ses bras et se retournant vivement en sautant sur ses deux pieds, plus ou moins en mesure avec la musique. Parfois elle invitait les spectateurs à chanter plus fort et elle ajoutait sa propre voix au choeur; à d'autres moments elle poussait des cris de joie, entrecoupés de remarques adressées aux chanteurs, des remarques comme « Ne sommes-nous pas heureux que les Kanghiryuarmiut soient venus ».

- Diamond Jenness,
Canadian Arctic Expedition, 1913-1918

Festivités sauvages pendant les jeux écossais, à Banff (Alberta)
Date: 1927
Image: 500 x 343 (32.3 K)

Vieille sage
Date: 1934
Image: 294 x 400 (32.1 K)

Sauvages Montagnais Sept-Îles (Québec)
Date: 1933
Image: 268 x 400 (22.8 K)

Montagnais; remarquer le bonnet que porte la femme à gauche, fait de tissu rouge et bleu, qui semble caractéristique de la tribu. Parmi les membres de cette tribu, qui sont catholiques, on voit souvent des personnes qui portent une croix suspendue au cou par une corde. Sept-Îles (Québec)
Date: 1933
Image: 500 x 293 (30.5 K)

Sauvages (Montagnais) à la mission annuelle Mackenzie, au centre, est le chef élu récemment Sept-Îles (Québec)
Date: 1933
Image: 500 x 301 (29.8 K)

Les soeurs Voisey montrant les dessins complexes ornant des parkas esquimaux baie Repulse (Territoires du Nord-Ouest)
Date: 1940
Image: 500 x 380 (37.7 K)
Le Rév. M. Girling m'a parlé d'une coutume très émouvante dont il a été témoin à deux ou trois occasions. Il voyageait le long de la côte avec un Esquimau du goulet Bathurst, lorsque le naturel a rencontré sa vieille mère, qu'il n'avait pas vue depuis de nombreuses années. La vieille a relevé l'avant de son manteau, exposant son sein, et son fils s'est penché avec révérence pour le toucher des lèvres.

- Diamond Jenness,
Canadian Arctic Expedition, 1913-1918

Sauvages à Mistissini (Québec)
Date: 1884
Image: 500 x 377 (37.3 K)

Camp sauvage rivière Shoal (Manitoba)
Date: 1889
Image: 500 x 344 (30.4 K)
Nous nous sommes vite rendu compte que nous n'étions pas les seuls à attendre, anxieusement, l'arrivée des chalands du sud. Toute la population de Fort MacMurray souffrait de la famine. Les provisions du poste n'ayant pas suffi à la demande, s'étaient épuisées. Les Sauvages qui étaient venus troquer leurs fourrures ne pouvaient pas jusque là obtenir d'aliments en échange et ils étaient obligés, avec leurs familles, de subsister grâce à quelques lapins qu'ils attrapaient dans les bois... Dans un camp cri que nous avons visité, j'ai été témoin d'une scène particulièrement pitoyable. Une famille entière de sept ou huit personnes était assise sur le sol autour de son feu de camp, mais il n'y avait rien à manger et des enfants de trois ou quatre ans tentaient d'assouvir leur faim au sein de leur mère.

- J.W. Tyrell,
Across the Sub-Arctics of Canada: A Journey of 3,200 Miles by Canoe and Snow-Shoe Through the Barren-Lands, 1897

Kayaks esquimaux couverts de peau de caribou rivière Kazon
Date: 1893
Image: 500 x 268 (10.9 K)

Garçons sauvages et chiens de trait
Date: 1946
Image: 500 x 275 (36.3 K)
Les naturels du golfe de Cumberland et de la baie d'Hudson qu'emploient les baleiniers abandonnent graduellement l'usage du [kayak] et font maintenant leurs voyages et leur chasse dans des baleinières qui leur sont fournies par les vaisseaux de pêche. Chaque vaisseau, à la fin de la saison, laisse derrière lui les embarcations accessoires. Elles sont distribuées entre les naturels et il en résulte que presque chaque famille en possède un. Les Aivilliks et les Kenipitus de la côte occidentale de la baie d'Hudson continuent à se servir du [kayak] pour leurs chasses de l'intérieur, mais les gens de Cumberland emportent avec eux leurs baleinières dans l'intérieur.

- A.P. Low,
Croisière du "Neptune", 1903-1904

L'[année] commence par l'allongement des jours en janvier et c'est la période difficile qui dure une couple de mois. (...) La glace qui longe la côte en janvier ne s'étend pas très loin de la rive et les phoques se tiennent dans l'eau libre où l'on ne peut les atteindre qu'à coups de fusil tirés du bord de la glace. C'est pour les naturels une subsistance très incertaine par suite des tempêtes de la saison qui détachent la glace de la rive ou encombrent ses bords de petits morceaux de glace flottante qui opposent une barrière infranchissable et empêchent l'accès à l'eau libre. Si l'on n'a pas mis de côté durant l'automne une bonne provision de viande de daim, les périodes de famine peuvent être fréquentes à cette époque... ...la bande consistant généralement en une ou deux familles voyage lentement vers le sud le long de la glace de la rive, une des femmes marchant généralement en avant des chiens pour les encourager. Les hommes errent à droite et à gauche sur la glace, à la recherche des trous à phoque et quelquefois tuent un phoque au cours du voyage. On fait halte le soir, les hommes bâtissent une petite hutte de neige avec des blocs coupés dans une berge voisine. Ces petites cabanes construites seulement pour la nuit dépassent rarement neuf à dix pieds de diamètre et c'est seulement quand on s'attend à faire un séjour plus prolongé que l'on bâtit de plus grandes cabanes.

- A.P. Low,
Croisière du "Neptune", 1903-1904

L'ensemble de la population autochtone de l'île Ellsmere havre Craig
Date: 1937
Image: 500 x 339 (37.3 K)

Quartiers d'hiver dans l'Arctique
Date: 1964
Image: 500 x 368 (12.1 K)
Avec l'arrivée de juin, la neige commence à fondre et bientôt après la terre se dénude. C'est le temps d'épreuves pour la ménagère; la chaleur fait couler le toit des cabanes de neige et on ne peut les tenir en état qu'en les retapant tous les jours avec de la neige [meuble]; d'un autre côté, le sol n'est pas assez à nu pour planter la tente d'été; c'est une lutte constante [contre] l'eau et la chaleur qui ne se termine qu'avec l'écroulement du toit.

- A.P. Low,
Croisière du "Neptune", 1903-1904

Touladi capturé dans un filet au bas du port Epworth, avec Mingeouk pour donner une idée de l'échelle Canadian Arctic Expedition, 1913-1916.
Date: 1913
Image: 239 x 400 (24.0 K)
Je n'ai jamais entendu parler de cas où un couple se serait séparé après la naissance d'un enfant. Cela arrive, mais c'est très rare. Une raison pourquoi cela se produit rarement, peut-être, est que la femme peut encore exiger que son mari subvienne à son entretien. Même sans enfants, si un mari divorce sa femme pour en prendre une autre, la première exerce encore des droits sur lui.

- Diamond Jenness,
Canadian Arctic Expedition, 1913-1918

Je suis allé loin
et le pays s'est révélé à moi :
j'oublie qui je suis,
mais je me souviens d'avoir su.
Alors j'ai empli ma boîte de lumière
et j'ai rapporté ses visages chez moi.
Ils parlent encore
et maintenant j'entends
et je sais un peu qui nous sommes.

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2006-04-24Avis importants