![Des communautés fortes et sûres Des communautés fortes et sûres](/web/20061103084713im_/http://www.gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/2002iscom_f.jpeg) Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités > Des communautés fortes et sûres > Géophysique du rayonnement
Géophysique de la radioactivité Applications dans le domaine de l'environnement
La Section entretient le système d'acquisition des
données en état de fonctionnement permanent,
en prévision de son emploi dans la localisation et
la cartographie de rayonnements causés par des incidents
nucléaires, ainsi que dans l'étude des sites
d'élimination de déchets radioactifs.
L'opération Morning Light |
En janvier 1978, le satellite soviétique à propulsion nucléaire
Cosmos 954 [1] s'est écrasé [2] au nord du Canada, dans la région
de Yellowknife, en dispersant des milliers de débris radioactifs [3]. Pendant
les 3 mois de l'opération de recherche et de nettoyage, le système
à spectre continu très perfectionné de la Section a été
réétalonné de façon à détecter les rayonnements
artificiels [4] (Bristow, 1978). Il a réussi
à repérer 500 débris radioactifs [5] qui ont ensuite
été évacués [6].
L'Opération Morning Light a été décrite dans un
rapport illustré non technique (NTIS, 1978)
établi par le National Technical Information Service des États-Unis.
Il existe également un rapport illustré publié par la Commission
de contrôle de l'énergie atomique du Canada
(Gummer et al, 1980), qui fournit beaucoup plus de
détails sur les débris retrouvés. La relation personnelle
de l'opération par M. Q. Bristow présente aussi un grand intérêt.
[1]
[2]
[3]
[4]
[5]
[6]
La Section de la géophysique de rayonnement apporte son
soutien aux géologues et géophysiciens d'autres pays,
dans l'analyse et le traitement des données produites par ses
levés aériens de spectrométrie gamma. C'est ainsi
que la Section a étudié l'ensemble des données
relevées au-dessus d'une fuite de réacteur nucléaire
en Europe de l'Est (Rangelov et al, 1993).
L'étendue de la contamination est très visible sur la carte
illustrant la présence de cobalt 60 [7] et sur la carte du débit
d'exposition (superposée à une image du satellite SPOT
à haute résolution) [8].
Les deux cartes représentent clairement le réacteur et le tracé
du déversement jusqu'à deux fossés d'écoulement (1993,
dossier public de la CGC 2573).
[7]
[8]
Carte indiquant la présence possible de radon |
Le Radon est un gaz radioactif incolore et inodore existant à l'état
naturel dans l'environnement. Il est produit par la désintégration
radioactive naturelle de l'uranium. On le retrouve en forte concentration près
des roches et des sols comprenant de l'uranium, du granit, du shale ou du phosphate.
On le retrouve également dans des sols contaminés par certains types
de déchets industriels, comme les sous-produits d'extraction de l'uranium ou
du phosphate.
Réacteurs nucléaires et centrales électriques |
Voici des cartes du débit d'exposition au niveau du sol du rayonnement
gamma émis par des réacteurs nucléaires:
L'argon 41 (Ar41) est produit par l'activation de l'argon 40 (Ar40)
présent dans l'air circulant autour du réacteur. Dans la
zone la plus radioactive du panache, on a découvert que le
débit d'exposition au niveau du sol était environ trois
fois supérieur au rayonnement naturel moyen existant au Canada,
mais qu'il n'était pas supérieur au taux de rayonnement
naturel de nombreuses régions du Canada (Grasty, 1983).
![Port Hope map](/web/20061103084713im_/http://www.gsc.nrcan.gc.ca/gamma/images/hope_.gif) |
Carte d'uranium établie d'après les levés de
spectrométrie gamma aérienne effectués au-dessus
de la ville de Port Hope, en Ontario. Elle indique un faible rayonnement
radioactif émanant de zones de stockage et de remblais contaminés
en provenance de la raffinerie de Eldorado Ressources Ltd.
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