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Le centre des sciences de la sant Walter C. Mackenzie limine son problme d'entretien et rduit sa consommation d'nergie
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Michele Lahey, Chef de l'exploitation du
Centre des Sciences de la Sant Walter C. Mackenzie
Les problèmes d'entretien, ça peut être grave
Le Centre des sciences de la santé Walter C. Mackenzie d'Edmonton
est un éta-blissement de 279 000 m2 (3 millions de pi2) comptant
800 lits. Il s'agit du principal établissement du groupe des
hôpitaux de l'Université de l'Alberta (UAH). Le
groupe UAH fait partie des autorités sanitaires de la capitale,
qui fournissent les soins de santé à la population de la
région métropolitaine d'Edmonton et du nord de l'Alberta.
Le Centre a connu de graves problèmes en raison de l'encrassement
des serpentins refroidisseurs et d'autres composantes de ses systèmes
de refroidissement. Le condition-nement de l'air se faisait mal,
l'équipement médical se détériorait et
le personnel responsable de la gestion de l'établissement
se retrouvait devant d'importantes factures d'entretien. Le
fonctionnement du matériel informatique était touché;
c'était aussi le cas des charges pour activités médicales
qui font partie de la charge des dispositifs d'eau glacée,
de même que les importants appareils de traitement de l'air
requis pour assurer la ventilation du bâtiment. On s'est aperçu
que le problème était causé par des particules minérales
provenant de la tuyau-terie du Centre et aussi du système régional
de refroidissement et de la centaine de bâti-ments reliés
à ce circuit fermé. Les gestion-naires de l'établissement
ont pris l'initiative de trouver une solution, que le Groupe des
services publics de l'Université de l'Alberta a appliquée
par la suite à de nombreux conduits du Centre et en de nombreux
endroits dans le système régional de refroidissement.
Des économies d'énergie qui profitent aux patients
Michele Lahey, Chef de l'exploitation du Centre, déclare
: « Nous nous soucions constamment du rendement énergétique,
ce qui signifie que nous utilisons au mieux nos ressources, naturelles
aussi bien que financières. L'exploitation de notre établissement
exige beaucoup d'énergie et nous voulons être des gestionnaires
responsables de ces ressources. En plus de permettre un meilleur rendement
énergé-tique, les économies réalisées
sont réin-vesties dans les soins aux patients au lieu de servir
à défrayer les augmentations des ta-rifs des services publics.
» Grâce à cette approche, le montant maximum du financement
est affecté aux soins des patients, ce qui représente dans
ce cas pré-cis des milliers de dollars additionnels chaque mois.
Il y a un lien entre les coûts d'énergie et ceux d'entretien
Le lien entre l'entretien et l'efficacité opérationnelle
(coûts de l'énergie) est bien connu. Toutefois, il arrive
que le fait de réduire au minimum les coûts d'entretien
se traduise par une plus grande consommation d'énergie. Du
matériel mal entretenu engendrera presque inévitablement
une augmentation des coûts d'énergie et annulera les
profits réalisés grâce à la réduction
des frais d'entretien. Il est intéressant de constater que,
d'un autre côté, du matériel bien entretenu peut
aussi réduire au minimum la facture énergétique en
favorisant un rendement maximal du système.
L'étude de la consommation de l'énergie a été
une des principales activités entre-prises au cours des recherches.
Cette étude a fait ressortir la fréquence et la nature des
augmentations de la consommation d'énergie. Sans la grande
compétence et l'intérêt du personnel interne
en matière de coûts énergétiques et de besoins
d'entretien, le problème aurait pu s'aggraver. Le personnel
du groupe UAH est soucieux de la facture énergétique, en
partie parce que l'établissement fait partie des Innovateurs
énergétiques depuis 1994. Ce programme regroupe des organisations
qui se sont engagées à économiser l'éner-gie
et à réduire les émissions de gaz à effet
de serre, dans le cadre de l'Initiative des Innovateurs énergétiques
mise de l'avant par l'Office de l'efficacité énergé-tique
de Ressources naturelles Canada.
Le fait que d'importants systèmes de traitement de l'air
du Centre ne satisfai-saient pas aux normes de refroidissement était
un indice que certains de leurs serpentins refroidisseurs étaient
défectueux. Lorsque le personnel du groupe UAH a consulté
le fabricant, les simulations par ordinateur effectuées par ce
dernier ont démontré une baisse de l'efficacité
des serpentins de refroidissement. Une inspection sur place de ces serpentins
et de la tuyauterie associée a révélé une
accumulation de particules, ce qui expliquait non seulement la baisse
de rendement du système de refroidissement, mais aussi les résultats
des simulations par ordinateur effectuées par le fabricant de serpentins,
qui indiquaient une réduction de rende-ment à différents
facteurs d'échelle.
L'encrassement de l'équipement a causé une
plus grande consommation d'énergie
Même si le problème résidait dans la présence
de boue, de vase et d'oxyde de fer dans l'eau de refroidissement
circulant dans le système régional de refroidisse-ment,
il n'a pas été facile à repérer au départ.
Les particules étaient de l'ordre de 5 à 90 microns
et, malgré sa minceur, la couche de contaminants qui s'était
for-mée à l'intérieur des serpentins refroidis-seurs
et d'autres équipements a eu des répercussions sur
leur efficacité. C'est par élimination qu'on est
parvenu à mettre le doigt sur le problème de la boue et
de la vase qui encrassaient les échangeurs thermiques et qui obstruaient
les conduits d'eau glacée. Le groupe UAH a éliminé
le problème en installant deux séparateurs centrifuges de
3 312 L/min (875 gal/min) dans un soutirage latéral (pour réduire
les frais d'installation) du Centre. Devant l'amélioration
du rende-ment et la diminution de la facture énergétique
engendrées par cette installation au Centre, le fournisseur de
services, à savoir l'Université de l'Alberta,
a par la suite procédé à l'installation de son
propre système de séparateurs.
En réduisant la contamination des échangeurs de chaleur
et en améliorant les débits d'eau glacée dans
tous les tuyaux, on a grandement amélioré le rendement du
transfert thermique et le rendement global de tous les échangeurs
de chaleur et pompes, et aussi celui du matériel con-nexe. Comme
les débits variables ont aug-menté dans les serpentins refroidisseurs
(une charge supérieure signifiant un débit plus grand),
certaines particules qui nui-saient au transfert thermique ont été
éliminées et, en conséquence, on a récupéré
une partie de leur capacité de transfert. À elle seule,
cette amélioration aurait justifié l'achat des séparateurs
en vue d'économiser l'énergie. Elle a en outre
permis d'économiser temps et argent en ce qui a trait à
l'entretien.
Il est difficile d'évaluer de façon précise
les économies d'énergie réelles mais, on croit
qu'il serait possible de réduire la consommation de quelque
500 000 kWh par année, ce qui représente des économies
de 50 000 $, et les émissions de dioxyde de carbone (gaz à
effet de serre) d'environ 450 tonnes par année.
Pour un complément d'information
Pour obtenir de plus amples renseigne-ments, communiquez avec l'Hôpital
de l'Université de l'Alberta ou avec l'Office de
l'efficacité énergétique de Ressources naturelles
Canada :
Pour plus d'information :
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Initiative des Innovateurs énergétiques
Office de l'efficacité énergétique
Ressources naturelles Canada
580, rue Booth, 18e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0E4
Tél. : (877) 360-5500
Téléc. : (613) 947-4121
Site Web
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Directeur, Exploitation du bâtiment Hôpital de l'Université
de l'Alberta
M. Doug S. Dunn
8440, 112e rue
Pièce ob1.51, édifice WCM Edmonton (Alberta) T6G 2B7
Tél. : (780) 407-8179
Téléc. : (780) 492-8895
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