Bureaux d'affaires \ Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine
Faits saillants de la situation économique Gaspésie -
Îles-de-la-Madeleine
Territoire
- La région Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine regroupe six territoires
administratifs distincts, soit les Municipalités régionales de comté (MRC)
d'Avignon, Bonaventure, La Haute-Gaspésie, La Côte-de-Gaspé, Rocher-Percé et
les Îles-de-la-Madeleine.
Population
- La région comptait 96 929 habitants en 2004, soit 1,3 % de la
population totale du Québec. Il s'agit d'une décroissance de 1,9 % par
rapport à 2001.
Marché du travail
- Le marché du travail connaît des cycles saisonniers qui sont liés à
l’exploitation des ressources naturelles et à l’industrie touristique. Le taux
d’emploi régional (rapport emploi-population) est le plus faible au Canada.
Avec une moyenne annuelle de seulement 2 personnes de 15 ans et plus
sur 5 en emploi (41,7 %), la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine se situe
loin derrière la moyenne provinciale de 60,3 %. Le taux de chômage
oscille autour de 20 % depuis quelques années et demeure le plus élevé du
Québec. Au plus fort de l’activité saisonnière le taux d’emploi s’approche de
50 % et le taux de chômage atteint environ 13 %.
Activité économique
- Le tourisme, quoique saisonnier, est une activité majeure pour la région.
Ses multiples attraits sont reconnus sur le plan international, notamment le
Parc Forillon, le tourisme d’aventure dans le Parc de la Gaspésie, les
panoramas de Percé, les plages des Îles-de-la-Madeleine, les nombreuses
rivières à saumon, le sentier des Appalaches, les produits de la pêche et de
la chasse et certains festivals à caractère sportif et culturel.
L’activité économique manufacturière régionale repose principalement sur
l’exploitation des ressources naturelles et leur première transformation. Le
secteur des pêches occupe une place prédominante : la région offre un riche
potentiel en aquaculture et on y retrouve un centre de recherches spécialisé
en pêche et en aquaculture. Le secteur forestier revêt aussi une grande
importance pour la péninsule, la forêt couvrant 96 % du territoire
et de nombreuses scieries sont présentes.
La région possède un certain nombre d’infrastructures de transport pouvant
soutenir le développement manufacturier. Mentionnons, entre autres, un port de
mer en eau profonde accessible à l’année (port de Sandy Beach, à Gaspé), un
réseau ferroviaire longeant le côté sud de la péninsule jusqu’à Gaspé et un
aéroport régional.
Par ses terres agricoles non polluées, la région dispose d’éléments
susceptibles de favoriser le développement de produits de niche et de petites
fermes d’agriculture biologique qui pourraient profiter des nouvelles
tendances alimentaires québécoises, canadiennes ou mondiales (qualité et
sécurité alimentaire).
La région possède les plus importants parcs
éoliens au Québec : 60 éoliennes de 1,8 MW à Murdochville (108 MW)
et 76 éoliennes de 750 kW à Cap-Chat (57 MW). Plusieurs autres parcs
verront le jour prochainement à la suite des contrats découlant du
premier appel d’offres d’Hydro-Québec. Mentionnons ceux de l’Anse-à-Valleau
(100 MW), Carleton-sur-Mer (110 MW) et Les Méchins (150 MW)
dont les travaux devraient débuter à court terme. De plus, en marge de cet
appel d’offres, 3CI devrait construire un troisième parc à Murdochville
(54 MW).
Les efforts déployés pour faire naître une industrie éolienne dans la
région et au Québec semblent donc avoir porté fruits. Le Nord-Est des
États-Unis représente un marché éventuel des plus intéressants, sans oublier
ceux du Québec et du reste du Canada.
Consultez le profil statistique (Version
PDF /
HTM ) pour en savoir davantage.
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