Notre mission
Donner aux Canadiens une plus grande qualité
de vie et l'assurance d'un accès égal aux
occasions de notre société au moyen d'une
interprétation et l'application objective et équitable
de la Loi
canadienne sur les droits de la personne et de la
Loi
sur l'équité en matière d'emploi.
Origines du Tribunal canadien des
droits de la personne
Le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP)
doit sa création à une loi du Parlement adoptée
en 1977. En vertu de la Loi canadienne sur les droits
de la personne, il ne saurait y avoir distinction au
motif notamment de la race, de la religion ou d'une déficience.
Avant que le TCDP reçoive directement ses dotations
du Parlement, il dépendait financièrement
de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP).
Toutefois, après 1988, le Tribunal a commencé
graduellement à s'acheminer vers un fonctionnement
indépendant de la CCDP. Le Parlement a finalement
consacré l'indépendance du Tribunal en droit
et la Loi canadienne sur les droits de la personne
a été modifiée pour officialiser l'indépendance
du TCDP. Le 28 juin 1998, le TCDP est devenu
officiellement un organisme distinct.
Définition du Tribunal canadien
des droits de la personne
Le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP)
fonctionne comme une cour de justice. Il a été
créé par le Parlement dans le but de faire
enquête sur les plaintes en matière de discrimination
et de décider si les allégations représentent
un acte discriminatoire aux termes de la Loi canadienne
sur les droits de la personne. À titre de tribunal
administratif, le TCDP dispose de plus de souplesse que
les tribunaux typiques. Cette souplesse permet aux personnes
qui comparaissent devant ce tribunal d'expliquer leur cause
en détail sans observer les règles rigoureuses
des preuves. L'objet principal du Tribunal est de garantir
l'interprétation et l'application équitable
et impartiale de la Loi canadienne sur les droits de
la personne à toutes les instructions. Le Tribunal
n'est pas un défenseur des questions de droits de
la personne; ce rôle est celui de la Commission canadienne
des droits de la personne.
Quelle est la différence
entre le Tribunal et la Commission?
Comme la police, la Commission reçoit des plaintes
et fait enquête à leur sujet. Si la Commission
croit qu'une enquête approfondie est justifiée
et qu'il est impossible d'obtenir un règlement entre
les parties, elle renvoie le cas devant le Tribunal en vue
d'une audition officielle. À ce stade, la Commission
adopte l'une des trois positions suivantes :
1) elle peut jouer le rôle de procureur de la Couronne
et participer pleinement à l'audition dans l'intérêt
du public en présentant des preuves montrant qu'il
s'agit d'un cas de discrimination;
2) elle peut jouer le rôle mentionné ci-dessus,
mais à un degré moindre, en traitant de questions
ou de points juridiques particuliers, mais sans assister
à toute l'audition; ou bien
3) elle peut choisir de ne pas participer du tout à
l'audition.
Dans les deux derniers cas, le plaignant, seul ou par l'intermédiaire
d'un avocat, est tenu de présenter les preuves requises
pour prouver sa cause au Tribunal. Dans toutes les situations,
le rôle du Tribunal est comparable à celui
d'un juge qui doit régler le cas de façon
équitable et impartiale en pesant toutes les preuves
présentées par les parties et en décidant
s'il y a eu discrimination en vertu de la Loi. Dans l'affirmative,
le Tribunal détermine le redressement qui convient.
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