Réseaux de centres d'excellence/Networks of Centres of Excellence/Canada
 
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Évaluation du Programme des réseaux de centres d'excellence

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5. Facteurs ayant influencé l’atteinte des objectifs du Programme (suite)

5.2 Impact des divers styles de gestion des réseaux

Il y a peu de renseignements utiles à ce sujet. Les répondants de tous les secteurs se disent à peu près également satisfaits de leur réseau ou de ses méthodes de gestion – comme les réseaux de domaines différents ont généralement différents modèles de gestion, on en déduit que les différents modèles sont également valables. (Les données sur l’efficacité de la gestion et le niveau de satisfaction ont été présentées à la section 4.4.) Voici les résultats :

  • Chaque réseau a un modèle différent, avec raison. Chaque secteur et chaque groupe de partenaires a ses propres besoins, tel que démontré par les études de cas et les résultats des sondages présentés ci-dessus et dans les annexes.
  • La réussite peut dépendre autant des personnalités en cause que du modèle employé. Lorsque les représentants des universités ou des partenaires citent des problèmes, ceux-ci sont souvent liés à des personnes particulières plutôt qu’aux politiques du programme.
  • L’incorporation présente des avantages et des inconvénients :
    • Elle offre des avantages aux réseaux qui veulent fonctionner comme des sociétés. La plupart des réseaux renouvelés sont incorporés, ont incorporé des entités indépendantes chargées de la commercialisation. ou y songent. Les avantages sont une crédibilité accrue auprès de l’industrie, moins de difficultés pour les négociations ou pour traiter des questions de propriété intellectuelle, la possibilité de posséder des actions des compagnies essaimées et de prendre une assurance-responsabilité sur les produits, etc. Les petits réseaux ou ceux dans des domaines pour lesquels les droits de propriété intellectuelle ne sont pas importants n’en voient pas le besoin.
    • L’incorporation introduit une complexité et des coûts additionnels, la possibilité de conflits d’intérêts pour les chercheurs (et surtout les dirigeants des réseaux) si l’accent mis sur le transfert technologique va trop loin. Ainsi, il peut y avoir conflit entre leurs responsabilités de chercheurs, d’enseignants, de publication (surtout si des étudiants travaillent à des projets appliqués), et la possibilité de conflit avec l’université en ce qui concerne leur rôle comme chercheurs ou comme employés. Notons aussi que les universités pourraient éprouver des difficultés d’ordre légal ou financier relativement aux frais indirects, à la propriété intellectuelle, au partage des revenus et faire face à des conflits entre leurs missions d’enseignement et de recherche. (L’incorporation d’une société à but lucratif cause davantage de problèmes aux universités que l’incorporation sans but lucratif.) Quoi qu’il en soit, la plupart des réseaux s’incorporent.

5.3 Impact de la gestion du Programme par le gouvernement fédéral

Le processus est assez transparent pour tous, sauf les dirigeants des réseaux (directeurs scientifiques, administrateurs, comptables, présidents, etc.). Les partenaires et les universités en savent peu à ce sujet. Bref, la gestion du gouvernement fédéral s’est avérée adéquate et utile et s’est améliorée avec le temps — tout en devenant moins complexe. Voici les autres résultats :

  • Pour plusieurs réseaux, il y a malaise et incertitude car on ne sait pas ce que les conseils, Industrie Canada, le Conseil du Trésor et le Cabinet pensent du Programme et des réseaux. Certains croient également que ces organismes se méfient du Programme, ne sont pas convaincus de la valeur de la recherche fondamentale, n’ont pas des attentes réalistes au sujet du calendrier du transfert technologique et ne comprennent pas la valeur de l’approche réseau pour la recherche et l’exploitation. (Nous ne croyons pas que ces organismes aient de telles opinions. Il semble donc s’agir d’un manque de communications.)
  • La gestion du gouvernement fédéral est perçue comme étant de bonne à excellente, surtout du côté administratif et bureaucratique. Les agents du Programme ont reçu de bonnes notes en ce qui touche la disponibilité, le service et la souplesse.
  • Les répondants jugent qu’ils ne reçoivent pas assez de conseils sur les politiques du Programme et qu’ils ont peu l’occasion de les influencer, surtout celles touchant la continuité, « Canada d’abord » et les attentes en matière de transfert technologique.
  • Certains dirigeants de réseaux, dont des présidents, croient que les cadres supérieurs des conseils subventionnaires et d’Industrie Canada doivent davantage s’engager et participer au Programme; ceci répondrait au besoin de recevoir des conseils et au désir de donner des avis sur les politiques.
  • La plupart des dirigeants des réseaux croient que leur réseau pourrait survivre sans la gestion du fédéral, mais ils voient certains avantage à la coordination des réseaux par le gouvernement fédéral – et une augmentation de la coordination et de la collaboration entre les réseaux serait par ailleurs la bienvenue. Les présidents croient généralement que la gestion et le financement du gouvernement fédéral sont tous deux nécessaires.
  • Aucun des réseaux ne survivrait (sauf de façon très limitée) en l’absence du financement RCE fédéral. (Les réseaux non renouvelés ont maintenu des collaborations limitées au niveau local, mais peu ou pas du tout au niveau national.)
  • La gestion conjointe par les trois conseils et Industrie Canada est généralement transparente pour les réseaux, sauf pour la diminution du financement en provenance du CRM (le CRSNG et le CRSH n’ont pas amputé le budget des RCE), et l’application incohérente de la règle de report de 10 % (en fait, elle a été appliquée cas par cas d’une façon qui nous apparaît tout à fait convenable).
  • L’imputabilité financière semble adéquate en ce sens qu’il n’y a pas eu inconduite ni problèmes importants de fonctionnement. Toutefois, quelques présidents, représentants des universités et partenaires mentionnent qu’il est difficile, sinon impossible, de déchiffrer les comptes des réseaux et des universités.
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Mise à jour : 2006-07-05 [ Avis importants ]