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Événements

1920 – Taxe de vente fédérale: Remboursement de la dette de guerre au moyen de l’impôt

Avant l’éclatement de la Première Guerre mondiale, le gouvernement fédéral ne percevait pas d’impôts directs tels que l’impôt sur le revenu et la taxe de vente. En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, le gouvernement fédéral avait le pouvoir d’adopter tout genre d’impôt, direct et indirect, comme les droits de douane et d’accise. Les provinces, toutefois, n’étaient autorisées à prélever que des impôts directs. Par conséquent, elles n’avaient recours qu’aux impôts directs, alors que le gouvernement fédéral tirait des recettes des droits de douane et d’accise. Pour financer l’effort de guerre, le gouvernement fédéral s’est vu contraint d’établir pour la première fois l’impôt sur le revenu et la taxe de vente.

La guerre a fait monter en flèche les dépenses du gouvernement fédéral. En 1915, les dépenses militaires à elles seules étaient égales à l’ensemble des dépenses du gouvernement en 1913. En 1918, les dépenses du gouvernement fédéral pour la guerre s’établissaient à plus de 2,5 millions de dollars par jour, ce qui représentait une forte somme à l’époque. Le déficit budgétaire du gouvernement est donc passé de 10 % du produit national brut (PNB) en 1913 à environ 15 % durant la guerre, période marquée par une forte augmentation du déficit et du PNB. Pour compenser le déficit croissant, le gouvernement fédéral a décidé de prélever des impôts directs aux Canadiens. En 1917, il a institué un impôt sur le revenu des particuliers et un impôt des sociétés. À l’époque, ces mesures étaient considérées comme temporaires.

Lorsque la guerre a pris fin en 1918, le gouvernement avait payé 164 millions de dollars par année en intérêts sur la dette accumulée durant la guerre et 76 millions de dollars au chapitre des pensions aux soldats, ce qui était supérieur à l’ensemble du budget fédéral avant la guerre.

Dans le budget du 18 mai 1920, le ministre des Finances, sir Henry Drayton, a instauré une taxe de vente de 1 % sur la valeur des biens vendus. Plusieurs produits — y compris la plupart des produits laitiers, les aliments crus et non préparés, le sucre et le charbon — que le gouvernement considérait comme essentiels, particulièrement pour les personnes à faible revenu, étaient exonérés de l’impôt. Le taux de la taxe de vente a graduellement augmenté au cours des années qui ont suivi. En 1924, il a atteint un sommet de 6 %, faisant passer les recettes publiques d’environ 38 millions de dollars la première année à près de 100 millions de dollars par année. Celles-ci représentaient environ 25 % de l’ensemble des recettes.

Dès le départ, les Canadiens et les entreprises canadiennes, qui payaient déjà l’impôt sur le revenu et l’impôt des sociétés, ont pris la taxe de vente en grippe. En 1926, le gouvernement fédéral a affiché un important excédent budgétaire, ce qui lui a permis de mener ses affaires à l’aide des recettes réduites tirées de la taxe de vente. Le gouvernement a graduellement diminué la taxe de vente et, à la fin des années 1920, le taux de la taxe de vente était très faible.

Liens

1917 — Impôt sur le revenu : Financement de l’effort de guerre
Source : Gouvernement du Canada
www.canadianeconomy.gc.ca/francais/economy/1917income_tax.html


 

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