Système
des comptes économiques nationaux
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Comptes de l’environnement et des ressources
Glossaire
- Abiotique
- Adjectif qualifiant tous les éléments inertes d’un
écosystème, dont le climat,
le sol, l’eau, la géologie, le relief, les glaces et la
matière organique inerte comme
la tourbe.
- Actifs en ressources naturelles (actifs
tangibles non produits)
- [Traduction libre] « Les biens naturels sur lesquels des
droits de propriété ont été établis
et sont effectivement appliqués [...] répondent aux critères
d’actifs économiques et [doivent être] enregistrés
dans les bilans. [Ces biens] ne doivent pas nécessairement appartenir
à des unités individuelles; ils peuvent appartenir à
des groupes d’unités ou à des administrations publiques
au nom de collectivités entières. [...] Pour répondre
à la définition générale d’un actif
économique, les biens naturels doivent non seulement appartenir
[à quelqu’un ou à une institution], mais ils doivent
pouvoir procurer des avantages économiques à leurs propriétaires,
compte tenu de la technologie, des connaissances scientifiques, de l’infrastructure
économique, des ressources disponibles et de l’ensemble
des prix relatifs qui ont cours aux dates auxquelles se rapporte le
bilan ou qui devraient avoir cours dans l’avenir immédiat. »
- Actifs produits
- Immeubles, matériel, outillage et routes produits grâce
à une activité économique.
Voir aussi patrimoine naturel; actifs
en ressources naturelles; patrimoine.
- Activité économique
- Dans le Système des comptes économiques; nationaux du Canada
l’activité économique désigne toutes les
activités de production de biens et de services destinés
à être vendus sur le marché. En ce qui concerne
le Système des comptes de l'environnement et des ressources du
Canada, cette définition est élargie pour désigner
aussi toutes les activités de production et (ou) de consommation
de marchandises, qu’elles aient été échangées
sur le marché ou qu’elles soient produites et consommées
par le même agent économique sans qu’il n’y
ait eu de transaction.
- Aérosol
- 1) Suspension de fines gouttelettes ou particules
dans l’atmosphère. Les
aérosols sont issus tant des processus naturels (éruptions
volcaniques, etc.) que des activités humaines comme la combustion
de combustibles fossiles.
- 2) Gaz sous pression servant à pulvériser des substances
enfermées dans un contenant.
- Agent pathogène entérique
- Agent pathogène qui s’attaque au système digestif.
- Air ambiant
- Air libre dans l’atmosphère
: air atmosphérique.
- Algues
- Plantes simples sans racine qui poussent dans les eaux ensoleillées
en proportion des quantités d’aliments disponibles. En
ce qui a trait à la qualité de l’eau, les algues
peuvent être nuisibles puisqu’elles abaissent le niveau
d’oxygène dissous dans l’eau. Elles constituent une
nourriture pour les poissons et les petits animaux aquatiques.
- Allélopathique
- Se dit d’une espèce végétale qui inhibe
la croissance d’autres espèces végétales
en sécrétant des substances chimiques nocives ou toxiques.
Le noyer noir en est un exemple.
- Amendement du sol
- Substances naturelles et synthétiques incorporées au
sol pour accroître sa fertilité, améliorer sa structure
ou équilibrer son acidité. On utilise, par exemple, du
phosphate naturel, du fumier et de la chaux.
- Anthropique
- Adjectif qualifiant les phénomènes nés de l’intervention
humaine.
- Antibiorésistance
- Résistance de micro-organismes ayant graduellement acquis
une tolérance aux produits chimiques conçus pour les éliminer.
- Aquaculture
- Élevage de poissons ou de mollusques
et crustacés en eau douce ou
salée.
- Aquifère
- Formation géologique souterraine faite de pierre poreuse,
de sable, etc., saturée d’eau, qui peut fournir de l’eau
en quantité utilisable lorsqu’on y creuse un puits.
- ARET
- Accélération de la réduction et de l’élimination
des toxiques.
- Atmosphère
- Couche de gaz et de particules
qui entoure la Terre (d’après Miller, 1985).
- Bactérie
- Le plus petit des organismes vivants; avec les champignons,
les bactéries constituent le niveau de décomposition de
la chaîne alimentaire (d’après
Miller, 1985).
- Bassin de réception
- Région dont les eaux de pluie s’écoulent dans
un cours d’eau.
- Bassin hydrographique ou bassin versant
- Région terrestre drainée par un cours d’eau,
une rivière, un fleuve, un lac ou un océan. Un bassin
versant océanique comprend plusieurs
bassins de réception.
- Bassin versant
- Bassins hydrographiques.
- Benzène (C6H6)
- Hydrocarbure aromatique présent
dans l’essence et dans les gaz d’échappement des
automobiles. Il est toxique et carcinogène.
- Bioaccumulation
- Accumulation graduelle de substances étrangères dans
un organisme. Elle peut être nuisible s’il s’agit
de substances toxiques.
- Bioamplification
- Augmentation cumulative de la concentration d’une substance
à mesure que l’on s’élève dans un réseau
trophique.
- Biodiversité
- Ensemble des gènes, des espèces et des écosystèmes
d’une région ou du monde.
- Biomasse
- Quantité de matière vivante dans une zone déterminée,
exprimée en unités de masse vivante ou morte (d’après
Demayo et Watt, 1993).
- Biosphère
- Partie de la Terre et de son atmosphère
où se développent les organismes vivants.
- Biote
- Ensemble des organismes vivants, comme les bactéries
et autres micro-organismes, les végétaux et les animaux
d’un écosystème
donné (d’après Demayo et Watt, 1993).
- Biotique
- Adjectif qualifiant les éléments vivants d’un
écosystème, comme les
plantes et les animaux.
- Bitume
- Pétrole brut à haute teneur en soufre, de consistance
visqueuse comme celle du goudron, extrait des sables bitumineux, puis
transformé en carburant synthétique (d’après
Miller, 1985).
- Bois rond
- Sections de tiges d’arbre, avec ou sans écorce. Comprend
les grumes, billes, pieux et poteaux.
- BPC (biphényles polychlorés)
- Groupe d’au moins 50 composés
organochlorés industriels. Puisque les BPC
ne sont pas conducteurs d’électricité, on a commencé
à les utiliser abondamment comme isolants pendant les années
1930. Comme ils ne se décomposent pas spontanément dans
l’environnement, on craint
qu’ils soient nuisibles pour le biote. On croit aussi que certains
BPC
causent le cancer et risquent d’entraîner d’autres
répercussions subtiles sur les enfants à naître.
L’utilisation de BPC
est interdite dans de nombreux pays, dont le Canada, depuis les années
1970.
- Capacité d’accueil
- 1) En gestion des loisirs, mesure dans laquelle une aire récréative
peut être exploitée sans perdre de sa qualité.
- 2) En gestion faunique, nombre maximal d’animaux qu’une
région peut abriter pendant une période donnée.
- CCAIM
- Conseil canadien des accidents industriels majeurs.
- CCME
- Le Conseil canadien des ministres de l’environnement.
- CFC
- Chlorofluorocarbures.
- CH4
- Méthane.
- Chaîne alimentaire
- Séquence d’organismes où chaque maillon utilise
comme source d’alimentation le maillon inférieur suivant.
- Champignon
- Organisme simple ou complexe dépourvu de chlorophylle. Les
formes inférieures sont unicellulaires; les formes supérieures
sont pourvues de filaments ramifiés et ont un cycle de vie complexe.
Certains sont pathogènes;
d’autres stabilisent les eaux d’égout et absorbent
les déchets compostés. Les moisissures et les levures
en sont des exemples.
- Changement climatique
- Perturbation durable du climat qui
provoque des changements correspondants dans les écosystèmes
et dans l’activité socioéconomique.
- Chlordane
- Composé organochloré
fabriqué par l’homme et utilisé couramment comme
insecticide domestique pendant les années 1960 et 1970. Il est
interdit au Canada.
- Chlorofluorocarbures (CFC)
- Famille de produits chimiques inertes, non toxiques
et facilement liquéfiables utilisés en réfrigération,
en climatisation, en emballage et en isolation, ou comme solvants et
propulseurs d’aérosols. Comme les CFC
ne sont pas détruits en basse atmosphère,
ils accèdent à la haute atmosphère où leurs
composés chlorés détruisent l’ozone.
Ce sont de puissants gaz à effet de serre.
- CITES
- Convention sur le commerce international des espèces de faune
et de flore sauvages menacées d’extinction.
- Climat
- Temps moyen qu’il fait dans une région donnée
au cours d’une période relativement longue.
- CMED
- Commission mondiale sur l’environnement et le développement.
- CO
- Monoxyde de carbone.
- CO2
- Dioxyde de carbone.
- Cohorte d’âge
- Groupe de personnes du même âge ou appartenant au même
groupe d’âge.
- Combustibles fossiles
- Dépôts fossilisés de plantes et d’animaux
décomposés qui, sous l’effet de la chaleur et de
la pression à l’intérieur de la croûte terrestre,
se sont transformés en pétrole brut, en charbon, en gaz
naturel ou en pétrole lourd au cours de centaines de millions
d’années (d’après Miller, 1985).
- Composé organochloré
- Groupe de molécules composées d’atomes de carbone,
d’hydrogène, d’oxygène et de chlore. Il s’agit
généralement de composés synthétiques, comme
les BPC, les dioxines
et certains pesticides.
- Composés organiques
- Composés carbonés qui contiennent habituellement de
l’hydrogène, avec ou sans oxygène, azote ou autres
éléments (d’après Wells et Rolston, 1991).
À l’origine, le terme organique signifiait « d’origine
végétale ou animale »; on l’emploie encore
parfois dans ce sens. Par exemple, « déchets organiques »
peut désigner les restes d’aliments, le fumier, les eaux
usées, les feuilles de végétaux, etc.; « engrais
organique », le fumier; « dépôts
organiques », la tourbe ou
d’autres éléments végétaux dans le
sol; « éléments nutritifs organiques »,
les éléments nutritifs dérivés de végétaux
dégradés. Toutefois, comme les humains produisent régulièrement
des composés organiques, le terme organique désigne également
des composés organiques synthétiques. Ainsi, on parle
de « pollution organique »
(qui peut comprendre les composés organiques anthropiques toxiques).
- Composé organique volatil (COV)
- Tout gaz organique qui a une forte tendance à passer de l’état
solide ou liquide à l’état gazeux dans des conditions
environnementales normales. Les composés organiques volatils
contribuent à certains processus de pollution atmosphérique
incluant la formation du smog urbain.
- Comptes de l'environnement et des ressources
- Tout rassemblement systématique des statistiques sur les stocks,
les flux ou l'état (qualité) se rapportant à l'environnement
ou aux ressources naturelles.
- Concentration naturelle
- Concentration d’une substance qu’on s’attend à
trouver dans l’environnement
en l’absence d’activité humaine.
- Condensation
- Processus par lequel une vapeur devient un liquide ou un solide;
contraire de l’évaporation.
Dans le domaine météorologique, ce terme s’applique
uniquement à la transformation de la vapeur en liquide.
- Contaminant
- Toute substance physique, chimique, biologique ou radiologique qui
a un effet négatif sur l’air, l’eau, le sol et le
biote.
- Conventions environnementales
- Tout engagement officiel et multipartite entre entreprises, ou entre
les administrations publiques et l’entreprise, dans le but d’atteindre
des objectifs précis en matière d’environnement.
Voir aussi réglementations
environnementales; dépenses
de protection de l’environnement.
- Couverture terrestre
- Description de la nature physique de la surface des terres (zone
urbaine bâtie ou forêt adulte, par exemple).
- Convertisseur catalytique
- Dispositif de lutte contre la pollution
atmosphérique qui élimine les polluants des gaz d’échappement
des véhicules automobiles en les transformant en un mélange
de dioxyde de carbone et d’eau ou en les réduisant en azote.
- Couche d’ozone
- Couche du gaz appelé ozone (O3),
présente dans la haute atmosphère,
qui protège la vie sur terre en filtrant les rayons ultraviolets
nocifs du soleil (d’après Miller, 1985).
- COV
- Composé organique volatil.
- Croissance économique
- Accroissement à moyen et long terme de la production réelle
d’une économie. Elle est souvent exprimée en produit
intérieur brut total ou par habitant sur une certaine période.
- CSEMDC
- Comité sur le statut des espèces menacées de
disparition au Canada.
- Cycle des éléments nutritifs
- Mouvement des éléments nutritifs au sein d’un
écosystème et de ses organismes.
- Cycle hydrologique
- Cycle complet des processus par lesquels l’eau atteint la surface
de la Terre avant de retourner dans l’atmosphère
en passant par les phases suivantes : précipitation, infiltration,
percolation, stockage, évaporation,
transpiration et condensation
(d’après le Texas Environmental Center).
- DBO
- Demande biochimique en oxygène.
- DBO5
- Demande biochimique en oxygène.
- DBRD
- Dépenses brutes en recherche-développement.
- Déchets
- Toute matière ou énergie qui n’a aucune valeur
monétaire ni utilité matérielle pour le producteur
et qui est rejetée, soit directement dans l’environnement
ou par l’intermédiaire d’un autre agent économique,
sans rémunération pour le producteur. Cette définition
englobe tous les types de déchets, sans distinction de la forme
matérielle (gaz, liquide, solide ou une quelconque forme d’énergie)
du déchet ou du point par lequel il pénètre dans
l’environnement. Pour que la matière ou l’énergie
soit considérée comme un déchet, il suffit seulement
que le producteur n’y attache aucune valeur ni utilité,
même si un autre agent économique pourrait voir la chose
différemment.
- Déchets dangereux
- Déchets qui présentent
un risque pour la santé humaine ou pour l’environnement;
on doit recourir à des techniques spéciales d’élimination
pour les rendre inoffensifs ou moins dangereux.
- Déchets hautement radioactifs
- Déchets produits par un réacteur
nucléaire ou issus du retraitement du combustible nucléaire
épuisé. Ils constituent une grave menace pour quiconque
s’approche des déchets sans la protection d’un blindage.
(Comparer avec déchets radioactifs
de faible activité.)
- Déchets radioactifs de faible activité
- Toutes formes de déchets radioactifs
provenant 1) de la production d’électricité nucléaire
et d’activités connexes; 2) de la recherche-développement
dans le domaine nucléaire; 3) de la production et de l’utilisation
de radio-isotopes pour les fins de la
médecine, de l’enseignement, de la recherche et de l’industrie.
Ces déchets ne comprennent pas les déchets de combustible
nucléaire épuisé (souvent appelés déchets
hautement radioactifs) des réacteurs nucléaires, certains
types de matières radioactives, ni les déchets provenant
de l’extraction et du broyage de l’uranium (y compris les
résidus miniers).
- Déchets radioactifs
- Produits radioactifs issus d’une
centrale nucléaire, de la recherche, de la médecine, de
la fabrication d’armes ou d’autres processus faisant intervenir
des réactions nucléaires (d’après Miller,
1985).
- Déchets solides
- Matières à éliminer qui ne sont ni liquides
ni gazeuses (d’après Miller, 1985).
- Défoliation
- Enlèvement des feuilles de la végétation.
- Degré-jour
- Différence, en degrés Celsius, entre la température
moyenne et une température de référence. Les valeurs
supérieures à 5 °C sont souvent appelées degrés-jours
de croissance; en agriculture, ces derniers sont un indice du potentiel
de croissance des cultures.
- Demande biochimique en oxygène (DBO)
- Mesure de la quantité d’oxygène consommée
par les processus biologiques qui décomposent les matières
organiques présentes dans l’eau. Plus la DBO
est élevée, plus le niveau de pollution l’est aussi.
Habituellement, cette mesure est effectuée à 20 °C
pendant cinq jours (DBO5).
- Dépenses courantes (des administrations
publiques)
- Toutes les dépenses courantes en biens et services des administrations
publiques. Elles comprennent les salaires et traitements des employés
de l’État et les autres achats de biens et services, sauf
les biens d’équipement.
- Dépenses d’exploitation des
entreprises
- Dépenses des entreprises au chapitre de la main-d’œuvre
(salaires et traitements), achat de combustibles et d’électricité,
de fournitures, et de services, mais excluant les biens d’équipement
et les services.
- Dépenses de protection de l’environnement
- Dépenses courantes et dépenses
en immobilisations effectuées dans le but de respecter les
réglementations environnementales
ou les conventions qui s’appliquent
au Canada.
- Dépenses en immobilisations
- Dépenses qu’une entreprise ou une administration publique
consacre à l’achat de machines, de matériel, de
bâtiments et d’autres biens ayant une durée de vie
utile de plus d’un an. Elles comprennent aussi les dépenses
consacrées à la réparation de ces biens.
- Dépôt acide (dont les
pluies acides et autres formes de précipitations acides)
- Dépôt de divers polluants acides (substances acides
ou acidogènes) sur la surface de la Terre. Le dépôt
peut se présenter sous forme humide (pluie, brouillard, neige,
etc.) ou sous forme sèche (poussière, etc.).
- Dépôt humide de sulfate
- Dépôt qui se forme lorsque la pluie, la neige ou le
brouillard transporte du sulfate de l’air vers la surface de la
Terre. C’est une forme de dépôt
acide.
- Désertification
- Transformation d’une région productive en désert
sous l’action combinée du surpâturage et d’une
sécheresse prolongée (d’après Miller, 1985).
- Développement durable
- Dans son acception la plus répandue, le développement
durable se définit comme suit :
[Traduction libre] Développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité
des générations futures de satisfaire leurs propres
besoins.
Dans le Système des comptes de l'environnement et des ressources
du Canada, le développement économiquement durable
est interprété comme suit :
[Traduction libre] Développement qui produit un revenu
national par habitant qui ne diminue pas lorsqu’on
remplace ou conserve les sources de ce revenu; autrement dit, les
stocks de actifs produits et de biens naturels.
Voir aussi développement durable au
sens large; développement durable
au sens strict.
- Développement durable au sens large
- Genre particulier de développement durable en vertu duquel
on cherche à maintenir, d’année en année,
le revenu par habitant généré par les
actifs produits et le patrimoine
naturel à la disposition d’un pays. La composition
du patrimoine national total importe peu, car on part du principe que
les actifs produits et le patrimoine naturel sont interchangeables.
La développement durable au sens large autorise l’épuisement
ou la détérioration du patrimoine naturel, pourvu que
cet épuisement soit compensé par l’accroissement
des stocks de actifs produits.
Voir aussi développement durable;développement
durable au sens strict; patrimoine.
- Développement durable au sens strict
- Genre de développement durable où le patrimoine naturel
et les actifs produits doivent demeurer constants au fil des ans, indépendamment
l’un de l’autre. Dans cette interprétation, l’on
prend implicitement pour acquis que les deux types de biens sont essentiellement
complémentaires, c’est-à-dire que la présence
de l’un est généralement nécessaire pour
que l’autre ait une quelconque valeur.
Voir aussi patrimoine; patrimoine
naturel; actifs produits;
développement durable; développement
durable au sens large.
- DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane)
- Pesticide appartenant au groupe
des hydrocarbures chlorés,
autrefois largement utilisé mais dont la production et l’emploi
sont maintenant interdits dans de nombreux pays en raison de sa persistance
dans l’environnement et
de son accumulation dans la chaîne
alimentaire.
- Dioxyde de carbone (CO2)
- Gaz à effet de serre libéré
dans l’atmosphère par
des phénomènes naturels et par l’activité
humaine.
- Dioxines et furannes
- Noms courants de catégories de composés
organochlorés appelés polychlorodibenzodioxines (PCDD)
et polychlorodibenzofurannes (PCDF), dont quelques-uns sont très
toxiques. Les dioxines et les furannes sont formés soit comme
sous-produits au cours de certains types de production chimique faisant
appel au chlore et à des températures élevées,
soit durant la combustion lorsqu’il y a une source de chlore (incinérateurs
qui brûlent des déchets renfermant des composés
chlorés, gaz d’échappement de moteurs diesel, etc.).
Le blanchiment au chlore de la pâte kraft est une autre source
de dioxines.
- Eau de surface
- Eau présente à la surface de la Terre et exposée
à l’atmosphère
(rivières, lacs, cours d’eau, étangs, réservoirs,
etc.).
- Eau douce
- Eau contenant généralement moins de 1 000 milligrammes
par litre de matières solides dissoutes comme les métaux,
les éléments nutritifs, etc.
- Eaux souterraines
- Réserves d’eau douce stockées
sous la surface de la terre (habituellement dans des aquifères),
qui alimentent souvent les puits et les sources.
- Eaux usées
- Eaux véhiculant les déchets des activités humaines
directement dans une masse d’eau ou vers une station d’épuration.
- Échange de droits d’émission
- Régime en vertu duquel des administrations publiques délivrent
à des entreprises ou à des institutions des permis échangeables
qui leur donnent le droit d’émettre des quantités
fixes de certains polluants (habituellement gazeux), par exemple, de
l’anhydride sulfureux. Le nombre de permis délivrés
est contrôlé en vue de maintenir en deçà
d’un seuil acceptable la quantité totale de polluants rejetés
par l’ensemble des sources. Les détenteurs de permis sont
autorisés à les échanger entre eux, le prix étant
fixé en fonction du marché de l’offre et de la demande.
- Écoprovince
- Partie d’une écozone
caractérisée par de grands assemblages de formes, de structure
ou de surface, de domaines fauniques et de zones végétales,
hydrologiques, pédologiques et climatiques. Le Canada compte
53 écoprovinces terrestres.
- Écosystème
- Milieu biologique composé, d’une part, d’organismes
en interaction les uns avec les autres et, d’autre part, de leur
environnement physique.
- Écotourisme
- Forme de tourisme centrée sur des expériences ou activités
sans prélèvement liées à la nature (par
exemple, l’observation des oiseaux ou des baleines) et qui aide
le public à apprécier et à comprendre les écosystèmes
et leur conservation.
- Écoulement fluvial
- Écoulement d’eau dans un chenal naturel. Même
si on peut appliquer le terme « déversement »
à l’écoulement d’un canal, le terme « écoulement
fluvial » décrit uniquement l’écoulement
d’eau dans un cours d’eau de surface. Ce terme est plus
général que ruissellement,
puisqu’on peut l’employer peu importe si l’écoulement
est affecté par un ouvrage de dérivation ou de régularisation.
- Écozone
- Région de la surface terrestre présentant de grandes
unités écologiques très générales
caractérisées par des facteurs abiotiques
et biotiques en interaction et en adaptation
constante. Le Canada compte 15 écozones terrestres et 5 écozones
marines.
- Effet de serre
- Phénomène naturel en vertu duquel certains gaz présents
à l’état de trace dans l’atmosphère
(appelés gaz à effet de serre)
absorbent une partie de la chaleur émanant de la surface de la
planète, la retiennent et la renvoient à la surface de
la terre. Les scientifiques ont dit craindre que la modification par
l’homme des concentrations de gaz à
effet de serre dans l’atmosphère
augmente considérablement l’effet de serre qui se produit
naturellement (Houghton et autres, 1996). On a prédit que cet
accroissement entraînerait le réchauffement de l’atmosphère
terrestre et d’importantes perturbations des systèmes climatiques
planétaires.
- Effluent
- Eaux usées, traitées
ou non, sortant d’une station de traitement, d’un égout
ou d’une décharge industrielle. Désigne généralement
les déchets rejetés dans les eaux
de surface.
- El Niño
- Courant océanique chaud provenant des tropiques et qui se
manifeste chaque hiver le long de la côte ouest de l’Amérique
du Sud septentrionale (d’après Ricklefs, 1990).
- Émissions fugitives
- Émissions de polluants qu’on ne peut empêcher
par des mesures ordinaires de lutte contre la pollution.
Elles sont attribuables à des imperfections dans la conception
ou le fonctionnement de machines et de matériel (émission
de solvants due à la défectuosité
du dispositif d’étanchéité d’un réservoir
de stockage de produits chimiques) ou résultent de certains processus
industriels (émission de méthane
provenant d’une couche de charbon en cours d’exploitation).
Il est très difficile de lutter contre les émissions fugitives,
car leurs sources sont nombreuses et dispersées et chacune d’entre
elles peut représenter une infime portion du total.
- Énergie thermique
- Énergie électrique produite à partir de la chaleur
issue de la combustion de combustibles
fossiles ou de la fission nucléaire.
- Environnement
- Ensemble des conditions et éléments naturels de la
Terre, notamment l’air, le sol et l’eau, toutes les couches
de l’atmosphère, toutes
les matières organiques et
inorganiques ainsi que les êtres vivants et les systèmes
naturels en interaction liant tous ces éléments. Tout
ce qui entoure et influence un organisme ou groupe d’organismes;
on y inclut les composantes vivantes et inertes ainsi que les éléments
naturels ou d’origine anthropique.
- Érosion
- Usure ou lessivage du sol et des roches par l’action de l’eau,
du vent ou de la glace.
- Estuaire
- Région d’interaction entre un cours d’eau et les
eaux océaniques côtières, où le mouvement
de la marée et l’écoulement fluvial ont pour effet
de mélanger les eaux douces et les eaux salées. On peut
y trouver des baies, des embouchures, des marais salés et des
lagunes. Ces écosystèmes
aux eaux saumâtres offrent abri et nourriture à la faune
marine, terrestre et avienne.
- Étiquetage écologique
- Étiquettes spéciales qui indiquent qu’un produit
respecte les normes environnementales établies à la suite
de recherches poussées sur les effets que peut avoir ce produit
sur l’environnement.
- Eutrophisation
- Enrichissement excessif d’un écosystème
aquatique par des éléments nutritifs issus de processus
naturels (érosion, ruissellement,
etc.) et d’activités humaines (agriculture, urbanisation,
rejets industriels, etc.). Ces éléments nutritifs nourrissent
une foule d’espèces aquatiques qui peuvent épuiser
l’oxygène contenu dans une masse d’eau (d’après
Miller, 1985).
- Évaporation
- Transformation d’un liquide en vapeur.
- Exotique
- Adjectif qualifiant un organisme introduit, de façon fortuite
ou délibérée, par les humains dans un écosystème
situé hors de son aire normale de répartition.
- Fragmentation
- Segmentation de vastes habitats en
petites poches isolées (d’après Meffe et autres,
1994).
- Forêt tempérée
- Un des trois principaux types de forêts du monde, se composant
surtout de feuillus (Ressources naturelles Canada, 1994). Les deux autres
types sont la forêt boréale, composée en majeure
partie de résineux, et la forêt tropicale.
- Furannes
- Voir Dioxines et furannes.
- Gaz à effet de serre
- Groupe de composés chimiques responsables du soi-disant effet
de serre. Les plus importants gaz à effet de serre produits par
l’activité économique sont le dioxyde
de carbone (CO2), le méthane
(CH4 ), l’oxyde nitreux (N2O) et les chlorofluorocarbures
(CFC).
- Habitat
- Lieu où vit une espèce animale ou végétale
à l’état naturel, souvent déterminé
par des caractéristiques végétales ou physiques
prédominantes (habitat d’un cours d’eau, habitat
forestier) (d’après Ricklefs, 1990).
- HCFC
- Hydrochlorofluorocarbures.
- Hôte
- 1) En génétique, organisme, habituellement une bactérie,
dans lequel est transplanté un gène provenant d’un
autre organisme.
- 2) En médecine, animal infecté par un organisme parasite.
- Hydrocarbures
- Vaste groupe de composés organiques
constitués uniquement d’atomes d’hydrogène
et de carbone. Les hydrocarbures sont répartis en deux groupes
principaux : les hydrocarbures aliphatiques, dont les atomes sont disposés
sous forme de « chaîne » (méthane,
éthane, propane) et les hydrocarbures cycliques, dont les atomes
sont disposés sous forme d’anneaux d’au moins trois
atomes de carbone (cyclohexane, benzène)
(d’après Sax et Lewis, 1987). (Voir aussi hydrocarbures
aromatiques.)
- Hydrocarbures aromatiques
- Vaste groupe d’hydrocarbures
cycliques constitués d’au moins un anneau de six atomes
de carbone contenant des doubles liaisons. Le plus simple des hydrocarbures
aromatiques, le benzène, est
constitué d’un anneau de six atomes de carbone contenant
trois doubles liaisons, un atome d’hydrogène étant
lié à chaque atome de carbone. Lorsqu’ils contiennent
plus d’un anneau de six atomes de carbone, ces composés
sont appelés hydrocarbures aromatiques polycycliques. Le terme
« aromatique » désigne l’odeur forte,
vaguement agréable, caractéristique de la plupart des
composés de ce groupe. Certains hydrocarbures aromatiques sont
toxiques pour les animaux ou pour l’homme
(d’après Sax et Lewis, 1987).
- Hydrochlorofluorocarbures (HCFC)
- Chlorofluorocarbures.
- Incinération
- Processus contrôlé consistant à brûler
des déchets combustibles, qui sont ainsi transformés en
gaz et en résidus solides.
- Indicateur économique et environnemental
- Mesure prenant la forme d’une série chronologique et
résumant un aspect de la relation entre l’activité
économique et l’environnement.
- Industrie de l’environnement
- Toutes les entreprises canadiennes qui se chargent exclusivement
ou non de la production de produits environnementaux, de la prestation
de services environnementaux et d’activités de construction
liées à l’environnement. Ces entreprises produisent
des biens et des services qui servent ou peuvent servir à mesurer,
prévenir, limiter ou corriger les dommages (attribuables à
l’homme ou à des phénomènes naturels) causés
à l’eau, à l’air et au sol. On compte aussi
dans l’industrie des entreprises qui conçoivent des technologies
et fabriquent des dispositifs connexes qui ont pour objet de réduire
au minimum la pollution et la consommation de matières premières
et d’énergie.
- INRP (Inventaire national des rejets de polluants)
- Il s’agit d’une base de données sur les entreprises,
dans laquelle on retrouve des informations sur une vaste gamme de substances,
souvent toxiques, rejetées dans
l’environnement par les
installations commerciales au Canada. Environnement Canada est l’organisme
responsable.
- Intégrité écologique
- Notion indiquant à quel point un écosystème
a la capacité de se maintenir à long terme.
- Inversion atmosphérique (ou thermique)
- État climatique caractérisé par la présence
d’une couche d’air chaud au-dessus d’une couche d’air
relativement plus frais, d’où l’inversion du gradient
thermique normal, la température étant censée décroître
avec l’accroissement de l’altitude. Ce phénomène
empêche l’ascension normale de l’air, ce qui peut
retenir les polluants près de la surface de la Terre. Au cours
d’une inversion thermique prolongée, la pollution
atmosphérique peut atteindre des niveaux nuisibles (d’après
Miller, 1985).
- IQUA
- Indice de la qualité de l’air.
- ISO
- Organisation internationale de normalisation.
- ITC
- Inventaire des terres du Canada.
- Isotope
- Chacune des formes d’un élément chimique dont
le noyau compte le même nombre de protons, mais un nombre différent
de neutrons (d’après Miller, 1985).
- IUCN
- Union mondiale pour la nature (l’organisme utilise encore son
ancien acronyme anglais).
- Joule
- Unité de mesure de l’énergie selon le Système
international. Le contenu énergétique d’un réservoir
d’essence de 40 litres est d’environ 1,36 milliard de joules.
- LCÉE
- Loi canadienne sur l’évaluation environnementale.
- LCP
- Lutte contre la pollution.
- LCPE
- Loi canadienne sur la protection de l’environnement.
- Matière organique
- Restes de plantes et d’animaux en décomposition dans
le sol. En général, la matière organique améliore
la structure du sol et favorise la conservation de l’eau et des
éléments nutritifs.
- Mercure (Hg)
- Métal lourd qui peut s’accumuler dans l’environnement
et qui est très toxique.
- Métaux lourds
- Métaux de masse atomique supérieure à celle
du sodium (mercure, chrome, cadmium,
arsenic, plomb, etc.); ils peuvent nuire aux êtres vivants, même
à de faibles concentrations, et ont tendance à s’accumuler
dans la chaîne alimentaire.
- Méthane (CH4)
- Gaz incolore, inoffensif et inflammable produit par la décomposition
anaérobie de composés organiques.
C’est le principal élément du gaz naturel domestique;
il s’agit d’un important gaz à
effet de serre.
- Modèle de circulation générale
(appelé aussi modèle de climat mondial)
- Simulation mathématique de conditions climatiques futures,
exécutée au moyen d’un programme informatique.
- Mollusques et crustacés
- Groupe d’animaux aquatiques comprenant les mollusques (huîtres,
etc.) et les crustacés (crabes, crevettes, etc.) (d’après
The Concise Oxford Dictionary, 1984).
- Monoculture
- Système de culture fondé sur une seule production.
- Monoxyde de carbone (CO)
- Gaz incolore, inodore et poison, libéré surtout par
la combustion incomplète de combustibles
fossiles (surtout dans les moteurs d’automobiles).
- Morbidité et mortalité
- Termes médicaux liés respectivement à la maladie
et à la mort.
- MVR
- Mesures volontaires et Registre.
- NO
- Oxyde nitrique.
- NO2
- Dioxyde d’azote.
- NO3-
- Nitrate.
- NOX
- Oxydes d’azote.
- N2O
- Oxyde nitreux.
- O3
- Ozone.
- OCDE
- Organisation de coopération et de développement économiques.
- ONG
- Organisation non gouvernementale.
- ONQAA
- Objectifs nationaux afférents à la qualité de
l’air ambiant.
- OPANO
- Organisation des pêches de l’Atlantique nord- ouest.
- Oxydes d’azote (NOx)
- Polluants atmosphériques constitués principalement
d’oxyde nitrique (NO) et de dioxyde d’azote (NO2),
produits par la réaction de l’azote (N2) et
de l’oxygène (O2) de l’air, à température
élevée, dans des moteurs à combustion interne et
dans des chaudières (d’après Miller, 1985).
- Oxydes de soufre (SOx)
- Groupe de gaz, principalement le dioxyde de soufre (SO2),
dégagés par la combustion de combustibles fossiles et
des phénomènes naturels comme les volcans. Le dioxyde
de soufre, gaz incolore à l’odeur piquante, irrite les
voies respiratoires supérieures chez les humains et cause les
dépôts acides.
- Ozone (O3)
- Gaz bleuâtre dégageant une forte odeur et formé
de trois atomes de l’élément oxygène. Jusqu’à
10 kilomètres d’altitude dans l’atmosphère,
l’ozone est un polluant dû à la combinaison d’oxydes
d’azote (NOx) et de composés
organiques volatils (COV) en présence de la lumière
solaire. Dans cette partie de l’atmosphère,
c’est aussi un gaz à effet de serre.
Au-delà de 20 kilomètres d’altitude, l’ozone
présent à l’état naturel protège la
vie terrestre des effets nocifs du rayonnement
ultraviolet. Voir aussi ozone de la basse
troposphère et ozone
stratosphérique.
- Ozone de la basse troposphère
- Ozone (O3) présent près de la surface de
la Terre. Il est un polluant préoccupant dans le smog en raison
de ses effets toxiques.
- Ozone stratosphérique
- Dans la stratosphère,
le rayonnement solaire transforme
des molécules d’oxygène (O2) en ozone
(O3). L’ozone absorbe une grande partie du rayonnement
ultraviolet potentiellement dangereux et l’empêche d’atteindre
le sol (adapté de Arms, 1990).
- PAC
- Possibilité annuelle de coupe.
- Parasite
- Organisme qui se nourrit du sang ou des tissus de son hôte,
habituellement sans le détruire (d’après Ricklefs,
1990).
- Particule
- Désigne tout ce qui peut être filtré dans l’air.
Les grosses particules, comme la poussière des routes ou le pollen,
peuvent irriter les yeux. Les particules plus petites, souvent appelées
particules fines, sont présentes dans la fumée et les
vapeurs; elles peuvent être inhalées par les poumons.
- Pathogènes
- Organismes produisant une maladie, tels que les bactéries,
virus et parasites.
- Patrimoine
- La capacité que possède un particulier, une entreprise
ou un pays de s’octroyer un revenu. Dans le Système des
comptes de l’environnement et des ressources du Canada, le mot
patrimoine désigne la valeur combinée des actifs
en ressources naturelles et des actifs
produits (non financiers) du Canada.
Voir aussi patrimoine naturel.
- Patrimoine naturel
- L’environnement naturel d’où proviennent les ressources
matérielles et les services environnementaux nécessaires
à l’activité économique et au bien-être
de l’humanité.
Voir aussi actifs produits; actifs
en ressources naturelles; patrimoine.
- PCDD et PCDF
- voir Dioxines et furannes.
- PCE
- Programme choix environnemental.
- PCF
- Perfluorocarbures.
- Pélagique
- Qualifie les organismes qui nagent ou dérivent en pleine mer
ou dans un lac, à la différence de ceux qui vivent sur
le fond (benthos) (Concise Science Dictionary, 1984). S’applique
au plancton, à de nombreuses espèces de poissons et aux
oiseaux océaniques.
- PÉRÉG
- Projet pilote d’échange de réductions des émissions
de gaz à effet de serre.
- PERT
- Pilot Emissions Reduction Trading.
- Pergélisol
- Couche de sol gelée en permanence dans les régions
alpines, arctiques et antarctiques.
- Pesticide
- Substance, généralement chimique, utilisée pour
détruire des organismes végétaux et animaux indésirables.
Englobe les herbicides, les insecticides, les algicides et les fongicides.
- PGST
- Politique de gestion des substances toxiques.
- Phénomène géophysique
- Phénomène naturel qui entraîne une modification
physique à la surface de la terre (tremblement de terre, glissement
de terrain, érosion, etc.).
- Photosynthèse
- Production d’oxygène et d’hydrates de carbone
par les plantes à partir du dioxyde de carbone obtenu grâce
à la chlorophylle en présence de la lumière solaire.
- PIB
- Produit intérieur brut.
- PM10
- Particules de diamètre inférieur
à 10 micromètres.
- PM2,5
- Particules de diamètre inférieur
à 2,5 micromètres.
- PNAGS
- Plan nord-américain de gestion de la sauvagine.
- Poisson de fond
- Désigne les espèces de poissons qui vivent habituellement
sur le fond marin ou dans son voisinage immédiat, comme la morue
et l’aiglefin.
- Polluant organique persistant (POP)
- Composé chimique qui ne se décompose pas spontanément
dans un écosystème.
Les POP
peuvent être transportés dans l’atmosphère
sur de longues distances et peuvent se bioamplifier dans une chaîne
alimentaire. La plupart des POP sont fabriqués par l’homme,
et bon nombre sont des composés organochlorés.
- Pollution
- Dégradation des caractéristiques physiques, chimiques
ou biologiques de l’air, de l’eau ou du sol pouvant avoir
des effets néfastes sur la santé, la survie ou les activités
de l’homme ou d’autres organismes vivants (d’après
Miller, 1985).
- POP
- Polluant organique persistant.
- Population
- En biologie, ensemble d’organismes d’une même espèce
vivant dans une région donnée (d’après Wells
et Rolston, 1991).
- Processus écologiques
- Actions ou événements qui lient les organismes, dont
les humains, et leur environnement; incluent la production, la décomposition,
le cycle des éléments nutritifs,
les perturbations et l’évolution de la succession des espèces.
- Produit intérieur brut (PIB)
- Valeur sans double compte des biens et services produits à
l’intérieur des frontières d’un pays, sans
égard à la propriété des facteurs de production.
- R-D
- Recherche-développement.
- Radioactif
- Se dit de substances ou d’objets qui émettent un rayonnement
(d’après Miller, 1985).
- Radio-isotope
- Isotope radioactif d’un
élément. Par exemple, le carbone-13 est un radio-isotope
du carbone, élément habituellement non radioactif. Les
radio-isotopes trouvent de nombreuses applications, notamment en médecine,
comme agents diagnostiques et thérapeutiques. Bon nombre de radio-isotopes
ont une vie très longue et peuvent avoir des effets néfastes
sur l’homme et les animaux lorsqu’ils sont rejetés
dans l’environnement.
- Radon
- Gaz radioactif produit par la
désagrégation radioactive du radium.
- Rayonnement ionisant
- Rayonnement à grande énergie,
capable d’extraire un ou plusieurs électrons des atomes
qu’il atteint pour former des ions (particules chargées
électriquement) (d’après Miller, 1985).
- Rayonnement ultraviolet (UV)
- Rayonnement du soleil qui peut
être utile ou nuisible. Les rayons UV-A, qui émanent d’une
partie du spectre, favorisent la croissance des plantes. Les rayons
UV-B, qui émanent d’autres parties du spectre, peuvent
causer le cancer de la peau ou altérer d’autres tissus.
La couche d’ozone de l’atmosphère
nous protège en empêchant une partie des rayons ultraviolets
d’atteindre la surface de la Terre.
- Rayonnement
- Propagation d’énergie dans la matière et dans
l’espace sous forme de particules en mouvement rapide (rayonnement
corpusculaire) ou d’ondes (rayonnement électromagnétique)
(d’après Miller, 1985).
- Réchauffement de la planète
- voir Gaz à effet de serre.
- Recrutement
- Ajout de nouveaux individus à une population
par reproduction; il se limite souvent à l’ajout d’individus
reproducteurs (d’après Ricklefs, 1990).
- Recyclage
- Collecte et traitement de déchets en vue de les réutiliser,
par exemple lorsqu’on récupère des bouteilles en
verre, qu’on les fond et qu’on fabrique de nouvelles bouteilles
en verre (d’après Miller, 1985). (Comparer avec réutilisation.)
- Région métropolitaine de recensement
(RMR)
- Zone composée d’un noyau urbanisé comptant au
moins 100 000 habitants (d’après le recensement précédent),
ainsi que de zones suburbaines et rurales voisines ayant un haut degré
d’intégration économique et sociale avec le noyau
urbanisé.
- Région sous le vent
- Région sèche située sous le vent d’une
chaîne de montagnes.
- Réglementations
environnementales
- Toute disposition législative en vigueur ou prévue
émanant d’un organisme fédéral, provincial
ou municipal canadien et ayant pour objet la protection ou la restauration
de l’environnement.
Voir aussi dépenses de protection
de l’environnement.
- Rente des ressources (économique)
- La différence entre le revenu total tiré de l’extraction
d’un actif en ressources
naturelles et tous les coûts du processus d’extraction,
y compris le coût des actifs
produits, mais à l’exclusion des taxes, redevances
et autres coûts qui ne résultent pas directement du processus
d’extraction. La rente des ressources permet d’estimer la
valeur marchande des stocks d’actifs
en ressources naturelles dans les comptes des stocks en ressources
naturelles.
- RESCAPE
- Comité de rétablissement des espèces canadiennes
en péril.
- Réseau trophique
- Complexe entrelacement des chaînes
alimentaires individuelles dans un écosystème.
- Réserves
- Terme employé pour désigner les gisements d’actifs
souterrains au sujet desquels on peut présumer avec beaucoup
de certitude qu’ils sont rentables dans les conditions techniques
et économiques actuelles. Les critères exacts utilisés
pour définir une réserve diffèrent d’un bien
souterrain à l’autre.
Voir aussi réserves économiquement
récupérables.
- Réserves économiquement
récupérables
- Réserves d’actifs souterrains qui peuvent être
récupérés grâce aux techniques contemporaines
et dans les conditions économiques actuelles.
- Ressource renouvelable
- Ressource pratiquement inépuisable parce qu’elle se
régénère constamment ou de façon cyclique.
Elle provient d’une source essentiellement inépuisable
(comme l’énergie solaire) ou peut être régénérée
par des processus cycliques naturels ou anthropiques, à condition
de ne pas être utilisée plus rapidement qu’elle n’est
régénérée (d’après Miller,
1985). (Comparer avec ressource non renouvelable.)
- Ressource non renouvelable
- Ressource naturelle (par exemple, le charbon, le pétrole brut,
les minerais métalliques) qui peut être complètement
épuisée, ou utilisée si intensément qu’il
devient économiquement infaisable d’en obtenir davantage.
(Comparer avec ressource renouvelable.)
- Réutilisation
- Utilisation répétée d’un produit, sous
la même forme, comme dans le cas des bouteilles de verre retournables,
qui sont lavées et remplies de nouveau (d’après
Miller, 1985). (Comparer avec recyclage.)
- RMR
- Région métropolitaine de recensement.
- RNSPA
- Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
- Rotation des cultures
- Pratique consistant à faire alterner, d’une période
à l’autre, les cultures sur une même parcelle de
terre. Dans un champ, on peut, par exemple, cultiver du soja une année
et du maïs l’année suivante. Cette pratique vise à
empêcher l’accumulation de parasites propres à certaines
cultures et à varier les exigences imposées au sol.
- Ruissellement
- 1) Quantité de précipitations qui tombent sur les cours
d’eau, les rivières et les lacs; il s’agit de la
hauteur dont un bassin hydrographique
serait recouvert si tout le ruissellement d’une période
donnée y était réparti de façon uniforme.
- 2) Partie des précipitations, de la fonte des neiges ou de
l’eau d’irrigation qui s’écoule sur les terres
vers les cours d’eau ou d’autres eaux
de surface. Le ruissellement peut véhiculer des polluants
provenant de l’air et des terres dans les eaux qui le reçoivent.
- SDO
- Substance destructrice de l’ozone.
- Sédiments
- Fragments de matière organique
ou inorganique produits par l’altération de matériaux
du sol, alluviaux et rocheux; ces matières sont enlevées
par l’érosion et transportées
par l’eau, le vent, la glace et la gravité.
- Sédimentation
- Dépôt de sédiments
en suspension dans l’eau ou dans l’air.
- Sélection naturelle
- Mécanisme évolutif par lequel certains organismes d’une
même population finissent par disparaître parce qu’ils
ne peuvent tolérer une nouvelle contrainte et sont remplacés
par des individus qui, grâce à leurs caractéristiques
génétiques, sont capables de résister à
cette contrainte et de transmettre leur faculté d’adaptation
à leur progéniture (d’après Miller, 1985).
- Site d’enfouissement de déchets
- Terrain d’élimination de déchets aménagé
avec ou sans égard aux risques de pollution
des eaux souterraines et des eaux
de surface provenant du ruissellement
et du lessivage. On recouvre périodiquement les déchets
d’une couche de terre pour réduire les problèmes
de charognards, d’esthétique, de maladie et de pollution
atmosphérique (d’après Miller, 1985). Les décharges
contrôlées acceptent uniquement certains déchets
et disposent de mesures de surveillance des types et des quantités
de déchets qui y sont enfouis.
- Smog
- Mot anglais formé par la contraction de « smoke »
(fumée) et de « fog » (brouillard). Le
smog se compose d’ozone de la basse troposphère et de nombreux
autres polluants. Il tend à former une brume brunâtre dans
l’atmosphère, surtout au-dessus des zones urbaines.
- SO2
- Anhydride sulfureux.
- SO4-
- Ion sulfate.
- SOx
- Oxydes de soufre.
- Solvant
- Substance (habituellement liquide) pouvant dissoudre ou disperser
une ou plusieurs autres substances.
- Source d’énergie primaire
- Source d’énergie consommée directement, telle
qu’elle est produite, ou transformée en sources d’énergie
secondaire avant d’être consommée. Les sources d’énergie
primaire utilisées au Canada sont le charbon, le pétrole
brut, le gaz naturel et ses liquides connexes (éthane, butane,
propane et pentanes plus), l’hydroélectricité et
d’autres sources d’électricité renouvelable,
ainsi que l’électricité nucléaire.
- Sous-dénombrement net
- Différence entre sous-dénombrement
et surdénombrement.
- Sous-dénombrement
- Nombre de personnes qui auraient dû être dénombrées
lors d’un recensement, mais qui ne l’ont pas été.
- Stériles
- Rejets d’une usine après l’extraction de la plupart
des minéraux utiles exploitables (d’après Whiteway,
1990). Il s’agit généralement de fines particules
de roches transportées, sous forme de pulpe minerai-eau, à
un lieu de stockage appelé bassin à stériles, qui
se trouve à la mine. Habituellement, les stériles ont
la même composition que le corps minéralisé d’où
ils proviennent; ils peuvent donc contenir des métaux, des sulfures,
des sels ou des matières radioactives.
- Stratosphère
- Couche de l’atmosphère
située entre 10 et 50 km au-dessus de la terre et dans laquelle
les températures augmentent avec l’altitude. On y trouve
de l’ozone stratosphérique,
qui absorbe le rayonnement ultraviolet,
lequel peut avoir des effets nocifs.
- Substances destructrices de l’ozone (SDO)
- Certains composés du chlore ou du brome (chlorofluorocarbures
ou halons) qui se décomposent lorsqu’ils atteignent la
stratosphère, puis détruisent
les molécules d’ozone.
- Surdénombrement
- Nombre de personnes qui n’auraient pas dû être
dénombrées lors d’un recensement ou qui ont été
dénombrées plus d’une fois.
- Surface de saturation
- Surface d’une nappe d’eau
souterraine marquant la limite entre la zone
saturée (inférieure) et la zone
non saturée (supérieure).
- Sylviculture
- Gestion des terrains forestiers en vue de l’exploitation du
bois d’œuvre.
- Système de comptabilité intégrée
sur l’environnement et l’économie
- Mieux connu sous le sigle anglais SEEA (System for Integrated Environnemental
and Economic Accounting), il s’agit du projet de système
des Nations unies visant à intégrer l’information
environnementale au cadre des comptes économiques; nationaux.
- TAC
- Total des prises admissibles.
- Taux de fécondité
- Nombre de naissances vivantes au cours d’une période
donnée par rapport au nombre de femmes en âge de procréer.
- Terrain forestier accessible
- Terrain forestier qui est accessible par route, par chemin de fer
ou par voie navigable en vue de la récolte du bois, selon le
classement topographique établi dans un inventaire forestier.
- Terres humides
- Terres où la saturation de l’eau est le facteur dominant,
qui détermine la nature des activités de mise en valeur
du sol et les types des communautés végétales et
animales vivant dans l’environnement adjacent.
- Total des solides en suspension (TSS)
- Quantité de solides en suspension dans les eaux
usées, les effluents ou
les masses d’eau. Il s’agit de petites particules
de polluants solides qui flottent à la surface des eaux d’égout
ou d’autres liquides ou qui s’y trouvent en suspension.
- Tourbe
- Type de sol formé de végétaux partiellement
décomposés.
- Toxique
- Nocif pour les organismes vivants.
- Transpiration
- Processus par lequel la vapeur d’eau est évacuée
des plantes vivantes, principalement par les feuilles, et entre dans
l’atmosphère.
- Travail du sol
- Labourage ou autre méthode culturale visant à préparer
la terre pour la culture ou à désherber.
- Tributaire
- Qui se jette dans un cours d’eau plus important.
- TRNEE
- Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie.
- Trou d’ozone
- Amincissement de la couche d’ozone
stratosphérique dont l’ampleur est supérieure
à 50 %. On a observé des trous d’ozone saisonniers
au-dessus de l’Antarctique, de l’Arctique, de certaines
régions du Canada et dans l’extrême nord-est des
États-Unis.
- TSS
- Total des solides en suspension.
- Tsunami
- Mot japonais désignant une importante vague de mer d’origine
sismique pouvant causer des dégâts considérables
sur certaines régions côtières.
- Utilisation des terres
- Description de l’utilisation des terres à des fins commerciales,
non commerciales et écologiques.
- Utilisation sans prélèvement
- Utilisation de l’eau d’un cours d’eau (production
d’énergie hydroélectrique, navigation, alevinage,
loisirs, etc.).
- UV
- Ultraviolet.
- Virulent
- Qui peut empoisonner ou causer la maladie.
- Virus
- Micro-organisme contenant un seul type d’acide nucléique
(ARN
ou ADN)
et qui se reproduit uniquement dans certaines cellules vivantes en profitant
des mécanismes et des éléments nutritifs de l’hôte.
Les virus causent souvent des maladies.
- Zone non saturée
- Zone d’une nappe d’eau souterraine située au-dessus
de la surface de saturation et dans
laquelle les espaces lacunaires ne sont que partiellement remplis d’eau.
L’eau située dans cette zone est appelée humidité
du sol.
- Zone saturée
- Zone d’une nappe d’eau souterraine située sous
la surface de saturation et dans laquelle les espaces lacunaires sont
entièrement remplis d’eau. L’eau située dans
cette zone est appelée eau souterraine.
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