Système
des comptes économiques nationaux
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Glossaire
- Acquisition nette d'actifs existants
- Acquisitions moins cessions, par un secteur, d’actifs tangibles
usagés et de terrains. Pour les entreprises, englobe aussi les
acquisitions moins les cessions de ressources naturelles, droits miniers
et actifs intangibles. Ne s’applique pas au secteur
des non-résidents qui, par définition, réalise
seulement des investissements financiers. Abrégé comme
actifs existants dans le compte de capital et financier.
- Actifs existants
- Voir acquisition nette d'actifs existants.
- Actions
- Instrument financier englobant les actions ordinaires et privilégiées
(y compris actions privilégiées à échéance
déterminée et actions des fonds mutuels) ainsi que le
surplus d'apport. Les actions émises par une entreprise
publique à l'administration mère sont classées
sous créances, administrations.
- Agents
- Agents économiques qui effectuent des opérations visant
l'achat et la vente de biens et services et qui versent ou reçoivent
des revenus de facteurs et des transferts.
- Argent et dépôts
- Instruments financiers incluant :
- Argent et dépôts bancaires : Dépôts
en dollars canadiens dans les banques à charte au Canada et à
la Banque du Canada, billets canadiens et monnaie en circulation.
- Autres dépôts : Tous les dépôts
dans les autres institutions de dépôt, y inclus parts dans
les caisses d'épargne et de crédit.
- Devises et dépôts étrangers : Avoirs
et dépôts en devises étrangères dans les
banques à charte au Canada, leurs succursales et filiales à
l’étranger, les banques étrangères et les
autres institutions de dépôt étrangères.
- Associations de particuliers
- Institutions sans but lucratif au service des ménages,
telles églises, syndicats et organismes de charité, ainsi
que caisses d’épargne et de crédit, régimes
de pensions en fiducie, sociétés d’assurance-vie,
sociétés de secours mutuel et compagnies mutuelles d’assurance
générale. Elles sont traitées en entreprises quant
à leurs dépenses de capital et leurs activités
d’intermédiation, et en particuliers
quant à leurs dépenses courantes.
- Assurance-vie et rentes
- Engagement des sociétés d'assurance-vie et des régimes
de pensions en fiducie envers les assurés ou les bénéficiaires
et de l'administration fédérale à l'égard
des rentes vendues en vertu de la Loi des rentes sur l'état,
de même que les régimes de retraites gouvernementaux parrainés
par l’employeur. Actif des assurés ou des bénéficiaires.
- Autres éléments d'actif
/ de passif
- Divers postes non inclus dans les autres instruments financiers,
tels intérêts courus, intérêt à payer
ou à recevoir et charges payées d'avance.
- Bénéfices des sociétés
avant impôts
- Gains nets résultant de l'activité économique
des sociétés privées, mesurés après
déduction des provisions pour consommation de
capital.
- Bénéfices nets réinvestis
d’investissement direct
- Les bénéfices réinvestis sont des bénéfices
réalisés sur, moins dividendes reçus de, l’investissement
étranger direct. À compter de 1961, le revenu sur l’avoir
au titre d’investissement étranger direct est inscrit sur
une base d’exercice plutôt que de caisse dans la Balance
des paiements internationaux. Les bénéfices net réinvestis
sont définis comme étant les bénéfices de
l’investissement direct étrangers au Canada moins les bénéfices
de l’investissement direct Canadien a l’étranger.
Il en résulte un poste de rapprochement additionnel entre cette
dernière et les Comptes des revenus et dépenses nationaux
dans lesquels ce changement n’a pas été introduit.
- Capital fixe
- Voir formation brute de capital fixe.
- Compte du capital et financier
- Ce compte montre, pour chaque grand secteur, a) l’épargne
et l’acquisition de capital non financier, et l’écart
entre les deux, appelé le prêt net;
et b) les transactions sur actifs financiers, les transactions sur passif
et l’écart entre les deux, appelé l’investissement
financier net. En théorie, les deux postes d’équilibre,
prêt net et investissement financier net, sont égaux; en
pratique, les imperfections dans les statistiques engendrent un écart
entre les deux, montré comme une divergence
statistique.
- Comptes à recevoir / à payer
- Crédit à court terme accordé ou reçu
dans le cours ordinaire des affaires par des fournisseurs ou acheteurs
de biens et services commerciaux.
- Comptes sectoriels
- Les comptes économiques; nationaux trimestriels comprennent des comptes sectoriels
complets. Ceux-ci comptabilisent le revenu, les dépenses, l’épargne,
l’investissement non financier et financier, l’emprunt et
le prêt net, pour les quatre grands secteurs:
a) particuliers et entreprises individuelles;
b) sociétés et entreprises publiques;
c) administrations; et d) non-résidents.
Voir compte du capital et financier.
- Créances
- Instrument financier incluant :
- Créances, entreprises :
Prêts, avances et titres de dette entre
sociétés liées; du côté de l'actif,
englobe aussi placements sous forme d'actions
entre sociétés liées.
- Créances, administrations :
Créances entre administrations, entre entreprises
publiques liées ou entre une administration et ses entreprises
sous forme d'actions, titres de dette, prêts et avances.
- Crédit à la consommation
- Crédit accordé aux particuliers
pour l'achat de biens et services de consommation.
- Divergence statistique
- La comptabilité en partie double est à la base de la
comptabilité nationale et plusieurs agrégats, comme le
PIB
et le prêt net, peuvent être calculés
de deux façons ou plus. En théorie, toutes les mesures
d’un agrégat sont égales. En pratique, des écarts
surviennent immanquablement entre elles en raison d’imperfections
dans les statistiques. Cet écart est appelé divergence
statistique et sert de poste d’équilibre entre deux estimations
théoriquement égales. Il peut être comptabilisé
tel quel, comme la divergence entre les deux estimations du prêt
net, ou il peut être divisé en deux, une moitié
étant soustraite de l'estimation la plus élevée,
et l'autre ajoutée à la plus basse, comme la divergence
entre l’estimation du PIB
en termes de revenus et celle en termes de dépenses.
- Effets à court terme
- Instrument financier négociable incluant:
- Effets à court terme du Gouvernement du Canada :
- Bons du Trésor, soit des billets à ordre du porteur
d’une échéance originale de moins d'un an, émis
à escompte et vendus aux enchères chaque semaine; comprend
aussi les “Bons du Canada” émis en devises étrangères.
- Autres effets à court terme : Billets d'une
échéance originale d'un an ou moins, émis à
escompte par diverses institutions financières et non financières.
Comprend les bons du Trésor provinciaux et municipaux, ainsi
que les titres garantis par un actif.
- Entreprises publiques
- Entreprises et agences publiques à but lucratif ou visant
à recouvrer leurs coûts et dont la motivation est semblable
à celle des entreprises privées. Leurs bénéfices
totaux (pertes déduites) sont comptabilisés dans le PIB,
alors que leurs bénéfices versés le sont dans le
compte des revenus et dépenses des administrations, sous revenus
de placements. L’écart entre ces deux mesures, les bénéfices
non répartis, fait partie de l’épargne
du secteur des entreprises.
- Épargne
- Voir épargne nette.
- Épargne brute
- L’épargne nette plus les provisions
pour consommation de capital.
- Épargne nette
- Le revenu courant d'un secteur moins ses dépenses courantes.
Comprend les transferts courants mais exclut les provisions
pour consommation de capital et transferts de
capitaux. Synonyme d’épargne.
- Épargne personnelle
- Revenu personnel disponible moins dépenses personnelles en
biens et services de consommation, moins transferts courants des particuliers
aux sociétés et aux non-résidents.
- Formation brute de capital fixe
- On regroupe sous ce nom toutes les dépenses en immeubles,
travaux de génie et machines et matériel. La formation
brute de capital en machines et matériel comprend les importations
de machines et matériels neufs et usagés. Ces dernières
étant incluses parce qu’elles viennent accroître
le stock de capital productif au pays. La formation brute de capital
fixe en immeubles inclus les coûts de transfert sur la vente d’actifs
existants (commissions immobilières, par exemple). Abrégé
en capital fixe dans le compte capital et financier. Synonyme d’investissement
en capital fixe.
- Gains et pertes de détention
- Additions au, ou déductions du, revenu résultant de
la vente d'un actif à un prix supérieur ou inférieur
à son prix d'acquisition. Comme les gains et pertes de détention
ne sont pas reliés à la production courante, ils sont
exclus du PIB
au moyen de l’ajustement de la valeur des stocks.
- Hypothèques
- Prêts négociés et accords de vente garantis par
des biens immobiliers, surtout des immeubles résidentiels. Comprend
les première, deuxième et troisième hypothèques.
Les hypothèques sont caractérisées par le remboursement,
en général mensuel, d'un mélange de capital et
d'intérêts.
- Intérêts sur la dette de consommation
- Intérêts versés par les particuliers
sur des engagements encourus pour financer des dépenses personnelles
en biens et services de consommation; comprend deux parties: les frais
d’administration, correspondant au coût des services rendus
aux emprunteurs, et la partie résiduelle, dite “transfert”.
- Intérêts sur la dette publique
- Intérêts sur les engagements du secteur des administrations
publiques.
- Investissements étrangers
- Tous les instruments financiers négociables (actions,
obligations et effets à
court terme) inscrits au passif du secteur
des non-résidents (sociétés, gouvernements
étrangers) et à l’actif de secteurs intérieurs.
- Ménages
- Un groupe de personnes qui partagent un logement, mettent ensemble
la totalité ou une partie de leurs revenus et richesse et consomment
certains biens et services collectivement. Ils peuvent aussi exercer
n’importe quelle autre activité économique.
- Obligations
- Titres, négociables ou non, émis en devises canadiennes
ou étrangères ayant une échéance originale
de plus d'un an. Comprend:
- Obligations fédérales : Obligations
directes du gouvernement fédéral (dont, obligations d'épargne
du Canada) et obligations garanties des entreprises fédérales.
- Obligations provinciales : Obligations directes
(dont, obligations d'épargne) des administrations provinciales
et obligations garanties des entreprises provinciales.
- Obligations municipales : Obligations des administrations
municipales et obligations garanties des entreprises municipales.
- Autres obligations : Obligations négociables
émises par les sociétés canadiennes, les hôpitaux
et les organismes sans but lucratif, et obligations non garanties des
entreprises publiques, ainsi que les titres garantis
par un actif.
- Particuliers
- Voir secteur des particuliers.
- Prêts / Emprunts
- Instrument financier comprenant prêts/emprunts bancaires et
autres prêts/emprunts. Prêts négociés,
offerts surtout par les banques à charte et autres institutions
financières.
- Prêt net
- Le prêt (ou emprunt) net d’un secteur peut être
mesuré soit par les revenus et dépenses, soit par les
transactions financières. Selon l’approche des revenus
et dépenses, le prêt net est l’écart entre
les fonds d'origine interne et l’investissement en capital non
financier. Le prêt net d’un secteur égale son épargne,
plus ses provisions pour consommation de capital
et les transferts nets de capitaux des non-résidents, moins son
investissement en capital fixe et en stocks. Prêt (ou emprunt)
net d’un secteur est aussi appellé surplus (ou déficit).
Voir compte du capital et financier.
- Provisions pour consommation de capital
- Provisions pour tenir compte de l'usure du capital dans le processus
productif. Elles sont calculées à l’égard
des actifs fixes des entreprises et administrations ainsi que des logements.
Englobe aussi divers ajustements de valeur visant à rendre les
dossiers comptables des entreprises conformes aux définitions
de la comptabilité nationale, telle l’addition des prestations
versées par les compagnies d'assurance pour compenser les pertes
dues aux incendies.
- Régime de pensions du Canada et régime
de rentes du Québec
- La partie du secteur des administrations qui concerne les opérations
du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes
du Québec, créés en 1966.
- Réserves officielles
- Somme de a) avoirs officiels en or et devises étrangères
(dollars américains et dépôts en autres devises
étrangères convertibles), b) prêts
au, et emprunts du, compte général du Fonds monétaire
international, et c) droits de tirage spéciaux.
- Résidents canadiens
- Unités institutionnelles, tels particuliers,
sociétés et institutions sans but lucratif, qui ont un
centre d’intérêt économique (logement ou place
d’affaire) dans le territoire économique du Canada.
- Secteur des administrations publiques
- Tous les ministères, agences et fonds généraux
(budgétaires et non budgétaires) des administrations fédérale,
provinciales et locales, y compris les sociétés de la
couronne qui tirent plus de 50 % de leurs revenus de transferts
de l’administration mère. Englobe aussi les conseils scolaires,
les universités, les collèges à but non lucratif,
les hôpitaux, et les centres d’hébergement à
but non lucratif, ainsi que le Régime de
pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.
- Secteur des entreprises
- Tous les agents produisant des biens et services
vendus à un prix censé couvrir le coût de production,
soit sociétés, entreprises publiques,
entreprises individuelles et professionnels
à leur propre compte. Englobe aussi les propriétaires
occupant leur logement, traités en entreprises louant à
elles-mêmes, et les associations de particuliers,
traitées en entreprises quant à leurs dépenses
de capital et leurs activités d’intermédiation.
- Secteur des entreprises individuelles
- Tous les agents du secteur
des entreprises qui ne sont pas légalement constitués
en sociétés. Englobe les propriétaires d’entreprises
indépendants, les fermiers, pêcheurs et professionnels
à leur propre compte et les propriétaires de logements
non constitués en sociétés (y compris propriétaires-occupants).
- Secteur des non-résidents
- Tous les agents qui n’ont pas de centre d’intérêt
économique (logement ou place d’affaire) dans le territoire
économique du Canada. Par définition, les non-résidents
font seulement de l’investissement financier. Tout agent faisant
un investissement non financier est considéré comme résident.
- Secteur des particuliers
- Tous les particuliers, ménages et associations
de particuliers au service des ménages.
- Secteur des particuliers et entreprises individuelles
- Agents du secteur des particuliers, plus ceux
du secteur des entreprises individuelles. Dans le compte du capital
et financier, les transactions de ces deux secteurs sont consolidées.
En outre, dans ce compte, bien que les caisses d'épargne et de
crédit, les sociétés d'assurance-vie et les régimes
de pensions en fiducie figurent comme sous- secteurs de celui des sociétés
et entreprises publiques, leurs transactions en actifs financiers
sont équilibrées par des créances à leur
tour inscrites à l’actif du secteur des particuliers et
entreprises individuelles.
- Secteur des sociétés et des
entreprises publiques
- Tous les agents du secteur des entreprises légalement constitués
en sociétés, plus les entreprises publiques.
Ce secteur est divisé en entreprises non financières et
financières, lesquelles sont subdivisées en plusieurs
sous-secteurs (Banque du Canada, banques à charte, caisses d'épargne,
sociétés d'assurance-vie, régimes de pensions en
fiducie, fonds mutuels, etc.). Les activités d’intermédiation
des caisses d'épargne et de crédit, sociétés
d'assurance-vie et régimes de pensions en fiducie figurant à
l’actif de ces sous- secteurs sont équilibrées par
des créances à leur passif, inscrites à leur tour
à l’actif du secteur des particuliers
et entreprises individuelles.
- Transferts de capitaux
- Transferts en argent ou en nature, provenant de la richesse du donateur
(successions et capitaux des migrants, transfert de la propriété
d’un actif ou annulation d’une dette) ou transferts que
le bénéficiaire est censé utiliser pour acquérir
un actif. Les transferts de capitaux sont sans effet sur l'épargne
du donateur ou du bénéficiaire.
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