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Système des comptes économiques nationaux

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Glossaire

Actifs fixes
Les actifs fixes sont des actifs corporels ou incorporels issus du processus de production, qui sont eux-mêmes utilisés de façon répétée ou continue dans d’autres processus de production pendant plus d’un an.
Activité auxiliaire
Une activité auxiliaire est une activité d’appui exercée au sein d’une entreprise, dans le but de créer l’environnement qui lui permettra d’exercer son activité principale et ses activités secondaires. Les activités auxiliaires produisent typiquement des services qui se rencontrent couramment comme facteur pour n’importe quel type d’activité productive et la valeur du produit d’une activité auxiliaire, prise individuellement, est en général modeste par rapport à celle des autres activités de l’entreprise (par exemple le nettoyage et l’entretien des bâtiments).
Activité principale
L’activité principale d’une unité de production est l’activité dont la valeur ajoutée est supérieure à celle de toute autre activité exercée dans l’unité (le produit de l’activité principale doit comprendre des biens et des services qui peuvent être livrés à d’autres unités, bien qu’ils puissent aussi servir à la propre consommation ou à la propre formation de capital du producteur).
Activité secondaire
Une activité secondaire est une activité exercée au sein d’une unité de production unique, en plus de son activité principale et dont le produit, comme celui de l’activité principale, doit pouvoir être livré hors de l’unité de production.
Activités non manufacturières
Bon nombre d’établissements manufacturiers se livrent à des activités non manufacturières en plus de leurs activités manufacturières. Ces activités comprennent la mise en marché de biens achetés en vue de leur revente sans traitement ultérieur, les travaux de construction effectués par les employés de l’établissement pour son propre compte, la production, les réparations importantes et l’amélioration des machines et du matériel par les employés de l’établissement pour son propre compte, la location et la location à bail de machines et de matériel fabriqués par les employés de l’établissement, l’exploitation de cafétérias et de casse-croûte, de laboratoires, etc.
Ajustement de la valeur des stocks
En période de variation des prix, les gains et les pertes figurant dans les comptes de stocks peuvent refléter des variations tant des quantités détenues que des prix. Les gains et pertes de détention sur les stocks se retrouvent dans les bénéfices des sociétés avant impôts et autres agrégats de revenus et doivent en être retirés si l’on veut mesurer la production courante. Pour éliminer l’incidence de la variation des prix, on réévalue les stocks d’ouverture et de clôture. La variation des stocks ainsi évaluée est désignée par le terme « valeur de la variation matérielle des stocks ». L’écart entre la valeur de la variation matérielle et la variation de la valeur comptable est désigné par le terme « ajustement de la valeur des stocks ».
Ajustement pour les jours ouvrables
L’ajustement pour les jours ouvrables est une opération de lissage qui modifie la répartition de la production mensuelle de façon à refléter les variations de la production qui se produiraient si tous les mois comptaient le même nombre de jours et avaient la même configuration de jours de travail.
Année de base
Il s’agit d’une période de référence antérieure dont on détermine les prix permettent d’évaluer la production courante de biens et services. La valeur des biens et services aux prix de l’année de base, dite en prix constants, donne une indication du volume des biens et services produits ou vendus, indépendamment de la variation des prix.
Bénéfices
Les bénéfices sont l’excédent des recettes sur les dépenses des producteurs.
Biens durables
Les biens durables sont ceux qui peuvent être utilisés de façon répétée et dont la durée de vie prévue est nettement supérieure à un an, compte tenu d’un taux d’usure normal ou moyen. Voir biens non durables et biens semi-durables.
 
Biens non durables
Les biens non durables sont les biens qui sont utilisés entièrement en moins d’une année, en assumant un taux d’usure physique normal ou moyen.
Brut
Le terme « brut » (dans l’expression « produit intérieur brut ») désigne les valeurs enregistrées sans déduction de la consommation de capital fixe.
Capital
Voir actifs fixes.
Changement de l’année de base
Le changement de l’année de base est l’opération de mise à jour de la période de base.
Classification des industries
La classification, ou nomenclature, des industries présente les définitions nécessaires pour regrouper dans une même industrie les établissements jugés suffisamment homogènes.
Classification type des industries (CTI)
Nomenclature servant à classer tous les établissements de l’économie dans l’industrie la plus appropriée en fonction de leur production principale. Quatre versions de la Classification type des industries (CTI) ont été utilisées au Canada; elles datent de 1948, 1960, 1970 et 1980. En 2001, le Système des comptes économiques; nationaux du Canada (SCENC) a remplacé la CTI de 1980 par le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN).
Commandes en carnet
Les commandes en carnet sont les commandes reçues mais non encore livrées, à l’exclusion des commandes visant des biens achetés en vue de la revente. Les commandes en carnet représentent les travaux en attente ou l’ensemble des commandes qui se traduiront ultérieurement par des livraisons, à condition que ces commandes ne soient pas annulées. Dans les cas où des paiements progressifs ont été perçus par les fabricants, la valeur déclarée des commandes en carnet est diminuée du solde des paiements progressifs en caisse à la fin de la période comptable. La valeur des commandes en carnet est établie à partir des données recueillies dans le cadre de l’Enquête mensuelle sur les industries manufacturières.
Consommation
La consommation est l’activité par laquelle les unités institutionnelles utilisent des biens ou des services jusqu’à épuisement; la consommation peut être intermédiaire ou finale.
Consommation de capital
Voir consommation de capital fixe.
Consommation de capital fixe
La consommation de capital fixe représente la réduction de la valeur des actifs fixes utilisés dans la production au cours de la période comptable, qui résulte de la détérioration physique, de l’obsolescence normale ou des dommages accidentels normaux.
Consommation finale
La consommation finale regroupe les biens et les services utilisés par les ménages ou par la société dans son ensemble pour satisfaire leurs besoins individuels ou collectifs.
Consommation intermédiaire
La consommation intermédiaire correspond à la valeur des biens et des services consommés comme facteurs pour un processus de production, à l’exclusion des actifs fixes dont la consommation est enregistrée comme consommation de capital fixe; les biens et les services peuvent être soit transformés, soit détruits par le processus de production.
Correction pour Pâques
Cet ajustement consiste à éliminer des séries chronologiques les distorsions causées par la fête de Pâques.
Courant
Dans le contexte de la comptabilité économique, le terme « courant » désigne la période à laquelle l’activité économique a eu lieu. La « période courante » renvoie à la période d’observation; elle ne désigne ni la période actuelle ni la période de compilation.
CTI
Voir classification type des industries.
Déflation
La déflation est une procédure qui consiste à éliminer les variations de prix des valeurs courantes des biens et des services de façon à exprimer la valeur de la production courante aux prix d’une période antérieure déterminée. On peut éliminer l’effet des prix soit en divisant les valeurs courantes par les indices de prix appropriés ou en réévaluant les quantités courantes aux prix d’une année de base.
Déflation par les prix
La déflation par les prix est une méthode permettant d’exprimer la valeur des biens et services aux prix d’une période antérieure déterminée. Par cette méthode, on élimine la variation des prix de la valeur courante d’un bien ou d’un service en divisant cette valeur par l’indice de prix approprié. Voir évaluation des quantités en fonction de l'année de base.
Dépenses publiques courantes en biens et services
Les dépenses publiques courantes en biens et services couvrent toutes les dépenses engagées par le secteur public au chapitre des biens et services, y compris les salaires et traitements des employés de l’État et l’achat de biens et services non immobilisés. Elles comprennent également une imputation pour la consommation de capital des actifs fixes de l’État.
Désaisonnalisation
La désaisonnalisation est l’opération qui consiste à éliminer, des séries chronologiques économiques, les mouvements systématiques répétitifs, relativement stables sur une période de plusieurs années et liés à des saisons particulières de l’année.
Domaine de la production
Le domaine de la production comprend (a) la production de tous les biens ou de tous les services individuels ou collectifs fournis ou destinés à être fournis à des unités autres que celles qui les produisent, y compris la production des biens et des services entièrement consommés dans le processus de production de ces biens ou de ces services; (b) la production pour compte propre de tous les biens conservés par leurs producteurs pour leur propre consommation finale ou pour leur propre formation brute de capital; (c) la production pour compte propre des services de logements occupés par leurs propriétaires et des services domestiques et personnels produits grâce à l’emploi de personnel domestique rémunéré.
Données repères
Les données repères sont les valeurs obtenues à partir d’observations de meilleure qualité et servant d’étalon pour calibrer les valeurs obtenues de sources moins fiables. Par exemple, les valeurs annuelles du PIB tirées d’enquêtes annuelles détaillées ou de recensements dans le cadre équilibré des comptes d’entrées-sorties constituent les données repères pour les indicateurs mensuels du PIB , lesquels sont généralement fondés sur des données provenant d’enquêtes mensuelles par sondage.
Double déflation
La double déflation est une méthode par laquelle on mesure la valeur ajoutée brute à prix constants en retranchant de la production à prix constants la consommation intermédiaire à prix constants.
Droits d’accise
Les droits d’accise sont des impôts perçus sur certains types de biens, notamment sur les boissons alcoolisées, le tabac et les carburants; ils peuvent être perçus à un stade quelconque de la production ou de la distribution et sont calculés ordinairement par référence au poids, au degré d’intensité ou au volume du produit.
Économie souterraine
L’économie souterraine comprend des activités qui peuvent être à la fois productives du point de vue économique et tout à fait légales (à condition qu’elles respectent certaines normes ou réglementations), mais délibérément soustraites au regard des pouvoirs publics, par exemple pour éviter le paiement d’impôts ou pour ne pas avoir à respecter certaines normes ou exigences administratives.
EERH
Voir Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures.
Emploi
L’emploi est une mesure du nombre de personnes qui travaillent au sein d’une industrie donnée. En d’autres termes, l’emploi renvoie au nombre de personnes touchant une rémunération pour les services rendus ou en congé rémunéré, peu importe que ces personnes soient employées à temps plein, à temps partiel ou de façon temporaire.
Employés
Les employés s’entendent de toutes les personnes qui touchent un salaire pour les services rendus ou pour un congé rémunéré et pour qui l’employeur est tenu de remplir un feuillet T4 supplémentaire de Revenu Canada. Le concept d’employé couvre les employés à temps plein et à temps partiel (soit ceux qui travaillent normalement un nombre d’heures inférieur à celui de la semaine normale de travail au sein de l’établissement) de même que les propriétaires actifs, les directeurs, les associés et d’autres administrateurs d’entreprises constituées en personnes morales. Sont exclus les propriétaires et les associés d’entreprises et de bureaux de professionnels non constitués en personnes morales, les travailleurs indépendants, les travailleurs familiaux non rémunérés, les personnes à l’étranger, le personnel militaire et tous les travailleurs pour qui un feuillet T4 n’est pas requis. Sont également exclues les personnes qui n’ont pas reçu de rémunération de leur employeur au cours de toute la période de référence de l’enquête; il s’agit, par exemple, des travailleurs en grève, en congé non rémunéré, des personnes recevant une rémunération dans le cadre d’une politique d’assurance, d’une indemnisation des accidentés du travail ou de programmes connexes, etc. Toutefois, les employés rémunérés par l’employeur au cours d’une partie de la période de référence et qui sont en chômage ou en grève pendant le reste de la période sont considérés comme des employés.
Employés salariés
Les employés salariés constituent, dans le cadre de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures (EERH), une catégorie d’employés dont la rémunération de base prend la forme d’un montant fixe visant une période d’au moins une semaine.
Enquête mensuelle sur les industries manufacturières
L’Enquête mensuelle sur les industries manufacturières recueille des statistiques sur les livraisons, les stocks, les commandes en carnet et les nouvelles commandes des établissements manufacturiers. Les estimations mensuelles publiées sont des projections des valeurs tirées du recensement annuel des manufactures fondées sur les déclarations d’un échantillon systématique stratifié d’établissements.
Enquête sur la population active (EPA)
L’Enquête sur la population active est une enquête-ménage mensuelle menée auprès de personnes et qui recueille des renseignements sur les caractéristiques démographiques des personnes employées et en chômage, notamment sur l’âge, le sexe, les relations familiales, l’état matrimonial, la profession et l’industrie de même que des données sur les caractéristiques et l’expérience antérieure de travail des personnes actuellement inactives. Voir l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures (EERH).
Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures (EERH)
L’EERH est une enquête mensuelle par sondage réalisée auprès des établissements et visant à mesurer les niveaux et les variations d’un mois à l’autre de l’emploi (nombre d’employés), des heures de travail rémunérées et des revenus hebdomadaires moyens. Ces mesures sont regroupées selon l’industrie et sont classées selon la région géographique. Voir l'Enquête sur la population active.
Ensemble de l’économie
L’ensemble de l’économie comprend toutes les unités institutionnelles qui résident sur le territoire économique d’un pays.
Entrées de main-d’oeuvre
Les entrées de main-d’oeuvre dans la production de biens et de services est une mesure du nombre total d’heures travaillées par les personnes employées. Les heures travaillées totales sont également pondérées en fonction de la rémunération horaire des employés de façon à refléter la variation de la composition de la main-d’oeuvre.
Entrées matérielles
Les entrées matérielles comprennent le combustible, les matières, les fournitures et les composantes consommés dans le processus de production. Cette catégorie couvre uniquement les produits entièrement utilisés dans le processus de production. Les produits utilisés de façon répétée ou continue dans la production sur une longue période de temps sont classés sous la rubrique du capital fixe.
Entrées primaires
Les entrées primaires comprennent les salaires et les traitements, le revenu supplémentaire du travail, le revenu net d’entreprise non constituée en société et l’excédent d’exploitation. L’excédent d’exploitation correspond aux bénéfices, aux autres revenus de placement, à la consommation de capital fixe et aux ajustements de l’évaluation des stocks.
Entrepreneurship
Entrepreneurship désigne le contrôle et la responsabilité d’une unité institutionnelle qui utilise les facteurs travail, capital et biens et services pour l’activité de production.
Entreprise
Une entreprise désigne une unité institutionnelle dans sa capacité de producteur de biens et de services; une entreprise peut être une société, une quasi-société, une institution sans but lucratif ou une entreprise non constituée en société.
Entreprise non constituée en société
Une entreprise non constituée en société est une unité de production qui n’est pas constituée en entité juridique distincte du propriétaire (ménage, administration ou résident étranger); les actifs fixes et les autres actifs utilisés dans les entreprises non constituées en sociétés appartiennent non pas aux entreprises, mais à leurs propriétaires; les entreprises en elles mêmes ne peuvent pas s’engager dans des opérations avec d’autres unités économiques ni entrer en relations contractuelles avec d’autres unités, ni prendre des engagements en leur propre nom; de surcroît, leurs propriétaires sont personnellement responsables, sans limites, de toutes les dettes et de tous les engagements souscrits au cours de la production.
EPA
Voir Enquête sur la population active.
Erreur statistique
Au sens statistique, le terme « erreur » sert à désigner l’écart entre la valeur observée (ou calculée) et la valeur réelle (ou espérée).
Erreurs d’échantillonnage
Les erreurs d’échantillonnage se produisent parce que les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l’ensemble de la population. Les estimations fondées sur un échantillon diffèrent des chiffres que l’on obtiendrait si l’on effectuait un recensement complet de la population en utilisant le même questionnaire, les mêmes instructions, les mêmes intervieweurs et les mêmes techniques de traitement. L’écart entre l’estimation calculée à partir d’un échantillon et le résultat que l’on obtiendrait par un recensement est appelé « erreur d’échantillonnage ».
Erreurs non dues à l’échantillonnage
Les erreurs non dues à l’échantillonnage sont des erreurs statistiques qui ne sont pas attribuables à l’échantillonnage et qui peuvent se produire dans une opération d’enquête pour diverses raisons. Parmi les exemples d’erreurs non dues à l’échantillonnage, notons les erreurs de non-réponse, de couverture et de classification, les différences au chapitre de l’interprétation des questions, les renseignements incorrects fournis par les répondants, les erreurs d’enregistrement, de codage et de traitement des données, etc.
Établissement
L’établissement est l’unité de production la plus homogène pour laquelle les entreprises tiennent des dossiers comptables à partir desquels il est possible de réunir tous les éléments de données requis pour établir la structure complète de la valeur brute de la production (ventes ou livraisons totales et stocks), du coût des matières et des services ainsi que de la main-d’oeuvre et du capital utilisés dans la production.
Étalonnage
L’étalonnage est une procédure permettant de corriger une série infraannuelle (habituellement fondée sur des sources moins fiables, des enquêtes par sondage en général) de manière à ce que la somme annuelle corresponde aux niveaux repères annuels (habituellement issus de sources plus complètes, des enquêtes annuelles ou des recensements en général).
Excédent d’exploitation
L’excédent d’exploitation mesure l’excédent ou le déficit issu de la production, avant que soient pris en compte les intérêts, les loyers ou les charges analogues, que l’entreprise doit payer sur les actifs financiers ou les actifs corporels non produits qu’elle a empruntés ou loués, et les intérêts, les loyers ou les recettes analogues, que l’entreprise doit recevoir sur les actifs financiers ou les actifs corporels non produits dont elle est propriétaire.
Exportations
Les exportations se composent des ventes, opérations de troc, et dons de biens et de services par des résidents à des non-résidents.
Extrapolation
L’extrapolation consiste à projeter les estimations au-delà de la dernière observation disponible.
Fabricants de biens non durables
Les fabricants de biens non durables comprennent les fabricants d’aliments, de boissons, de produits du tabac, de produits en caoutchouc, de produits en plastique, de cuir et de produits connexes, de produits en textile et en textile primaire, de vêtements, de papier et de produits connexes, de produits d’imprimerie, d’édition et de produits connexes, de produits raffinés du pétrole et du charbon ainsi que des produits chimiques.
Formation brute de capital
La formation brute de capital est mesurée par la valeur du total de la formation brute de capital fixe, des variations des stocks et des acquisitions moins les cessions d’objets de valeur pour une unité ou un secteur.
Formation brute de capital fixe
La formation brute de capital fixe est mesurée par la valeur totale des acquisitions, moins les cessions, d’actifs fixes au cours de la période comptable, plus certaines additions à la valeur des actifs non produits (tels que les gisements ou des améliorations majeures de la quantité, de la qualité ou de la productivité de la terre) réalisées par l’activité productive des unités institutionnelles.
Formation de capital
Voir formation brute de capital et formation brute de capital fixe.
GEP
Voir Groupes élémentaires de produits.
GPP
Voir Groupes principaux de produits.
Groupes élémentaires de produits (GEP)
Les groupes élémentaires de produits sont les catégories les plus détaillées de sorties pour lesquelles des mesures distinctes de variation des prix sont définies. Dans la plupart des cas, les groupes élémentaires de produits correspondent aux groupes principaux de produits (GPP). Dans certains cas, les groupes principaux de produits sont subdivisés en GEP pour obtenir un niveau de détail plus fin.
Groupes principaux de produits (GPP)
Les groupes principaux de produits sont une structure de quelque 1 500 classes de produits, élaborée pour offrir une description cohérente des produits pour les divers aspects de l’économie, par exemple, la production, le transport, les exportations, les importations ou les prix. La classification des GPP permet cela par la consolidation des diverses classifications de produits de Statistique Canada, notamment la Classification type des produits, la Classification des produits industriels, la Classification des marchandises d’exportation et la Classification des marchandises d’importation.
Importations de biens et de services
Les importations de biens et de services se composent des ventes, opérations de troc et dons de biens et de services par des non-résidents à des résidents.
Impôts
Les impôts sont des paiements obligatoires effectués par les unités institutionnelles à des administrations publiques; ils sont dits «  sans contrepartie » parce que les administrations ne fournissent rien en retour à l’unité individuelle qui effectue le paiement, même s’il arrive que les administrations utilisent les fonds perçus sous forme d’impôts pour fournir des biens ou des services à d’autres unités, individuellement ou collectivement, ou à la communauté dans son ensemble.
Impôts directs
Voir impôts sur le revenu.
Impôts sur le revenu
Les impôts sur le revenu comprennent les impôts sur le revenu, les profits et les gains en capital.
Impôts sur les salaires ou la main-d’œuvre
Les impôts sur les salaires ou la main-d’oeuvre comprennent les impôts que doivent acquitter les entreprises, déterminés en proportion des salaires et des traitements payés ou d’après un montant fixe par personne employée.
Indice
Un indice est un nombre indiquant la variation, par exemple, des prix ou des salaires, par rapport à ceux d’une période de base définie. L’indice de la période de base est souvent représenté par le nombre 100. L’indice sert d’étalon statistique exprimé en pourcentage. Par conséquent, un indice de 146 indiquerait qu’une valeur donnée de la période courante est supérieure de 46 % à celle de la période de base.
Indice de prix
Un indice de prix est une moyenne des variations relatives des prix d’un ensemble déterminé de biens et de services entre deux périodes.
Indice de prix de Fisher
L’indice de prix de Fisher se définit comme la moyenne géométrique des indices de prix de Laspeyres et de Paasche.
Indice de prix de Laspeyres
L’indice de prix de Laspeyres est la moyenne arithmétique des ratios de prix pondérés par les valeurs de la première période de comparaison.
Indice de prix de Paasche
L’indice de prix de Paasche est la moyenne harmonique des ratios de prix pondérés par les valeurs de la deuxième période de comparaison.
Indice de volume
Un indice de volume est la plupart du temps présenté comme une moyenne pondérée des variations relatives des quantités d’un ensemble précis de biens ou de services entre deux périodes successives.
Indice de volume de Fisher
L’indice de volume de Fisher se définit comme la moyenne géométrique des indices de volume de Laspeyres et de Paasche.
Indice de volume de Laspeyres
L’indice de volume de Laspeyres est la moyenne arithmétique des ratios de quantité pondérés par les valeurs de la première période de comparaison.
Indice de volume de Paasche
L’indice de volume de Paasche est la moyenne harmonique des ratios de quantité pondérés par les valeurs de la deuxième période de comparaison.
Indice des prix des produits industriels (IPPI)
Les indices des prix des produits industriels sont des indices de prix couvrant les marchandises produites par les établissements manufacturiers intérieurs. Ils visent les produits fabriqués en totalité ou en partie par des travailleurs canadiens et à partir de matériaux canadiens; ils couvrent toutes les ventes à d’autres entreprises canadiennes, aux particuliers, aux administrations publiques ainsi que les ventes à l’exportation. Ils ne couvrent pas les produits manufacturés qui sont importés, exception faite des produits importés et revendus par des fabricants canadiens.
Indice des prix industriels (IPI)
Les indices des prix industriels (IPI) sont des indices de prix décrivant les variations des prix des diverses catégories de biens et de services produits par une industrie donnée.
Indice en chaîne
Les indices en chaîne sont obtenus en enchaînant les indices de prix (ou de volume) pour des périodes consécutives. Les variations à court terme qui sont enchaînées sont calculées au moyen des pondérations appropriées aux périodes concernées.
Indice implicite de prix
Les indices implicites de prix sont un sous-produit de la procédure de déflation que l’on obtient en divisant la série des valeurs (exprimées en prix courants) par la série des volumes (exprimés en prix constants).
Industrie
Une industrie est un groupe d’établissements se livrant à des activités économiques identiques ou similaires.
Industrie du niveau commun
Le niveau commun est le niveau le plus fin d’agrégation des industries permettant d’assurer une série continue du PIB au cours de longues périodes couvrant différentes versions de la classification des industries.
Industrie du niveau de travail
Le niveau de travail est le niveau le plus fin d’agrégation des industries pour lequel les estimations du PIB sont obtenues directement des données d’origine.
Intérêts
Les intérêts correspondent aux montants que le débiteur doit payer au créancier sur une période donnée sans que soit réduit le montant du principal en cours, dans les conditions prévues dans l’instrument financier qui fait l’objet d’un accord passé entre eux.
Interpolation
L’interpolation consiste à estimer des valeurs situées entre des observations connues.
IPI
Voir Indice des prix industriels.
IPPI
Voir Indice des prix des produits industriels.
Livraisons de biens achetés pour la revente
Ces livraisons correspondent à la valeur des livraisons de biens achetés et revendus dans le même état. Est également incluse la valeur des biens achetés en vrac et qui ne subissent aucune transformation avant d’être revendus, exception faite des opérations de découpage et de conditionnement.
Livraison de biens de propre fabrication
Ces chiffres d’activité manufacturière représentent la valeur des livraisons de biens produits, pour compte propre, par l’établissement déclarant, exception faite des livraisons aux entrepôts qui font partie de la même entité comptable ainsi que des biens en consignation. Outre les ventes normales, ces chiffres comprennent les transferts à d’autres établissements de la même société, les livraisons des entrepôts qui font partie du même établissement, les ventes de biens en consignation livrés antérieurement, toutes les livraisons pour lesquelles un permis d’exportation est préparé, les recettes provenant de travaux sur commande et de travaux de réparation, les frais d’installation lorsqu’ils font partie des ventes et la valeur capitalisée de tous les biens fabriqués par l’établissement en vue de leur location ultérieure. Dans le cas de fabricants qui perçoivent des paiements pour des produits partiellement terminés, la valeur des livraisons des biens de propre fabrication est modifiée de façon à inclure les paiements progressifs.
Logements
Les logements sont des bâtiments utilisés exclusivement ou essentiellement à des fins d’habitation, y compris leurs constructions annexes (garages, etc.) et tous les équipements permanents habituellement installés dans des bâtiments à usage résidentiel; les structures mobiles, telles que les caravanes, utilisées en tant que résidences principales des ménages sont incluses.
Marge commerciale
La marge commerciale est la différence entre le prix effectif ou imputé d’un bien acheté pour la revente (en gros ou au détail) et le prix qui devrait être payé par le distributeur pour remplacer le bien au moment où il est vendu ou autrement écoulé.
Marge de transport
Les marges de transport incluent les éventuels frais de transport acquittés séparément par l’acheteur pour prendre possession des produits au moment et au lieu requis.
Marges
Les marges sont les éléments de coût supplémentaires permettant de combler l’écart entre les prix de base modifiés et les prix d’acquisition. Les comptes d’entrées-sorties distinguent sept types de marge : les marges de détail, les marges de gros, les marges d’impôt, les marges de transport, les marges de gaz, les marges d’entreposage et les marges de pipeline.
Ménage
Un ménage est un petit groupe de personnes qui partagent le même logement, qui mettent en commun une partie, ou la totalité, de leur revenu et de leur patrimoine et qui consomment collectivement certains types de biens et de services, principalement de la nourriture et des services de logement.
Méthodes d’évaluation en prix constants
On calcule la valeur en prix constants des biens et des services soit en éliminant la variation des prix des valeurs courantes (déflation par les prix) soit en évaluant les quantités de la période courante aux prix d’une année de base (évaluation des quantités en l’année de base). Voir méthodes d’évaluation en prix courants.
Méthodes d’évaluation en prix courants
La valeur courante des biens et des services correspond à la somme d’argent qui change de main au moment de la vente d’un bien ou d’un service donné. Les valeurs courantes peuvent être soit observées directement soit calculées à partir d’observations distinctes sur les quantités et les prix, dans la mesure où la valeur d’un produit est égale à la quantité multipliée par le prix. Voir méthodes d’évaluation en prix constants.
Méthode hédoniste
La méthode hédoniste est une technique de régression employée pour estimer les prix de qualités ou de modèles de produits qui ne se trouvent pas sur le marché durant certaines périodes, mais dont on a besoin de connaître le prix présumé dans ces périodes afin de pouvoir calculer des prix relatifs. Cette solution repose sur le postulat que les prix de modèles différents proposés simultanément sur le marché sont fonction de certaines caractéristiques mesurables, par exemple les dimensions, le poids, la puissance, la vitesse, etc. et on peut donc utiliser des techniques de régression pour estimer la variation des prix correspondant à chacune des caractéristiques.
Minimisation quadratique
La minimisation quadratique est une méthode d’ajustement du niveau de la série mensuelle du PIB de façon à ce que ses sommes annuelles correspondent aux données repères annuelles de telle sorte que soient préservés, le plus possible, les mouvements d’un mois à l’autre de la série originale. En d’autres termes, la minimisation quadratique permet de trouver la série la plus parallèle possible à la série originale compte tenu des contraintes imposées par la totalisation annuelle. Cette méthode consiste à déterminer l’écart entre les pentes (différences premières) de la série originale et de la série ajustée inconnue, à faire la somme des carrés de ces écarts et à trouver ensuite la série inconnue permettant d’obtenir la somme la moins élevée. On utilise le carré des écarts pour éviter que les termes de signes opposés ne s’annulent.
Net
Le terme « net » (employé dans l’expression « produit intérieur net ») renvoie aux valeurs diminuées de la consommation de capital fixe.
Opération
Une opération est un flux économique correspondant à une interaction entre des unités institutionnelles agissant en accord réciproque ou bien à une action se déroulant au sein d’une unité institutionnelle, qu’il est utile, du point de vue analytique, de traiter comme une opération, souvent parce que l’unité en question agit à deux titres différents.
Paiements progressifs
Dans certaines industries, le processus de production est de longue durée. Par exemple, la fabrication de produits tels que l’équipement lourd, les navires, les locomotives, les structures d’acier et les aéronefs, nécessite beaucoup de temps. Dans de tels cas, le contrat de vente est souvent conclu à l’avance, et le transfert de propriété se fait par étapes, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Les montants que les fabricants perçoivent pour des travaux réalisés dans le cadre de contrats partiels sont désignés par le terme « paiements progressifs ». La valeur de ces paiements correspond à l’écart entre les stocks détenus et les stocks possédés.
Période de référence
Lorsqu’on parle d’indices de prix ou de volume, la période de référence indique la période à laquelle les indices renvoient; elle est habituellement égale à 100 et ne coïncide pas nécessairement avec la période de « base » qui fournit les coefficients de pondération utilisés pour le calcul des indices.
PIB au coût des facteurs
Le PIB au coût des facteurs correspond à la somme des salaires et traitements, du revenu supplémentaire du travail, des revenus mixtes et des autres excédents d’exploitation.
PIB aux prix de base
Le PIB aux prix de base correspond au PIB aux prix du marché déduction faite des impôts moins les subventions sur les produits. Le PIB aux prix de base correspond également au PIB traditionnel au coût des facteurs plus les impôts moins les subventions sur les facteurs de production (main-d’œuvre et capital).
PIB aux prix du marché
Le PIB aux prix du marché est égal au PIB aux prix de base plus les impôts moins les subventions sur les produits. Il est aussi égal au PIB selon les dépenses.
PIB par industrie
Le PIB d’une industrie donnée (également appelé « valeur ajoutée ») correspond aux sorties de l’industrie moins la valeur des entrées intermédiaires achetées auprès d’autres industries, que ce soit au pays ou à l’étranger. La valeur ajoutée est une mesure de la contribution d’une industrie à la valeur de sa production déduction faite de la valeur des entrées intermédiaires. Le PIB par industrie de l’économie dans son ensemble correspond à la somme des valeurs ajoutées par toutes les industries résidentes du Canada.
PIB selon la production
Voir PIB par industrie.
PIB selon les dépenses
Le PIB selon les dépenses correspond aux dépenses finales totales aux prix des producteurs (incluant la valeur libre de franchise des exportations de biens et services mais excluant la valeur libre de franchise des importations de biens et services).
PIB selon les revenus
Le PIB selon les revenus est égal à la rémunération des salariés, plus les impôts moins les subventions sur la production et les importations, plus le revenu mixte brut, plus l’excédent d’exploitation brut.
Population
La population (également désignée par le terme « univers ») représente le regroupement ou l’ensemble des unités visées par les résultats de l’enquête. En ce sens la population renvoie non seulement aux personnes mais aussi à un ensemble de ménages, d’établissements, d’écoles, d’hôpitaux, etc.
Prix
Le prix d’un bien ou d’un service est la valeur d’une unité de ce bien ou de ce service.
Prix constants
Les mesures en prix constants sont obtenues en partageant directement les variations dans le temps de la valeur des biens et services en deux composantes reflétant les variations des prix des biens et des services concernés et les variations de leurs volumes (c’est-à-dire les variations « en prix constants »); le terme « en prix constants » renvoie généralement à des séries qui utilisent une formule de Laspeyres à base fixe.
Prix courants
Les valeurs sont exprimées en « prix courants » (représentés par $ courants ou $C) lorsque les prix servant à l’évaluation des biens et services sont ceux qui ont cours pendant la période d’observation, c’est-à-dire que tant les quantités que les prix de la série des valeurs se rapportent à la période courante. Les variations d’une période à l’autre d’une série en dollars courants peuvent refléter des variations tant des quantités que des prix.
Prix d’acquisition
Le prix d’acquisition correspond au montant payé par l’acquéreur, en excluant toute TVA déductible ou tout impôt déductible similaire, pour prendre livraison d’une unité d’un bien ou d’un service au moment et au lieu choisis par lui; le prix d’acquisition d’un bien inclut tous les frais de transport payés séparément par l’acquéreur pour en prendre livraison au moment et au lieu requis.
Prix de base
La valeur ajoutée au prix de base d’une unité de production au Canada est égale à la valeur de la production évaluée au prix de base modifié moins sa consommation intermédiaire au prix à l’achat plus toute subvention (subvention sur les produits) recevable par cette unité suite à une production ou une vente.
Prix de base modifié
Le prix de base modifié correspond au prix de vente aux portes de l’établissement producteur excluant les taxes de vente et d’accise perçues après la dernière étape de traitement. Le prix de base modifié d’un produit est égal au prix d’acquisition moins les marges de transport et les marges commerciales au moment de la livraison du produit à l’acheteur et les impôts sur les produits, le cas échéant. Le terme « de base » tel qu’il est employé au Canada diffère du sens qu’il a dans le Système des comptes économiques; nationaux (SCEN) de 1993. Au Canada, le prix de base modifié correspond au prix subventionné, tandis que dans le SCENC de 1993, il s’agit du prix réel plus les subventions.
Prix du marché
Le prix du marché pour les transactions est le montant que l’acheteur paie au vendeur pour acquérir un bien lorsque cet échange s’effectue de plein gré entre les deux parties.
Prix économiquement non significatifs
Par prix économiquement non significatifs, il faut entendre des prix qui n’exercent pas une influence significative sur les quantités que les producteurs sont prêts à offrir et sur les quantités que les consommateurs désirent acheter. Voir prix économiquement significatifs.
Prix économiquement significatifs
Par prix économiquement significatifs, il faut entendre des prix qui exercent une influence significative sur les quantités que les producteurs sont prêts à offrir et sur les quantités que les consommateurs désirent acheter. Voir prix économiquement non significatifs.
Prix relatif
Un prix relatif est le rapport entre le prix d’un produit donné au cours d’une période et le prix du même produit au cours d’une autre période.
Production
La production comprend les biens et les services qui sont produits dans un établissement, et qui deviennent utilisables en dehors de cet établissement, plus tout bien et service produit pour usage final propre.
Production économique
La production économique est une activité exercée sous la responsabilité et le contrôle d’une unité institutionnelle qui utilise des intrants de travail, de capital et de biens et services dans le but de produire des extrants de biens ou services.
Production illégale
La production illégale comprend la production de biens ou de services dont la vente, la distribution ou la possession sont interdites par la loi, et les activités de production qui sont habituellement légales, mais qui deviennent illégales si elles sont exercées par des producteurs qui n’en ont pas l’autorisation.
Production industrielle
La production industrielle vise un groupe d’industries comprenant l’extraction minière, la fabrication, la production d’électricité, la distribution de gaz et autres services publics.
Production pour usage final propre
La production pour usage final propre se compose des biens et services qui sont retenus par les propriétaires des entreprises dans lesquelles ils sont produits, et qui sont destinés à un usage final propre à ces propriétaires.
Produit intérieur net (PIN)
On obtient le produit intérieur net (PIN) en déduisant du PIB la consommation de capital fixe.
Produit intérieur réel par industrie
Le produit intérieur réel par industrie correspond au PIB par industrie en prix constants.
Produits
Les produits, aussi appelés « biens et services » sont le résultat de la production. Ils sont échangés et utilisés à diverses fins : entrées intermédiaires pour la production d’autres biens et services, consommation finale ou investissement.
Quantité
La quantité d’un produit homogène peut être exprimée par le nombre d’unités, le poids, la longueur ou le volume. Dans le cas de produits complexes, la quantité peut être exprimée par un ensemble d’attributs qui, en plus de caractéristiques comme la couleur, la taille, la composition matérielle, la méthode de production, etc., peut inclure des caractéristiques qualitatives comme le lieu géographique ou l’objectif de la production. Les produits ayant des caractéristiques physiques différentes et les produits de qualité différente sont généralement considérés comme des produits distincts.
Quantité relative
Une quantité relative est le rapport entre la quantité d’un produit donné au cours d’une période et la quantité du même produit au cours d’une autre période.
Raccordement
Également désigné par le terme « enchaînement, le raccordement est l’opération consistant à lier deux ou plusieurs segments d’une série chronologique, par exemple des segments d’une série du PIB par industrie qui se rapportent à des années de base différentes. On établit une série continue en ajustant chaque segment de l’année de base au suivant en le multipliant par un facteur de correction (lien). Le facteur de correction correspond au ratio entre le PIB de la nouvelle année de base évalué en fonction des prix de la nouvelle année de base et des prix de l’ancienne année de base.
Recensement
Un recensement est une collecte de renseignements sur les caractéristiques pertinentes auprès de toutes les unités d’une population donnée.
Résident
Une unité institutionnelle est résidente d’un pays lorsqu’elle a, sur le territoire économique de ce pays, un centre d’intérêt économique.
Revenu du travail
Le revenu du travail correspond aux gains perçus par les employés sous la forme de traitements, de salaires et de revenu supplémentaire du travail, par exemple la cotisation de l’employeur au régime de retraite, au fonds de pension, au fonds de l’assurance-emploi et à la caisse d’indemnisation des accidentés du travail.
Revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris
Il s’agit des gains que les propriétaires non constitués en sociétés, exception faite des exploitants agricoles, tirent de leurs propres entreprises. Le revenu net des entreprises comme les détaillants et les consultants non constitués en sociétés ainsi que les professionnels indépendants, par exemple les médecins, dentistes, avocats et ingénieurs est inclus, comme l’est le revenu net de location pour les particuliers (mais non pour les sociétés). Le revenu net de location couvre les loyers versés et imputés, déduction faite des dépenses, provenant de la propriété d’immeubles résidentiels ainsi que les loyers nets versés provenant de la propriété d’immeubles non résidentiels
Revenu supplémentaire du travail
Le revenu supplémentaire du travail correspond aux paiements faits par les employeurs pour le bien-être ultérieur de leurs employés; il s’agit notamment des cotisations des employeurs aux fonds d’aide et de retraite des employés et à l’assurance-emploi.
Revenus primaires
Les revenus primaires sont des revenus qui échoient aux unités institutionnelles du fait de leur participation à des processus de production ou parce qu’elles possèdent des actifs qui peuvent être nécessaires pour produire.
Salaires et traitements
Les salaires et traitements couvrent tous les gains d’emploi versés aux résidents canadiens pour le travail effectué, en espèces ou en nature, et avant toute déduction au chapitre des impôts sur le revenu et des cotisations aux régimes de retraite, à l’assurance-emploi et à d’autres programmes d’assurance sociale. Sont également inclus les soldes et indemnités militaires, les commissions, les pourboires et les primes, les jetons de présence et les allocations imposables, comme les indemnités de vie chère et les indemnités relatives aux congés et aux congés de maladie. Sont exclues les cotisations obligatoires et facultatives de l’employeur aux régimes d’assurance sociale des employés, celles-ci étant considérées comme un revenu supplémentaire du travail.
SCIAN
Voir Système de classification des industries de l’Amérique du Nord.
SCEN
Voir Système des comptes économiques; nationaux.
Secteur de la fabrication de biens durables
Le secteur de la fabrication de biens durables couvre les industries productrices de biens durables, comme les produits en bois, les meubles et accessoires, les métaux de première fusion, les machines et le matériel, le matériel de transport, les produits électriques et électroniques, les produits minéraux non métalliques et divers autres produits manufacturés.
Secteur des entreprises
Le secteur des entreprises est formé des établissements qui produisent des biens et services en vue de les vendre sur le marché à un prix qui exerce une influence significative sur les quantités que les producteurs sont prêts à offrir et sur les quantités que les consommateurs désirent acheter. Voir secteur non commercial.
Secteur non commercial
Le secteur non commercial regroupe les établissements qui offrent la majeure partie de leur production à autrui gratuitement ou à des prix qui n’exercent pas une influence significative sur les quantités que les producteurs sont prêts à offrir ou sur les quantités que les consommateurs désirent acheter. Voir secteur des entreprises.
Stocks de matières premières
Les stocks de matières premières comprennent le combustible, les matières, les fournitures et composantes détenus par un producteur, qui ont été acquis d’autres producteurs à des fins de consommation intermédiaire et qui n’ont pas encore fait l’objet d’un traitement. Les matières premières ne comprennent que les produits qui sont entièrement utilisés dans le processus de production. Les produits utilisés de façon répétée ou continue dans la production sur une longue période de temps sont classés sous la rubrique du capital fixe. Sont exclus les matières et fournitures possédées et détenues à l’étranger (c’est-à-dire les produits qui n’ont pas été dédouanés) ainsi que les produits destinés à la revente dans l’état dans lequel ils ont été achetés. Voir stocks de produits en cours et stocks de produits finis.
Stocks de produits
Les stocks de produits comprennent les produits qui sont encore détenus par les unités qui les ont produits, avant qu’ils ne soient ultérieurement transformés, vendus, livrés à d’autres unités ou utilisés autrement, et les produits acquis auprès d’autres unités, qui sont destinés à être utilisés pour la consommation intermédiaire ou à être revendus sans transformation ultérieure.
Stocks de produits en cours
Les stocks de produits en cours sont constitués des produits partiellement transformés par le producteur, qui n’ont donc pas encore atteint le stade auquel ils sont normalement vendus aux consommateurs. Voir stocks de produits finis et stocks de matières premières.
Stocks de produits finis
Les stocks de produits finis sont les produits qui, selon leurs producteurs, sont dans l’état dans lequel ils sont normalement fournis à autrui, même si ces produits peuvent être ultérieurement utilisés par d’autres comme entrées intermédiaires des procédés de production. Les estimations des stocks de produits finis comprennent les produits en transit et en consignation au Canada. Sont exclus les stocks pour lesquels une formule B13, « Douanes Canada - déclaration d’exportation », a été remplie de même que les importations en entrepôt de douane. Les stocks de produits finis représentent l’une des composantes de la formation de capital qui, à son tour, est un élément de la demande finale. Voir stocks de produits en cours et stocks de matières premières.
Stocks détenus
Les stocks détenus correspondent à la valeur totale des matières premières, des produits en cours et des produits finis telle qu’elle apparaît dans les registres des fabricants. Il arrive que cette valeur soit supérieure à la valeur totale des investissements des fabricants au chapitre des matières, de la main-d’oeuvre et des frais généraux parce que les paiements correspondants ont déjà été versés au fabricant. La valeur des stocks détenus mais non possédés est mesurée par la valeur des paiements progressifs reçus. Voir stocks possédés.
Stocks possédés
Les stocks possédés correspondent à la valeur des investissements des fabricants au chapitre des matières premières, des produits en cours et des produits finis. Pour obtenir la valeur des stocks possédés, on doit déduire de la valeur totale des stocks détenus la valeur des paiements progressifs reçus. Ces paiements progressifs sont importants dans la fabrication de produits tels que l’équipement lourd, les navires, les locomotives, les structures d’acier et les aéronefs.
Stratification
La stratification est une opération qui consiste à subdiviser la population en groupes relativement homogènes appelés « strates ». L’échantillon stratifié consi ste à prélever de manière indépendante des échantillons dans chacune de ces strates. Le principal avantage de l’échantillonnage stratifié est d’accroître la fiabilité des estimateurs des caractéristiques à l’étude.
Subventions
Les subventions sont des paiements courants sans contrepartie que les administrations publiques, y compris les administrations publiques non résidentes, font à des entreprises sur la base du niveau de leurs activités de production ou des quantités ou des valeurs des biens et des services qu’elles produisent, vendent ou importent.
Subventions sur la production – autres
Les autres subventions sur la production comprennent les subventions, à l’exclusion des subventions sur les produits, que les entreprises résidentes peuvent recevoir du fait de leurs activités de production (par exemple, les subventions sur les salaires ou la main-d’oeuvre ou les subventions destinées à réduire la pollution).
Subventions sur les produits – autres
Les autres subventions sur les produits (autres que les subventions sur les exportations ou les importations) sont des subventions sur des biens et services produits par des entreprises résidentes qui deviennent payables en conséquence de la production, de la vente, du transfert, de la location ou de la fourniture de ces biens ou de ces services ou en conséquence de leur utilisation pour la consommation pour compte propre ou pour la formation de capital pour compte propre.
Subvention sur un produit
Par « subvention sur un produit », on entend une subvention versée par unité de bien ou de service produit; la subvention peut consister en un montant monétaire déterminé par unité de quantité d’un bien ou d’un service ou être calculée sous la forme d’un pourcentage déterminé du prix unitaire; elle peut également être calculée en faisant la différence entre un prix objectif donné et le prix du marché effectivement payé par l’acheteur.
Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN)
Le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) est une classification des industries utilisée pour regrouper les producteurs en industries en fonction de la similitude des procédés de production. Élaboré conjointement en 1997 par le Canada, le Mexique et les États-Unis, le SCIAN offre un cadre commun de classification assurant la comparabi lité des statistiques industrielles réunies par les trois pays.
Système des comptes économiques; nationaux (SCEN)
Le Système des comptes économiques; nationaux (SCEN) se compose d’une série cohérente, uniforme et intégrée de comptes macro-économiques, de comptes de patrimoine et de tableaux qui s’appuient sur un ensemble de concepts, définitions, nomenclatures et règles de comptabilisation approuvés sur le plan international. Dans ses grandes lignes, le Système des comptes économiques; nationaux du Canada (SCENC) s’apparente étroitement aux normes internationales décrites dans la publication des Nations Unies intitulée Système des comptes économiques; nationaux, 1993.
Taux annuels du PIB
Les estimations mensuelles désaisonnalisées du PIB par industrie sont publiées au taux annuel, ce qui signifie que le niveau du PIB de chaque mois est multiplié par 12. Les estimations exprimées aux taux annuels permettent d’établir des comparaisons avec les années précédentes même avant la fin de l’année courante. Les estimations du PIB par industrie au taux annuel permettent également des comparaisons mensuelles et trimestrielles.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt sur les produits perçus par étapes par les entreprises; la TVA est un impôt de portée très large généralement conçu pour couvrir la plupart, voire la totalité, des biens et des services mais les producteurs sont obligés de verser seulement la différence entre la TVA sur leurs ventes et la TVA sur leurs achats destinés à la consommation intermédiaire ou à la formation de capital, alors que la TVA n’est généralement pas facturée sur les ventes aux non-résidents (c’est-à-dire sur les exportations).
Taxes sur la production et les importations
Les taxes sur la production et les importations se composent des taxes payables sur les biens et sur les services quand ils sont produits, livrés, vendus, transférés ou mis autrement à disposition par leurs producteurs plus les impôts et les droits sur les importations qui doivent être acquittés lorsque des biens entrent sur le territoire économique en franchissant la frontière ou lorsque des services sont fournis à des unités résidentes par des unités non résidentes; ils incluent également les autres impôts sur la production, qui comprennent principalement les impôts sur la propriété ou l’utilisation de terrains, de bâtiments ou d’autres actifs utilisés dans le cadre de la production, et les impôts sur la main-d’oeuvre ou sur la rémunération du travail versée.
Taxes sur la production - autres
Les autres taxes sur la production (également désignés par le terme « taxes sur les facteurs de production) comprennent les impôts, autres que ceux engendrés directement par l’exercice même d’une activité de production; ils comprennent essentiellement les impôts courants sur le travail ou le capital employé dans l’entreprise, comme les impôts sur les salaires ou les impôts courants sur les véhicules ou les bâtiments.
Taxes sur les produits
Les taxes sur les produits sont des taxes sur des unités de biens ou de services qui deviennent généralement payables au moment de la production, de la vente, de l’importation, mais qui peuvent aussi devenir payables en d’autres circonstances, par exemple lorsqu’un produit est exporté, loué, transféré, livré ou utilisé pour la consommation propre ou la formation de capital pour compte propre.
Tendance
La tendance est la variation d’une série chronologique économique mensuelle qui reste relativement stable, pour ce qui est de la direction générale, pendant une longue période. La tendance donne une indication de l’évolution générale de la production.
Transfert
Un transfert est une opération dans laquelle une unité institutionnelle fournit un bien, un service ou un actif à une autre unité, sans recevoir en contrepartie de cette dernière un bien, un service ou un actif.
TVA
Voir Taxe sur la valeur ajoutée.
TVA déductible
La TVA déductible est la TVA payable sur les achats de biens ou de services qui sont destinés à la consommation intermédiaire, à la formation brute de capital fixe ou à la revente, qu’un producteur est autorisé à déduire de sa propre dette de TVA envers l’administration, dette qui résulte de la TVA> qu’il a facturée à ses clients.
TVA facturée
La TVA facturée est la TVA payable sur les ventes d’un producteur; elle est identifiée sur la facture que le producteur présente à l’acheteur.
TVA non déductible
La TVA non déductible est la TVA payable par un acheteur et qui n’est pas déductible de la propre dette de TVA de celui-ci, le cas échéant.
Unité institutionnelle
Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable, de son propre chef, de posséder des actifs, de prendre des engagements, de s’engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d’autres entités.
Valeur
La valeur d’un seul bien ou service homogène est égale à son prix par unité de quantité multiplié par le nombre d’unités de quantité de ce bien ou de ce service; à la différence du prix, la valeur est indépendante de l’unité de quantité choisie.
Valeur ajoutée brute
La valeur ajoutée brute correspond à la valeur de la production diminuée de celle de la consommation intermédiaire; elle constitue la contribution apportée au PIB par un producteur, une industrie ou un secteur.
Valeur ajoutée nette
La valeur ajoutée nette est la valeur de la production moins les valeurs de la consommation intermédiaire et de la consommation de capital fixe.
Valeur ajoutée recensée
La valeur ajoutée recensée correspond aux sorties moins la valeur des matériaux, du combustible et de l’électricité consommés dans le processus de production. La valeur ajoutée recensée se distingue de la valeur ajoutée telle qu’elle est utilisée dans le SCEN en ce sens qu’elle inclut le coût des services aux entreprises, comme les assurances, la publicité, le transport, les communications, etc.
Valeur unitaire
Voir prix.
Variations des stocks (y compris les travaux en cours)
Les variations des stocks (y compris les travaux en cours) comprennent les variations (a) des stocks de produits qui sont encore détenus par les unités qui les ont produits, avant qu’ils soient ultérieurement transformés, vendus, livrés à d’autres unités ou utilisés autrement et (b) des stocks de produits acquis auprès d’autres unités, qui sont destinés à être utilisés pour la consommation intermédiaire ou à être revendus sans transformation ultérieure; elles sont mesurées par la valeur des mises en stocks, moins la valeur des prises sur stocks, et moins la valeur des éventuelles pertes courantes sur les biens stockés.

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Date de modification : 2006-11-10 Avis importants