Glossaire
Termes et acronymes choisis sur
le changement climatique
Le climat peut se définir comme un composé
des conditions atmosphériques à long terme, à
un endroit particulier. Il englobe tous les éléments
de ces conditions : température, précipitations, et
configuration des vents, par exemple. Le changement climatique concerne
les changements dans le climat entier, non seulement une seule condition
atmosphérique. Le changement climatique mondial fait référence,
par conséquent, à tous les éléments
météorologiques étroitement liés sur
la Terre.
Adaptation :
le processus par lequel un organisme ou une espèce s’habitue
à son milieu. Dans le contexte du changement climatique,
l’adaptation concerne les changements que devraient apporter
les habitants de la Terre en présence de changements inévitables
et irréversibles. Ces changements se produiraient principalement
au niveau du climat local. Si des mesures d’atténuation
pouvaient réduire l’importance du changement ou prolonger
la période pendant laquelle il se produit, l’adaptation
serait beaucoup plus facile (se reporter à atténuation).
[English
= Adaptation]
Allocations :
voir permis.
[English
= Allowances]
Anthropogène
: des émissions de gaz à effet de serre imputables
aux activités humaines.
[English
= Anthropogenic]
Application
conjointe : le concept selon lequel la Convention cadre
sur le changement climatique prévoit la participation d’un
pays développé aux projets d’émissions
– des projets qui entraînent une réduction réelle,
mesurable et à long terme des émissions nettes de
gaz à effet de serre - dans un pays en développement.
Au cours de sa phase pilote, lancée à la première
Conférence des parties en 1995, l’application conjointe
est appelée «activités mises conjointement en
application». Les pays développés ne peuvent
obtenir de crédits d’émissions au cours de cette
phase pilote, qui se termine en 1999.
[English
= Joint Implementation (JI)]
Atmosphère
: l’enveloppe de gaz entourant la Terre qui y adhère
par la force de gravité de la Terre. L’atmosphère
est divisée en plusieurs couches : la troposphère
(depuis le niveau du sol jusqu’à 8 17 km), la stratosphère
(jusqu’à 50 km), la mésosphère (50-90
km) et la thermosphère, qui forme la zone de transition vers
l’espace extra-atmosphérique. Le mélange entre
les couches est extrêmement lent.
[English
= Atmosphere]
Atténuation
: un terme qui englobe les mesures qui cherchent à
éviter, réduire ou retarder le réchauffement
du globe par la réduction des émissions de gaz atmosphériques
qui sont d’origine humaine et peuvent être enrayées.
Comme exemple, on peut citer l’augmentation de l’utilisation
des ressources d’énergie renouvelable et la diminution
du recours aux combustibles à base de carbone comme le charbon
et enfin, la transformation de terres agricoles en forêts.
[English
= Mitigation]
Biodiversité
: Variété des organismes vivants de toute
origine, espèces y compris les écosystèmes
d’une région ou mondiaux.
[English
= Biodiversity]
Biomasse : la
quantité totale ou masse de matière vivante sur une
surface donnée.
[English
= Biomass]
Biosphère :
la zone totale qu’occupent les organismes sur la Terre, même
au plus profond de l’océan et dans une partie de l’atmosphère.
[English
= Biosphere]
Bulle : dôme
ou zone imaginaire recouvrant un ou plusieurs émetteurs ou
une région d’émetteurs. On établit une
limite supérieure sur la quantité d’émissions
permises à l’intérieur de la bulle, mais les
différents émetteurs d’une même bulle
ne se voient pas nécessairement imposer des limites identiques.
Aux États-Unis, on a établi une bulle regroupant 21
États du Nord-Est et du Midwest dans les années 1990
où l’on se concentrait sur les émissions causant
des pluies acides. Les entreprises de la bulle ont établi
un programme d’échange pour réduire les émissions.
En Union européenne, une bulle a été établie
en vertu du Protocole de Kyoto et vise à faire passer les
émissions de gaz à effet de serre à 8 % sous
les niveaux de 1990 dès 2012. Les membres des États
de l’Union européenne ont convenu de se diviser l’objectif;
c’est ainsi que certains pays doivent réduire leurs
émissions de plus de 8 % et d’autres dans une proportion
moindre.
[English
= Bubble]
Changement
climatique : Le milieu scientifique s’entend pour
dire que l’augmentation mondiale des émissions de gaz
à effet de serre retient la chaleur dans l’atmosphère,
ce qui entraîne une augmentation des températures et
un changement irréversible du climat. Les études révèlent
que le climat du Canada s’est réchauffé de 0,5
à 1 degré Celsius au cours du dernier siècle.
Les Canadiens, particulièrement ceux de l’Arctique,
remarquent déjà ces changements. Les scientifiques
croient que les changements augmenteront si aucune mesure n’est
prise rapidement pour maîtriser les émissions à
la source du problème.
On prévoit que le changement climatique entraînera
des tempêtes plus fréquentes et plus violentes ainsi
que des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur
dans plusieurs régions. Partout dans le monde, en moins d’un
siècle, des régions normalement sèches pourraient
devenir humides et vice versa, ce qui aura des effets désastreux
sur l’agriculture, les forêts et sur les écosystèmes
naturels et pourrait causer des pénuries alimentaires dans
certains secteurs. La hausse du niveau des océans provenant
de la fonte des glaces circumpolaires pourrait forcer le déplacement
de millions de riverains et inonder des populations entières
d’insulaires. Les augmentations de la température moyenne
accroîtront vraisemblablement la pollution de l’air,
particulièrement en régions urbaines. De plus, l’incidence
des maladies causées par les insectes et la chaleur pourrait
augmenter.
[English
= Climate Change]
Chlorofluorocarbones
(CFCs) : Les CFC sont des composés organiques qui
contiennent du carbone, du chlore et des atomes de fluor. Ils étaient
beaucoup utilisés comme liquides de refroidissement dans
la réfrigération et la climatisation, comme solvants
chez les nettoyeurs, et comme agents propulsifs dans les aérosols.
Les CFC, qui sont la cause majeure d'appauvrissement de l'ozone
stratosphérique, sont un gaz à effet de serre puissant.
Un kilogramme des CFC les plus couramment employés peut causer
sur le climat un effet mille fois plus grand que celui d’un
kilogramme de CO2. Toutefois, comme les CFC détruisent également
l’ozone – qui est aussi un gaz à effet de serre
–, on ne connaît pas bien leur effet réel sur
le climat. Lorsqu’on s’est rendu compte qu’ils
appauvrissaient la couche d’ozone dans la stratosphère,
on a décidé de les éliminer progressivement
en vertu du Protocole de Montréal de 1987.
[English
= Chlorofluorocarbons (CFCs)]
Climat : tendance
moyenne du temps, dont sa variabilité dans une région
géographique. La période d’établissement
des moyennes couvre généralement plusieurs décennies.
[English
= Climate]
Combustibles
fossiles : un collectif qui englobe le charbon, le pétrole
et le gaz naturel, utilisé pour la production d’énergie
au moyen de combustion. Ils sont appelés combustibles fossiles
parce qu’ils sont faits de restes de plantes et d’animaux
fossilisés et riches en carbone. Ces restes ont été
enfouis dans des sédiments il y a des millions d’années
et, au cours des ères géologiques, sont passés
à leur état actuel. Les êtres humains peuvent
extraire les sédiments plusieurs millions d’années
après leur dépôt, et leur énergie emmagasinée
peut servir de combustible pendant leur combustion.
[English
= Fossil fuels]
Compensations
: réductions des émissions causées
par une activité non directement reliée à la
source des émissions. Par exemple, une entreprise qui achète
et utilise de l’électricité éolienne
acquiert une compensation égale à la quantité
d’énergie à combustible fossile et aux émissions
de dioxydes de carbone nécessaires à la production
d’une quantité équivalente d’électricité.
Dans le même ordre d’idées, planter des millions
d’arbres pour absorber le dioxyde de carbone crée une
compensation pour celui qui plante les arbres. Les compensations
du dioxyde de carbone peuvent se comparer à des crédits
d’émissions et on peut les échanger sur le marché
des émissions.
[English
= Offsets]
Conférence
des parties : on fait référence aux réunions
auxquelles ont participé les pays qui ont signé la
Convention cadre sur le changement climatique. La Conférence
des parties est l’organisme suprême de la convention.
À l’heure actuelle, les membres se réunissent
une fois par année pour examiner les progrès de la
Convention. La première Conférence des parties s’est
déroulée à Berlin, en 1995, la deuxième
à Genève en 1996. La réunion tenue à
Kyoto, au Japon, en décembre 1997, a été la
troisième Conférence des parties.
[English
= Conference of the Parties (COP)]
Convention
cadre sur le changement climatique : l’accord signé
par 154 pays, dont le Canada, au Sommet Planète Terre qui
s’est déroulé à Rio en juin 1992, dans
lequel on discute du changement climatique au niveau mondial. Les
pays développés ont convenu de réduire leurs
émissions aux niveaux de 1990 d’ici l’an 2000.
La Convention a établi un cadre de principes généraux
et d’institutions et créé un processus en vertu
duquel les gouvernements peuvent se réunir régulièrement.
[English
= Framework Convention on Climate Change (FCCC)]
Coopération
technologique ou transfert technologique : processus d’interaction
constructive avec les partenaires locaux, nationaux et internationaux
pour sélectionner et appliquer des systèmes technologiques
appropriés qui permettent de réaliser le développement
économique. Il comprend, à la fois, de la technologie
« dure » (équipement et technologie) et de la
technologie « douce » (logiciels, aide à la gestion,
formation). Les négociations actuelles portent sur l’article
4.5 de la Convention dans lequel les parties qui sont des pays développés
(en particulier les membres de l’OCDE) s’engagent à
prendre des mesures pour promouvoir, faciliter et financer au besoin
l’accès à des technologies écologiques
dans les pays en développement, afin de leur permettre de
mettre en œuvre les dispositions de la Convention. Tout en
reconnaissant le rôle important que joue le secteur privé
dans le transfert technologique et la nécessité de
faciliter les investissements dans les pays en développement,
le débat porte surtout sur le rôle que les gouvernements
des pays développés devraient jouer dans l’apport
de ressources financières et de technologies aux pays en
développement.
[English
= Technology Cooperation/Technology Transfer]
Couverture :
la mesure dans laquelle les objectifs qui lient légalement
englobent divers gaz à effet de serre, sources anthropogènes
et puits (voir anthropogène,
gaz à effet de serre et puits).
[English
= Coverage]
Crédits :
les émetteurs qui parviennent à faire passer leurs
émissions annuelles en deçà des limites volontaires
ou imposées peuvent recevoir un crédit couvrant la
quantité de pollution non produite. Le crédit peut
être mis en réserve et utilisé ultérieurement
ou être vendu ou échangé avec un autre émetteur.
[English
= Credits]
Cycle du carbone
: le cycle du carbone dans la biosphère, qui concerne
un échange de carbone entre les écosystèmes
océaniques et terrestres, d’une part, et l’atmosphère,
d’autre part. Les scientifiques cherchent à comprendre
les flux qui vont et viennent des principaux réservoirs du
cycle du carbone et leur réaction au changement climatique.
À cette fin, il est aussi nécessaire de comprendre
pourquoi environ la moitié du dioxyde de carbone libéré
dans l’atmosphère à cause de la combustion de
combustibles fossiles et de déboisement s’accumule
dans l’atmosphère tandis que le reste demeure dans
d’autres réservoirs comme les océans et les
plantes. (Se reporter au dioxyde de
carbone (CO2), aux combustibles
fossiles et aux puits).
[English
= Carbon cycle]
Deuxième
rapport d’évaluation : ce deuxième
rapport du GIEC, aussi appelé Changement climatique 1995,
résume l’état actuel des connaissances scientifiques
sur le réchauffement du globe et a été écrit
et examiné par plus de 2 000 spécialistes du climat,
économistes et experts en évaluation du risque dans
le monde entier. Il conclut que «la prépondérance
de la preuve suggère une influence humaine discernable sur
le climat mondial» et confirme la disponibilité de
mesures irréprochables et d’autres stratégies
rentables pour lutter contre le changement climatique.
[English
= Second Assessment Report (SAR)]
Différenciation
: terme utilisé dans la Convention cadre sur le
changement climatique, la différenciation concerne l’établissement
de différents objectifs de réduction des émissions
et calendriers pour chaque pays plutôt qu’un taux unique
pour tous les pays dans le but de tenir compte de la situation de
chaque pays : climat, étendue, population, croissance et
économie, par exemple. Les cibles établies en vertu
du protocole de Kyoto sont aussi différenciées.
[English
= Differentiation]
Dioxyde de
carbone (CO2) : reconnu comme le principal facteur
d’augmentation des niveaux de gaz à effet de serre
dans l’atmosphère et, par conséquent, du réchauffement
planétaire (voir gaz à effet de serre). La consommation
d’énergie par la société est le plus
gros facteur de cette production de dioxyde de carbone. Le dioxyde
de carbone anthropique est surtout produit par la combustion de
combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et
le gaz naturel. Le déboisement et certaines activités
agricoles émettent également du dioxyde de carbone
dans l’atmosphère, puisque les arbres et d’autres
végétaux absorbent et piègent naturellement
le carbone. Le dioxyde de carbone est le plus gros facteur anthropique
– à raison d’environ 60 p 100 – de l’effet
de gaz à effet de serre et, par ricochet, du changement climatique.
Le dioxyde de carbone a une durée de vie dans l’atmosphère
de 5 à 200 ans. Le Canada a émis près de 15
milliards de tonnes de dioxyde de carbone depuis 1950; par comparaison,
les États-Unis en ont émis 186 milliards de tonnes,
la Russie 68 et le Japon 31. Près de 80 p. 100 des émissions
de dioxyde de carbone du Canada proviennent de la production et
de la consommation d’énergie.
[English
= Carbon dioxide (CO2)]
Dispositions
en matière de souplesse : il s’agit de dispositions
qui offrent aux pays un maximum de souplesse en ce qui concerne
la façon dont leurs cibles de réduction des émissions
peuvent être atteintes de la manière la plus rentable
possible. Elles pourraient englober, par exemple, l’application
conjointe, la mise en réserve et l’échange de
droits d’émissions.
[English
= Flexibility provisions]
Droit acquis :
Disposition qui permet aux émetteurs en place avant la détermination
de limites de maintenir leurs émissions au même niveau
tandis que les nouveaux pollueurs doivent se conformer aux nouvelles
normes.
[English
= Grandfathering]
Échange
de droits d’émission : Outil servant aux gouvernements
et à l’industrie à respecter les objectifs environnementaux
de réduction de la pollution de la façon la plus rentable
possible. Le terme « échange de droits d’émission
» désigne un marché où les parties peuvent
acheter ou vendre des allocations ou des permis d’émission
de produits polluants ou des crédits de réduction
d’émissions. Les échanges de droits d’émission
peuvent se faire dans les limites d’une région, d’un
pays ou à l’échelle mondiale. Un certain système
d’échange de droits d’émission préconise
la possibilité pour un émetteur qui a réussi
à réduire ses émissions en deçà
de sa limite, ayant donc ainsi accumulé des crédits
de surplus, d’augmenter ses profits en vendant les crédits
à des entreprises qui cherchent des façons peu coûteuses
respecter leurs limites. Les restrictions imposées en matière
d’émission entraînent une diminution des crédits
et une augmentation de leur valeur; les émetteurs en viennent
à constater qu’il est moins coûteux d’investir
dans la technologie propre que d’acheter des crédits.
Il existe d’autres modalités d’émission.
Par exemple, un système pourrait permettre aux émetteurs
de vendre leurs allocations initiales ou leur permis de polluer
s’ils ne les utilisent pas; les pollueurs pourraient également
devoir acheter d’abord des allocations. On peut aussi mettre
en œuvre des systèmes reliés à des mesures
comme les taxes ou la consommation d’énergie. Les différents
systèmes d’échange peuvent présenter
des conséquences très variées sur le plan du
coût, de la commodité ou du changement climatique.
[English
= Emissions trading]
Effet de serre
: le processus par lequel la chaleur s’accumule dans
l’atmosphère de la Terre au lieu d’être
libérée dans l’espace. Ce processus se produit
naturellement et garde la Terre assez chaude pour maintenir la vie.
Des preuves scientifiques montrent que l’activité humaine
intensifie ce processus naturel. L’effet de serre que produit
divers gaz ne dépend pas uniquement de la quantité
de gaz dans l’atmosphère à l’heure actuelle,
des émissions futures prévues et de la durée
de vie des molécules individuelles dans le gaz. Il dépend
aussi, dans une large mesure, de l’efficacité avec
laquelle le gaz absorbe les rayonnements.
[English
= Greenhouse effect]
Effets/incidences
néfastes : les effets ou incidences néfastes
désignent les effets négatifs éventuels du
changement climatique ainsi que l’incidence de la mise en
œuvre de mesures d’intervention. Ces effets ou incidences
comprennent la hausse du niveau de la mer, le changement des modes
de précipitations ou d’autres conditions météorologiques,
et la réduction de la demande de combustibles fossiles ou
d’autres produits à forte intensité énergétique.
Les incidences du changement climatique peuvent être aussi
bien positives que négatives.
[English
= Adverse effects/impacts]
Émissions :
Fumées ou gaz qui s’échappent des cheminées
industrielles ou des tuyaux d’échappement, suintent
des usines ou pénètrent dans l’atmosphère
en provenance directe des torches de puits de pétrole, des
décharges publiques, de la végétation en putréfaction
et des arbres en décomposition, etc. Ce sont les dioxydes
de carbone et les oxydes de méthane et d’azote qui
causent la grande partie des gaz à effet de serre du globe.
[English
= Emissions]
Émissions
anthropiques : émissions causées par l’activité
humaine par opposition à celles qui proviennent d’une
cause naturelle. Ainsi, les émissions des tuyaux d’échappement
des voitures sont de nature anthropique tandis que les volcans produisent
des émissions naturelles.
[English
= Anthropogenic emissions]
Entrée
en vigueur : les protocoles et les amendements ne lient
pas légalement avant qu’ils n’aient été
ratifiés par un nombre convenu de pays. La Convention cadre
sur le changement climatique en a exigé 50, par exemple,
et est entrée en vigueur dans chacun 90 jours après
la ratification de chaque pays. Le protocole de Kyoto comprend deux
éléments : il entrera en vigueur dès que 55
pays qui représentent au moins 55 p. 100 des émissions
de gaz à effet de serre actuelles des pays développés
auront ratifié le protocole.
[English
= Entry into force]
Équivalent
CO2 : façon pratique de distinguer les
différents gaz à effet de serre en les comparant au
dioxyde de carbone. Équivalent CO2 constitue une
unité de mesure standardisée des échanges de
droits d’émission. Ainsi, en tonnes, le méthane
est un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le
dioxyde de carbone. Une tonne de méthane représente
21 tonnes d’équivalent CO2.
[English
= CO2 equivalent]
Fonds d’adaptation
: voir Mécanisme pour un développement
propre (MDP)
[English
= Adaptation Fund]
Fongibilité
: désigne la possibilité qu’une unité,
un produit ou une unité monétaire puisse être
échangé ou remplacé par un autre. Les négociations
sur la fongibilité consistent à définir si
les unités d’émissions sont échangeables
librement.
[English
= Fungibility]
Gaz à effet
de serre (GES) : dioxyde de carbone (CO2), méthane
(CH4), oxyde nitreux (N2O), hydrocarbures
perfluorés (PFC), hexafluorure de soufre (SF6)
et hydrofluorocarbones (HFC). Ces gaz absorbent ensemble la radiation
de la Terre et réchauffent l’atmosphère. Certains
gaz à effet de serre se produisent naturellement mais sont
également produits par des activités humaines, tels
que le CO2 qui se produit naturellement mais qui est
également produit lors de la combustion des combustibles
fossiles. Lorsque les gaz à effet de serre s’accumulent
dans l’atmosphère, ils ont un effet sur le climat et
les conditions météorologiques. Ils sont généralement
mesurés en équivalent de dioxyde de carbone. D’après
les Nations Unies, les GES qui constituent la cause principale du
changement climatique sont le dioxyde de carbone (CO2),
le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O).
[English
= Greenhouse gases (GHGs)]
Groupe intergouvernemental
d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) :
créé en 1988 par l’Organisation météorologique
mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement
(PNUE), le GIEC est l’organisme international autorisé,
chargé de l’étude du changement climatique.
Le GIEC examine la documentation technique et scientifique dans
le monde entier qui porte sur le changement climatique et publie
des rapports d’évaluation. Son rapport de 1995, duquel
sont tirées de nombreuses citations, a signalé que
« la prépondérance de la preuve suggère
une influence humaine discernable sur le climat mondial »
[traduction].
[English
= Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)]
Hexafluorure
de soufre (SF6) : l’un des six gaz à
effet de serre dont le Protocole de Kyoto exige la réduction.
Il est surtout utilisé dans l’industrie lourde pour
isoler l’équipement à haut voltage et dans la
fabrication des systèmes de refroidissement des câbles.
Son potentiel de réchauffement global est 23 900 fois supérieur
à celui du CO2.
[English
= Sulphur Hexafluoride (SF6)]
Hydrocarbures
perfluorés (PFC) : l’un des six gaz à
effet de serre du « panier » qui doit être contrôlé
en vertu du Protocole de Kyoto. Ils sont un produit dérivé
de la fonderie de l’aluminium. Ils sont également un
substitut des CFC dans la fabrication des semi-conducteurs. Le potentiel
de réchauffement global des PFC va de 6 500 à 9 200
sur une période de 100 ans.
[English
= Perfluorocarbons (PFCs)]
Hydrofluorocarbones
(HFC) : comptent parmi les six gaz à effet de serre
qui doivent être contrôlés selon le Protocole
de Kyoto. Ils sont produits commercialement comme substituts des
chlorofluorocarbures (CFC) et des hydrochlorofluorocarbures (HCFC).
Les HFC sont surtout utilisés dans la réfrigération
et la mousse d’isolation. Le potentiel de réchauffement
global est de 140 à 11 700 fois supérieur à
celui du CO2, selon le HFC.
[English
= Hydrofluorocarbons (HFC)]
Inventaires :
les pays sont tenus de soumettre régulièrement un
inventaire de leurs émissions de GES. Le GIEC a donné
des indications sur la manière d’évaluer et
de rapporter les émissions et éliminations de GES
anthropiques, à l’aide d’un modèle de
rapport sous forme de tableau normalisé pour six grands secteurs
: énergie, procédés industriels, solvants et
autres utilisations de produits; agriculture; modification de l’aménagement
du territoire et sylviculture; déchets. Outre la méthode
sectorielle d’addition des émissions de dioxyde de
carbone provenant de la combustion des combustibles fossiles, le
GIEC exige, à titre de vérification, le recours à
une méthode descendante pour calculer les émissions
en fonction des données nationales de consommation de combustibles.
Plusieurs entreprises et associations préparent également
des inventaires de GES et les méthodes pour les calculer.
Bon nombre de facteurs doivent être pris en compte lorsqu’on
conçoit l’inventaire de GES d’une entreprise,
notamment les facteurs d’émission par rapport aux mesures
directes; la définition des frontières autour des
activités; l’inclusion d’émissions provenant
des entrepreneurs et l’importance relative. Certaines sources
d’émissions, comme les combustibles de soute, sont
intentionnellement exclus des inventaires pour le moment.
[English
= Inventories]
Mécanismes
de flexibilité : voir Mécanismes
de Kyoto.
[English
= Flexibility Mechanisms]
Mécanismes
de Kyoto (autrefois connus sous le nom de mécanismes de flexibilité)
: procédures qui permettent aux parties visées
à l’annexe I de respecter leurs engagements en vertu
du Protocole de Kyoto selon les mesures prises en dehors de leurs
propres frontières. À titre de mécanismes éventuels
axés sur les marchés, ils permettent de réduire
les incidences économiques des exigences de réduction
d’émission de gaz à effet de serre. Ils comprennent
la mise en œuvre conjointe (article 6), les mécanismes
pour un développement propre (article 12) et l’échange
de droits d’émission (article 17).
[English
= Kyoto Mechanisms]
Mécanisme pour un
développement propre (MDP) : défini à
l’article 12 du Protocole de Kyoto, les projets de MDP entrepris
dans les pays en développement visent deux objectifs : 1)
répondre aux besoins en développement durable du pays
hôte; 2) produire des crédits d’émission
qui puissent servir à respecter les engagements des parties
visées à l’annexe I et, partant, améliorer
la flexibilité quant aux endroits où les parties gouvernementales
respectent leurs engagements de réduction. Les projets qui
limitent ou réduisent les émissions de gaz à
effet de serre permettent à l’investisseur (gouvernement
ou industrie) d’obtenir des crédits s’ils sont
approuvés par le conseil exécutif du MDP. Une partie
des profits découlant des activités des projets servent
à assumer les frais d’administration et à créer
un fonds d’adaptation qui aidera les pays en développement
particulièrement vulnérables aux effets néfastes
du changement climatique à prendre des mesures d’adaptation.
[English
= Clean Development Mechanism (CDM)]
Méthane (CH4)
: l’un des trois principaux gaz à effet de
serre responsables du changement climatique (voir gaz à effet
de serre). Bien qu’il y ait moins de méthane que de
dioxyde de carbone dans l’atmosphère, le méthane
est un gaz à effet de serre qui retient plus efficacement
la chaleur. Le GIEC estime que les possibilités de réchauffement
du globe du méthane sont 21 fois plus élevées
que celles du dioxyde de carbone. Le méthane provient de
la pourriture de matière en l’absence d’oxygène.
Les activités humaines comme la culture du riz, l’élevage
de certains animaux de ferme (voir ruminants), la combustion de
biomasse, le charbonnage et la fuite de gaz naturel augmentent le
taux de méthane dans l’atmosphère.
[English
= Methane (CH4)]
Mise
en réserve et emprunt de droits d’émissions
: lorsque les réductions d’émissions
d’un pays pendant une période donnée peuvent
être appliquées par rapport à ses émissions
futures, ou lorsqu’un pays peut emprunter de périodes
futures pour contrebalancer des émissions excédentaires
au cours d’une période en cours. Ces termes sont définis
en vertu de la Convention cadre sur le changement climatique.
[English
= Emissions banking and borrowing]
Obligatoire : Mesure
ayant force obligatoire et prévoyant des pénalités
mises en application par les tribunaux nationaux et internationaux.
[English
= Mandatory]
Oxyde nitreux
(N2O) : l’un des trois principaux gaz
à effet de serre responsables du changement climatique (voir
gaz à effet de serre). Le sol et les océans sont les
principales sources naturelles d’oxyde nitreux. Les êtres
humains contribuent aux émissions d’oxyde nitreux par
la culture du sol et l’utilisation d’engrais azoté,
la production de nylon et la combustion de matières organiques
et de combustibles fossiles. La combustion et le brûlage de
la biomasse sont des sources d’émissions d’oxyde
nitreux. Les pratiques agricoles peuvent stimuler les émissions
d’oxyde nitreux des sols et jouer un rôle important
dans l’accumulation de ces gaz dans l’atmosphère.
[English
= Nitrous oxide (N2O)]
« Panier
» de Kyoto : en vertu du Protocole de Kyoto, les
Parties se sont engagées à contrôler les émissions
d’un « panier » de six GES. Ce « panier
» comprend le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde
nitreux, les HFC, les PFC et les SF6. Cette disposition
donne la souplesse qui permettrait à une partie d’accroître
les émissions de l’un ou l’autre de ces gaz dans
le « panier », à condition que des réductions
commensurables soient faites dans un autre gaz du « panier
».
[English
= Kyoto Basket]
Pays de l’annexe
I : fait référence aux pays de l’OCDE
et à ceux qui font la transition à une économie
de marché, dont la Russie et les anciens pays de l’Est,
qui sont signataires de la Convention cadre sur le changement climatique
[English
= Annex I Parties]
Pays
visés à l’annexe I : l’annexe
I de la Convention du climat (CCNUC) énumère tous
les pays membres de l’Organisation pour le développement
et la coopération économiques (OCDE) en 1990, ainsi
que les pays des économies en transition, d’Europe
centrale et d’Europe de l’Est (hormis l’ex-Yougoslavie
et l’Albanie). Par défaut, les autres pays sont désignés
comme pays non visés à l’annexe I. En vertu
de l’article 4.2 (a et b) de la Convention, les pays visés
à l’annexe I s’engagent précisément
à revenir, à titre individuel ou collectif, à
leurs niveaux de GES de 1990 d’ici à l’an 2000.
[English
= Annex I Countries]
Pays
visés à l’annexe II : l’annexe
II de la Convention du climat énumère tous les pays
membres de l’OCDE en 1990. En vertu de l’article 4.2
(g) de la Convention, ces pays sont censés fournir les ressources
financières nécessaires pour aider les pays en développement
à respecter leurs obligations telles que la production d’un
rapport national. Les pays visés à l’annexe
II sont également censés promouvoir le transfert de
technologies écologiques dans les pays en développement.
[English
= Annex II Countries]
Pays
visés à l’annexe B : l’annexe
B du Protocole de Kyoto énumère les pays développés
qui se sont engagés à contrôler leurs émissions
de gaz à effet de serre au cours de la période 2008-2012,
notamment les pays membres de l’OCDE, les pays membres de
l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est et de
la Fédération de Russie. Pas tout à fait identique
à l’annexe I, qui inclut également la Turquie
et le Bélarus, quoique l’annexe B comprenne la Croatie,
Monaco, le Liechtenstein et la Slovénie.
[English
= Annex B Countries]
Période
d’engagement : afin de donner aux parties une certaine
latitude quant au moment où elles respectent leurs obligations
de réduction d’émissions de GES en vertu du
Protocole de Kyoto, l’objectif de réduction s’applique
à une période quinquennale, dite période d’engagement.
La première période d’engagement ira de 2008
à 2012. Les modalités qui régissent la nature
de la deuxième période et des périodes subséquentes
feront l’objet de négociations dans l’avenir.
Le Protocole de Kyoto exige des négociations concernant la
deuxième période qui commencera en 2005.
[English
= Commitment Period]
Permis : Un
permis d’échange de droits d’émission
accorde à un émetteur le droit de produire une quantité
définie d’émissions. Le nombre des permis d’un
pollueur détermine la quantité annuelle d’émissions
qu’il peut produire. Lorsqu’on établit un système
d’échange de droits d’émission, les responsables
de la réglementation peuvent attribuer les permis gratuitement
ou les vendre à l’encan; ils peuvent aussi en réserver
à d’éventuels intervenants.
[English
= Permits]
Piégeage
du carbone : le piégeage à long terme du
carbone ou du dioxyde de carbone dans les forêts, les sols,
les océans ou, dans le sous sol, dans des réservoirs
de pétrole et de gaz épuisés, dans des filons
de charbon et dans des aquifères salins. Exemple : séparation
du CO2 provenant des gaz effluents ou transformation
des combustibles fossiles pour produire des fractions riches en
carbone et en H2; élimination directe du CO2
de l’atmosphère causée par les changements dans
l’aménagement du territoire, par le boisement, le reboisement,
la fertilisation des océans, et les pratiques agricoles visant
à mettre le carbone du sol en valeur.
[English
= Carbon Sequestration]
Plafond d’émission
: contrainte autorisée, à l’intérieur
d’un certain échéancier, qui impose un «
plafond » à la quantité totale d’émissions
de gaz à effet de serre (GES) anthropiques qui peuvent être
libérées dans l’atmosphère. Le Protocole
de Kyoto impose des plafonds aux émissions de GES produites
par les pays visés à l’annexe B ou les pays
développés.
[English
= Emissions Cap]
Plans
d’action nationaux : plans soumis à la Conférence
des Parties (CdP) par toutes les parties qui énoncent les
mesures qu’elles ont adoptées pour limiter leurs émissions
de GES anthropiques. Les pays doivent proposer ces plans comme condition
de leur participation à la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques et, par la suite, doivent périodiquement
faire part à la CdP des progrès qu’elles ont
accomplis. Les plans d’action nationaux font partie des communications
nationales qui comprennent les sources et les puits de l’inventaire
national des gaz à effet de serre.
[English
= National Action Plans]
Pluies acides
: pluies contenant des substances acides qui endommagent
les plantes, les eaux et les éléments aquatiques,
les récoltes, les édifices et la santé humaine.
Les pluies s’acidifient par l’absorption des particules
de dioxyde de souffre et d’oxyde d’azote émises
par des sources à combustible fossile, telles les centrales
électriques. Pour se conformer aux restrictions de plus en
plus importantes imposées sur les émissions depuis
1990, les entreprises américaines du Nord-Est des États-Unis
utilisent un système efficace d’échange d’oxydes
de souffre et d’azote entre les émetteurs. Le système
a permis de réduire fortement les émissions moyennant
une fraction des coûts initialement prévus et a entraîné
la diminution des pluies acides de la région.
[English
= Acid rain]
Potentiel de réchauffement
global (PRG) : indice temporel qui sert à comparer
le forçage radiatif, en fonction de la masse, d’une
impulsion d’un gaz à effet de serre particulier par
rapport à celle du CO2. Les gaz figurant au Protocole
de Kyoto sont pondérés dans la première période
d’engagement selon leur PRG sur une période de 100
ans, tel que publié dans le deuxième rapport d’évaluation
de 1995 du GIEC. Dans ce rapport, un kilogramme de méthane,
par exemple, présente une force radiative environ 21 fois
plus grande que celle d’un kilo de CO2. Le PRG
ou CO2 est défini comme 1, et le méthane
présente donc un PRG de 21 sur une période de 100
ans.
[English
= Global Warming Potential]
ppmv : une unité
de mesure, partie par million en volume, souvent utilisée
dans la terminologie relative au changement climatique pour exprimer
les concentrations atmosphériques de gaz à effet de
serre. On trouve aussi partie par milliard en volume (ppbv) et partie
par billion en volume (pptv).
[English
= ppmv]
Puits
de carbone : systèmes naturels ou artificiels qui
absorbent et stockent le dioxyde de carbone provenant de l’atmosphère.
Les arbres, les végétaux et les océans, qui
absorbent tous du CO2, sont des puits de carbone.
[English
= Carbon Sinks]
Principe
de précaution : tiré de la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques (article 3) :
Il incombe aux Parties de prendre des mesures de précaution
pour prévoir, prévenir ou atténuer les causes
des changements climatiques et en limiter les effets néfastes.
Quand il y a risque de perturbations graves ou irréversibles,
l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de
prétexte pour différer l'adoption de telles mesures,
étant entendu que les politiques et mesures qu'appellent
les changements climatiques requièrent un bon rapport coût-efficacité,
de manière à garantir des avantages globaux au coût
le plus bas possible.
[English
= Precautionary Principle]
Protocole
de Kyoto : Dans un accord conclu lors de la réunion
des Nations Unies de Kyoto au Japon en décembre 1997, 84
pays ont convenu de la nécessité de diminuer d’environ
5,2 % les émissions du niveau de 1990 des pays industrialisés
avant 2012, pour réduire le réchauffement de la planète
provenant des gaz à effet de serre. Les réductions
ne sont pas les mêmes pour tous les pays et dépendent
du degré de développement économique, de la
population, du climat et de la taille du pays. Le Canada s’est
engagé à réduire ses émissions de 6
% par rapport au niveau de 1990, la Grande-Bretagne de 12,5 %, l’Allemagne
de 21 % et les États-Unis de 7 %. On n’a pas pour l’instant
fixé d’objectifs de réduction pour les pays
en voie de développement. Le Protocole deviendra une loi
internationale lorsque les gouvernements de 55 pays responsables
de 55 % des émissions des pays industrialisés l’auront
ratifié. Les principes directeurs du Protocole de Kyoto sont
l’efficacité économique, l’intégrité
environnementale et l’appui au développement durable.
Pour accorder aux pays industrialisés une certaine
flexibilité dans la poursuite de leurs objectifs et promouvoir
l’investissement dans les technologies propres dans les pays
en voie de développement, le Protocole prévoit l’utilisation
de trois mécanismes d’échange de droits d’émission
sur le marché : l’échange international de droits
d’émission, l’application conjointe et le mécanisme
de protection de l’environnement. L’échange international
de droits d’émission permet aux pays industrialisés
d’échanger des permis d’émission. L’application
conjointe prévoit le transfert, entre pays industrialisés,
de crédits de réduction d’émission basés
sur des projets. Le mécanisme de protection de l’environnement
prévoit l’établissement de crédits de
réduction d’émission reliés à
des projets dans les pays en développement et qui peuvent
être utilisés par les pays industrialisés qui
veulent atteindre leurs objectifs de réduction.
[English
= Kyoto protocol]
Puits : systèmes
naturels comme les forêts, les terres humides, les sols et
les océans qui absorbent et emmagasinent les gaz à
effet de serre. Voir aussi séquestration.
[English
= Sinks]
Réchauffement
du globe : à proprement parler, les tendances naturelles
de réchauffement et de refroidissement de la Terre pendant
toute son histoire. Toutefois, le terme réchauffement du
globe est devenu populaire comme expression qui regroupe tous les
aspects des problèmes du réchauffement du globe, dont
les changements climatiques éventuels qui seront causés
par une élévation des températures dans le
monde entier.
[English
= Global warming]
Ressources
renouvelables : sources d’énergie qui sont
constamment renouvelées par un processus naturel. Il s’agit
des technologies qui ne recourent pas au carbone telles que l’énergie
solaire, l’énergie hydroélectrique et le vent,
ainsi que les technologies basées sur la biomasse. Les analyses
du cycle de vie sont exigées pour évaluer dans quelles
proportions ces technologies basées sur la biomasse peuvent
limiter les émissions nettes de carbone.
[English
= Renewables]
Retrait : retirer
en permanence une partie des permis d’émission du marché.
C’est une opération qui accélère l’escalade
du prix des autres permis et incite fortement les émetteurs
à assainir leurs émissions plutôt qu’à
acheter d’autres permis ou crédits.
[English
= Retire]
Ruminants :
groupe d’animaux dont l’estomac comporte trois ou quatre
cavités qui régurgitent et remâchent leur nourriture.
Les bovins et les ovins sont des ruminants, tout comme les chameaux,
les cerfs et les chèvres. Les ruminants sont une source importante
de GES dans l’entrée du méthane.
[English
= Ruminants]
Séquestration
: le carbone du dioxyde de carbone peut être naturellement
réabsorbé par les arbres et l’ensemble de la
végétation. De grandes quantités de carbone
sont également absorbées par les sols et les océans.
Le carbone peut aussi être pompé sous le sol et emmagasiné
dans les roches poreuses. Ce mode d’entreposage du carbone
dans la nature s’appelle la séquestration. Un hectare
de forêt peut absorber 12 tonnes de dioxyde de carbone par
année. Planter des arbres en grande quantité constitue
également un mode majeur de séquestration mais éventuellement,
l’arbre meurt et émet le carbone sous la forme de dioxyde
(voir émissions).
[English
= Sequestration]
Sommet de la Terre ou
Conférence des Nations Unies sur l’environnement et
le développement (CNUCED) : le Sommet de la Terre
a eu lieu en 1992 à Rio de Janeiro où le traité
du climat, dit Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUC), a été signé par plus de
150 pays. (Voir Rio+10).
[English
= Earth Summit, or UN Conference on Environment and Development
(UNCED)]
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