Étude de cas sur la
conservation en Abitibi
(frontière Québec-Ontario)
ArborVitae Environmental Services
Boldon Group
Alexandre Boursier
Lorne Johnson
Thomas Stubbs
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Cette étude de cas a été commandée
comme recherche de base pour La Conservation du capital naturel
du Canada: Le programme de la forêt boréale.
Les opinions exprimées dans l’étude de
cas sont celles des auteurs et ne représentent pas
nécessairement celles de la Table ronde nationale,
de ses membres ou des membres du Groupe de travail du programme.
21 juillet 2004
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5 Résumé des recommandations
Recommandation 1. Les différentes
organisations devraient intensifier leurs efforts de collaboration
avec leurs pendants de l’autre province aux fins d’échange
d’idées et d’expérience. Les occasions
offertes par la proposition d’entente relative aux impacts
environnementaux transfrontaliers, ainsi que d’autres enjeux,
devraient être mieux saisies. Mentionnons, par exemple, les
questions liées à la restructuration économique
des industries exploitant les ressources naturelles et des communautés
du Nord, de même que la mise à profit des avantages
et ressources des communautés et organismes régionaux.
Recommandation 2. Le Québec et
l’Ontario devraient entreprendre et faciliter des processus
régionaux d’aménagement du territoire dans leurs
parties respectives de l’Abitibi.
Recommandation 3. L’Abitibi devrait
être reconnue comme hautement prioritaire au plan de la création
de zones protégées supplémentaires.
Recommandation 4. Les gouvernements
provinciaux devraient revoir les exigences juridiques incombant
aux titulaires de concessions minières, notamment les dispositions
touchant leur renouvellement, afin de s’assurer qu’elles
font l’objet d’une enquête active et diligente,
et d’éviter que les concessions inactives paralysent
les décisions en matière d’aménagement
du territoire.
Recommandation 5. Le Québec devrait
adopter une approche en triade et l’Ontario devrait en poursuivre
la mise en œuvre par le truchement de l’initiative Patrimoine
vital.
Recommandation 6. Les gouvernements
provinciaux devraient appuyer les initiatives des sociétés
forestières visant à demander la certification en
supprimant les obstacles institutionnels à cette dernière,
en satisfaisant à leur responsabilité en matière
d’aménagement et en offrant à ces sociétés
des mesures d’encouragement, dont la simplification des exigences
en matière de planification des activités d’exploitation
et une réduction des droits de coupe.
Recommandation 7. Les gouvernements
provinciaux devraient élaborer des méthodes d’aménagement
forestier à une échelle plus vaste que celle d’une
unité d’aménagement particulière.
Recommandation 8. Les gouvernements
provinciaux doivent mettre à la disposition des aménagistes
forestiers les outils appropriés pour réglementer
l’utilisation et la densité des routes, et s’assurer
que la réglementation est adéquatement appliquée.
Recommandation 9. Il convient d’élaborer
des stratégies régionales d’ensemble régissant
l’accès, de préférence, comme partie
intégrante des plans régionaux d’aménagement
du territoire, mais, en leur absence, de favoriser des plans autonomes.
Recommandation 10. Les futures évaluations
environnementales réalisées dans la région
devraient tenir compte des effets cumulatifs sur l’environnement
des activités existantes ou envisagées d’exploitation
des ressources.
Recommandation 11. Il est nécessaire
d’accélérer les progrès visant à
conférer aux communautés autochtones une participation
significative à l’aménagement des ressources,
surtout en Ontario.
Recommandation 12. Les gouvernements
provinciaux devraient envisager de rationaliser des processus administratifs
sélectionnés pour les titulaires de permis qui satisfont
de manière régulière aux normes ou les dépassent.
Cette mesure d’encouragement éventuelle pourrait être
offerte aux aménagistes forestiers certifiés car elle
est fréquemment citée.
Recommandation 13. Les gouvernements
provinciaux devraient résoudre la question de la propriété
des crédits compensatoires de carbone relatifs aux forêts
de la Couronne. Ils devraient chercher des moyens de mettre à
la disposition des aménagistes forestiers des incitatifs
appropriés qui les inciteraient à tenir compte des
valeurs du carbone dans la prise de décisions en matière
d’aménagement forestier.
Recommandation 14. Il conviendrait d’élaborer
une stratégie régionale de gestion du caribou pour
la région de l’Abitibi.
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