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Le rôle du Canada en l'Afghanistan
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 L'ambassadeur Sproule discute de l’appui du Canada au Pacte pour l’Afghanistan et du rôle que celui-ci jouera dans l’évaluation du succès de la communauté internationale en Afghanistan. Entrevue vidéo (en anglais seulement - transcriptions en français ci-dessous) QuickTime | Windows Media

 L'ambassadeur David Sproule discute de quelle façon le Canada cherche, aux côtés de ses alliés internationaux, à relever certains des défis qui attendent l'Afghanistan. Entrevue vidéo (en anglais seulement - transcriptions en français ci-dessous). QuickTime | Windows Media


Transcription

L'ambassadeur Sproule discute de l’appui du Canada au Pacte pour l’Afghanistan et du rôle que celui-ci jouera dans l’évaluation du succès de la communauté internationale en Afghanistan.

Parmi les principaux aspects à prendre en compte, il y a le fait que nos activités portent sur une période de cinq ans. En effet, fin janvier [2006], la conférence de Londres a mené à la conclusion du nouveau Pacte pour l’Afghanistan, en vertu duquel la communauté internationale a pris à l’égard de ce pays des engagements pour les cinq prochaines années, et l’Afghanistan en a fait autant à l’égard de la communauté internationale.

 

Le Pacte pour l’Afghanistan, comme je l’ai déjà mentionné, porte sur une période de cinq ans. Il sert à établir des points de repère, des buts et des objectifs très précis que la communauté internationale et le gouvernement de l’Afghanistan peuvent chercher à atteindre conjointement. Il sert en outre de référence pour mesurer nos progrès. Ce pacte découle de l’Accord de Bonn, dans lequel des buts spécifiques ont été établis – par exemple l’établissement d’une nouvelle constitution et la tenue d’élections présidentielles, de même que l’élection des députés aux assemblées nationale et provinciales.

 

Tous ces buts ayant été atteints, il était temps que nous passions à la prochaine étape, principalement axée sur trois éléments. Un de ces éléments concerne la sécurité, et le fait de donner aux Afghans les moyens nécessaires pour assurer ultimement leur propre sécurité. Un autre se rapporte à la gouvernance, et au fait d’aider les Afghans à bâtir des institutions qui puissent leur permettre de devenir autonomes sur le plan économique, en plus d’améliorer les conditions de la population en matière de droits de la personne et de gouvernance. Enfin, côté développement économique, l’atteinte des buts établis se mesurera en fonction de points de repère spécifiques : la participation des femmes à la société, la contribution de la population aux décisions, et l’élargissement de l’autorité du gouvernement central à toutes les provinces, en veillant à ce que les bienfaits s’en fassent sentir. Tous ces éléments constituent un très bon cadre de vérification – que ce soit pour la communauté internationale ou le gouvernement et la population de l’Afghanistan –, qui permettra de suivre les progrès que nous faisons et de garantir que nous sommes sur la bonne voie.

Transcription

L'ambassadeur David Sproule discute de quelle façon le Canada cherche, aux côtés de ses alliés internationaux, à relever certains des défis qui attendent l'Afghanistan. 

Une des choses qui me préoccupent dans ce pays est le rôle que les stupéfiants y jouent. À l'heure actuelle, on estime qu'entre 50 et 60 % du produit national brut de l'Afghanistan pourrait être associé à la fabrication et au trafic de stupéfiants. Or, les responsables de cette situation sont aussi impliqués dans certaines activités terroristes et insurrectionnelles. Il faut toutefois savoir qu'il s'agit d'un problème difficile à aborder. Je crois que nous sommes très bien partis pour y arriver, mais, si nous ne réussissons pas à tirer l'Afghanistan de sa dépendance économique au trafic de stupéfiants, beaucoup d'autres choses seront très difficiles à mettre en oeuvre.

 

Cela dit, il ne faut pas se surprendre que le Canada soit un joueur très important de la communauté internationale en Afghanistan. Comme je l'ai déjà mentionné, notre présence militaire y est très grande : nous disposons de 2300 militaires à Kandahar seulement, en plus des autres qui sont à Kaboul et ailleurs au pays pour apporter leur contribution. Les militaires prendront part à l'élargissement de l'autorité de la Force internationale d'assistance à la sécurité, dirigée par l'OTAN, et ils se déplaceront dans le Sud cet été, alors qu'ils se sont surtout limités au Nord du pays jusqu'à présent. Le Canada est donc à l'avant-garde de l'OTAN en Afghanistan, et il tient à demeurer dans ce pays, car, à l'échelle internationale, celui-ci est considéré comme un État en cours de rétablissement, et il ne doit jamais redevenir un refuge pour le terrorisme.

 

D'autre part, nous sommes conscients qu'il s'agit d'une étape importante pour le développement de l'OTAN. Or, nous constituons un joueur et un membre important de l'OTAN, et nous voulons nous assurer de sa réussite.

 

Sur le plan du développement, notre programme en Afghanistan est le plus important de tous nos programmes bilatéraux dans le monde. La population afghane reconnaît d'ailleurs la contribution du Canada, tant sur le plan militaire que sur le plan du financement et du développement. Par conséquent, nous jouons un rôle diplomatique de tout premier plan à Kaboul. Pour en témoigner, il suffit de mentionner que notre ambassade compte maintenant 20 employés canadiens, presque deux fois plus que l'an dernier, et 34 employés recrutés sur place. Notre présence est donc importante, elle est reconnue comme telle, et nous sommes particulièrement stimulés par les défis qui se présentent.