Industrie Canada, Gouvernement du Canada
Éviter tous les menusÉviter le premier menu
English  Contactez-nous  Aide  Recherche  Site du Canada
Accueil  Carte du site  Quoi de neuf  Contexte  Inscription

Allez à la page accueil de Strategis Gestion du spectre et télécommunications Rapports et références Outil de référence sur l’industrie des services de télécom et statistiques
Services en ligne
Radiodiffusion
Radiocom
Télécom
Certification / Normes
Info aux consommateurs
Avis de la Gazette et demandes
Consultations
Publications officielles
Rapports et références
Attribution des bandes de fréquences canadiennes, tableau et graphique
Droits de licence
Outil de référence sur l’industrie des services de télécom et statistiques
Autres Rapports
Questions reliées à l'Internet
Sites connexes
Contactez spectre / télécom
Gestion du spectre et télécommunications
Version d'impression

Précédent Accueil Suivant

Service de télécommunication au Canada : Un aperçu de l'industrie

Section 4 : Services de télécommunication de pointe


4.0 Services de télécommunication de pointe

La section suivante renferme une description détaillée des services de télécommunications de pointe, dont les services sans fil et les services de données/Internet, qui complètent ou remplacent la téléphonie filaire traditionnelle. Elle traite également des principaux participants aux segments du marché (services sans fil, services de données/Internet), des tendances des revenus et du nombre d'abonnés dans chaque secteur.

4.1 Segment sans fil

Le marché des services sans fil a généré des revenus de 8,1 milliards $ en 2003, en hausse comparativement à 7,2 milliards $ en 2002. Il se compose des services téléphoniques locaux et interurbains, des services de télécommunication, des services de messagerie/téléappel, des services de répartition et d'autres services de télécommunication et de services autres que des services de télécommunication. Le segment des services téléphoniques locaux sans fil est intervenu pour 65 p. 100 des revenus totaux générés sur le marché des services de télécommunication sans fil, en 2003 (Figure 4.1-1), les services interurbains sans fil, pour 6,7 p. 100, et les services de messagerie/téléap pel et les services de répartition, pour 1,5 p. 100 et 0,2 p. 100, respectivement. Les « autres services de télécommunication », qui comprennent les frais d'administration et les services de navigation Web, sont intervenus pour 18 p. 100 des revenus totaux du marché des services sans fil, et les services de télécommunication, pour 2,4 p. 100. Pour ce qui est des revenus d'exploitation du marché des services sans fil, la part des différents segments est demeurée relativement stable, chacune d'elle variant de moins d'un point de pourcentage sauf celle des « autres services de télécommunication », qui a augmenté de 2,4 points.

Figure 4.1-1

Revenus d’exploitation provenant des services sans fil, par source, 2003, Total : 8,1 milliardsd

4.1.1 Services sans fil

Le marché des services de téléphonie cellulaire/services de communication personnelle (SCP) est un des segments les plus concurrentiels dans l'industrie des services de télécommunication. L'arrivée de nouveaux concurrents, grâce à la délivrance de deux licences nationales d'exploitation de SCP en 1997, et l'expansion des sociétés titulaires dans leurs marchés traditionnels respectifs ont favorisé l'innovation au chapitre des services et l'intensification de la concurrence (prix) sur le marché. On s'attend d'ailleurs à ce que le marché des SCP poursuive sa vigoureuse croissance au cours des prochaines années. De plus, les fournisseurs de services de pointe par satellite continuent d'offrir des services de télécommunication fixes et mobiles dans toutes les régions du Canada. Outre cette évolution, les nouveaux services terrestres à haute vitesse, comme les systèmes de télécommunication multipoints locaux (STML), ajoutent de nouvelles dimensions à la concurrence sur le marché local en offrant aux clients d'affaires et résidentiels urbains et ruraux l'accès sans fil à haute vitesse à des services de communication de pointe.

Bell Canada et TELUS ont continué d'étendre leurs réseaux sans fil respectifs à l'extérieur de leurs territoires traditionnels, par l'entremise d'investissements (réseau) et de la conclusion d'accords de réciprocité. En octobre 2001, les unités sans fil de Bell, de TELUS et d'Aliant ont signé une entente d'itinérance et de revente réciproque visant à accroître l'accès à leurs réseaux respectifs. Par exemple, les SCP numériques de Bell Mobilité ont accès aux installations de TELUS Mobilité en Colombie-Britannique et en Alberta. De même, en novembre 2002, TELUS Mobilité a étendu son service sans fil 1X à l'Ontario et au Québec en concluant un accord d'itinérance/de revente réciproque avec Bell Mobilité, ainsi qu'à la région de l'Atlantique, en signant une entente avec Aliant Mobility en mars 2003. Grâce à de nouveaux investissements dans son réseau, Bell Mobilité a lancé son réseau sans fil d'accès multiple par répartition de code (AMRC) (Renvoi 1), qui peut supporter les services sans fil de voix et de données offerts dans les centres urbains en Alberta et en Colombie-Britannique depuis septembre 2002. Elle a aussi amorcé l'expansion de son réseau 1X (250 M$) dans l'Ouest du Canada. Pour sa part, en mars 2004, TELUS a investi 4,5 millions $ afin d'étendre son réseau 1X dans deux régions rurales au Québec.

Les fournisseurs de services sans fil nationaux et régionaux du Canada ont amélioré leurs réseaux en vue d'évoluer vers l'adoption de la norme 3G (Renvoi 2), qui permet d'offrir divers services de transmission de données à plus haute vitesse. Le 19 septembre 2001, Microcell Télécommunications a lancé son réseau GSM (Renvoi 3) amélioré en adoptant la norme du service général de radiocommunication en mode paquet (Renvoi 4) (GPRS), et elle a introduit la technologie 2,5 G au Canada. La norme GPRS supporte des taux de transmission de données flexibles variant habituellement entre 20 Kbps et 40 Kbps, ainsi que le branchement continu à un réseau. En juin 2002, Rogers AT&T Sans-Fil (Renvoi 5) a parachevé son réseau GPRS numérique, ce qui lui permet d'offrir des services sans fil intégrés de voix et de données par paquet à haute vitesse à 93 p. 100 de la population canadienne. À l'aide de la technologie de transmission de données appelée 1XRTT (Renvoi 6), Bell Mobilité et TELUS Mobilité ont lancé, au printemps de  2002, des services sans fil améliorés similaires de transmission de données dans les principales villes au Canada. En 2003, elles ont étendu ces services aux régions rurales en Colombie-Britannique, en Alberta, au Québec, en Ontario et dans la région de l'Atlantique. Cette technologie fonctionne actuellement à des vitesses pouvant atteindre 144 Kbps. Par ailleurs, les exploitants de services sans fil régionaux Aliant Mobility, Sasktel Mobility et MTS Mobility ont lancé leurs réseaux 1X respectifs vers la fin de 2002. Comme l'évolution de la norme 3G se poursuit, Rogers a terminé, en juillet 2004, le déploiement de sa technologie EDGE (débits binaires améliorés pour les GSM de demain), technologie de radiocommunication 3G qui supporte des vitesses de transmission de données sans fil qui peuvent être jusqu'à trois fois plus rapides que celles que permet le GPRS, sans l'obligation de disposer de plus de spectre.

Figure 4.1-2

Croissance des revenus provenant des services sans fil, 1993-2003d

À compter de la fin de 1996, la demande des consommateurs a été alimentée surtout par la poursuite de l'expansion des zones de couverture cellulaire et le lancement des SCP numériques. Même si les revenus totaux provenant des services sans fil ont augmenté pour atteindre 8,1 milliards $ en 2003, il n'en demeure pas moins que le rythme de croissance de 12,5 p. 100 a été inférieur au taux de croissance annuel moyen de plus de 20 p. 100 observé depuis 1992 - la croissance des revenus ayant ralenti au cours des dernières années (Figure 4.1-2). Par suite du ralentissement de la croissance des revenus, les fournisseurs de services sans fil ont tenté récemment d'accroître leurs revenus. En plus de passer de la facturation par seconde à la facturation par minute en 2002, au milieu de 2003, les principaux fournisseurs de services sans fil (Bell Mobilité, TELUS Mobilité, Rogers Sans-Fil) ont repoussé de 18 h à 20 h le début des tarifs de soir afin de faire croître les revenus par abonné. Enfin, pour augmenter ses sources de revenus, Microcell a conclu un accord avec Sprint Canada (septembre 2003) et avec Primus Canada (juillet 2004) en vue d'offrir des services sans fil sur son réseau (voir le Tableau 4.1.1, pour obtenir plus d'information sur Microcell et l'évolution récente de sa situation).

Tableau 4.1.1


Histoire de Microcell

Microcell Télécommunications Inc. s’est vue délivrer une licence d’exploitation de SCP en octobre 1995 et a commencé à offrir des services sans fil sous sa marque de commerce Fido en novembre 1996. Elle est devenue une société publique en octobre 1997, concurrençant trois entreprises de services sans fil nationales : Bell Mobilité, Rogers Cantel et Clearnet (acquise par TELUS en 2000). Depuis ses débuts, Microcell offre des forfaits et des services novateurs. Par exemple, Microcell a été la première à offrir le SCP numérique prépayé, et elle a lancé Cité Fido à Vancouver, en 2003, et à Toronto, en 2004 -- forfait sans fil offrant un nombre illimité de minutes pour les appels locaux et le transfert du numéro (il vise à remplacer le service téléphonique filaire traditionnel des consommateurs). À l’aide d’une structure axée sur les régions urbaines et les bas coûts, Microcell s’est distinguée sur le marché avec ses prix, ce qui lui a permis d’augmenter à un rythme accéléré le nombre de ses abonnés, qui a atteint 1 million seulement cinq ans après la création de la société.

Aux prises avec des difficultés financières, elle a amorcé un processus de recapitalisation au quatrième trimestre de 2002, dont elle est ressortie sans dette en mai 2003. Elle a restructuré sa dette aux termes d’un accord approuvé par les créanciers garantis et les titulaires de billets à ordre non garantis, qui prévoyait la réduction de la dette à hauteur de 1,7 milliard de dollars et le versement d’environ 200 millions en intérêts annuels par l’échange d’actions. Durant cette période, elle s’est employée à restreindre sa croissance en vue de maîtriser les coûts, ce qui s’est traduit par une perte nette d’abonnés au premier trimestre de 2003. Au troisième trimestre de 2003, elle a lancé une campagne de marketing énergique dans le but de récupérer les revenus et les abonnés perdus au cours de sa période de restructuration -- campagne couronnée d’un énorme succès.

En mai 2004, TELUS a annoncé une offre publique d’achat visant à acquérir la totalité des actions et des bons de souscription en circulation de Microcell, pour environ 1,1 milliard de dollars. Au terme de l’examen de la proposition de TELUS, la majorité des actionnaires de Microcell ont décidé de ne pas accepter l’offre. En octobre 2004, TELUS a annoncé qu’elle n’entendait pas prolonger son offre d’achat de Microcell, Rogers Sans-Fil ayant annoncé en septembre 2004 son intention d’acheter Microcell pour 1,4 milliard. Deux mois plus tard, Rogers Sans-Fil a annoncé l’acquisition de Microcell, créant dans la foulée la plus importante entreprise de services sans fil au Canada, forte de 5,5 millions d’abonnés.

Mis à part les services de voix, le service de messages courts (SMS), premier service de données sans fil à être offert, est un exemple de service de données qui a connu une importante croissance. En novembre 2001, les quatre entreprises de services sans fil nationales ont uni leurs forces pour offrir le SMS dans l'ensemble des réseaux, premier accord de ce genre en Amérique du Nord (Renvoi 7). De plus, en janvier 2003, ont été lancés les services de messagerie texte interentreprises et transfrontaliers, ce qui permet aux consommateurs d'échanger des messages textes entre les États-Unis et le Canada. Depuis le lancement de la technologie, l'utilisation des services de messagerie texte croît d'ailleurs de façon régulière. L'Association canadienne des télécommunications sans fil (ACTS) a révélé que plus de 55 millions de messages textes mobile-à-mobile ont été envoyés au Canada, en mai 2004, soit 1,8 million de messages par jour, en hausse par rapport à quelque 28 millions en mai 2003 (Renvoi 8).

Le marché des nouveaux services et technologies demeure très concurrentiel parmi les entreprises de services sans fil. Au début de 2003, TELUS Mobilité a établi un partenariat avec Research in Motion (RIM) en vue d'offrir la plate-forme sans fil Blackberry de RIM sur le réseau de données sans fil 1X de TELUS, y compris le courriel, le téléphone, la messagerie texte et les applications d'organisation sans fil. Parallèlement, Bell Mobilité a lancé un dispositif sans fil intégré qui combine les fonctions d'un téléphone sans fil, d'un assistant numérique personnel (ANP), d'un lecteur MP3 et d'un navigateur Internet. Pour sa part, Microcell a ajouté une fonction d'appareil photo numérique à son outil polyvalent sans fil, qui comporte aussi un téléphone sans fil et un ANP. Enfin, TELUS a lancé un service de messagerie texte téléphone-à-téléphone. Au début de 2004, Rogers Sans-fil a mis en marché le premier téléphone intelligent (smartphone) palmOne sur son réseau GPRS, et Bell Mobilité a fait de même subséquemment sur son réseau 1X AMRC. Voulant manifestement contribuer à l'interfonctionnement des réseaux, TELUS Mobilité a lancé des combinés AMRT et iDEN (réseau numérique amélioré à intégration de services) dotés de la capacité d'itinérance GSM. De tels efforts, ainsi que l'augmentation de l'utilisation des services de données par les consommateurs, devraient contribuer à soutenir la croissance future.

4.1.2 Revenus provenant des services locaux et des services interurbains

Les services locaux sans fil continuent d'être la principale branche d'activité de l'industrie des services sans fil, les 5,1 milliards $ de revenus représentant 65 p. 100 des revenus totaux en 2003. Les revenus provenant des services sans fil locaux ont crû de 12,6 p. 100 par rapport à 2002, soit une croissance presque équivalente à celle de l'ensemble du secteur des services sans fil. Par contre, les services interurbains sans fil continuent d'être une source de revenus relativement peu importante pour les fournisseurs de services sans fil, n'intervenant que pour 6,7 p. 100 (544 millions $) des revenus totaux tirés des services sans fil en 2003. Malgré une hausse de 12,4 p. 100 de 2002 à 2003 et un taux de croissance annuel moyen de 15,8 p. 100 au cours des dix dernières années, les revenus tirés des services interurbains sont inférieurs à ceux d'autres sources de revenus sans fil. Toutefois, à l'avenir, dans la foulée de l'augmentation du nombre de consommateurs utilisant les technologies sans fil pour répondre à leurs besoins en communication, les revenus provenant des services interurbains sans fil pourraient devenir une source de revenus de plus en plus importante (Figure 4.1-3).

Figure 4.1-3

Revenus provenant des services locaux et des services interurbains sans fil, 1993-2003d

4.1.3 Trafic

La croissance des revenus provenant des services sans fil peut être attribuée en partie au nombre de minutes facturées (Renvoi 9). Comparativement à 2002, le nombre total de minutes facturées a augmenté de 23 p. 100, pour s'établir à 39,4 milliards. La part des minutes des services locaux et celle des services interurbains est demeurée relativement constante au cours des cinq dernières années, quelque 90 p. 100 du nombre de minutes facturées étant attribuable aux services locaux, et le reste (10 p. 100), aux services interurbains (Figure 4.1-4) (Renvoi 10). Depuis 1997, et les services locaux et les services interurbains sans fil ont connu une hausse notable du nombre de minutes facturées, soit un taux de croissance annuel composé de 44 p. 100 et de 51 p. 100 respectivement.

Figure 4.1-4

Nombre de minutes facturées au titre des services sans fil, 1997 - 2003d

4.1.4 Part de marché

En 2003, les revenus du marché des services sans fil se sont chiffrés à 8,1 milliards $, dont la majeure partie sont attribuables aux divisions sans fil des entreprises de services locaux titulaires (ESLT). Forte de revenus de 2,4 milliards $, TELUS Mobilité détenait la plus importante part du marché (29 p. 100). Bell Mobilité accaparait un peu plus de 27 p. 100 du marché des services sans fil, grâce à des revenus de 2,2 milliards $. Les fournisseurs de services sans fil régionaux, dont Aliant Mobility, MTS Mobility et SaskTel Mobility, détenaient respectivement 4,1 p. 100 (332 millions $), 2,0 p. 100 (159 millions $) et 2,1 p. 100 (167 millions $) du marché. Enfin, les fournisseurs de services sans fil concurrentiels, y compris Rogers Sans-Fil et Microcell, accaparaient respectivement 28 p. 100 (2,3 milliards $) et 7,1 p. 100 (571 millions $) du marché des services sans fil, en 2003 (Figure 4.1-5).

Figure 4.1-5

Part du marché des services sans fil, selon les revenus, 2003 Total : 8,1 milliardsd

Comparativement à 2002, la situation des parts de marché a changé surtout en raison de Microcell, qui a vu diminuer de 1,2 point de pourcentage sa part du marché des services sans fil, en 2003. Cette diminution s'explique par la restructuration financière de Microcell, qui a pris fin en mai 2003, période durant laquelle Microcell a réduit ses dépenses en marketing et ses efforts visant à accroître sa clientèle. La part de marché perdue de Microcell a été accaparée presque également par TELUS Mobilité et Rogers Sans-Fil, dont la part de marché a augmenté respectivement de 0,7 et de 0,5 point de pourcentage. La part de marché détenue par les autres entreprises de services sans fil est demeurée relativement stable, par rapport à 2002.

4.1.5 Abonnés

On dénombrait 13,4 millions d'abonnés aux services sans fil mobiles, à la fin de 2003, soit près de 45 p. 100 de la population. Parmi les quatre fournisseurs de services sans fil nationaux au Canada, Bell Mobilité comptait un peu plus d'abonnés que Rogers Sans-Fil, en 2003, mais chaque entreprise accaparait une part de marché de plus de 28 p. 100. TELUS Mobilité comptait 26 p. 100 du nombre total d'abonnés, et Microcell, 9,3 p. 100. Les fournisseurs de services sans fil régionaux, Aliant Mobility, SaskTel Mobility et MTS Mobility, accaparaient des parts de marché respectives de 4,4 p. 100, de 2,1 p. 100 et de 1,9 p. 100. (Figure 4.1-6 et Annexe C, Tableau C-2).

Figure 4.1-6

Part du marché des services sans fil, par entreprise de services sans fil, 2003d

En 2003, les fournisseurs de services de télécommunications titulaires ont tous continué à accroître leur clientèle. À la fin de l'année, TELUS Mobilité comptait 3,4 millions d'abonnés, soit une hausse de 14 p. 100 par rapport à la fin de 2002. Bell et ses partenaires, qui comprennent les divisions sans fil de Bell Canada, Aliant, SaskTel et MTS, comptaient 5 millions d'abonnés, soit une augmentation de 14 p. 100 au cours de cette période. De même, Rogers a vu croître de 13 p. 100 son nombre d'abonnés (3,8 millions), mais elle est descendue au deuxième rang pour la première fois, derrière Bell Mobilité. Contrairement à l'an dernier, Microcell a vu augmenter de 6,9 p. 100 son nombre d'abonnés (1,2 million), surtout durant le deuxième semestre de l'année, pour ainsi redresser la situation après avoir connu une croissance négative au cours de sa période de restructuration, qui a pris fin en mai 2003. (Figure 4.1-7 et Annexe C, Tableau C-2).

Figure 4.1-7

Nombre d’abonnés aux services sans fil, par entreprise 1995-2003d

Au cours des cinq dernières années, les fournisseurs de services sans fil nationaux ont tous connu une solide augmentation du nombre d'abonnés. Depuis 1999, le taux de croissance annuel moyen observé chez TELUS Mobilité s'est chiffré à 42 p. 100, à la faveur de l'acquisition de Clearnet au quatrième trimestre de 2000. Bell et ses partenaires et Rogers Sans-Fil ont affiché un taux de croissance annuel moyen respectif de 21,5 p. 100 et de 15 p. 100. Malgré le recul de son nombre d'abonnés l'an dernier, Microcell a connu un taux de croissance annuel important durant cette période, soit 23 p. 100.

4.1.6 Revenus moyens par utilisateur

En 2003, les fournisseurs de services sans fil sont parvenus à accroître leurs revenus mensuels moyens par utilisateur (RMPU) (Renvoi 11) pour la première fois en près d'une décennie. À 49 $ par mois, les RMPU étaient supérieurs de 1 $ à ceux enregistrés en 2002, mais ils demeuraient fort inférieurs aux 79 $ par mois gagnés en 1994 (Figure 4.1-8). La stabilisation et la hausse récente des RMPU sont observées alors que les fournisseurs de services sans fil au Canada mettent moins l'accent sur la croissance du nombre net d'abonnés aux services sans fil pour se concentrer plutôt sur l'augmentation des revenus. Les fournisseurs délaissent les clients ayant des forfaits prépayés pour recentrer leurs efforts sur l'accroissement et le maintien de la marge plus profitable, les clients ayant des forfaits postpayés.

Figure 4.1-8

Revenus moyens par utilisateur (RMPU) Cellulaire, SCP et RMSE 1994-2003d

Renvois

1. L'AMRC (accès multiple par répartition de code) utilise un système de codes numériques pour différencier entre multiples abonnés qui partagent la même bande de fréquence.

2. Par G, on entend « génération ». 1G=analogue; 2G=passage au service de voix numérique, certains services de données; 2,5G= services de données plus avancés/de pointe, avec taux de transmission à plus haute vitesse; 3G=taux de transmission de données variant entre 348 kbps et 2 Mbps (services Internet mobiles à haute vitesse).

3. Le GSM (système mondial de communications mobiles) est le standard de réseau cellulaire numérique qui utilise la technologie AMRT (accès multiple par répartition dans le temps) avec accès multiple à fréquences divisées pour accommoder multiples utilisateurs dans le même canal. Il permet des taux de transmission de données de 9,6 kbps.

4. La norme GPRS (service général de radiocommunication en mode paquet) est une technologie basée sur la mode paquet pour les services de données sur les réseaux GSM, dotée de taux de transmission de données de 115 kbps, théoriquement, et 20-40, en pratique.

5. Rogers AT&T communications Sans-Fil a vu sa dénomination sociale devenir Rogers Sans-Fil, en décembre 2003.

6. La technologie de transmission radio 1X (1XRTT) est le premier étape dans l'évolution du niveau AMRC2000 vers 3G qui supporte des taux de transmissions de données élevés.

7. Source : Showwei, Chu. Cell phones to speak as one : four wireless firms [Bell Mobility, TELUS Mobility, Rogers Wireless Inc., Microcell Connexions] team up to offer text messaging services across all networks. The Globe & Mail, 7 novembre 2001, B3.

8. Site Web de l'Association canadienne des télécommunications sans fil, at www.cwta.ca, ou sur le site de leur Centre de documentation sur la messagerie texte : www.txt.ca/french_1/facts.htm.

9. Minutes facturées = entrantes + sortantes + autres minutes.

10. On ne fait pas rapport du nombre de minutes sortantes, en raison de l'insuffisance des réponses à ce sujet dans l'enquête.

11. Les chiffres figurant dans l'indicateur des RMPU sont exprimés en dollars par mois. En d'autres mots, des RMPU de 49 $ signifient que l'abonné moyen a versé 49 $ par mois aux fournisseurs de services sans fil. C'est une approximation du montant de la facture mensuelle des services sans fil.

Précédent Accueil Suivant


Création : 2005-06-21
Révision : 2005-08-08
Haut de la page
Haut de la page
Avis importants