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Les analogues et les MCG

Analogues

On établit des analogues climatiques en choisissant des années passées plus chaudes que la moyenne et identifiant les conditions climatiques qui régnaient alors de façon à déterminer les effets probables d'un réchauffement terrestre. La méthode des analogues comporte toutefois des limites, car les données climatiques dont nous disposons ne couvrent qu'une période relativement courte et ne brossent pas un tableau complet des conditions que peuvent entraîner de futurs changements climatiques, comme des augmentations à long terme sans précédent de la température, particulièrement en hiver.

MCG

On se sert des MCG pour simuler la circulation atmosphérique, les échanges d'énergie et d'autres importantes interactions entre les terres, les océans et l'atmosphère. Toutefois, ces modèles ne simulent pas encore adéquatement les processus à plus petite échelle, comme les processus biologiques, les précipitations et la nébulosité. Ces processus influent de façon notable sur les ressources en eau.

Les MCG permettent habituellement de faire des projections des conditions climatiques sur plusieurs décennies jusqu'à plus d'un siècle (le « climat » représentant les conditions météorologiques moyennes sur 10 ans ou plus), mais ils ne donnent que des prévisions à grande échelle, et non pas les données régionales essentielles à la planification. Cette lacune est due au fait que le maillage de la majorité des MCG est de 2 à 5 de longitude ou de latitude et qu'il faut plusieurs mailles pour simuler une caractéristique physique.

D'autres facteurs qui compliquent les prévisions sont les difficultés de simulation du décalage temporel du système météorologique, particulièrement en ce qui concerne les océans, les effets des nuages bas par rapport aux nuages élevés et leur couverture, ainsi que les incidences temporaires de la variabilité du rayonnement solaire et des cendres libérées dans l'atmosphère pendant les éruptions volcaniques, comme celle du Pinatubo.

On a aussi du mal à prévoir les conséquences des interactions entre la couverture nuageuse, l'humidité du sol, la végétation et la glace. La manière dont l'un ou l'autre de ces facteurs pourrait réagir au réchauffement climatique est difficile à prévoir et, quand les réactions de plusieurs de ces facteurs risquent de se combiner les unes aux autres, le degré de fiabilité diminue encore.

Pour améliorer nos prévisions, il nous faut des ordinateurs dotés d'une plus grande capacité de traitement. En outre, nous devons disposer de plus de données sur les processus régissant le climat afin de mieux les comprendre, ce qui nous permettrait de créer des modèles plus exacts et d'en valider les résultats en les comparant à nos observations ou à nos mesures.

Bref, ni les analogues ni les MCG ne prévoient précisément les climats futurs réels. Toutefois, ils nous fournissent certains renseignements de base à partir desquels nous pouvons nous préparer.


 
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