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Signaux Environnementaux : La série nationale d’indicateurs 2003 accueil
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Les systèmes écologiques de soutien de la vie
Santé et bien-être
La durabilité des ressources naturelles
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Biodiversité et aires protégées

Total des aires protégées et aires intégralement protégées au Canada (en pourcentage)


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Établissement de la position sur l'échelle

Établissement de la position sur l'échelle

Tendance des aires strictement protégées, de 1992 à 2001.

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Contexte

On appelle biodiversité, ou diversité biologique, la variabilité parmi les organismes vivants. La biodiversité comprend la diversité à l'intérieur d'une même espèce diversité génétique), la diversité entre les espèces (diversité spécifique) et la diversité des écosystèmes (diversité écosystémique). La biodiversité est importante pour sa valeur intrinsèque, mais aussi à cause des services inestimables qu'elle rend aux écosystèmes et à l'humanité en assurant la salubrité de l'eau, la pureté de l'air, le maintien des cycles critiques d'éléments nutritifs, la lutte contre les inondations, la lutte contre les ravageurs, la pollinisation des cultures, la production de composés pour de nouveaux remèdes et de semences pour de nouvelles cultures.

Le Canada abrite, à l'état sauvage, environ 71 500 espèces connues d'animaux, de plantes et d'autres organismes, ainsi qu'un nombre indéterminé d'espèces à découvrir, estimé à 66 000. Le Canada est aussi l'intendant de plusieurs écosystèmes d'importance mondiale dont dépendent de nombreuses espèces; il protège par exemple 25 % des milieux humides et des forêts boréales de la planète. Le bien-être humain est étroitement lié à la biodiversité dont dépend toute forme de vie. La perte d'espèces et le changement dans la composition des espèces menacent la santé des écosystèmes et mettent en péril la durabilité économique et socioculturelle.

Indicateurs

La superficie des aires intégralement protégées du Canada est passée de 36 millions d'hectares en 1992 à plus de 61 millions d'hectares en 2001. Les aires protégées sont aujourd'hui perçues comme étant essentielles à la préservation de la biodiversité. Malgré les grands progrès accomplis depuis 1992, il reste encore beaucoup de travail à faire. Actuellement, à peine 6 % de la superficie terrestre du Canada est considérée comme protégée intégralement selon la classification IUCN I-III de l'Union mondiale pour la nature, alors qu'un peu plus de 10 % du territoire bénéficie d'une forme ou d'une autre de protection (IUCN I-VI). Quatorze des aires protégées du Canada sont très grandes, soit plus de 10 000 kilomètres carrés (par exemple, le parc national Quttinirpaaq, qui s'étend sur 38 006 kilomètres carrés, a été établi en 1999 sur l'île d'Ellesmere), mais 64 % font moins de 10 kilomètres carrés. Les petites aires protégées ont un rôle non négligeable à jouer dans un réseau d'aires protégées, offrant souvent un habitat critique pour une espèce rare exigeant des habitats spécialisés. Cependant, plusieurs grands mammifères canadiens ont besoin de grands espaces (par exemple, le lynx du Canada parcourt un territoire de 150 à 250 kilomètres carrés et le carcajou se déplace sur plus de 175 kilomètres carrés). Des 194 écorégions terrestres du Canada, 113 ont au moins une aire intégralement protégée, ce qui laisse 81 écorégions avec peu ou pas de protection.

Depuis sa mise sur pied en 1978, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) dresse la liste des espèces canadiennes en péril et assure leur surveillance. En mai 2002, 402 espèces canadiennes étaient déclarées comme étant en péril. Le COSEPAC a évalué plus d'une fois la situation d'un grand nombre des espèces qui figurent sur sa liste. De 1985 à 2002, le statut de la moitié des espèces réévaluées est demeuré inchangé, un tiers ont vu leur situation se détériorer et 16 % se sont améliorées. Les endroits où il y a le plus d'espèces en voie de disparition ou menacées au Canada sont ceux où les humains ont exercé les plus fortes pressions sur l'environnement.

À la suite d'engagements pris dans le cadre de l'Accord de 1996 pour la protection des espèces en péril, le gouvernement fédéral et les provinces et les territoires ont commencé à évaluer la situation de toutes les espèces du Canada dans l'ensemble de leur aire de répartition. Cet élargissement de l'évaluation fournit un complément et un contexte aux listes des espèces en péril dressées par le COSEPAC.

Nombre de lieux intégralement protégés au Canada dans chaque catégorie de superficie (en kilomètres carrés)

Suppléments techniques | Données (format HTML)


Changement de la situation des espèces en péril réévaluées, de 1985 à 2001 (selon le nombre d'espèces réévaluées)

Notes :
1.  Les données sont fondées sur les réévaluations effectuées par le COSEPAC. Les réévaluations basées uniquement sur les rapports de situation existants ont été exclues. Ce type de réévaluations consistait seulement à utiliser les nouveaux critères de l'UICN, sans s'appuyer sur de nouvelles données.
2.  Dans certains cas, le fait d'avoir revu à la baisse la situation de l'espèce ou d'avoir retiré l'espèce de la liste des espèces en péril vient de la collecte de nouvelles informations, plutôt que d'un changement réel de la situation de l'espèce.
3.  On considère comme nouvelles les réévaluations qui donnent lieu à la division d'une espèce en sous-groupes (par exemple, en populations).

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Écorégions intégralement protégées au Canada en 2001 (en pourcentage)

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Mesures

Le Canada a participé à la Convention sur le commerce international des espèces de faune ou de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis sa première adoption en 1975. Le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique en 1992 pour élaborer ensuite, en 1996, la Stratégie canadienne de la biodiversité, qui sert de guide à la mise en ouvre de la Convention au Canada. Les quatre priorités de mise en ouvre de la stratégie sont : la science, la surveillance, les espèces étrangères envahissantes et l'intendance. Un élément essentiel pour promouvoir la biodiversité est la protection des espèces vulnérables et de leurs habitats. La mise en ouvre de la Stratégie nationale sur les espèces en péril exige qu'on fasse progresser trois composantes : l'Accord fédéral-provincial-territorial de 1996 pour la protection des espèces en péril, la Loi canadienne sur les espèces en péril (LEP) et le Programme de l'intendance de l'habitat. Ratifiée en 2002, la LEP protège les espèces en péril et couvre toutes les espèces sauvages déclarées « en péril » au niveau national, ainsi que leurs habitats critiques. L'élargissement du Réseau d'information canadien sur la biodiversité contribuera à rassembler des renseignements sur la biodiversité provenant de sources très variées et permettra de dresser des inventaires précis des espèces au Canada. Le programme de rétablissement des espèces canadiennes en péril (RESCAPÉ) est un programme fédéral-provincial-territorial qui prévoit l'élaboration de plans de rétablissement pour les espèces en péril. Des 118 espèces en voie de disparition, 94 espèces menacées et 17 espèces disparues du Canada inscrites à la liste de novembre 2001 du COSEPAC, 83 ont des équipes de rétablissement en place, 14 ont des stratégies ou des plans définitifs de rétablissement, 68 ont des plans ou des stratégies de rétablissement en cours d'élaboration, 85 font l'objet d'efforts de rétablissement d'espèces particulières et 42 sont comprises dans des efforts de rétablissement d'écosystèmes. Le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS) est un plan d'action international entre le Canada, les États-Unis (1986) et le Mexique (1994), axé sur la conservation des oiseaux migrateurs sur l'ensemble du continent. L'objectif du Plan est de rétablir les populations de sauvagine aux niveaux des années 1970 en conservant les milieux humides aussi bien que les milieux terrestres servant d'habitats à ces espèces.

Liens

La perte d'habitats est considérée comme la principale menace pesant sur la biodiversité au Canada. Il faut toutefois tenir compte également d'autres menaces. Tous les stress environnementaux qui affectent la santé humaine et celle des écosystèmes, comme les pluies acides, la pollution de l'air et de l'eau, les phénomènes météorologiques extrêmes et les changements climatiques, mettent aussi en péril la biodiversité. L'habitat est menacé directement par certaines activités industrielles, par la conversion des terres sauvages pour diverses utilisations et par les effets secondaires de l'accès routier à un territoire.

Nombre d'espèces, de sous-espèces et de populations en voie de disparition ou menacées dans chacune des écozones du Canada, en 2001

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Défis

Le Canada ne possède pas de données de référence fiables permettant de mesurer la perte d'habitats. La Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie estime nécessaire de faire le suivi de l'évolution de l'utilisation des terres et de la couverture terrestre au Canada, tâche immense et redoutable qui ferait intervenir de nombreux organismes et ordres de gouvernement. Nous avons besoin de meilleures connaissances scientifiques concernant les répercussions des activités humaines sur les processus des écosystèmes et particulièrement sur les seuils au-delà desquels les écosystèmes perdent leur capacité de fournir leurs services essentiels. On connaît très peu de choses sur la plupart des espèces du Canada. Pour de nombreuses espèces, l'idée qu'on a de leur situation n'est, au mieux, qu'une estimation éclairée. Un meilleur inventaire des aires de répartition des espèces, ainsi que des tailles et des tendances de leurs populations, aiderait à obtenir une évaluation fiable de la biodiversité au Canada. La biodiversité est un enjeu complexe dont la compréhension approfondie exige de vastes connaissances sur de nombreux écosystèmes. Nous devons acquérir de meilleurs outils afin de donner une description précise de la biodiversité au grand public et aux responsables non techniques de l'élaboration des politiques. Enfin, l'information permettant de mener des évaluations de la biodiversité est dispersée un peu partout au pays, dans des bases de données industrielles, gouvernementales et universitaires. Un accès ouvert et facile à cette information permettrait à une vaste gamme de Canadiens d'évaluer la biodiversité partout dans le pays.

Sites Web d'intérêt

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Mise à jour le : 2005-04-11 Avis importants