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Le 9 décembre 2006pour imprimer

L’air pur, les changements climatiques et l’appauvrissement de la couche d’ozone

L’air pur, les changements climatiques et l’appauvrissement de la couche d’ozone font tous partie d’une famille d’enjeux relatifs à l’air.

Au sein de cette famille, ces sujets partagent plusieurs traits communs, ou liens, notamment:

  • l’importance de l’air et de l’atmosphère comme lieu d’action ou de mouvement;
  • le grand nombre de polluants et de sources de pollution qui contribuent à ces enjeux;
  • l’effet sur notre santé, l’environnement et l’économie, et nos inquiétudes à cet égard;
  • notre rôle comme partie du problème et de la solution.

Pour quiconque tente de démêler l’écheveau de ces sujets qui défraient la manchette et touchent notre vie quotidienne, il importe de comprendre les similitudes et les divergences qui existent entre les dossiers de l’air pur, des changements climatiques et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ces problèmes peuvent sembler complexes et incompréhensibles, mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

Le fait de comprendre les traits communs de ces sujets peut donner naissance à des possibilités d’action qui embrassent simultanément l’ensemble de ces problèmes ou qui engendrent des avantages mutuels, en faisant appel aux mêmes démarches et politiques.

Air pur

Les problèmes entourant l’air pur, comme le smog et les pluies acides, touchent principalement la couche inférieure de l’atmosphère, qui est aussi la zone d’air que nous respirons. La salubrité de l’air est compromise par la présence de polluants atmosphériques qui proviennent de diverses sources (comme les industries et les véhicules) et peuvent gravement menacer, directement et indirectement, notre santé, l’environnement et l’économie. Ces effets peuvent être ressentis dans l’entourage immédiat de la source ou des sources de pollution. Dans d’autres cas, certains polluants peuvent se transformer et être transportés sur de grandes distances par le vent, au-delà même des frontières politiques, avant de retomber au sol, dans l’eau ou dans les lieux habités.

Changements climatiques

On entend par changements climatiques les changements qui se produisent dans le climat ou dans les conditions météorologiques moyennes à long terme d’un endroit donné. Les changements climatiques peuvent être causés par des processus naturels, comme une fluctuation dans l’intensité du rayonnement solaire, mais aussi par des activités humaines, plus particulièrement celles qui perturbent la composition chimique de l’atmosphère par l’accumulation de gaz à effet de serre (GES).

Collectivement, les GES ont l’effet d’une couverture qui emprisonne la chaleur émanant de la Terre. Cet effet de couverture est naturel et représente un mécanisme essentiel à la vie sur Terre. Depuis l’ère préindustrielle, il s’est produit une hausse considérable des concentrations atmosphériques de GES, principalement imputable à notre consommation de combustibles fossiles et à la disparition permanente de superficies boisées, qui a pour effet d’accélérer les changements climatiques. Les régimes des vents, les précipitations, les orages et les températures en subiront tous les effets, et à leur tour se répercuteront sur la vie terrestre.

Appauvrissement de la couche d’ozone

L’appauvrissement de la couche d’ozone désigne la dégradation de la couche planétaire d’ozone et l’amoindrissement de sa capacité de protéger la surface de la planète contre le rayonnement ultraviolet (UV). Les polluants tels que les chlorofluorocarbures(CFC) détruisent l’ozone(O3) dans la stratosphère. Ces polluants étaient plus couramment employés par le passé, mais ils continuent d’être accidentellement rejetés dans l’environnement par les systèmes de réfrigération et de climatisation, ou encore d’être libérés lors de l’utilisation de certains solvants et mousses.

Il en résulte un amincissement de la couche d’ozone, particulièrement dans les régions polaires. Toute déperdition d’ozone stratosphérique laissera passer davantage de rayons ultraviolets vers la surface de la Terre, ce qui aura des effets nombreux et importants sur la santé de la population humaine et de l’environnement, notamment une hausse de l’incidence des coups de soleil.

Il importe de souligner la différence entre l’appauvrissement de la couche d’ozone et la question de l’ozone troposphérique. Dans le cas de l’ozone stratosphérique, le problème a trait à la déperdition de l’ozone dans la partie supérieure de l'atmosphère qui nous protège du rayonnement ultraviolet. Dans le cas de l’ozone troposphérique, le problème est inverse puisque nous souhaitons réduire la concentration d’ozone dans la basse atmosphère. L’ozone troposphérique dégrade la qualité de l’air, nuit à la santé humaine et à la santé des végétaux et représente un constituant majeur du smog. Malheureusement, il est impossible de transporter dans la stratosphère l’ozone troposphérique.

Matrice des enjeux atmosphériques

On trouve ci-dessous un tableau qui met en relief certaines des principales similitudes et divergences entre l’air pur, les changements climatiques et l’appauvrissement de la couche d’ozone. Il s’agit d’un tableau non exhaustif qui ne traduit pas complètement les complexités de chaque enjeu. Pour un complément d’information, suivre les hyperliens.

Air purChangements climatiques
Appauvrissement de la couche d’ozone
Description générale de l’enjeu
  • La problématique de l’air pur concerne la zone de l’atmosphère où nous vivons et que nous respirons. Elle touche également les sols et les eaux.
  • Les polluants atmosphériques dégradent la qualité de l’air et, ainsi, compromettent l’objectif d’obtenir un air pur.
  • Les polluants de l’air et leurs effets peuvent être localisés, ou voyager sur de grandes distances à l’échelle mondiale.
  • Le smog et les pluies acides sont des problèmes clés de qualité de l’air.
  • Changements d’origine humaine à l’effet de serre naturel de notre planète, avec les effets qui en découlent sur les conditions climatiques planétaires.
  • Les effets sont ressentis partout dans le monde, mais varient d’une région à l’autre. En particulier, les régions polaires subiront des hausses de température relativement plus marquées et peuvent s’attendre à des répercussions climatiques plus importantes.
  • Effets d’origine humaine sur la couche d’ozone stratosphérique de la planète, qui réduit sa capacité de faire écran entre le rayonnement ultraviolet et la surface du globe.
  • Les effets qui se manifestent à l’échelle mondiale comprennent un amincissement de la couche d’ozone aux latitudes moyennes et élevées ainsi qu’un important appauvrissement printanier de cette couche au-dessus de l’Antarctique et, certaines années, au-dessus de l’Arctique.
  • En dépit des nombreuses mesures prises pour protéger la couche d’ozone, il n’existe pas encore de preuve manifeste d’un rétablissement. Les changements climatiques peuvent maintenant contribuer à l’appauvrissement de la couche d’ozone.
Effets sur la santé humaine et l’environnement
  • Perturbe les systèmes respiratoire, immunitaire et circulatoire de l’humain et des animaux sauvages, ce qui entraîne une augmentation des cas de maladies respiratoires comme l’asthme et, éventuellement, de décès prématurés.
  • Les individus malades, âgés ou très jeunes sont particulièrement vulnérables à la pollution atmosphérique.
  • Perturbe de nombreuses fonctions des végétaux.
  • On s’attend à ce que les hausses de température donnent lieu à une augmentation de la fréquence et de la gravité des canicules, des sécheresses, des inondations et des orages, à une modification quantitative et qualitative des ressources en eau et à un changement dans la répartition des maladies.
  • Les végétaux et les animaux subissent des stress et risquent ne pas pouvoir s’adapter, d’où amenuisement de la biodiversité et de la viabilité agricole.
  • Une intensification du rayonnement ultraviolet pourrait faire grimper l’incidence de coups de soleil, de cancers de la peau et d’affections oculaires.
  • Les végétaux et les animaux sensibles au rayonnement ultraviolet subissent des stress, ce qui amoindrit la biodiversité et diminue la viabilité de l’agriculture.
  • Aggravation des dommages subis par les écosystèmes d’eau douce et d’eau salée.
Polluants clés
  • Gaz à effet de serre (dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O), hexafluorure de soufre (SF6), perfluorocarbures (PFC), hydrofluorocarbures (HFC), chlorofluorocarbures (CFC) et ozone (O3).
  • Chlorofluorocarbures (CFC), hydro- chlorofluorocarbures (HCFC), et halons (p.ex., brome).
Sources de pollution
  • Principalement la combustion de combustibles fossiles dont le charbon, le pétrole et le gaz pour les transports (p.ex., automobiles), la production d’énergie, les procédés industriels et de nombreuses autres fins.
  • Fuites et rejets de certains produits chimiques synthétiques.
  • Agriculture, bétail et engrais chimiques.
  • Décomposition des déchets et des matières enfouies.
  • Fuites et rejets de produits chimiques synthétiques provenant de diverses sources (anciens systèmes de réfrigération/ climatisation, mousses et solvants de nettoyage, etc.).
Échelle de temps des effets (voir Relier aujourd’hui à demain)
  • Les polluants qui contribuent à dégrader la qualité de l’air, peuvent s’éliminer de l’environnement local sur de courtes périodes (moins d’un jour) ou y persister durant plusieurs jours ou semaines, en fonction de la durée de vie dans l'atmosphère du polluant, ainsi que d'autres facteurs tels que la météo.
  • Les mesures visant à réduire les émissions ou les rejets de polluants peuvent rehausser la qualité de l’air dans un délai relativement court.
  • Cependant, quelques polluants atmosphériques comme les métaux lourds et les POP peuvent persister durant des périodes beaucoup plus longues (p.ex., des centaines ou des milliers d’années).
  • Les changements climatiques ont des effets qui sont habituellement plus graduels et généralisés, et donc difficiles à apercevoir. Les effets observables peuvent devenir apparents sous forme de tendances s’échelonnant sur plusieurs années ou décennies, mais ils se manifesteront pendant possiblement des milliers d’années et même plus.
  • Les effets ou les avantages d’une intervention immédiate peuvent demeurer inaperçus avant de nombreuses années, et même des siècles.
  • Cependant, on craint que les effets des changements climatiques deviennent plus manifestement apparents dans des délais relativement moindres.
  • Il n’existe pas de preuve de l’appauvrissement de la couche d’ozone avant 1970. Les modèles prédisent que la couche d’ozone se rétablira probablement dans 50 ans environ si tous les pays se conforment au Protocole de Montréal et à ses modifications. Les changements climatiques peuvent aussi retarder ce rétablissement.

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Créé le : 2004-06-02
Mis à jour le : 2006-10-23
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Contenu revu le : 2006-10-23Consulter les détails de la ressource
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