--- Signature d'Environnement Canada Logo du gouvernement canadien
---
  English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Quoi de neuf
À notre sujet
Thèmes Publications Météo Accueil
Émissions de gaz à effet de serrePrincipaux contaminants atmosphériquesINRP
---
Les sources et les puits de gas à effet de serre

Le 27 octobre, 2006



Accueil > Gas à effet de serre

Gaz à effet de serre

Dioxyde de carbone

À l'échelle mondiale, on sait que les émissions de CO2 d'origine humaine sont faibles. Par rapport aux flux bruts de carbone provenant des systèmes naturels, elles ne représentent qu'une fraction (environ 2%) des émissions terrestres totales. Toutefois, on leur attribue la plus grande part de l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère. À la lumière de l'information disponible sur les émissions, l'utilisation des combustibles fossiles (y compris les sources fixes et mobiles), le déboisement (donnant lieu à un changement permanent d'affectation des terres) et les procédés industriels comme la production de ciment comptent parmi les principales sources anthropiques de CO2 . Récemment, le Centre d'analyse de l'information relative au gaz carbonique a évalué le coefficient global d'émission de CO2 à environ 23,9 Gt. On estime que le déboisement, l'exploitation des terres et l'oxydation subséquente des sols sont responsables de 23 p. 100 des émissions de CO2 causées par l'homme. Au nombre des principales sources naturelles de ces émissions, ont peut citer la respiration des animaux et des végétaux, les matières organiques en décomposition et la fermentation, les volcans, les feux de forêt et d'herbe et les océans. Sur une base de résultats nets, les processus de neutralisation naturelle du carbone comme la photosynthèse et les réservoirs océaniques captent la plupart du CO2. Au cours des 45 années précédentes 1996, les émissions globales de dioxyde de carbone ont presque quadruplé, passant d'environ 6,4 Gt à 23,9 Gt.

Méthane

On considère qu'à l'échelle mondiale, les émissions excessives de méthane attribuables à l'activité humaine ont donné lieu à une hausse d'environ 145 p. 100 des concentrations atmosphériques, depuis le milieu du XVIIIe siècle. Actuellement, on estime que le taux annuel d'accumulation varie entre 40 et 60 Mt CH4/an (environ 14 à 21 parties par milliard par volume), ce qui correspond grosso modo à près de 10 p. 100 des émissions mondiales totales de méthane. Les émissions anthropiques de CH4, qui s'élèvent à environ 360 Mt par an, sont principalement attribuables aux activités comme l'élevage du bétail et la culture du riz, la combustion de la biomasse, la distribution du gaz naturel, les sites d'enfouissement et l'exploitation houillère. Bien que l'on ne soit pas certain de la contribution réelle et de l'importance relative de ces sources, on sait qu'une réduction des émissions d'environ 8 p. 100 serait nécessaire pour stabiliser les concentrations de méthane aux niveaux actuels.

Oxyde nitreux

Actuellement, on considère qu'environ un tiers de l'oxyde nitreux présent dans l'atmosphère est d'origine humaine et provient principalement de l'épandage d'engrais azotés et de l'utilisation de combustibles fossiles et de bois. Depuis le milieu du XVIIIe siècle, la concentration atmosphérique d'oxyde nitreux a augmenté d'environ 15 p. 100. On estime que les émissions annuelles totales de N2O - exprimé en N - provenant de toutes les sources se situent entre 10 et 17,5 Mt. C'est la dénitrification du sol et de l'eau dans des conditions anaérobies qui représente la principale source naturelle de N2O. Produite de cette manière, cette substance est facilement absorbée par les végétaux. Bien que l'on reconnaisse généralement le caractère limité et le haut niveau d'incertitude des données d'inventaire relatives aux émissions d'oxyde nitreux - comparativement au dioxyde de carbone -, les initiatives prises dans ce secteur continuent à améliorer les estimations.

HFC, HPF et SF6

Actuellement, certains gaz ayant une longue durée de vie - en particulier les hydrofluorocarbures (HFC) [un produit de remplacement des chlorofluorocarbures (CFC)], les hydrocarbures perfluorés (HPF) et l'hexafluorure de soufre (SF6) - contribuent peu au forçage radiatif, mais leur utilisation plus fréquente devrait augmenter cette contribution de quelques points de pourcentage au cours du XXIe siècle (GIEC, 1996).

Contribution du Canada

Alors que le Canada ne contribue guère aux émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'échelle planétaire (environ 2 %), il n'en est pas moins, surtout en raison de son économie à base de ressources, de son climat et de l'immensité de son territoire, l'un des principaux producteurs de ces gaz per capita. Nous avons inclu un tableau d'émissions provinciales, un tableau de tendances d'émissions canadiennes par secteur en CO2 équivalent et un tableau d'émissions globales de CO2 et d'autres gaz. En 1990, les Canadiennes et les Canadiens ont rejeté environ 22 t d'équivalent CO2 de gaz à effet de serre par capita.


---
La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
Mise à jour le : 2006-10-27
Contenu revu le : 2006-10-27