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Section I - Survol

Message du ministre

Dans le budget de 2005, le gouvernement du Canada confirme son engagement à l'édification d'une économie régionale forte en affectant la somme de 708 millions de dollars sur cinq ans au développement économique du Canada atlantique.

La conséquence directe est que l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) veillera en priorité à élaborer une réponse globale à La montée en puissance, la stratégie du gouvernement du Canada en matière de développement économique au Canada atlantique. La stratégie participe d'une approche intégrée, conforme aux priorités nationales énoncées dans le discours du Trône d'octobre 2004.

Comme pierre angulaire de la stratégie, le budget de 2005 a confirmé le renouvellement du Fonds d'innovation de l'Atlantique de 300 millions de dollars de l'APECA afin d'appuyer la recherche universitaire, la commercialisation et les entreprises en innovation du Canada atlantique.

En effet, le budget de 2005 a fait ressortir l'excellent travail du Fonds d'innovation de l'Atlantique au niveau de la promotion de liens solides entre les universités et le secteur privé, éléments essentiels au développement de nouveaux produits, procédés et services basés sur la technologie et commercialisables. Ces partenariats viennent appuyer la recherche et la commercialisation dans des secteurs de croissance clés comme la technologie de l'information, l'aquaculture, les technologies petrolières et les sciences de la vie.

Pour instaurer d'autres éléments de la stratégie La montée en puissance, le budget a également cerné un montant de 290 millions de dollars pour appuyer un nouveau Programme communautaire novateur afin de diversifier les économies des collectivités vulnérables et en appui aux initatives pour consolider le capital humain, le commerce, l'investissement et le tourisme au Canada atlantique.

Quant au développement des entreprises, l'Agence continuera de favoriser la croissance et la compétitivité des petites et moyennes entreprises du Canada atlantique en soutenant les efforts déployés pour établir la capacité d'innovation de la région et renforcer les capacités touchant l'entrepreneurship et les compétences en affaires, sans négliger les perspectives qu'ouvrent le commerce et l'investissement.

L'APECA s'emploiera également à favoriser le bien-être économique des collectivités de la région en s'appliquant à promouvoir une coopération et une coordination plus étroites entre ses partenaires, un renforcement des processus de planification stratégique, l'accroissement du capital disponible pour l'investissement ainsi que la création d'emplois plus durables, en particulier dans les régions rurales.

Comme toujours, l'Agence continuera de se faire le champion de la région et de veiller à ce que ses programmes et activités apportent des réponses réelles et utiles aux besoins de la population de la région de l'Atlantique.

Dans le cadre de son mandat, l'APECA a consciemment consacré l'essentiel de ses énergies et de ses ressources à l'accroissement des revenus gagnés et à la création de débouchés en matière d'emplois dans une multiplicité de secteurs dans les quatre provinces de l'Atlantique. En collaboration avec nos partenaires du gouvernement, des entreprises, du milieu du développement économique, des municipalités, du secteur des finances et du monde universitaire, l'APECA a élaboré et mis en œuvre des politiques et programmes visant à améliorer la productivité, à encourager l'innovation et l'adoption de la technologie et à accentuer le rythme des exportations.

La conclusion s'impose : grâce à l'APECA et à ses partenaires, les entreprises au Canada atlantique sont plus nombreuses à survivre et à prospérer. Tandis qu'elle entreprend un nouvel exercice financier, l'Agence ne s'arrêtera pas en si bon chemin.

                    __________________________________
                   L'honorable Joseph McGuire
                   Ministre
                   Agence de promotion économique du Canada atlantique

Renseignements sommaires

Contexte de l'Agence

Le gouvernement du Canada maintient son engagement - en effet, il s'agit d'une exigence imposée par la loi - de réduire les disparités régionales et de veiller à ce que la population de toutes les régions du pays bénéficie d'une économie vigoureuse et des services qu'elle assure.

C'est dans ce contexte que l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a été investie du mandat de relever les défis du développement économique au Canada atlantique, de déterminer et corriger les faiblesses structurelles de l'économie, d'aider les collectivités et les entreprises à surmonter les obstacles et de trouver de nouvelles perspectives de croissance. C'est aussi dans ce contexte que l'APECA s'est engagée à aider la région à opérer le passage vers une économie plus novatrice, plus productive et plus concurrentielle.

L'Agence de promotion économique du Canada atlantique engage des partenariats avec la population de la région en vue d'y améliorer l'économie des collectivités. Pour ce faire, elle adopte une stratégie régionale qui vise à accroître le rendement économique et à accentuer la compétitivité de la région. Grâce à sa collaboration avec tous les ordres de gouvernement, le secteur privé, les universités et les organismes non gouvernementaux, l'APECA s'efforce de mettre en avant le programme du gouvernement en matière de possibilités économiques et d'innovation pour répondre aux besoins des entreprises, des organisations, des particuliers et des collectivités du Canada atlantique. Vous trouverez d'autres renseignements sur les partenaires de l'APECA dans son site Web à : http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/library/reports/rpp2005/index.shtml

L'Agence de promotion économique du Canada atlantique offre une panoplie de programmes et de services conçus pour rendre le climat plus propice à la croissance des entreprises. Ainsi, les entrepreneurs du Canada atlantique disposent de tout un éventail d'outils et de ressources aux diverses étapes du cycle de vie de leurs entreprises, depuis le moment où ils songent à en créer jusqu'à celui où ils en planifient la croissance et l'expansion.

Plans et priorités de l'Agence

La grande priorité de l'Agence pour l'année à venir consistera à préparer le terrain pour La montée en puissance, la stratégie du gouvernement du Canada qui indique la voie du développement du Canada atlantique pour les cinq prochaines années. La stratégie ne vise pas seulement le développement économique, mais aussi l'économie sociale et l'entreprise sociale. Il s'agit d'une méthode intégrée, conforme aux priorités nationales. Dans son discours du Trône d'octobre 2004, le gouvernement a annoncé une stratégie en cinq points pour rendre l'économie plus durable et plus compétitive sur la scène internationale : investir dans les gens; accroître la capacité du Canada d'engendrer et de mettre en application de nouvelles idées; assurer un " gouvernement intelligent "; travailler au développement régional et sectoriel; promouvoir le commerce et l'investissement. L'APECA continue de donner suite à ces cinq points en insistant surtout sur le développement régional et sectoriel. L'APECA atteindra ces objectifs dans le cadre global de l'Architecture d'activités de programmes (AAP).

Développement des entreprises

Pour que se développe une économie novatrice, il est essentiel de favoriser le démarrage, la croissance et la compétitivité de petites et moyennes entreprises (PME) dans la région de l'Atlantique. Cet objectif s'atteint par des investissements dans des domaines tels que le capital de risque, les compétences et la formation des PME, la R-D, l'élargissement du commerce et la promotion de l'investissement étranger direct.

Pour obtenir ces résultats, l'APECA se concentrera sur les tâches suivantes :

  • Innovation - renforcer les systèmes d'innovation, soutenir les secteurs stratégiques, accroître la capacité d'innover, combler les retards en matière de compétences, tenir un rôle fédéral plus actif de défense des intérêts en matière d'innovation et resserrer la coordination régionale.
  • Entrepreneurship et perfectionnement des compétences - créer un milieu où l'on perçoit largement que l'entrepreneurship est un choix de carrière et où l'apprentissage permanent imprègne la culture des entreprises du Canada atlantique; insister également sur le perfectionnement des compétences, l'éducation en matière d'entrepreneurship, en particulier chez les jeunes Canadiens et Canadiennes de la région de l'Atlantique; permettre à des entreprises de femmes et d'Autochtones de voir le jour et de se développer.
  • Commerce et investissement - intensifier les exportations et l'investissement étranger direct au Canada atlantique; la stratégie s'appuie sur cinq grands points : la sensibilisation; le perfectionnement des compétences; le renforcement des capacités; les politiques, défense des intérêts et coordination; l'attraction de l'investissement et le développement.

Développement des collectivités

Étant donné que, au Canada atlantique, une plus grande partie de la population habite les zones rurales que dans l'ensemble du Canada, il importe donc que l'APECA s'applique en priorité à renforcer ces collectivités.

En ce qui concerne le développement des collectivités de la région, l'APECA a pour intention de créer des collectivités viables et durables, qui disposent des ressources et de la capacité leur permettant d'assumer l'entière responsabilité de leur propre développement économique. Consciente que la région repose sur la force de ses nombreuses collectivités, l'APECA prête son concours aux collectivités afin de mieux les habiliter à atteindre leur objectif en matière de développement économique et à améliorer, à terme, les perspectives économiques du Canada atlantique. L'APECA collabore avec les autres ministères, les groupes communautaires et les organismes non gouvernementaux afin de conjuguer l'aide et de coordonner les efforts de développement économique.

Au cours de la prochaine année, l'Agence s'emploiera toujours à :

  • promouvoir la coordination et la coopération entre les partenaires du développement économique des collectivités (DEC) dans la région;
  • renforcer la planification stratégique des collectivités;
  • accroître la disponibilité du capital des entreprises dans les collectivités rurales;
  • créer des emplois durables dans ces collectivités;
  • encourager les collectivités à prendre en main les activités de DEC, et les habiliter à orienter leur propre avenir.

Politiques, défense des intérêts et coordination

La fonction liée aux " politiques " porte sur le processus décisionnel de l'APECA et sur ses rapports avec les autres acteurs ainsi que sur son incidence sur leurs décisions. L'APECA s'acquitte de ce rôle en faisant des recherches discrètes, en analysant régulièrement des enjeux et des tendances et en participant à des activités telles que des tables rondes et des conférences avec d'autres groupes et intervenants. Il assume également ce rôle en participant activement au processus interministériel d'élaboration de politiques. Les projets de recherche ont notablement contribué à préciser les domaines dans lesquels l'Agence exerce l'action la plus efficace dans l'exercice de son mandat. Par exemple, des projets de recherche aident l'APECA à comprendre beaucoup mieux le processus d'innovation dans les provinces de l'Atlantique et les défis particuliers qui attendent la région à ce chapitre. Vous trouverez des renseignements au sujet des projets de recherche sur le site Web de l'APECA à :
http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/library/index.shtml

La fonction " défense des intérêts " vise deux grands objectifs : maximiser dans la région les retombées des grands marchés publics fédéraux pour l'industrie et veiller à ce que les politiques et programmes nationaux tiennent compte des intérêts de la région. La " coordination " au sein de l'Agence a pour objet d'assurer un leadership relativement aux grands dossiers économiques ainsi qu'à la gestion des projets spéciaux et des mesures clés.

Mesures à réaliser en 2005-2006

  • Coordonner la réponse du gouvernement à la stratégie La montée en puissance.
  • Amener les partenaires économiques à prendre en compte :
    • l'immigration;
    • le Nouveau pacte pour les villes et les collectivités du gouvernement du Canada;
    • l'exploitation des gisements de pétrole et de gaz extracôtiers;
    • l'innovation.
  • Assurer le suivi - y participer avec des ministères directeurs - de questions comme :
    • des stratégies régionales et sectorielles,
    • l'aquaculture,
    • le développement autochtone,
    • l'économie sociale.

Ressources



Priorités de gestion
En tant qu'organisme fédéral, l'APECA est assujettie aux politiques et aux lignes directrices fédérales qui régissent la prestation des services au public et qui l'obligent, comme les autres ministères et organismes fédéraux, à rendre compte au Parlement de ses dépenses et de son rendement. L'Agence a toujours pour priorité d'élargir le choix de prestation de services à la population de la région de l'Atlantique par des mesures de transformation des services et par une présence active dans les collectivités de la région. Les priorités de gestion de l'Agence sont : la prestation de services aux Canadiens et la modernisation de la gestion opérationnelle.

Prestation de services aux Canadiens

Le discours du Trône du 12 octobre 1999 engageait le gouvernement fédéral, par l'intermédiaire de ses ministères et organismes, à faire du Canada le pays le plus branché du monde. La nouvelle technologie ouvre la porte aux services gouvernementaux connexes. La réponse de l'APECA à cela : l'APECA en direct. D'abord dévoilé en 2004, l'APECA en direct - un " portail pour les clients " ou réseau sur Internet permettant à la clientèle de l'APECA de faire affaire avec elle par voie électronique - a été mis au point pour améliorer continuellement les services que l'APECA offre à ses clients. L'APECA en direct s'inscrit dans le plan général du gouvernement du Canada et de l'APECA en vue de rendre accessibles ses programmes, ses services et son information sur Internet. Ce portail est une manifestation importante de la volonté de l'Agence d'améliorer la prestation de ses services à sa clientèle et à l'ensemble de la population de la région.

Les multiples avantages qu'offre l'APECA en direct aux clients leur épargnent du temps en démarches administratives afin qu'ils puissent le consacrer à ce qui leur importe le plus : travailler au succès de leurs entreprises. L'APECA en direct abrégera le temps mis à traiter les demandes de paiement tout en faisant en sorte que celles-ci soient classées au bon plaisir du client, jour et nuit, sept jours par semaine. De plus, comme pour les services de télébanque, les clients peuvent prendre connaissance de leur profil, de l'état de leurs demandes de paiement et du calendrier des remboursements. Également, les clients seront en mesure d'envoyer et de recevoir des messages en ligne par la voie de communication protégée du gouvernement du Canada - cotée comme l'un des réseaux les mieux protégés du monde. L'Agence élargira la participation à l'APECA en direct et étudiera comment les mesures du gouvernement en direct peuvent améliorer la diversité et la qualité de ses services.

Modernisation de la gestion opérationnelle

Dans le cadre du programme fédéral de modernisation de la fonction de contrôleur, en 2001-2002, l'APECA a lancé la modernisation de la gestion opérationnelle (MGO).

Au cours de la prochaine année, l'APECA entreprendra la mise en oeuvre d'un nouveau plan d'action pour la modernisation de la gestion opérationnelle, conçu pour donner suite aux conclusions de l'Examen des capacités réalisé en 2004.

Quatre domaines d'intérêt ont été retenus pour faciliter la communication de la MGO :

  • Planification
    Ce domaine d'intérêt traite des questio ns particulièrement liées à la planification générale, y compris l'intégration des processus de planification de l'Agence, l'élaboration d'un système de planification informatisé et la mise en œuvre de procédures dans l'ensemble de l'Agence.
  • Ressources humaines
    Dans ce domaine d'intérêt, il s'agira d'abord d'établir un cadre global pour la gestion des ressources humaines en vue de la mise en application de la Loi sur la modernisation de la fonction publique à l'APECA, et pour le règlement des diverses questions qui surgiront au sujet des RH.
  • Rayonnement
    Il sera ici question des sujets concernant les communications avec les clients et les intervenants, les communications internes, la prestation des services à la clientèle et le gouvernement en direct.
  • Administration générale
    Ce domaine a pour but de faire en sorte que les trois domaines précédents aident l'APECA à atteindre une efficacité maximale en privilégiant des domaines comme la gouvernance, l'organisation et la gestion du savoir. On portera attention aux questions touchant les stratégies de gestion ainsi que la formation et les outils nécessaires à la prise de décisions judicieuses.

Au cours des prochaines années, il importera de maintenir le cap de la MGO et de faire appel au Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) pour faire fond sur la Fonction de contrôleur moderne (FCM) et pour en maintenir l'élan.

Depuis la mise en œuvre de la MGO, la planification générale a beaucoup gagné en importance. On a créé une Division de la planification générale chargée d'améliorer la planification générale de l'Agence. Dans les années à venir, l'Agence s'emploiera à mieux intégrer ses fonctions de planification et de compte rendu. L'Architecture d'activités de programmes (AAP) de l'Agence sera la clé de voûte de tous ces éléments et activités.

Gestion des ressources humaines

Dans le discours du Trône de 2001, le gouvernement du Canada a déclaré qu'il procéderait aux " réformes nécessaires pour que la fonction publique du Canada continue d'évoluer et de s'adapter. Innovation et dynamisme, tels seront les attributs d'une fonction publique à l'image de la diversité canadienne. Elle sera ainsi en mesure d'attirer et de développer les talents nécessaires pour servir les Canadiens et les Canadiennes au XXIe siècle. " Des études et des rapports récents ont mis en lumière les enjeux dont doit tenir compte la fonction publique fédérale en matière de recrutement, de dotation en personnel, de gestion des ressources humaines et de relations de travail.

C'est pour relever ces défis que la Loi sur la modernisation de la fonction publique a été présentée à la Chambre des communes en février 2003. L'APECA s'est donné pour priorité d'appliquer cette loi avec succès et d'améliorer sa capacité d'intégrer la gestion des ressources humaines à la planification de la marche interne des affaires. L'Agence en retirera une plus grande souplesse dans le recrutement de bons candidats aux bons postes aux bons moments. La grande priorité sera accordée à la planification des ressources humaines.

De plus, l'APECA intensifiera l'attention qu'elle porte à l'esprit de collaboration qui anime ses relations de travail.

L'APECA continuera de faire en sorte que sa main-d'œuvre reflète la population du Canada, comme il est dit dans la mesure Faire place au changement.

Liens entre les activités/résultats de l'APECA et les résultats du gouvernement du Canada



Défis, risques et possibilités

La croissance économique a continué d'être au rendez-vous au Canada atlantique en 2004 tandis que l'augmentation du produit intérieur brut (PIB) était estimée à 1,4 %. Les industries de production de biens devraient voir leurs résultats ne progresser que de 0,7 % en 2004 en raison d'une activité plus modérée dans le secteur régional du pétrole et du gaz, car la production s'est stabilisée. Le secteur manufacturier a connu un rendement plus intéressant en 2004 à la faveur d'une demande mondiale plus forte et des prix des marchandises plus élevés. Le bâtiment continue de profiter de bonnes conditions car les travaux se poursuivent dans les projets White Rose, de la baie Voisey et de l'île de Sable (Volet II). L'activité économique dans les industries des services est restée dynamique (1,7 %), grâce à l'impulsion des gains enregistrés dans les services aux entreprises et aux personnes ainsi qu'aux services liés aux finances et aux assurances.

Au cours des neuf premiers mois de 2004, l'emploi dans la région de l'Atlantique bénéfice d'une avancée de 2,0 %, ou de 21 300 personnes, en regard d'une hausse de 1,8 % pour le Canada. Le taux de chômage dans la région s'est situé en moyenne à 11,2 % pendant la période, soit un léger recul par rapport au taux de 11,7 % pour la même période l'an passé. Le taux d'activité de la région, qui a connu une hausse de 0,6 %, continue d'être bon, tandis qu'il atteignait 63,6 %.

Les exportations de biens du Canada atlantique vers les marchés étrangers ont augmenté de 5,3 % au cours des huit premiers mois de 2004. Pendant ce temps, les exportations de marchandises au Canada faisaient un bond de 9,2 %. Les exportations de la région de l'Atlantique vers les États-Unis, qui représentent 80 % des expéditions de la région de biens vers l'étranger, ont connu une hausse de 3,4 %. Les résultats de la région sur le chapitre des grands produits d'exportation ont été mitigés en 2004. La hausse des exportations de la région est le fait, pour l'essentiel, d'expéditions de produits raffinés du pétrole (16,4 %) en raison de la majoration des prix. Parmi les produits forestiers, les exportations de bois débité de résineux et de pâte ont bondi - respectivement de 43,0 % et de 8,2 % - pendant que les expéditions vers l'étranger de papier journal reculaient de 7,0 %. Les produits du poisson empruntant le chemin de l'exportation progressaient de 3,0 %, grâce aux produits du crabe, alors que les exportations de poissons régressaient de 7,1 % à cause d'un ralentissement des exportations du homard.

Profitant d'une forte hausse dans la fabrication, l'activité économique au Canada atlantique devrait s'accélérer en 2005. La vigueur du bâtiment ne devrait pas fléchir au cours de la prochaine année car l'activité des grands chantiers de travaux se poursuivra. Les industries productrices de biens devraient connaître de bons résultats en 2005, car elles seront favorisées par des gains dans les transports, le commerce de détail et de gros ainsi que dans les services aux entreprises et aux personnes. Il est prévu que le PIB réel au Canada atlantique augmentera de 2,3 % en 2005 pendant que l'emploi devrait se créer à un rythme accru de 1,1 %.

Le Canada atlantique est en pleine transformation économique; des industries de haut savoir voient le jour tandis que les industries traditionnelles s'adaptent à la concurrence imposée par la nouvelle technologie.

L'assise de l'économie du savoir s'est élargie et approfondie pendant qu'apparaissaient des industries dans des secteurs comme les technologies des sciences de la vie et des océans, de l'aérospatiale et de l'information. Entre-temps, la Canada atlantique continuait de diversifier sa base économique traditionnelle par l'expansion de ses activités à valeur ajoutée dans les secteurs de l'alimentation, du bois et du papier pendant qu'une industrie pétrolière et gazière se formait et contribuait à induire la poussée économique de la région.

En dépit de cette rapide progression, il faut encore relever des défis de taille. Parmi les indicateurs les plus manifestes de cette situation, il faut mentionner, dans un certain nombre de secteurs, le fait que la productivité reste passablement plus faible que celle des pays de têtes et des autres régions du Canada. Il est indispensable que la compétitivité des sociétés de la région de l'Atlantique soit plus élevée, particulièrement celle des PME, pour qu'elles puissent pénétrer plus profondément les marchés de l'exportation.

Pour que la productivité s'accroisse, il est nécessaire que les entreprises investissent dans la technologie de pointe et la formation des travailleurs et accordent une plus grande attention à la commercialisation des résultats de la R-D. Il importe que ces sociétés se tournent davantage vers l'exportation tant pour percer de nouveaux marchés que pour se frotter à la concurrence d'entreprises étrangères afin d'acquérir de nouvelles façons de faire des affaires en tablant sur la technologie et le marketing.

La région de l'Atlantique reste la région la plus rurale du pays, et les perspectives d'emploi et de développement économique des zones rurales de la région souffrent du manque d'accès aux " infrastructures massive et souple " nécessaires à la prospérité des entreprises. Il faut investir dans des domaines comme la large bande et les autres infrastructures municipales pour aider les zones rurales et urbaines à mettre en valeur leur potentiel économique. En outre, l'APECA aide les collectivités à mettre en œuvre des plans communautaires pour soutenir le développement stratégique.

Certains enjeux et possibilités sont communs à l'ensemble du Canada atlantique, tandis que d'autres sont propres à une province ou peuvent revêtir une plus grande importance pour une province en particulier.

La difficulté de trouver une main-d'œuvre de remplacement pour une population vieillissante est commune aux quatre provinces de l'Atlantique. À la suite d'une décennie de dépeuplement, qui a touché immanquablement des personnes jeunes et scolarisées, Terre-Neuve-et-Labrador fait face à une pénurie de compétences, en particulier dans les métiers spécialisés. La province a un autre défi à relever, à savoir la fin du protocole d'entente multinational sur la BFC Goose Bay et la réduction des vols d'entraînement des militaires au Labrador.

Le défi propre à la Nouvelle-Écosse est le fait que la croissance économique se produit essentiellement dans la région métropolitaine d'Halifax, ce qui pénalise les régions rurales de la province. C'est une tâche importante de faire en sorte que, en Nouvelle-Écosse comme dans les autres régions du Canada atlantique, l'on réponde aux besoins des villes et des collectivités - tenir compte des besoins, des possibilités et des capacités des villes de taille moyenne en région dans les grandes politiques et initiatives du Canada tout en veillant à ce que les besoins des zones rurales ne soient pas oubliés.

Le Cap-Breton continue de s'attaquer à des enjeux économiques fondamentaux en ce qui concerne la restructuration de son économie. Au cours des trois dernières décennies, environ 22 500 emplois se sont évaporés dans les industries du charbon et de l'acier sans compter quelque 2 300 emplois perdus à cause de la fermeture de la pêche du poisson de fond. Une étude sur l'incidence économique de Gardner Pinfold Consulting intitulée The Economic Impact of the Devco Closure sur la fermeture de l'industrie houillère a révélé que sa fermeture a éliminé 1 550 emplois directs, auxquels s'ajoutent 950 emplois dans les autres secteurs de l'économie en raison d'une chute des dépenses. En revanche, l'industrie des téléservices a apporté 3 500 emplois à l'économie, ce qui amène une reconversion du travail effectué au Cap-Breton. Le secteur de la fabrication à valeur ajoutée s'impose lentement dans l'économie, en particulier la fabrication de pièces d'automobiles, qui comporte un potentiel de croissance. L'établissement d'un emplacement pour un terminal éventuel pour le gaz naturel liquéfié représente une autre possibilité pour le Cap-Breton.

Le principal enjeu auquel doit s'attaquer l'Île-du-Prince-Édouard, s'agissant de promouvoir la croissance des entreprises, est d'intensifier la diversification économique par l'élaboration de grappes dans les secteurs des bioressources, de l'aérospatiale, des technologies de l'information et de l'énergie éolienne. Le développement du capital humain, par l'intermédiaire de la stratégie fédérale de compétences en milieu de travail et d'améliorations à la politique d'immigration, constituera un levier essentiel pour la croissance économique à court et à long terme. L'APECA intervient dans une large mesure, avec des partenaires fédéraux et provinciaux en matière de travail, notamment au niveau de la mise en œuvre d'une stratégie de développement de la main-d'œuvre au cours de la prochaine année. Les grandes initiatives d'apprentissage et de recherche prises avec le collège Holland et l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard se poursuivront. Pour tirer avantage des débouchés économiques émergents, le partenariat fédéral-provincial en infrastructure, en innovation, en commerce et en investissement sera améliorée de façon stratégique et ciblée.

L'industrie forestière du Nouveau-Brunswick a connu des conditions de marché difficiles depuis 2002. Des marchés anémiques, un dollar canadien plus fort et des prix du pétrole à la hausse ont pesé lourd sur le secteur. L'usine de pâtes et papiers St. Anne Nackawic de Nackawic a fermé ses portes à la fin de 2004 et a mis à pied 400 travailleurs. UPM-Miramichi en a fait autant de manière définitive à son usine de pâte kraft à Miramichi en décembre 2004, éliminant ainsi 400 emplois. Il faut maintenant des solutions de rechange viables pour les collectivités qui dépendent presque que d'une seule industrie. Le Nord-Est du Nouveau-Brunswick continue de souffrir des faiblesses qu'engendre sa dépendance à l'égard des ressources naturelles. Vu les pressions sur le secteur primaire et la fermeture prévue de la mine Brunswick, l'APECA collabore avec ses partenaires en matière de développement économique pour établir des stratégies de développement économique pouvant constituer des solutions de rechange durables.


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