Page principal de L'APECA
Skip over navigation bar.
Agence de promotion économique du Canada atlantique Atlantic Canada Opportunities Agency
Canada
 
 
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
À notre sujet Sources de financement Info-affaires Publications Carte du site
Accueil APECA en direct Salle des médias Liens
image
Rapports annuels et initiatives
Brochures et feuillets d'information
Vérifications et évaluations
Recherche en matière des politiques
Publications




Section II – Analyse des activités de programme


1. Résultat stratégique – Développement des entreprises

Amélioration de la croissance et de la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME) de l’Atlantique qui favorise l’augmentation de la productivité et des revenus gagnés ainsi que la création d’emplois.





L’APECA exécute son travail de manière stratégique afin d’améliorer, pour la population du Canada atlantique, la croissance et la compétitivité des PME de la région, menant à un accroissement de la productivité, des revenus gagnés et des possibilités d’emploi.

Grâce à une vaste gamme de programmes et de services, l’APECA aide les petites entreprises à démarrer, à s’agrandir et à se moderniser et tâche de rendre le contexte plus propice au développement des entreprises en focalisant sur deux activités : l’assistance à la croissance et à la compétitivité des PME et l’accès à l’information.

Par l’activité liée à l’accès à l’information, l’APECA veille à ce que les entrepreneurs de la région de l’Atlantique disposent des outils et des ressources pour développer leurs entreprises. L’APECA assure ce service surtout au moyen d’un réseau de Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC).




L’amélioration de la compétitivité constitue un objectif important, voire le plus important de la politique économique régionale (Regional Competitiveness Policies, Interim Synthesis Report, 5th Session of the Working Party on Territorial Policy in Urban Areas, le 22 octobre 2003, Séville, Espagne) . La compétitivité est le moteur de la croissance économique. Une économie concurrentielle et en plein essor se traduit par un accroissement des niveaux de vie et par une multiplication des possibilités d’emploi.

La compétitivité révèle dans quelle mesure le Canada atlantique peut, dans une économie de marché loyale, offrir des produits et services qui satisfont aux critères de marchés internationaux tout en augmentant les revenus réels et les possibilités d’emploi de ses citoyens. La compétitivité est basée sur la performance de la productivité et la capacité de l’économie de faire pencher les produits en faveur d’activités à productivité élevée, pouvant en retour générer des niveaux élevés de salaires réels. La transition du Canada atlantique à une économie du savoir fait partie de ce processus. Élément clé de cette transition, l’innovation a des liens avec le savoir, l’éducation et les compétences.

L’APECA se concentre sur les PME en raison du lien qui existe entre la compétitivité et la productivité au niveau des entreprises; autrement dit, les entreprises concurrentielles sont source de croissance et de richesses parce qu’elles vendent plus ou augmentent la valeur ajoutée de ce qu’elles vendent. Les entreprises individuelles tirent leur avantage concurrentiel d’un éventail de facteurs qui inclut leur organisation interne, leur capacité entrepreneuriale, les processus d’innovation, le développement de produits et le marketing. De même, pour améliorer la compétitivité de la région et des entreprises, l’APECA a recours à un vaste éventail de stratégies qui comprennent l’innovation; l’entrepreneurship et le perfectionnement des compétences en affaires; la promotion du commerce et de l’investissement; et le tourisme.




La dynamique de l’innovation consiste à renforcer la capacité d’innover et le rendement de l’économie du Canada atlantique par l’adoption et l’adaptation de technologies de pointe, la R-D de technologies nouvelles ou améliorées ainsi que leur commercialisation ainsi que par la croissance de secteurs et de grappes stratégiques. L’idée que l’APECA se fait du Canada atlantique en matière d’innovation est celle d’une région reconnue pour sa capacité d’innover et sa compétitivité sur les marchés internationaux, dans un milieu propice à l’innovation.

Pour concrétiser cette idée, l’APECA doit relever des défis permanents à savoir :

  • veiller à resserrer les liens entre les éléments clés du système       d’innovation de la région pour promouvoir de meilleurs rapports entre les     acteurs de l’innovation;
  • faire en sorte que les avantages tirés de la recherche faite dans la           région profitent davantage aux entreprises de la région;
  • « s’attaquer » aux obstacles critiques liés aux ressources humaines qui     entravent les sociétés qui innovent, surtout celles de l’économie du     savoir;
  • améliorer les possibilités de la région de retenir et d’attirer les diplômés     très qualifiés;
  • faciliter le développement de secteurs stratégiques, caractérisés par des     grappes régionales de sociétés « reliées »;
  • renforcer la capacité des PME d’innover, en leur donnant un meilleur     accès au financement de risque et la capacité de trouver de nouvelles     idées et de les commercialiser;
  • faire en sorte d’harmoniser les programmes et lignes de conduite     fédéraux et provinciaux qui visent à faire de la R-D et de l’innovation     accrues des moteurs de la croissance économique;
  • veiller à ce que la région soit bien reconnue pour son rôle d’innovation,     ce qui contribue à ce que les politiques et les programmes nationaux     produisent des avantages auxquels la région aura accès.

    Les principaux outils de programmation dont dispose l’APECA pour soutenir sa stratégie de l’innovation sont le Fonds d’innovation de l’Atlantique, le Programme de développement des entreprises et l’Initiative de développement des compétences en innovation. Ces programmes s’inscrivent dans l’objectif de l’APECA : accroître la capacité d’innover, qui mène à terme à une amélioration de la productivité. Entre autres choses, ces programmes favorisent l’injection de fonds par effet de levier dans des projets d’innovation, encouragent l’établissement de partenariats pour le développement et la commercialisation de technologies et font augmenter le nombre de techniques, de procédés, de produits et de services commercialisés, comme le soulignent les plans de travail de cette année.

    Fonds d’innovation de l’Atlantique (FIA)

    Le Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA) a pour but de renforcer l'économie du Canada atlantique en accélérant le développement de l'industrie du savoir. Pour accomplir cette tâche, on augmente la capacité de la région de faire de la R-D de pointe et qui contribue directement au développement au Canada atlantique d'une activité économique fondée sur la nouvelle technologie. L’APECA compte mieux répondre aux besoins de ses clients en matière d’aide en R-D au bon moment grâce à des séries de demandes de propositions plus fréquentes en vertu du renouvellement du FIA de 300 millions de dollars. La première série devrait être lancée en 2005. La gestion et le suivi permanents d’une centaine de projets de R-D complexes au cours des trois à cinq prochaines années constitueront encore l’essentiel du plan de travail de l’APECA l’année prochaine.

    Pour améliorer les chances de succès de la commercialisation, l’APECA encourage les auteurs de projets financés par le FIA à chercher des possibilités de collaboration dans des domaines comme la R-D, la gestion de projet, le marketing ou la commercialisation de compétences afin d’obtenir plus aisément le maximum de retombées économiques des ressources du FIA. Par conséquent, près de 300 organismes sont engagés dans une centaine de projets financés par le FIA. L’un d’eux, le Réseau de commercialisation de la recherche du Canada atlantique (RCRCA), constitue un partenariat des bureaux de commercialisation existants des universités de la région de l’Atlantique. Ce réseau a pour but de soutenir le transfert réel de la technologie des universités de la région de l’Atlantique, en insistant sur la commercialisation dans la région. Les bureaux liés par ce partenariat peuvent ainsi renforcer leur capacité de recruter et de conserver un personnel très qualifié afin de répondre à leurs besoins essentiels en commercialisation. Le réseau leur permet également d’avoir accès à un bassin élargi de personnel possédant des compétences particulières afin de faciliter le transfert de technologie au secteur privé. Cette mesure donnera lieu à la mise sur pied de deux petits programmes de financement : un fonds pour validation de principe et un fonds pour brevets et frais juridiques.

    Une évaluation provisoire menée récemment a donné des résultats positifs. Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’évaluation sur le site Web de l’APECA à : http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/library/audit/marchevaluation2004.shtml.

    Programme de développement des entreprises (PDE)

    Le PDE continuera d’être un outil indispensable pour la mise en oeuvre de la stratégie d’innovation au moyen de fonds qu’il verse pour la R-D ainsi que pour l’adoption et l’adaptation de la technologie. Le volet innovation du PDE vise à intensifier le recours à la technologie dans les PME appartenant aux secteurs stratégiques que l’Agence estime avoir un potentiel particulier de croissance au Canada atlantique.

    Initiative de développement des compétences en innovation (IDCI)

    L’IDCI a été établie pour : améliorer les compétences en matière de gestion de l’innovation et de la technologie des PME du Canada atlantique; élargir le bassin de gestionnaires d’expérience en technologie et l’expertise technique de la région; retenir davantage de diplômés qualifiés en science et technologie et les associer aux PME de la région de l’Atlantique.

    Collaboration et liaison

    L’Agence ne cessera pas d’appuyer les activités de recherche et de défense de l’innovation en 2005-2006. Ces activités auront pour objet de faciliter les possibilités de réseautage et la coordination du développement de l’innovation chez les acteurs et les décideurs publics de l’innovation au Canada atlantique.



  • L’APECA continue de favoriser l’entrepreneurship et le perfectionnements des compétences en affaires parce que les PME sont au cœur de l’économie de la région de l’Atlantique. En réalité, entre 1989 et 2000, plus de 70 % du nombre brut d’emplois créés est le fait des PME au Canada atlantique.

    L’Agence soutient les activités et les initiatives liées à l’entrepreneurship et au perfectionnement des compétences en affaires qui feront en sorte que plus de Canadiens de la région auront la motivation et les compétences requises pour mettre sur pied une entreprise, la soutenir et la faire prospérer.

    Il est indispensable d’investir dans les compétences en affaires et dans la formation pour qu’une économie du savoir connaisse le succès. En effet, cet aspect revêt toute son importance au Canada atlantique, où 73 % des entreprises comptent moins de cinq employés. Les faits suivants mettent en évidence quelques grands enjeux :

    • Si la région de l’Atlantique affiche un taux de création d’entreprises élevé, de 1990 à 1999, elle a aussi connu un taux de disparition de celles-ci qui est passablement plus marqué que le taux national.
    • Plus de la moitié des entreprises appartenant à des femmes ont moins de dix ans, et presque 50 % des entrepreneures possédaient moins d’une année d’expérience de gestion avant de lancer leur entreprise.(Calhoun Research & Development, Un portrait des femmes propriétaires d’entreprises au Canada atlantique en 2003, octobre 2003)
    • Même si les mouvements migratoires nets de la population de la région ont connu un réel recul en 2003, la région accuse encore des taux d’émigration élevés tandis que 27 680 jeunes Canadiens (âgés de 15 à 29 ans) quittaient la région entre 1998 et 2003.
    Pour relever ces défis, l’Agence continuera de soutenir les activités de sensibilisation et de promotion et encouragera plus de Canadiens de la région à considérer la voie de l’entrepreneurship. Ces activités visent à sensibiliser davantage en particulier les jeunes de la région, à l’entrepreneurship comme choix de carrière, à dresser des profils d’entrepreneurs prospères à titre de modèles, à présenter l’entrepreneurship en général et à modifier les attitudes à l’égard du travail indépendant et de l’investissement dans l’acquisition de compétences. Citons à titre d’exemples de projets les prix d’entrepreneurship, les profils d’entrepreneurs et l’information sur ceux-ci ainsi que les séances de sensibilisation, avec une insistance sur les élèves de niveaux secondaires et postsecondaires et la jeunesse autochtone.

    L’investissement dans le perfectionnement des compétences en affaires qui favorisent le démarrage d’entreprises, la viabilité et la croissance est toujours une grande priorité. L’APECA consacre ses efforts à améliorer les compétences en gestion des propriétaires d’entreprises à toutes les étapes de la croissance de l’entreprise tout en accroissant l’investissement des PME dans la formation et l’apprentissage permanents. En 2005-2006, pourront figurer dans les activités de perfectionnement des compétences en affaires les stages pour jeunes, les conférences et les ateliers sur l’entreprise, la formation d’éducateurs spécialisés en entrepreneurship, des outils d’apprentissage en ligne, le counselling et le mentorat pour les entreprises.

    En outre, l’Agence se chargera toujours de la mise en oeuvre des mesures suivantes :

    • L’Initiative Femmes en affaires (IFA), dont l’objet est de perfectionner les capacités de gestion et les compétences en matière de développement des affaires des femmes propriétaires d’entreprises; d’améliorer leur accès au capital et aux services d’aide aux entreprises dans les cas de démarrage et de croissance d’entreprises; d’intensifier leur activité d’exportation et d’innovation.
    • L’Initiative pour jeunes entrepreneurs (IJE), qui assure aux jeunes du Canada atlantique qui sont entrepreneurs ou qui aspirent à le devenir des possibilités de perfectionner leurs compétences en affaires par un apprentissage expérientiel tout en les aidant à se livrer, dans la collectivité, à des activités qui soutiennent les jeunes entrepreneurs.

    L’Agence maintiendra son aide aux activités de recherche et de défense des compétences en 2005-2006. Ces activités viseront ce qui suit : faciliter les occasions de réseautage et la coordination des activités de perfectionnement des compétences parmi les acteurs et décideurs publics du perfectionnement des compétences au Canada atlantique; promouvoir l’apprentissage permanent dans les PME; susciter des possibilités de réseautage pour les chefs d’entreprises; faire des recherches sur les PME, l’entrepreneurship et les compétences en affaires.



    Étant l’un des principaux moteurs de la croissance économique au Canada, l’exportation engendre des recettes, stimule l’activité commerciale et crée de l’emploi. La proximité de la région des riches marchés américains ainsi que l’augmentation de biens et services exportables, fondés sur le savoir et la valeur ajoutée, font que le Canada atlantique est particulièrement bien placé pour accroître ses exportations. En revanche, beaucoup reste à faire pour que la région dispose de la capacité d’exporter – mieux sensibiliser au fait que le commerce représente une possibilité de croissance, consolider le rendement des exportateurs et contribuer à la préparation des PME à l’exportation.

    Les exportations ont crû de 150 % au cours de la dernière décennie, mais il y a encore place à l’amélioration. Vu que moins de 3 % des PME de la région exportent actuellement (Registre des exportations et registre des affaires, Statistique Canada, 2003) , l’APECA consacre son énergie à des mesures proactives visant à relever ces défis et à amplifier de manière significative les activités d’exportation et l’investissement étranger direct (voir la section suivante) au Canada atlantique.

    La sensibilisation et le perfectionnement des compétences resteront des pierres angulaires de l’approche du commerce en vue d’accroître la capacité des PME de la région à exporter. Les mesures prises viseront à aider les PME pendant tout le processus commercial, de la sensibilisation jusqu’aux « services après commercialisation ». On accorde une grande importance à ces services pour que les exportateurs tirent le maximum de toutes les occasions et obtiennent les meilleurs résultats possible de chaque mission.

    L’Agence se concentrera davantage sur les femmes, les Autochtones et les jeunes entrepreneurs dans la région. Des initiatives clés, y compris des missions et de la formation pour préparer les entrepreneurs à l’exportation, porteront sur les obstacles que ces groupes doivent surmonter et les aideront à se préparer à exporter au cours de la prochaine année.

    Les exportations de la région sont encore liées aux ressources, et représentent la majorité des recettes d’exportation – 16 milliards de dollars ou 83 % des exportations – proviennent encore des produits forestiers, des minerais, des produits du poisson et d’alimentation ainsi que du pétrole. Par contre, on remarque une croissance accélérée dans de nouveaux secteurs comme le gaz et le pétrole, les services et les technologies de l’information. L’Agence continuera de développer ces nouveaux secteurs par la mise en place de stratégies d’exportation sectorielles élaborées tant à l’échelle panatlantique qu’à l’échelon régionale.

    D’autres initiatives fructueuses comme les missions d’Équipe Canada Atlantique (ECA) dans de principaux marchés américains ont déjà engendré plus de 35 millions de dollars de ventes. Les missions d’ECA continueront de favoriser l’accroissement du commerce des PME au Canada atlantique à la faveur de missions à Chicago et à Miami au cours de la prochaine année et de l’étude des marchés stratégiques européens.

    L’Agence travaille à la fois directement et en partenariat avec les autres ministères et organismes fédéraux – comme Commerce international Canada, Industrie Canada, Pêches et Océans Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada – et avec les quatre gouvernements provinciaux et les associations d’entreprises à l’exécution de son approche stratégique du développement du commerce et de l’investissement.

    Se trouvent au nombre des initiatives prises en partenariat le Programme international du Canada pour l’agriculture et l’alimentation (PICAA) et la mesure conçue par Équipe Canada inc. pour que les entreprises canadiennes disposent d’un guichet unique et que soient entièrement intégrés les services aux exportations. L’Entente sur la promotion du commerce extérieur et l’Initiative de représentation accrue, qui comprennent des missions portant sur des secteurs précis dans des marchés choisis des États-Unis, constituent aussi d’autres mesures importantes, qui amènent les acheteurs dans les régions et les sensibilisent encore plus aux avantages du Canada atlantique. Vous trouverez d’autres renseignements sur ces initiatives horizontales dans le site Web de l’APECA à l’adresse :
    http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/library/reports/rpp2005/index.shtml.

    Le Partenariat pour l’investissement et le commerce au Canada atlantique (PICA) a permis à l’Agence d’adopter des mesures globales de développement du commerce à l’échelle panatlantique et à l’échelon régional comme les missions d’Équipe Canada Atlantique, les stratégies d’exportation sectorielles, la sensibilisation et le perfectionnement des compétences, et les programmes de stages en commerce. Ces initiatives font fond sur des collaborations établies avec des partenaires commerciaux. Elles ont aidé plus de 1 500 sociétés à accroître leur état de préparation à exporter depuis 2002, et 230 entreprises sont devenues exportatrices pour la première fois. L’APECA continuera d’accentuer ses réussites en 2005-2006.

    4 -possible – en marketing, un membre d’un groupe cible qui peut être connu uniquement
    par des données démographiques.
    5 -indiqué – une réponse avec réserve offrant très peu de liens avec une société de la région du Canada atlantique.
    6 -potentiel – un parti intéressé à une solution particulière déterminée.

    Le potentiel de croissance économique grâce à l’investissement étranger direct (IED) au Canada atlantique est non négligeable. L’IED crée des emplois et engendre des revenus, consolide l’assise économique et forme une masse critique industrielle qu’exige la concurrence mondiale. Reconnaissant que l’IED est un moteur important de la croissance économique, l’APECA continuera de concentrer ses énergies sur cinq secteurs stratégiques : la recherche de l’investissement, la gestion/diffusion de l’information, la sensibilisation et la promotion, les partenariats d’investissement et l’identification de pistes de clients.

    Une sensibilisation et une promotion accrues au fait que le Canada atlantique est un lieu où il est rentable de faire des affaires ne cesseront d’être la pierre angulaire de l’approche de l’APECA en matière d’investissement pour que la région connaisse une hausse du pourcentage de son IED. Grâce à de multiples initiatives au cours des dix prochaines années, l’Agence ne ménagera pas ses efforts pour que l’IED dans la région dépasse le seuil des 5 % du total national.

    Consciente du poids des nouveaux secteurs de croissance, l’Agence continuera à raffiner son intervention en matière d’investissement dans la technologie des communications de l’information, la technologie océanologique, l’énergie, les sciences de la vie, l’industrie légère, le plastique et les technologies de l’environnement. Des mesures comprenant les technologies transférées et adoptées, les missions de commerce et d’investissement, la promotion internationale des secteurs de croissance de la région, la mise sur pied d’équipes de recherche d’investissement dans des secteurs particuliers ainsi que la recherche de marché et la découverte de possibilités permettront d’accroître l’IED dans ces domaines.

    Au nombre d’autres initiatives se trouve l’établissement d’un système de collecte de renseignements sur le Web, qui permettra de connaître le nombre d’investisseurs indiqués, possibles et potentiels déterminés par l’Agence en collaboration avec des acteurs principaux et des partenaires. Une collaboration plus intense avec le Fonds d’innovation de l’Atlantique (FIA) de l’Agence en vue d’obtenir de l’IED par effet de levier sera engagée afin de tirer parti des grands projets d’innovation dans la région.

    Pour exécuter son approche stratégique du développement de l’investissement, l’Agence travaille directement et en partenariat avec les autres ministères et organismes fédéraux tels que le Bureau des partenaires pour l’investissement du Canada, Industrie Canada et le ministère des Affaires étrangères, les quatre gouvernements provinciaux, par l’intermédiaire du Comité de coordination des investissements du Canada atlantique et les associations d’entreprises.

    Depuis 2002, le Partenariat pour le commerce et l’investissement au Canada atlantique (PCICA) a permis à l’Agence d’entreprendre, à l’échelle de toute la région et dans chaque province, diverses activités de développement de l’investissement comme : des activités liées aux sciences et à la technologie; des missions de commerce et d’investissement dans des marchés clés; des missions d’Équipe Canada Atlantique; l’identification et le développement de pistes de clients; des campagnes de marketing et de publicité directes; la promotion de la région par plusieurs initiatives de marketing; la participation à des conférences sur l’investissement; et des tournées de familiarisation pour journalistes et sélectionneurs d’emplacements. L’Agence continuera de faire fond sur ces succès en
    2005-2006.



    Le développement touristique est un facteur déterminant de l’économie du Canada atlantique. En tant que secteur économique, le tourisme offre des possibilités importantes de création de richesse et d’emplois et s’appuie sur les forces visibles de la région, surtout la nature de la région ainsi que la beauté des côtes et des paysages ruraux.

    L’APECA fait fonction de catalyseur en matière d’innovation touristique au Canada atlantique. Par ses partenariats avec les associations de l’industrie du tourisme, les groupes privés et les autres gouvernements, l’APECA a favorisé une approche régionale de coopération sans précédent pour ce qui est du développement et du marketing touristiques dans la région. Par exemple, le Partenariat de l’industrie touristique du Canada atlantique (PITCA), dont le mandat est d’établir de solides liens entre l’industrie et les gouvernements en vue de commercialiser le Canada atlantique comme destination touristique internationale, a fortement contribué à l’accroissement du nombre de visiteurs et de leurs dépenses. Pour le reste de l’entente de 2003 à 2006, le PITCA continuera en priorité à commercialiser le Canada atlantique comme destination touristique d’abord dans la région américaine de la Nouvelle-Angleterre, puis dans les États américains du Moyen-Atlantique, par la suite dans les marchés du Royaume-Uni, dans les pays germanophones de l’Europe et, enfin, au Japon.

    Le leadership exercé par l’APECA a aidé l’industrie touristique à porter son attention sur l’investissement et les activités touristiques stratégiques qui font croître la rentabilité et la productivité des entreprises du secteur. En 2005-2006, l’APECA continuera :

    • d’organiser des ateliers et des programmes de mentorat sur le tourisme durable;
    • de tenir des missions sur les pratiques exemplaires;
    • d’établir et de mettre en œuvre, entre le secteur public et l’industrie, des partenariats stratégiques qui donneraient lieu à de nouvelles gammes de produits touristiques spécialisés et de grande classe et coordonneraient la présence fédérale dans l’industrie touristique de la région;
    • d’exécuter le projet du Partenariat de l’industrie touristique du Canada atlantique.




    L’APECA finance les projets favorisant l’investissement de capitaux du secteur privé, la planification d’entreprise, la commercialisation sur le marché intérieur, l’établissement de fonds de capitaux de risque et de démarrage, et la mise en place d’installations et d’infrastructures.

    La difficulté d’accès aux capitaux est l’un des principaux obstacles au démarrage et à l’expansion des PME au Canada atlantique. L’élimination de ces obstacles, de concert avec ses partenaires du secteur public et privé, est l’une des priorités stratégiques de l’APECA. L’Agence vise à contribuer à s’attaquer aux difficultés de financement les plus aiguës comme les investissements pour coûts accessoires dans la nouvelle technologie, la formation du personnel et le développement du commerce. Il y a des signes de risques plus élevés, de lacunes relatives aux projets en zones rurales ainsi que dans les secteurs du tourisme et de l’aquaculture. Il existe également des lacunes touchant les clients – p. ex. les femmes et les jeunes – ainsi que le financement par actions et le micro crédit.

    Les PME ont besoin de pouvoir accéder plus facilement au financement des banques et à d’autres sources de crédit comme les capitaux de risque et la bourse des valeurs mobilières pour que l’APECA puisse voir se réaliser sa vision d’une économie rentable et viable au Canada atlantique. Le besoin en matière de financement existe toujours et continue de s’aggraver dans les projets à coûts accessoires et de ce qu’on appelle la nouvelle économie. Les activités de ces domaines sont à haut risque et, lorsqu’elles sont entreprises par des PME, obtiennent difficilement le financement qui leur sont nécessaires.

    Le Programme de développement des entreprises (PDE) est le principal instrument qu’emploie l’Agence pour atténuer les risques plus élevés que comportent les affaires au Canada atlantique.




    L’APECA veille sans cesse à ce que les entrepreneurs de la région disposent d’une vaste gamme de moyens et de ressources de développement de leurs entreprises à toutes les étapes du cycle de vie de celles-ci, depuis le moment où ils songent à se lancer en affaires jusqu'à celui où ils envisagent une expansion. La mise à la disposition de cet éventail d’information, de l’élaboration du plan d’entreprise jusqu’à la recherche de marchés d’exportation, peut faire en sorte qu’une entreprise voie le jour ou non et qu’elle puisse se développer. L’APECA offre ces services principalement par l’intermédiaire d’un réseau de Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC).

    Les CSEC ont reçu leur financement dans le cadre du Programme : emploi et croissance – L’Innovation : la clé de l’économie moderne du gouvernement fédéral, qui reconnaissait la contribution des petites entreprises et des entrepreneurs à la création d’emplois et à la croissance économique du Canada. Ce réseau de CSEC a pour but d’améliorer le service offert aux petites entreprises et aux entrepreneurs qui lancent une entreprise, car il leur permet, au départ, d’obtenir des renseignements détaillés sur les services, les programmes et les exigences réglementaires des gouvernements fédéral et provinciaux. Au service du milieu des affaires et des entrepreneurs du Canada depuis plus de dix ans, les CSEC simplifient la complexité des divers ordres de gouvernement en centralisant toutes les ressources utiles aux entreprises canadiennes.

    Au Canada atlantique, il existe des CSEC dans chaque capitale provinciale ainsi que 103 bureaux auxquels on a accès dans les régions, y compris 41 emplacements du Réseau de services aux entreprises autochtones. À l’échelle nationale, les centres sont gérés au nom du gouvernement fédéral par l'APECA, Diversification de l'économie de l'Ouest canadien, Industrie Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec, grâce à une équipe/comité horizontal appelé « partenaires en gestion ». En tant que membre de ce comité, l’APECA s'occupe de gérer les CSEC au Canada atlantique.

    Vous trouverez d’autres renseignements dans les sites Web suivants :
    http://www.rcsec.org/ et
    http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/library/reports/rpp2005/index.shtml


    2. Résultat stratégique – Développement des collectivités

    Promotion économique au Canada atlantique par le développement économique des collectivités.






    De fortes collectivités, qu’elles soient rurales, urbaines ou autochtones, sont la base du tissu social et économique du Canada atlantique. Les collectivités rurales ont particulièrement besoin d’attention car les retards qu’elles accusent ne semblent pas beaucoup vouloir se résorber. L’APECA aide ces collectivités à exécuter leurs tâches prioritaires et à réaliser leur potentiel en investissant dans trois domaines : le développement économique des collectivités, les mesures d’intervention spéciales et le programme de travaux d’infrastructure.

    Développement économique des collectivités

    Le Développement économique des collectivités (DEC) se fondent sur l’engagement et la capacité assumée des collectivités de se charger de leur propre avenir et de saisir les occasions qui se présentent. Cette approche décentralisée rend les collectivités aptes à prendre des décisions et à influer sur les politiques au niveau local, là où le changement est le plus évident et a le plus d’effets. L’Agence s’associe aux organismes, qui sont des facilitateurs, afin d’offrir des services en matière de planification, de counselling et de financement.

    L’APECA apporte son appui aux organismes de développement économique dans les collectivités comme les Corporations au bénéfice du développement communautaire (CBDC) et les organismes de développement économique régional afin de faciliter le développement socio-économique dans les localités et d’accroître leur capacité d’exploiter leur potentiel en matière de développement économique.

    L’Agence collabore avec les CBDC afin d’améliorer les perspectives économiques et les occasions d’affaires dans les collectivités du Canada atlantique, en particulier dans les milieux ruraux. Les CBDC exécutent des programmes destinés au développement des PME et à la création d’emplois. L’APECA aide également les collectivités sur le chapitre de la recherche et du soutien des investissements stratégiques dans les infrastructures de développement indispensables aux plans de développement économique des collectivités.

    Mesures d’intervention spéciales

    Également, l’APECA exécute des activités qui, pour secondaires qu’elles soient par rapport à sa mission, n’en sont pas moins indispensables à la santé économique de la région. En 2003 par exemple, quand la fin de la pêche à la morue dans le golfe du Saint-Laurent et au nord-est de Terre-Neuve-et-Labrador est devenue inévitable, l’APECA, pour le compte du gouvernement du Canada, a mis en œuvre l’Initiative d’adaptation à court terme afin d’atténuer les effets de cette décision sur l’emploi.

    Programme de travaux d’infrastructure

    En partenariat avec les gouvernements provinciaux et les municipalités, l’APECA exécute le Programme des travaux d’infrastructure. Celui-ci a été créé en 2000 pour améliorer les infrastructures des villes et des municipalités rurales du pays et pour accroître la qualité de vie par des investissements qui protègent l’environnement et soutiennent la croissance économique durable.



    Le développement économique des collectivités constitue une composante clé de la stratégie fédérale de développement régional. Dans le cadre de cette priorité stratégique, l’APECA travaillera avec des partenaires locaux et régionaux, comme les Corporations au bénéfice du développement communautaire (CBDC) et les organismes de développement économique régional, pour renforcer la capacité des collectivités à créer des possibilités viables de développement économique. La stratégie de développement économique des collectivités de l’APECA repose sur la participation des localités. Grâce à ses partenariats, l’APECA a favorisé la coopération dans les domaines des entreprises communautaires et du développement des affaires.

    L’APECA estime qu’il est nécessaire de continuer d’aider les collectivités de toute la région de l’Atlantique à faire naître des possibilités de développement économique, grâce à des initiatives comme le Fonds d’investissement stratégique dans les collectivités (FISC). En réponse à la stratégie La montée en puissance et compte tenu des nombreux défis que doivent encore relever les collectivités rurales, il est à prévoir que le nouveau programme de développement économique des collectivités verra le jour au cours du prochain exercice.

    Malgré la performance économique générale assez bonne de la région de l’Atlantique au cours des cinq dernières années, le chômage et le dépleuplement des régions rurales continuent à créer des difficultés de taille aux provinces de l’Atlantique. La participation de l’APECA au développement économique des collectivités s’opère dans un cadre de priorités et d’activités adaptées aux besoins et aux possibilités à l’échelon local. Bien que les programmes de l’APECA aient été largement axés sur les collectivités rurales et les petites villes dont les besoins en matière de développement sont énormes, l’Agence doit aussi reconnaître l’importance des villes dans le développement économique. Au cours de la prochaine année, l’APECA maintiendra ses engagements à l’égard des activités suivantes :

    • renforcer la planification et le développement des collectivités en les aidant à élaborer et à mettre en œuvre des plans stratégiques permettant aux collectivités de devenir autonomes et viables;
    • appuyer les Corporations au bénéfice du développement communautaire pour que les entreprises et les clients aient plus facilement accès aux services gouvernementaux aux entreprises.




    Grâce à son réseau et à sa connaissance de la région de l’Atlantique, l’APECA exécute au nom du gouvernement fédéral des mesures de développement spéciales qui contribuent à améliorer la santé économique générale de la région. Grâce à l’aide de l’APECA à la planification et à l’élaboration de stratégies, ces mesures visent à faciliter l’apparition de possibilités économiques de remplacement ou de rechange dans les collectivités ou les régions affectées par la disparition de sources d’emploi importantes ou par d’autres coups durs portés à l’emploi.

    L’Initiative d’adaptation à court terme (IACT) arrive à son terme le 31 mars 2005. Cette mesure spéciale a été prise pour créer des emplois et relancer l’activité économique – principalement à Terre-Neuve-et-Labrador – afin de mieux atténuer les effets de la fermeture de la pêche à la morue dans le golfe du Saint-Laurent le long de la côte nord-est de Terre-Neuve. On a conclu de l’évaluation formative que les projets de l’IACT-FISC ont contribué à la création de possibilités d’emploi direct dans les localités comptant des travailleurs mis à pied.

    Dans la collectivité de Saint John et la province du Nouveau-Brunswick, qui sont toutes deux touchées par la fermeture du chantier naval de Saint John, l’APECA apportera son soutien en exécutant le Programme de redéveloppement du chantier naval afin de réinstaller les principaux biens du chantier naval à un endroit où ils pourront servir à d'autres fins industrielles, et en mettant en œuvre le Programme de diversification industrielle pour créer d'autres débouchés importants dans la province.



    En partenariat avec les gouvernements provinciaux et les municipalités, l’APECA exécute le Programme des travaux d’infrastructure (PTI) du Canada pour aider à renouveler et à bâtir l’infrastructure matérielle des municipalités rurales et urbaines des provinces de l’Atlantique.

    L’APECA administre l’entente sur le Programme des travaux d’infrastructure dans chaque province de l’Atlantique en absorbant le tiers des coûts des projets entrepris par les municipalités et les organismes non gouvernementaux afin d’améliorer l’infrastructure de base. L’Agence met l’accent sur l’infrastructure « verte », notamment les projets qui améliorent la qualité de l’environnement et qui contribuent aux objectifs nationaux en matière de pureté de l’air et de l’eau. Parmi les autres priorités du programme, citons le transport local, les routes et les ponts, le logement abordable, les télécommunications ainsi que les installations touristiques, culturelles et récréatives.

    Vous trouverez d’autres renseignements sur le Programme des travaux d’infrastructure aux adresses suivantes :
    http://www.infrastructure.gc.ca
    http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/eppi-ibdrp/hrdb-rhbd/profil_f.asp
    http://www.acoa-apeca.gc.ca/f/financial/infrastructure.shtml


    3. Résultat stratégique – Politiques, défense des intérêts et coordination

    Représentation adéquate des intérêts du Canada atlantique dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, programmes et projets économiques nationaux.






    Ce diagramme illustre les relations entre les fonctions politiques, défense des intérêts et coordination de l’APECA. La fonction politiques est au centre de ces rapports, car elle assure la recherche, l’analyse et les conseils nécessaires pour étayer les intérêts à défendre et pour guider les efforts de coordination. Ces trois fonctions englobent les questions relevant du mandat et de la loi, la stratégie, l’orientation et l’approche des programmes ainsi que les orientations stratégiques horizontales. Les considérations stratégiques horizontales élargissent la focalisation économique de l’APECA et comportent des dimensions sociales, environnementales et culturelles.




    Le rôle de l'APECA en matière de politiques est d’assurer un programme de recherche et d'analyse stratégiques et économiques pour favoriser la compréhension des questions d'intérêt et poser les bases de la prise de décisions judicieuses. Le rôle consiste aussi à établir un consensus parmi divers ministères et intervenants, tant au sein du gouvernement que dans les autres milieux.

    Le programme de l’APECA concernant la politique et la recherche comprend les activités internes de recherche, celles réalisées par des partenaires externes ou effectuées avec eux, y compris les organismes de politiques publiques, les universités, les associations d’entreprises, les sociétés et la communauté d'économistes de profession. Les préoccupations politiques traduisent les nouvelles questions économiques dans la région, les provinces et les localités, les enjeux d’ordre structurel et les possibilités sectorielles dans l’économie de la région.

    La détermination des domaines qui exige des activités liées aux politiques comprend :

    • l’analyse régulière des mesures d’orientations stratégiques des autres ministères fédéraux, en particulier les nouvelles orientations prises par les décideurs des politiques nationales;
    • la connaissance sans cesse renouvelée des nouvelles tendances dans les grands cadres (p. ex. le cadre financier, la fiscalité, les politiques sectorielles);
    • l’identification, par la recherche et la consultation, des possibilités dans la région dans des domaines comme le commerce, l’investissement et les secteurs de croissance;
    • la mise au point de stratégies par le gouvernement fédéral et l’APECA dans le but de saisir de grandes occasions;
    • un processus de consultation sur les orientations stratégiques pour que l’Agence soit en contact avec le public, sa clientèle et les divers acteurs économiques qui interviennent dans l’élaboration des questions et dans le choix des solutions les meilleures ou les plus acceptables.

    Il faut renouveler la Mesure de recherche stratégique visant la région de l’Atlantique en 2005-2006. Entre-temps, on prévoit de tenir trois conférences ou tables rondes et former quinze propositions nouvelles en matière de recherche, d’études et de rapports stratégiques. L’analyse économique débouchera sur des rapports qui présentent un survol du rendement de la région, les conditions de son marché du travail et ses résultats en matière d’exportation. La recherche économique comprendra des études dans les domaines suivants : analyse de productivité, rendement des petites entreprises, analyse des coûts des entreprises et profils sectoriels.



    Le rôle de l'APECA en matière de défense des intérêts consiste à veiller à ce que les nouvelles mesures du gouvernement tiennent compte des besoins du Canada atlantique. À cette fin, divers moyens sont employés : analyse de la conjoncture et surveillance des priorités du gouvernement fédéral pour déceler les liens et les incidences, présentation de renseignements et de conseils aux représentants du gouvernement quant aux nouveaux dossiers, diffusion de renseignements sur le Canada atlantique aux organismes centraux, aux ministères responsables et au Cabinet et influence à exercer sur le programme des acquisitions du gouvernement.

    En 2005-2006, il importe de donner suite à la stratégie La montée en puissance. Ce travail exige de préparer des documents d’information et de justification et de les présenter. L’APECA continuera d’assurer un suivi en collaboration avec les ministères directeurs dans les domaines suivants : les stratégies régionales et sectorielles, l’aquaculture, la stratégie pour les océans, le commerce et l’investissement, la politique rurale, le développement économique des collectivités, l’économie sociale, le développement économique des Autochtones, l’infrastructure, les sciences et la technologie, le perfectionnement des compétences, l’immigration, le transport ainsi que le pétrole et le gaz.

     



    Le rôle de coordination de l'APECA consiste à assurer un leadership dans les grands dossiers économiques et au sujet de la gestion de projets spéciaux et de mesures importantes pour le compte du gouvernement du Canada. Presque tout le travail de développement de l’APECA s’opère avec des partenaires et dans des partenariats.

    En 2005-2006, l’APECA continuera d’inviter ses partenaires économiques à donner suite aux priorités stratégiques économiques de la région et, entre autres grandes questions, l’immigration, le Nouveau pacte pour les villes et les collectivités du gouvernement du Canada, le développement de l’exploitation pétrolière et gazière au large des côtes ainsi que la mise en valeur des possibilités commerciales internationales pour la grappe de l’industrie de la technologie océanique de la région.


    Prédédente Haut Suivante