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Répercussions neurologiques

Les substances toxiques en suspension dans l’air peuvent provoquer des dommages neurologiques chez les humains. Les enfants sont un segment à risque de la population, car leur système nerveux n’est pas entièrement développé. L’étendue des dommages neurologiques causés par les substances atmosphériques est difficile à cerner et dépend du type de substance et de la durée d’exposition.

Mercure

Le mercure peut, par exemple, détériorer la capacité de sentir, voir, bouger et goûter, et entraîner des engourdissements et le rétrécissement concentrique du champ visuel. Une exposition prolongée peut aggraver ces symptômes et même entraîner des changements de personnalité, de la stupeur et, dans le pire des cas, le coma ou la mort. Des chercheurs ont remarqué qu’une exposition à de faibles concentrations entraînait des effets nocifs sur l’appareil cardiovasculaire et le système immunitaire.

Plomb

L’exposition à court terme à de grandes quantités de plomb peut provoquer des vomissements, la diarrhée, des convulsions, le coma et même la mort. Les symptômes d’une exposition prolongée à des quantités plus faibles sont moins évidents, mais toujours graves. Les dommages au système nerveux causés par le plomb peuvent abaisser le QI moyen de la population.

Le plomb est émis dans l’atmosphère par des fonderies, des raffineries et diverses industries. Avec l’introduction de l’essence sans plomb en 1975 au Canada, la teneur en plomb de l’air a décru de 76 pour cent entre 1973 et 1985. L’essence plombée a été interdite en 1990, ce qui a occasionné une nouvelle baisse de la teneur en plomb de l’atmosphère de la plupart des villes canadiennes.

Aluminium

De nombreuses études révèlent que l’aluminium peut s’avérer néfaste pour le système nerveux des humains et des animaux. Par le passé, l’aluminium était considéré comme une matière relativement non toxique, et l’on pensait qu’une personne en bonne santé pouvait tolérer des doses orales pouvant aller jusqu’à sept grammes par jour.

Heureusement, l’absorption d’aluminium par la respiration d’air non pollué est généralement assez faible et ne dépasse pas les 4 microgrammes par jour (1 microgramme égale 1 millionième de gramme). Dans les zones industrielles par contre, l’absorption peut dépasser les 100 microgrammes par jour. Les gens qui sont exposés au travail peuvent inhaler de 3,5 à 7milligrammes (1 millième de gramme) par jour. 

Bioaccumulation – la voie la plus dangereuse

La bioaccumulation dans la chaîne alimentaire est la voie la plus dangereuse par laquelle ces substances toxiques peuvent endommager le système neurologique. Bon nombre de ces substances peuvent parcourir de longues distances dans l’atmosphère. Ces substances se déposent ensuite au sol ou dans l’eau, où elles sont absorbées par des organismes comme le plancton. Le plancton est mangé par des poissons, qui sont mangés par des oiseaux, d’autres animaux ou des humains. Avec le temps, une personne (ou un animal) qui consomme des plantes ou des poissons contaminés se retrouvera avec une teneur en substances nocives plus élevée dans son corps que dans son habitat ou ses aliments. Voilà pourquoi les substances toxiques sont plus concentrées au sommet de la chaîne alimentaire. 


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