Information aux restaurateurs et aux exploitants de services alimentairesAllégations trompeusesCATÉGORIES D'ALLÉGATIONS TROMPEUSES Les allégations trompeuses les plus fréquentes dans les restaurants peuvent être groupées dans les catégories suivantes :
Lieu d'origine De nombreuses appellations dont on se sert pour désigner les aliments visent à indiquer le lieu d'origine des aliments, et elles sont acceptables pourvu qu'elles ne portent pas à confusion. Voici quelques exemples d'appelations correctes :
Il arrive souvent cependant que les mots utilisés n'ont pas pour but d'indiquer le lieu d'origine. En voici des exemples :
Dans ces derniers cas, personne ne s'attend à des produits importés. Lorsque ces appellations apparaissent dans les menus, le client sait que le nom donné décrit un type d'aliment. Toutefois, il arrive parfois que le consommateur n'est pas sûr si l'adjectif utilisé désigne l'origine de l'aliment, le type d'aliment ou quelque chose d'autre, telle une méthode de cuisson. Dans ces cas, il vaut mieux clarifier. Falsification/substitution L'appellation donnée à un aliment doit informer le consommateur lorsqu'un produit meilleur marché entre dans la composition de cet aliment pour remplacer en totalité ou en partie un produit plus cher. Voici quelques exemples :
Quantité La quantité nette d'un aliment servi ne doit pas être moindre que celle indiquée, sinon on est en présence d'une fraude. S'il s'agit cependant de viande cuite, la quantité nette indiquée est habituellement la quantité nette avant cuisson. On peut n'être pas d'accord avec la signification de ce que désigne exactement les mots "grand", "moyen" et "petit" pour indiquer la quantité, mais comme la plupart des gens en ont une idée générale, ils ont des attentes à cet égard. Par exemple, si un verre de boisson gazeuse de 284 ml (10 oz) est généralement considéré dans les restaurants comme un "verre moyen", le qualifier de "grand" devient une tromperie et, par conséquent, constitue une violation des règlements. Les images servant à illustrer les plats servis ne doivent pas non plus induire le client en erreur. Par exemple, si une illustration montre deux oeufs et trois tranches de bacon et que le plat servi correspondant à cette illustration contient un seul oeuf ou moins de tranches de bacon, il y a alors tromperie. Qualité Il est normal que les restaurants cherchent à vanter la qualité de leurs mets, mais encore faut-il que les mots pour l'exprimer correspondent à la réalité. Voici quelques exemples d'énoncés à cet égard et quelques précautions à prendre pour éviter d'induire les consommateurs en erreur :
Mode de préparation Le mode de préparation compte beaucoup dans l'apparence et le goût des aliments servis. C'est aussi un des facteurs les plus importants dont un client tient compte dans son choix. Pour ces raisons, les restaurateurs doivent être prudents et ne pas laisser entendre que tel mode de préparation a été utilisé alors que ce n'est pas le cas. Ils doivent donc accorder une attention particulière aux affirmations suivantes :
Il est trompeur d'illustrer un aliment préparé d'une certaine façon (p. ex. du steak cuit au charbon de bois) et de le servir préparé autrement (p. ex. du steak grillé). Valeur nutritive des aliments et régime La publicité comporte souvent des affirmations sur la valeur nutritive de certains aliments. Les Règlements sur les aliments et drogues précisent les affirmations permises.
RÉSUMÉ Il est bon que vous vous rappeliez les points essentiels suivants lorsque vous préparez la publicité ou les menus de vos restaurants ou de vos services alimentaires :
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec un des bureaux du Programme d'inspection des aliments au détail de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) sur le site web du service d'étiquetage des aliments à guichet unique |
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