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bullet Page principale - Manuel des méthodes de l’hygiène des viandes
bullet Directives de l'hygiène des viandes
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bullet Chapitre 9
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bullet Chapitre 18
bullet Chapitre 19

Aliments > Produits de viande et de volaille > Manuel des méthodes > Directives  

Ottawa (Ontario)
K1A 0Y9
 

Le 18 août 2006

DIRECTIVE DE L’HYGIÈNE DES VIANDES: 2006 - 43

OBJET : Chapitre 11 - Section 11.7.3 - Japon

Mise-à-jour des exigences d’exportation pour la viande de boeuf pour inclure :

  • procédures de désignation d’établissement révisée;
  • exigences de supervision d’établissement et de production spécifiques;
  • exigences pour le transfert des produits de viande entre établissements et pour les procédures de vérification à l’exportation.

VERSION ANGLAISE

Veuillez remplacer les pages 1 à 6 B et les pages 13 D à 16 avec les nouvelles pages ci-jointes et ajouter les pages 17 à 28 à la section sur le Japon du chapitre 11 de votre copie du Manuel des méthodes.

VERSION FRANÇAISE

Veuillez remplacer les pages 1 à 10 et les pages 18 à 20 avec les nouvelles pages ci-jointes et ajouter les pages 21 à 32 à la section sur le Japon du chapitre 11 de votre copie du Manuel des méthodes.

Dr William R. Anderson
Le Directeur
Division des aliments d'origine animale

pièce jointe


11.7.3 JAPON

11.7.3.1 Généralités

a) Des organes tels que le coeur, le foie et les reins peuvent être exportés.

b) Les estomacs de porc et de boeuf, y compris l’omasum et l’abomasum, peuvent être exportés, qu’ils soient échaudés ou non.

c) L’intestin grêle et les gros intestin de porc et de boeuf peuvent être exportés au Japon comme produits comestibles. Ils doivent être lavés à fond, de préférence à l’eau courante froide; l’échaudage n’est pas obligatoire.

d) Les tendons d’Achille et les ligaments de la nuque peuvent être préparés comme produits comestibles pour l’exportation au Japon.

e) Les utérus de truies non gravides peuvent être préparés pour l’exportation au Japon (voir (2)).

f) Le Japon prévoit une exemption pour des produits de viande, autre que celle provenant de ruminants, importée par des touristes pour leur consommation personnelle. Ainsi, une certification en bonne et due forme n’est pas requise lorsque les exigences ci-après sont entièrement respectées :

(i) Le produit est importé au Japon dans l’emballage où il a été placé au moment de sa préparation dans un établissement sous inspection fédérale;

(ii) L’étiquette apposée sur l’emballage indique le nom du produit, le nom et l’adresse de l’emballeur ou du distributeur, la déclaration sur la quantité du contenu et l’estampille d’inspection des viandes officielle, y compris le numéro officiel de l’établissement;

(iii) La déclaration suivante apparaît sur l’étiquette, immédiatement en dessous du nom du produit :

"La viande ci-incluse est pour un usage personnel seulement et non pour la vente. Elle provient d’animaux qui ont été soumis à une inspection ante-mortem et post-mortem, qui sont jugés sains et en santé et qui ont été inspectés et approuvés conformément à la Loi et au Règlement sur l’inspection des viandes."

Voici un exemple d’étiquette à titre informatif :

Estampille d’inspection
des viandes du Canada
 
No de l’établ.  

Nom du produit

La viande ci-incluse est pour un usage personnel seulement et non pour la vente. Elle provient d’animaux qui ont été soumis à une inspection ante-mortem et post-mortem, qui sont jugés sains et en santé et qui ont été inspectés et approuvés conformément à la Loi et au Règlement sur l’inspection des viandes.
Emballé par :  
Adresse : Poids net :

(iv) L’information d’étiquetage requise est apposée sur les boîtes sur un autocollant imprimé qui se déchirerait si on l’enlevait ou si on ouvrait les boîtes entre le moment de l’emballage dans l’établissement de fabrication et le moment de l’inspection au port d’entrée japonais;

(v) À moins qu’il n’en soit spécifié autrement par les autorités japonaises, le poids maximum permis pour les emballages à l’usage personnel des touristes est de 22,5 kg;

(vi) Il n’est pas obligatoire que la marchandise soit accompagnée de l’exportateur;

g) Exigences d’étiquetage obligatoires applicables aux produits de viande pré-emballés.

L’importateur est légalement responsable de satisfaire aux exigences japonaises applicables. L’étiquetage conforme à ces exigences peut être effectué au Canada ou au Japon, à la discrétion de l’importateur.

11.7.3.2 Interdictions ou restrictions à l’importation

a) Exigences applicables aux produits importés :
(i) Les produits de viande (porc et volaille) importés des États-Unis peuvent être utilisés dans la fabrication de produits de la viande destinés au Japon;

(ii) Aucun produit de viande importé ne peut être utilisé comme ingrédient dans des produits de viande destinés au Japon, sauf si le certificat officiel d’inspection de la viande délivré par l’USDA renferme l’information et/ou la déclaration qui suivent, selon le cas :

  • La viande et/ou les produits de la viande décrits dans la présente ont été transformés dans des conditions sanitaires conformes aux lois et aux règlements de l’USDA. Les lois et les règlements de l’USDA ont été jugés équivalents aux lois sur l’inspection du Japon;
  • Le nom, l’adresse et le numéro de l’établissement d’abattage et de transformation ainsi que la date d’abattage et de transformation s’il y a lieu. (Une fourchette de jours est acceptable);
  • S’il s’agit de porc (en provenance des États-Unis) : "Les États-Unis sont exempts de peste porcine; la vaccination contre la peste porcine est interdite; l’importation de porcs vaccinés contre la peste porcine est interdite";
  • S’il s’agit de viande de volaille (en provenance des États-Unis) : "Les États-Unis n’ont pas signalé de flambée d’influenza aviaire hautement pathogène (peste aviaire) depuis au moins 90 jours. De surcroît, dans la zone où les oiseaux ont été élevés pour la production de viande destinée à l’exportation (dans un rayon minimal de 50 kilomètres de l’exploitation de production), la maladie de Newcastle, le choléra aviaire ou toute autre maladie infectieuse aviaire reconnue comme étant grave par le gouvernement des États-Unis n’ont pas été signalés depuis au moins 90 jours";

Remarque : Les exigences à l’importation décrites dans la présente sous-section ne sont pas les exigences canadiennes à l’importation. Elles ne servent qu’à guider les parties intéressées qui ajoutent des produits importés à des produits destinés au Japon. Ce sont l’exportateur/l’importateur qui sont responsables de voir à ce que la déclaration et/ou l’information relatives à l’importation soient présentées à l’ACIA.

b) Admissibilité des établissements

b) 1. Exigences de base

Tous les établissements sous inspection fédérale, autres que les établissements qui manipulent des boyaux auxquels s’appliquent les procédures d’approbation particulières décrites au paragraphe b) 2 ci-après et les établissements qui sont assujettis aux exigences additionnelles décrites au paragraphe b) 3 ci-après, sont admis à exporter des produits de viande au Japon, à l’exception de ceux qui reçoivent des produits de viande crus, incluant des boyaux d’animaux, de pays qui ne sont pas admis à exporter de tels produits au Japon pour des raisons de santé animale.

Les établissements d’abattage et de transformation canadiens agréés qui reçoivent ou autrement manipulent de la viande de boeuf cru de l’Uruguay perdent leurs privilèges d’exportation de produits de viande dérivés d’animaux à onglons au Japon. Voici la liste des établissements non admis à exporter des produits de viande dérivés d’animaux à onglons au Japon en date du 12 juillet 2006 (voir l’annexe D pour les détails) :

  • 19, 26, 32, 33, 45, 86, 106, 112, 113, 113 A, 128, 134, 148, 153, 160, 161, 161 B, 162, 163, 164, 167, 171, 171 B, 173, 184, 190, 205, 219, 220, 230, 231, 235, 254, 278, 292, 302, 308, 319, 325, 349, 352, 352 A, 357, 379, 387, 387 A, 409, 425, 436, 451, 452, 469, 481, 492, 501, 509, 512, 546, 551, 553, 554 A, 560, 564, 575, 576, 589, 615, 618
  • Recherche de la liste des exploitants d'établissements agréés

Les produits de viande dérivés d’animaux à onglons provenant de ces établissements ne doivent pas être présents dans les établissements qui veulent conserver leurs privilèges d’exportation au Japon de produits dérivés d’animaux à onglons.

Le boeuf cru de l’Uruguay peut être reçu et entreposé dans des entrepôts, pourvu qu’il soit séparé de produits dérivés d’animaux à onglons destinés à l’exportation. Cela signifie deux choses : il ne doit pas y avoir de contact entre des produits emballés dont l’exportation est permise et des produits emballés dont l’exportation n’est pas permise; il faut que les produits dont l’exportation n’est pas permise portent une indication claire de leur provenance et des restrictions à l’exportation qui leur sont imposées. L’inspecteur de l’ACIA responsable de l’établissement d’entreposage à froid doit surveiller les procédures de contrôle mises en oeuvre par l’exploitant pour s’assurer que l’entreposage des produits de viande dont l’exportation n’est pas permise s’effectue de la manière prescrite.

L’exploitant doit tenir des relevés d’inventaire indiquant la provenance des produits de boeuf présents dans son établissement et la destination des produits de boeuf qui quittent son établissement. Cette information doit être mise à la disposition de l’inspecteur responsable sur demande.

REMARQUE : La liste des pays admis à exporter certains produits de viande au Canada sans l’être au Japon peut changer sans préavis. Un pays présentement admis à exporter des produits de viande dérivés d’animaux à onglons aux deux pays peut à tout moment perdre ses privilèges d’exportation au Japon. Les exploitants d’établissements d’abattage ou de transformation agréés admis à exporter des produits dérivés d’animaux à onglons ou à approvisionner des établissements admis à exporter ces produits au Japon ne doivent pas oublier ceci s’ils décident de recevoir de la viande crue importée provenant d’animaux à onglons dans leur établissement.

b)2. Exigences supplémentaires pour les établissements qui préparent des produits de viande en boyaux destinés au Japon

À des fins d’approbation, les autorités japonaises de santé animale exigent d’être avisées du nom, de l’adresse et du numéro d’agrément des établissements canadiens qui manipulent des boyaux naturels dérivés de bovins, d’ovins et de caprins et qui préparent de produits de viande en boyaux pour exportation au Japon (par ex.: fabricants de saucisses).

Pour obtenir une approbation, l’établissement doit avoir mis en place, pour satisfaire aux exigences japonaises, des mesures de contrôle sur la provenance des boyaux naturels dérivés de bovins, d’ovins et de caprins.

Les boyaux naturels dérivés de bovins, d’ovins et caprins manipulés dans un établissement approuvé ne peuvent provenir que d’un pays qui n’a déclaré aucun cas d’ESB dans son cheptel bovin indigène. Ces boyaux ne peuvent provenir des pays membres de l’U.E.. L’Australie et la Nouvelle-Zélande sont admis à exporter ces boyaux tant au Canada qu’au Japon. Les établissements doivent conserver les certificats d’importation attestant de la provenance des boyaux dérivés de bovins, d’ovins ou de caprins qu’ils utilisent. Lorsque ce type de boyaux est fourni par un autre établissement canadien, ce dernier doit figurer sur la liste des établissements qui manipulent des boyaux approuvés par le Japon.

L’exploitant doit tenir des relevés d’inventaire indiquant la provenance des boyaux naturels dérivés de bovins, d’ovins et de caprins présents dans son établissement. Cette information doit être mise à la disposition de l’inspecteur responsable sur demande.

L’annexe I (que l’on trouve à la suite de l’introduction du chapitre 11 du MDM) doit être utilisée pour les demandes d’approbation.

Les établissements qui manipulent des boyaux approuvés par le Japon en date du 18 août 2005 sont les suivants :

b) 3. Exigences additionnelles applicables aux établissements du secteur du boeuf

(i) Ces établissements doivent être exploités conformément aux exigences canadiennes et aux exigences japonaises additionnelles décrites à l’annexe F de la présente section.

(ii) Ces établissements doivent être des établissements d’abattage. Cependant, lorsqu’un établissement ne dispose pas d’installations de découpage/désossage en ses murs, l’approbation d’établissements réservés uniquement au découpage/désossage appartenant à la même compagnie peut aussi être envisagée.

(iii) Voici les procédures d’approbation à suivre pour confirmer la conformité d’un établissement aux exigences applicables avant qu’il puisse être admis par l’ACIA à exporter au Japon :

– L’exploitant sollicite une demande de désignation en remplissant la partie 1 de l’annexe G. Dans la demande de désignation qu’il soumet au vétérinaire en chef ou à l’inspecteur responsable, l’exploitant doit fournir des méthodes écrites pertinentes attestant de sa conformité aux exigences prescrites à l’annexe F. Les méthodes doivent inclure les procédures de surveillance, de vérification, de tenue des dossiers et de rectification qui sont auditable et efficace.

– Le vétérinaire ou l’inspecteur responsable évalue les procédures écrites soumises, détermine si elles sont complètes, conformes aux exigences applicables, efficaces et vérifiables. S’il les juge acceptables, l’inspecteur responsable remplit la partie 2 de la demande, puis communique avec l’officier vétérinaire régional (OVR) pour l’informer savoir qu’il peut mener sa propre évaluation du statut de conformité de l’établissement.

– L’OVR1 effectue une inspection sur place de l’établissement pour évaluer sa conformité aux exigences japonaises. Le directeur régional doit être présent durant la visite sur place; c’est lui qui s’occupe du volet de sensibilisation de la visite. L’OVR remplit la Liste de contrôle d’audit pour l’exportation – Bœuf destiné au Japon (annexe H) pendant qu’il mène son évaluation. Au moment de l’inspection sur place, une simulation des activités serait satisfaisante pour les fins de l’évaluation, les produits n’étant pas encore jugés admissibles à l’exportation au Japon à cette étape-ci. L’OVR informe l’exploitant de ses constatations. Si l’OVR est satisfait que les installations, les opérations et les activités d’inspection de l’ACIA, incluant les activités de vérification, sont conformes aux exigences, l’OVR remplit la section 3 de la demande, puis transmet le formulaire avec l’annexe H au spécialiste du Réseau de programmes (Exportation)/bureau du Centre opérationnel.

– Le spécialiste du Réseau de programmes (Exportation)/bureau du Centre opérationnel examine les documents soumis; s’il les juge satisfaisants, il doit prendre des dispositions pour qu’un auditeur externe mène un audit sur place pour vérifier que les procédures écrites et leur mise en application sont en conformité avec les exigences japonaises applicables, ce qui inclut les activités de vérification ainsi que les procédures de désignation et d’exportation de l’ACIA. L’information sur la planification de l’audit doit être communiquée à l’OVR. Ce dernier doit informer le vétérinaire en chef/l’inspecteur responsable qui doit informer à son tour l’exploitant. L’audit externe devrait être réalisé avec l’OVR qui a mené l’évaluation décrite au point précédent et pendant que l’établissement est exploité conformément à toutes les exigences japonaises applicables. Lorsqu’il est convaincu que toutes les exigences applicables sont satisfaites, l’auditeur externe doit remplir la partie 4 de la demande et en remettre un exemplaire à l’OVR. Ce dernier remettra à son tour le formulaire au directeur de la Division des aliments d’origine animale (DAOA), par l’entremise du spécialiste du Réseau de programmes (Exportation)/bureau du Centre opérationnel.

– L’auditeur externe2 fait rapport de ses constatations et conclusions au directeur de la DAOA. Le directeur de la DAOA doit demander au comité d’examen chargé de la désignation des établissements de se réunir pour examiner l’information concernant la demande (annexes G et H) ainsi que le rapport de l’auditeur externe. Lorsque le comité est convaincu que les procédures de désignation applicables ont été respectées, le chef vétérinaire officiel doit remplir la section 5 de la demande au nom du comité. Le directeur de la DAOA avertit ensuite les autorités japonaises de la désignation de l’établissement à titre d’établissement admis à exporter des produits de boeuf au Japon à compter du jour où l’auditeur externe atteste de la conformité de l’établissement (comme il est indiqué à la partie 4 de l’annexe G). Aucune certification à l’exportation ne sera réalisée tant que le directeur de la DAOA n’aura pas informé les autorités japonaises de la désignation de l’établissement.

– Le directeur de la DAOA tient une liste des établissements admis à exporter et informe toutes les parties concernées lorsque cette liste est modifiée.

Voici la liste des établissements admis à exporter des produits de boeuf au Japon en date du 9 février 2006:

Remarque : Les représentants japonais mèneront des inspections sur place des établissements désignés par l’ACIA pour vérifier leur conformité aux exigences.

b) 4. Exigences supplémentaires pour les établissements qui exportent des boyaux naturels au Japon

À des fins d’approbation, les autorités japonaises de santé animale exigent d’être avisées du nom, de l’adresse et du numéro d’agrément des établissements canadiens qui désirent exporter des boyaux de porc ou de ruminants au Japon.

Conditions d’approbation des établissements :

  • L’établissement doit avoir mis en place des mesures de contrôle sur la provenance des boyaux naturels conformément aux exigences japonaises incluant, dans le cas de boyaux naturels importés, l’obtention de certification additionnelle des autorités du pays exportateur spécifiant le pays où les animaux dont les boyaux proviennent furent nés et élevés et que les boyaux sont éligibles à l’exportation au Japon par ex.: "Les boyaux proviennent d’animaux nés et élevés (nom du pays) et sont éligibles pour exportation au Japon."
  • Les boyaux naturels dérivés de bovins, d’ovins et caprins manipulés dans l’établissement ne peuvent provenir des pays suivants (exclus comme pays d’origine de boyaux de ruminants par le Japon): Autriche, Belgique, Canada, Republique Tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irelande, Israel, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Hollande, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovenie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, États-Unis d’ Amérique.
  • Les certificats d’importation attestant de la provenance des boyaux naturels manipulés à l’établissement doivent être conservés en dossier. 
  • Lorsque les boyaux naturels sont reçus d’un autre établissement canadien, ce dernier doit figurer sur la liste des établissements approuvés par le Japon figurant à cette section.
  • L’exploitant doit tenir des relevés d’inventaire indiquant la provenance des boyaux naturels présents dans son établissement. Cette information doit être mise à la disposition de l’inspecteur responsable sur demande.

L’annexe I doit être utilisée pour les demandes d’approbation.

Les établissements suivants sont approuvés par le Japon :

  • En date du 9 juin 2006 aucun établissement ne figure sur la liste.
c) Exigences applicables aux produits de boeuf
(i) Les produits de boeuf doivent provenir d’animaux nés et élevés au Canada ou nés aux États-Unis et importés pour élevage/engraissement et abattage au Canada. Il n’est pas permis d’exporter au Japon pour le moment des produits de boeuf importés pour abattage immédiat.

(ii) Seuls des produits de boeuf réfrigérés ou congelés dérivés d’animaux âgés de moins de 20 mois peuvent être exportés au Japon.

(iii) Il n’est pas permis d’exporter les tissus/produits suivants au Japon :

  • la tête, à l’exclusion de la langue et de la viande de bajoue;
  • les amygdales palatines et linguales;
  • la moelle épinière et la dure-mère;
  • l’iléon distal;
  • la colonne vertébrale incluant les ganglions spinaux, mais excluant les vertèbres de la queue, les apophyses transverses des vertèbres thoraciques et lombaires et les ailes du sacrum;
  • les produits de boeuf transformés;
  • le boeuf haché;
  • la viande de boeuf finement texturée et la viande de boeuf séparée mécaniquement.
d) Le Japon ne permet pas l’emploi de métasilicate de sodium, de persulfate de sodium ou d’oxyde de calcium dans les produits servant à échauder les estomacs et les panses de boeuf. Le gluconate de sodium peut être utilisé.

e) Les utérus montrant à l’inspection visuelle ou à la palpation une hypertrophie ou une hypérémie due à un changement physiologique ou pathologique doivent être rejetés. Les utérus jugés acceptables pour l’exportation doivent être égouttés, refroidis, emballés et congelés. Une congélation sans refroidissement préalable n’est pas permise.

f) Il est permis d’exporter au Japon des produits de salaison provenant d’animaux autres que des ruminants (la salaison peut être suivie d’un fumage et/ou d’un séchage) pour autant que les conditions suivantes soient remplies :

(i) Viande crue
  • seule de la viande de porc peut être utilisée, à l’exclusion des viscères;
  • la viande crue doit être manipulée de façon sanitaire afin de réduire au minimum les charges bactériennes;
  • le pH de la viande crue doit être inférieur à 6,0;
  • durant la préparation, suivant le refroidissement initial de la carcasse, la température de la viande crue ne doit pas excéder 10°C.

(ii) Méthodes de salaison

  • Salage à sec – Ajouter 6 % ou plus de sel (NaCl) et 200 ppm de nitrite de sodium (NaNO2), proportionnellement au poids, à la viande crue.
  • Salage humide (par immersion ou par injection) – La saumure doit contenir 15 % ou plus de NaCl et 200 ppm ou plus de NaNO2 (dans le cas du salage par immersion, la viande crue doit être complètement submergée).
  • Toute combinaison des méthodes décrites ci-dessus est autorisée (voir aussi « produits finis » ci-après).
  • Durant le traitement, la température de la viande doit être maintenue à 5 °C ou moins.
  • La viande doit rapidement atteindre une activité de l’eau (Aw) inférieure à 0,96.
  • Dessalage – Au besoin, la viande est dessalée dans de l’eau courante potable dont la température ne dépasse pas 5 °C.

(iii) Fumage et/ou séchage

La viande salaisonnée doit être fumée et/ou séchée à une température inférieure à 20 °C ou supérieure à 50 °C, jusqu’à ce qu’elle atteigne une Aw inférieure à 0,94.

(iv) Produits finis

Les produits de viande salaisonnées doivent être exempts de coliformes et avoir une Aw de 0,96 ou moins en plus d’être conservés à une température de 5 °C ou moins.

Les produits de viande salaisonnées, fumés ou séchés, doivent être exempts de coliformes et avoir une Aw inférieure à 0,94 et être conservés à une température de 10 °C ou moins.

Les produits de viande salaisonnées complètement séchés qui n’exigent pas de réfrigération doivent être exempts de coliformes et avoir une Aw de 0,86 ou moins. Le niveau de NO2 résiduel ne doit pas excéder 70 ppm.

(v) Agents de conservation dans les produits de viande préparés

En plus des nitrites, l’acide érythorbique et l‘érythorbate de sodium sont autorisés. Le Japon permet l’emploi d’acide sorbique et de sorbate de potassium à des concentrations ne dépassant pas 2 000 ppm.

Remarque : La vente de produits de viande en conserve et contenant de l’acide sorbique ou du sorbate de potassium, ou les deux, est interdite au Canada.

g) L’exportation au Japon de produits de viande irradiés n’est pas permise.

h) Les importations de produits de viande dérivés de ruminants autres que des bovins (p. ex. cervidés, bisons) en provenance du Canada sont interdites.

i) Le ministère japonais de la Santé, de la Main-d’oeuvre et du Bien-être interdit l’utilisation de boyaux naturels dérivés de bovins (même s’ils proviennent de pays indemnes de l’ESB) et de boyaux de collagène provenant de bovins dans la préparation de saucisses destinées au marché japonais. Ces restrictions s’ajoutent aux restrictions en matière de santé animale décrites au paragraphe 2 (b) 1 ci-devant.

11.7.3.3 Modalités particulières ou supplémentaires d’inspection

L’exploitant est responsable de tenir des registres sur les animaux autres que des ruminants qu’il importe pour l’abattage dans son établissement. Ces registres doivent être conservés pendant au moins deux ans.

Lorsque des produits de viande importés sont manipulés dans un établissement où sont présents des produits de viande destinés au Japon, l’exploitant de cet établissement est responsable d’élaborer et d’appliquer des méthodes qui permettent de s’assurer que les exigences japonaises sont satisfaites. Ces méthodes doivent faire l’objet d’une surveillance continue.

L’exploitant doit tenir des relevés d’inventaire/registres de fabrication (pays, espèce, quantité, date d’entrée/de transformation/d’expédition) sur les produits importés qui entrent dans son établissement et garder ces relevés/registres pendant une période de deux ans. Les registres de fabrication de produits d’origine canadienne doivent également être conservés pendant deux ans.

L’inspecteur responsable doit examiner et approuver les méthodes que l’exploitant a élaborées. Il doit mener des vérifications périodiques de la conformité aux exigences propres au Japon. Lorsque l’établissement ne satisfait pas aux exigences applicables, il doit prendre les actions correctives requises sous peine d’être radié de la liste des établissements admis à exporter au Japon. (Des exigences additionnelles sur les produits de boeuf figurent à l’annexe F.)

Pour la production du boeuf, les procédures additionnelles particulières suivantes s’appliquent :

  • désignation des établissements (voir la section 11.7.3.2(b)(3));
  • supervision des établissements (voir la section 2.2 de l’annexe F);
  • supervision de la production du boeuf destiné au Japon (voir la section 2.1 de l’annexe F);
  • supervision du transfert de produits de boeuf admissibles entre les établissements (voir les sections 1c) et 2.1 de l’annexe F);
  • procédures de vérification des exportations (voir les sections 1d) et 2.1 de l’annexe F).

11.7.3.4 Exigences supplémentaires de certification

En plus du formulaire CFIA/ACIA 1454, un certificat de santé publique (viande rouge) – CFIA/ACIA 1482 (annexe A) doit être délivré pour chaque envoi de viande rouge. La copie original de ce certificat doit accompagner la copie original du formulaire CFIA/ACIA 1454.

De plus, dans le cas du porc, la déclaration suivante doit figurer dans l’espace réservé à la certification additionnelle sur le formulaire CFIA/ACIA 1454 : « Canada is free from hog cholera, vaccination against hog cholera is prohibited in Canada and the importation of live swine and fresh pork from a hog cholera-infected country and from countries vaccinating against hog cholera is prohibited in Canada. » / Le Canada est exempt de la peste porcine; la vaccination contre la peste porcine est interdite au Canada; l’importation de porcs vivants et de viande fraîche de porc de pays où la peste porcine existe ou qui vaccinent contre la peste porcine est interdite au Canada.

b) En plus du formulaire CFIA/ACIA 1454, un certificat de santé publique (volaille) – CFIA/ACIA 4367 (annexe B) doit être délivré pour chaque envoi de viande de volaille. La copie original de ce certificat doit accompagner la copie original du formulaire CFIA/ACIA 1454. Pour tous les produits de viande de volaille, la déclaration suivante doit être imprimée sur le formulaire CFIA/ACIA 1454 accompagnant l’envoi :

« There have been no outbreaks of fowl pest (fowl plague) for at least ninety (90), days in Canada. Further, in the area where birds for export meat were produced, (such an area being within a minimum radius of 50 kilometres from the production farm), Newcastle disease, fowl cholera, or other such serious infectious fowl disease as recognized by the government of Canada have not occurred for at least ninety (90) days. » / Le Canada n’a pas signalé de flambée d’influenza aviaire (peste aviaire) au Canada depuis au moins 90 jours. De surcroît, dans la zone où les oiseaux ont été élevés pour la production de viande destinée à l’exportation (dans un rayon minimal de 50 kilomètres de l’exploitation de production), on n’a pas signalé de cas de maladie de Newcastle, de choléra aviaire ou toute autre maladie infectieuse aviaire reconnue comme étant grave par le gouvernement du Canada depuis au moins 90 jours.

c) Dans le cas de produits de viande contenant de la viande rouge et de la viande de volaille, le formulaire CFIA/ACIA 1454 et le formulaire CFIA/ACIA 1482, certificat de santé publique pour la viande rouge, doivent être délivré pour chaque envoi. Les déclarations de santé animale applicables [p. ex. celle mentionnée au point a) dans le cas du porc et celle mentionnée au point b) dans le cas de la viande de volaille] doivent être incluses. L’attestation supplémentaire qui suit doit figurer à la section  Certification additionnelle  du formulaire CFIA/ACIA 1454.

« The meat described herein was derived from poultry which have been examined and found by antemortem and postmortem veterinary inspection to be free from diseases designated by laws concerned in Japan and suitable in every way for human consumption in Canada. The meat was handled in a sanitary manner only in accordance with Canadian laws and regulations ». / La viande décrite par les présentes provient de volailles qui ont été inspectées et trouvées, lors de l’inspection vétérinaire ante-mortem et post-mortem, exemptes de maladies désignées préoccupantes par les lois japonaises et propres à la consommation humaine sur tous les plans. La viande a été manipulée au Canada en conformité aux lois et aux règlements canadiens.

Si l’espace est insuffisant, les attestations additionnelles doivent être fournies séparément dans une lettre à en-tête de l’ACIA (qui fait référence au numéro du certificat CFIA/ACIA 1454 correspondant).

d) Les produits de viande de gibier sont soumis aux méthodes de certification indiquées en a), en b) ou en c), selon le cas.

e) Produits de boeuf, l’annexe C doit être émise.

f) Dans le cas de produits de viande exporté en boyaux au Japon, l’ajout au certificat figurant à l’annexe E doit être émise en plus des certificats applicables déjà prévus aux points précédent.

g) Dans le cas de boyaux naturels de ruminants, l’annexe E-1 doit être émise.

h) Dans le case de boyaux naturels de porc, l’annexe E-2 doit être émise.

Remarque :

- L’information à saisir dans la case « date d’inspection » est la date à laquelle a été effectuée l’inspection de l’envoi avant l’exportation.

- Lorsque la viande importée sert à la production de produits de viande destinés au Japon, un exemplaire du certificat officiel d’inspection des viandes couvrant les produits importés [tel que décrit en (2) ci-devant] doit être joint au certificat d’exportation. De plus, dans la case « Numéro, nom et adresse de l’abattoir » des certificats CFIA/ACIA 1482 et CFIA/ACIA 4367, selon le cas, la mention suivante doit être incluse  : «  Meat imported from (name of the country) under certificate no. (indicate certificate number) attached. » / Viande importée de/du/des (nom du pays) en vertu du certificat no (numéro du certificat) ci-joint. Lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’espace dans la case « Numéro, nom et adresse de l’abattoir », fournir l’information requise sur du papier à en-tête de l’ACIA portant la mention « addendum to certificate no. » / ajout au certificat no (numéro du certificat d’exportation correspondant) de façon qu’on puisse établir un lien entre l’ajout au certificat et le certificat correspondant. Cet ajout doit être signé par le vétérinaire qui a signé le certificat d’exportation.

11.7.3.5 Exigences spéciales de marquage et d’emballage

Tous les contenants de glandes pancréatiques de porc pour exportation au Japon doivent porter au dehors l’estampille d’exportation. La mention « For Medicinal (or Pharmaceutical) Purposes » / Pour fins médicinales (ou pharmaceutiques) » ne suffit pas.

11.7.3.6 Autres exigences

La viande exportée qui transite par un pays tiers doit être transportée dans un contenant scellé portant le plomb officiel de l’ACIA.

Notes:

1  Le spécialiste de Réseau de programmes peut mener cette évaluation à la place de l’OVR.

2  L’auditeur externe est engagé et autorisé à effectuer ce travail selon les dispositions d’un contrat avec la Division des aliments d’origine animale. Les auditeurs externes sont sélectionnés sur la base de leurs connaissances du programme d’inspection des viandes de l’ACIA et de leur expérience en inspection des viandes et en matière d’audit d’abattoirs et d’établissements de transformation et des programmes d’inspection des viandes.


Voir un inspecteur de l'ACIA pour obtenir les certificats.


ANNEXE F

Exigences additionnelles applicables aux établissements admis à exporter des produits de boeuf au Japon

1. Exigences applicables à l’établissement

a) Abattage et transformation
Les exploitants d’établissements d’abattage et d’établissements de transformation intégrés doivent élaborer et mettre en oeuvre des méthodes écrites par lesquelles ils s’assurent :
(1) que seuls des produits dérivés de bovins âgés de 20 mois ou moins sont préparés pour être exportés au Japon;

(2) que tous les tissus dont l’exportation n’est pas permise sont enlevés de ces bovins d’une manière hygiénique pour prévenir toute contamination croisée et le mélange avec des produits de viande qui peuvent être exportés au Japon;

(3) que les carcasses et produits de viande dérivés de ces bovins sont faciles à distinguer d’autres carcasses et produits de boeuf depuis l’emplacement où s’effectue la détermination de l’âge jusqu’à ce que les produits soient emballés et étiquetés correctement ou que la carcasse ait quitté l’établissement.

Les méthodes écrites doivent clairement décrire les mesures de contrôle qui seront mises en oeuvre pour s’assurer que les exigences applicables soient satisfaites et que les produits dont l’exportation est permise soient faciles à distinguer des produits dont l’exportation n’est pas permise, et ce, en tout temps. Les méthodes doivent être acceptables pour l’inspecteur responsable et doivent inclure des procédures de surveillance, de vérification, de tenue des dossiers et de rectification qui sont auditables et efficaces.

Les méthodes doivent tenir compte des points suivants, selon les besoins de vérification de l’établissement et de l’ACIA :

  • détermination de l’âge des bovins au moyen d’une méthode jugée acceptable pour l’ACIA (voir la section 2 ci-après).
  • depuis l’emplacement où s’effectue la détermination de l’âge, identification des bovins considérés comme étant âgés de 20 mois ou moins et/ou des carcasses, des abats et d’autres parties de la carcasse provenant de ces bovins.
  • application d’une marque ou d’un dispositif identifiant clairement les demi-carcasses d’animaux âgés de 20 mois ou moins.
  • enlèvement hygiénique de la tête (à l’exclusion de la langue et de la viande de bajoue), des amygdales palatines et linguales, de la mœlle épinière, de la dure-mère, de l’iléon distal et de la colonne vertébrale (incluant les ganglions spinaux). Tous les tissus dont l’exportation n’est pas permise, à l’exclusion de la colonne vertébrale et des ganglions spinaux, doivent être enlevés dans la salle d’abattage.
  • découpage/désossage des carcasses dont l’exportation est permise en lots distincts, ces carcasses étant séparées (temps ou espace) des autres carcasses ou de leurs parties. Les activités de découpage/désossage doivent avoir lieu au début du quart de travail. Elle doivent être complétées avant le début des autres productions. Autrement, tous les produits provenant de carcasses non éligibles doivent être retirées de la chaîne de production avant le début de la production pour le Japon.
  • étiquetage des boîtes renfermant des viandes ou des abats dont l’exportation est permise d’une manière qui permet de les distinguer facilement de celles renfermant des viandes ou des abats provenant d’autres bovins.
  • élaboration de procédures de réception applicables aux produits dont l’exportation est permise dans le cas des établissements qui reçoivent des produits destinés au découpage/ désossage, emballage ou à l’entreposage.
  • activités de tenue des dossiers qui permettront à l’ACIA de consigner les résultats de ses vérifications faites à l’égard de la production et du transfert de produits dont l’exportation est permise.
b) Détermination de l’âge

Pour vérifier l’admissibilité de produits de boeuf à l’exportation au Japon, il faut déterminer l’âge des animaux à partir des dates de naissance saisies dans la base de données de l’Agence canadienne d’identification du bétail (ACIB) ou d’Agri-Traçabilité Québec (ATQ) et confirmer de cette manière que les animaux sont âgés de 20 mois ou moins au moment de l’abattage.

(1) Avant la livraison à l’établissement

Quand l’animal est prêt ou presque prêt à être conduit à l’abattoir, le numéro d’identification unique de l’ACIB ou d’ATQ de l’étiquette d’oreille est lu optiquement. Cette lecture se fait dans l’exploitation de l’éleveur ou au marché aux enchères où les animaux sont rassemblés pour la vente. Les éleveurs ou les exploitants du marché aux enchères interrogent la base de données de l’ACIB ou d’ATQ pour obtenir la date de naissance qui correspond au numéro d’identification de l’animal en question. Lorsque la date de naissance a permis de déterminer que les animaux sont âgés de 20 mois ou moins, ces animaux sont ensuite présentés à l’abattage en tant que groupe d’animaux dont on peut dériver des viandes ou des produits de viande dont l’exportation est permise au Japon. Ces animaux sont accompagnés à l’abattoir d’un rapport généré par le système de l’ACIB ou d’ATQ qui indique les numéros d’identification et les dates de naissance de ces animaux.

À l’abattoir, l’exploitant de l’établissement confirme l’âge des animaux présentés à l’abattage et garde les animaux dont l’âge a été confirmé comme étant de 20 mois ou moins dans des groupes distincts, à l’écart des animaux qui ont plus de 20 mois ou dont l’âge n’a pas été déterminé.

(2) À l’établissement, avant l’inspection ante-mortem

Dans les cas où l’âge des animaux arrivant à l’abattoir n’a pas été pré-déterminé, l’exploitant d’un établissement autorisé peut interroger la base de données de l’ACIB ou d’ATQ pour obtenir les dates de naissance des animaux afin de déterminer leur âge. Comme il est mentionné précédemment, les animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être gardés à l’écart des animaux qui sont âgés de plus de 20 mois ou dont l’âge n’a pas été déterminé.

(3) À l’établissement, après l’abattage

Dans les situations où l’âge des animaux n’a pas été pré-déterminé, l’exploitant d’un établissement peut interroger l’ACIB ou d’ATQ après l’abattage pour obtenir les dates de naissance des animaux afin de déterminer leur âge. Les carcasses dérivés d’animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être séparées des carcasses provenant d’animaux qui sont âgés de plus de 20 mois ou de celles provenant d’animaux dont l’âge n’a pas été déterminé. Tous les organes ou tous les tissus provenant de carcasses d’animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être identifiés à ce titre pour que leur exportation soit permise au Japon.

Tout produit pouvant être exporté au Japon doit être transformé en conformité avec les exigences japonaises. Par exemple, lors de l’abattage d’un groupe d’animaux dont certains ou tous peuvent être exportés au Japon sur confirmation que leur âge est de 20 mois ou moins, tous les animaux du groupe doivent être transformés selon les exigences japonaises, c’est-à-dire en retirant tous les tissus dont l’exportation n’est pas permise, ce qui inclut la moelleépinière, la dure-mère, les amygdales palatines et linguales, etc.

c) Exigences applicables au transfert d’un établissement à un autre de produits dont l’exportation est permise

L’annexe J (que l’on trouve à la suite de l’introduction du chapitre 11 du MDM) doit être utilisée pour le transfert d’un établissement à un autre de produits dont l’exportation est permise au Japon. Les produits éligibles doivent être séparés des autres produits. 

d) Exigences applicables aux activités d’entreposage

Les produits dont l’exportation est permise doivent être séparés des autres produits afin qu’ils puissent être faciles à identifier lorsqu’un certificat d’exportation est demandé. Chaque lot doit être recouvert d’une Feuille de vérification pour le boeuf destiné au Japon (annexe I). Aucune vérification à l’exportation ne sera effectuée à moins que cette Feuille de vérification ne soit accessible pour attester de la conformité des produits en question aux exigences japonaises.

2. Vérification de l’ACIA

Remarque: Lorsqu’il est impossible de vérifier si les conditions susmentionnées sont respectées, une certification du produit destiné à l’exportation au Japon n’est pas fournie. Lorsqu’un exploitant ne peut répondre aux exigences applicables ou corriger des écarts décelés, l’établissement est radié de la liste des établissements admis à exporter au Japon.
2.1 Supervision de la production de produits dont l’exportation est permise :
Le personnel d’inspection de l’ACIA doit vérifier si l’exploitant met en oeuvre les exigences suivantes d’une manière exacte et/ou efficace durant chaque quart de travail où sont fabriqués des produits dont l’exportation est permise au Japon. Les activités de vérification ci-après doivent être consignées sur la Feuille de vérification pour le boeuf destiné au Japon (annexe I) de la présente section :
  • détermination de l’âge (selon la base de données de l’ACIB ou d’ATQ) et identification des carcasses, des abats et d’autres parties dont l’exportation est permise.
  • enlèvement des tissus dont l’exportation n’est pas permise, et méthodes hygiéniques connexes, incluant la vérification du retrait complet de la moelle épinière et de la dure-mère, de toutes les carcasses.
  • distinction des carcasses, des abats et d’autres parties.
  • étiquetage.
  • programme d’assainissement (selon les tâches d’inspection régulières).

Pour mener la vérification requise, l’inspecteur de l’ACIA doit se trouver dans l’établissement durant toute la durée des activités de fabrication des produits de boeuf dont l’exportation au Japon est permise. Pour tous les aspects des activités exigeant une manipulation de ces produits (abattage, découpage/désossage et emballage), l’inspecteur doit vérifier que l’exploitant respecte les procédures dont il a été convenu lorsque l’établissement a été désigné en tant qu’établissement admis à exporter au Japon. Il remplir d’abord la Feuille de vérification pour le boeuf destiné au Japon pour y consigner l’information voulue sur les activités d’abattage; la Feuille de vérification doit accompagner le lot de produits dont l’exportation est permise lors des activités de découpage/désossage et/ou d’emballage. Cette Feuille de vérification doit être annexée à l’annexe J (que l’on trouve à la suite de l’introduction du chapitre 11 du MDM) lorsque des produits sont transférés dans un autre établissement aux fins de découpage/désossage, d’emballage ou d’entreposage en attendant l’exportation. Aucune vérification à l’exportation ne peut être effectuée en l’absence du Certificat de transfert pour produits de viande (annexe J trouvée à la suite de l’introduction du chapitre 11 du MDM) ou d’une Feuille de vérification pour le boeuf destiné au Japon (annexe I de la présente section), car ces documents serviront à établir l’admissibilité du produit. 

2.2 Visites de supervision dans les établissements admis à exporter :
Un examen mensuel du rendement de l’établissement est mené par le vétérinaire en chef ou l’inspecteur responsable de chaque établissement. Le rapport découlant de cet examen est soumis à l’officier vétérinaire régional (dans le cas d’un établissement d’abattage), qui s’assurera du suivi des éléments soulevés dans le rapport. Un examen trimestriel du rendement de l’établissement et des responsabilités de l’ACIA en matière de vérification est mené par un officier vétérinaire régional.

Le superviseur de l’ACIA doit effectué une visite à l’improviste mensuelle dans les établissements d’abattage et les établissements réservés uniquement au découpage/désossage qui sont admis à exporter du boeuf au Japon. La visite doit avoir lieu au moment où sont transformés les produits destinés au Japon. Comme le superviseur doit savoir quand a lieu la transformation de produits destinés à être exportés au Japon, il est entendu qu’une telle visite n’est pas totalement effectuée à l’improviste. Le rapport ou le formulaire à utiliser est la Liste de contrôle d’audit pour l’exportation – Boeuf destiné au Japon (annexe H). Une fois rempli, le rapport doit être transmis au directeur régional et au spécialiste du Réseau de programmes (Exportation)/bureau du Centre opérationnel. La visite de supervision ne sera effectuée que durant les mois où seront fabriqués des produits destinés à être exportés au Japon.


ANNEXE G

DEMANDE DE DÉSIGNATION D’UN ÉTABLISSEMENT POUR EXPORTER DES PRODUITS/ABATS DE BOEUF AU JAPON

No de l’établissement : Nom et adresse de l’établissement : Désigné pour :

checkboxAbattage
checkboxdésossage / découpe


PARTIE 1. EXPLOITANT

Je demande, à titre d’exploitant de l’établissement agréé susmentionné, que mon établissement soit ajouté à la liste des établissements admis à exporter des produits/abats de boeuf au Japon. J’ai examiné les exigences à l’exportation applicables à l’exportation de boeuf/abats de boeuf au Japon, élaboré les procédures requises pour mon établissement, et celui-ci répond aux exigences structurelles et opérationnelles applicables.

Date : Nom du représentant autorisé de l’exploitant de l’établissement agréé :

 

Tél.  :

Signature du représentant autorisé de l’exploitant de l’établissement agréé :

PARTIE 2. INSPECTEUR RESPONSABLE/VÉTÉRINAIRE EN CHEF DE L’ACIA

J’ai examiné les activités et les programmes écrits élaborés par l’exploitant de l’établissement agréé susmentionné, et je confirme que celui-ci répond aux exigences applicables à l’exportation de boeuf/abats de boeuf au Japon. Je recommande donc la conduite d’une inspection sur place par l’agent vétérinaire régional (OVR) selon les procédures de désignation décrites à la section 11.7.3.2 b)3. – Japon.

Date : Nom de l’inspecteur responsable/du vétérinaire en chef de l’ACIA :

Tél.   :

Signature de l’inspecteur responsable/du vétérinaire en chef de l’ACIA :

PARTIE 3. OFFICIER VÉTÉRINAIRE RÉGIONAL (OVR)1

J’ai conduit une inspection sur place de l’établissement susmentionné, et je confirme que celui-ci répond à toutes les exigences applicables à l’exportation de boeuf/abats de boeuf au Japon. Je recommande la conduite d’un audit externe selon les procédures décrites à la section 11.7.3.2 b)3. – Japon.

Date :

Nom de l’OVR :

Signature de l’OVR :


PARTIE 4. AUDITEUR EXTERNE

J’ai conduit un audit sur place de l’établissement susmentionné selon les procédures de désignation décrites à la section 11.7.3.2 b)3. – Japon, et je confirme que celui-ci répond à toutes les exigences applicables à l’exportation de boeuf/abats de boeuf au Japon.

Date :

Nom de l’auditeur externe :

Signature de l’auditeur externe :


PARTIE 5. COMITÉ D’EXAMEN

Nous avons examiné les documents se rapportant à la demande et le rapport de l’auditeur externe, et nous confirmons que les procédures de désignation décrites à la section 11.7.3.2 b)3. – Japon ont été respectées. Je recommande donc la désignation de l’établissement en tant qu’établissement admis à exporter du boeuf/abats de boeuf au Japon à compter du ________________________.

Date :

Nom et signature du chef vétérinaire officiel :


Remarques :

 

1 Un spécialiste du réseau de programme peut effectuer cette évaluation à la place de l’AVR


ANNEXE H

LISTE DE CONTRÔLES D'AUDIT POUR L'EXPORTATION - BOEUF DESTINÉ AU JAPON

Nom de l’établissement :

Établissement no :

Date de l’audit :

Nom du vétérinaire / inspecteur en chef :

Nom du représentant de la direction :

Nom du vérificateur de l’ACIA :

Examen préliminaire 

Oui checkbox Non checkbox

Audit Mensuel

Oui checkbox Non checkbox

Signature du vérificateur:
DÉCISION D’ÉVALUATION ET OBSERVATIONS

Évaluation générale :

checkbox Satisfaisant   checkbox Insatisfaisant

1. Ce formulaire doit être rempli par l’agent vétérinaire régional lorsqu’il effectue l’évaluation sur la place d’un établissement selon les procédures de désignation décrites à la section 11.7.3.2b.3 - Japon.

2. Il doit également être rempli par le superviseur de l’ACIA lorsqu’il effectue une inspection mensuelle à l’improviste dans un établissement admis à exporter au Japon.

Suivi nécessaire :

Les éléments des sections 1-3 qui nécessitent un suivi ou une mesure correctrice relèvent des responsabilités de l’exploitant. Le vétérinaire en chef est chargé de s’assurer que les mesures de suivi ou les mesures correctrices ont bien été prises et ont porté fruit. S’il est impossible de s’assurer du respect des exigences japonaises, le produit destiné à être exporté au Japon ne pourra être certifié. Lorsqu’un exploitant n’est pas en mesure de respecter les exigences qui s’appliquent ou de remédier aux écarts, le vétérinaire en chef doit recommander au bureau de centre opérationnel de radier l’établissement de la liste d’admissibilité des établissements autorisés à exporter du boeuf au Japon.

Les éléments de la section 4 qui nécessitent un suivi ou des mesures correctrices relèvent des responsabilités du vétérinaire en chef. Le vétérinaire régional (VR) est chargé de s’assurer que les mesures de suivi ou les mesures correctrices ont bien été prises et ont porté fruit.

Éléments exigeant un suivi :

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

Cette liste de contrôle sert à vérifier les normes minimums qu’un établissement d’abattage/ conditionnement du boeuf doit respecter lorsqu’il produit du boeuf destiné à être exporté au Japon. Les exploitants d’abattoirs et d’établissements intégrés de conditionnement sont tenus d’élaborer et de mettre en oeuvre des modalités écrites pour s’assurer de ce qui suit :

  1. que seuls les produits provenant de bovins âgés de 20 mois ou moins sont préparés pour être exportés au Japon;
  2. que tous les tissus dont l’exportation est interdite sont enlevés de ces bovins de manière hygiénique pour prévenir toute contamination croisée et le mélange avec des produits de viande qui peuvent être exportés au Japon;
  3. que les carcasses et produits de viande provenant de ces bovins sont faciles à distinguer d’autres carcasses et produits de boeuf depuis l’emplacement où à lieu la détermination de l’âge jusqu’à ce que les produits soient emballés et étiquetés correctement ou que la carcasse quitte l’établissement.

Le Japon n’autorise que l’importation de viande/abats de boeuf réfrigérés ou congelés provenant d’animaux âgés de 20 mois ou moins.

Il est interdit d’exporter les produits suivants au Japon :

  • la tête, à l’exclusion de la langue et de la viande de bajoue;
  • les amygdales palatines et linguales;
  • la moelle épinière;
  • la dure-mère;
  • l’iléon distal;
  • la colonne vertébrale1, incluant notamment les ganglions de la racine dorsale;
  • le boeuf haché;
  • la viande de boeuf à texture fine;
  • la viande séparée mécaniquement (VSM);

Pour respecter les conditions d’importation actuelles imposées par le Japon, on présume que les exigences canadiennes domestique découlant des dispositions du Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes, du Manuel du PASA et du Manuel des méthodes de l’hygiène des viandes de l’ACIA sont respectées à moins qu’elles ne diffèrent de celles qui sont imposées par le Japon. En outre, l’exploitant doit respecter toutes les autres exigences qui figurent dans la section du chapitre 11 du Manuel de l’hygiène des viandes sur le Japon.

Dans cette liste de contrôle, la réponse souhaitée qui est conforme aux exigences japonaises est soulignée.

_________________________

1 Note: à cette fin, la définition de « colonne vertébrale » ne comporte pas les vertèbres de la queue, les apophyses transverses des vertèbres thoraciques et lombaires et les ailes du sacrum.


SECTION 1: RENSEIGNEMENTS SUR L'ÉTABLISSEMENT
1.1 L’établissement est un abattoir/établissement de conditionnement qui dispose sur place d’équipements de découpe et de désossage checkbox Oui checkbox Non
1.2 L’exploitant utilise un établissement de découpe/désossage autonome qui appartient à la même entreprise que l’abattoir pour la production de produits de viande de boeuf destinés au Japon. Dans l’affirmative, le numéro de l’établissement est :

L’établissement de découpe/désossage reçoit:

checkbox Oui checkbox Non

 

carcasses checkbox Abats checkbox

1.3 Date où l’établissement a été désigné et inscrit sur la liste officielle de la DAOA des établissements autorisés à exporter des produits de boeuf au Japon : ______________
1.4 L’établissement a fait l’objet d’un audit officiel japonais sur place. checkbox Oui checkbox Non
1.5 Les produits de boeuf autorisés à être exportés au Japon proviennent d’animaux nés et élevés au Canada ou nés aux États-Unis et importés pour être élevés/engraissés et abattus au Canada. checkbox Oui checkbox Non
1.6 Les produits de boeuf autorisés à être exportés au Japon ne proviennent pas d’animaux importés pour être abattus immédiatement. checkbox Oui checkbox Non
1.7 L’exploitant respecte les exigences de la section 11.7.3.3 consacrée au Japon s’il abat d’autres animaux que des ruminants. checkbox Oui checkbox Non checkbox SO
1.8 L’exploitant respecte les exigences des sections 11.7.3.2 et 11.7.3.3 consacrées au Japon s’il importe des produits de viande autorisés à être exportés au Japon. checkbox Oui checkbox Non checkbox SO 
1.9 L’exploitant conserve des registres de tous les produits importés et canadiens pendant deux ans s’il reçoit ces produits à l’établissement. checkbox Oui checkbox Non checkbox SO
1.10 Veillez énumérer tous les produits de boeuf qui sont fabriqués dans votre établissement et donc l’exportation au Japon est permise ( c’est-à-dire des produits pour lesquels des procédures auditables sont en place):

 

1.11 L’exploitant respecte les exigences japonaises de l’alinéa 11.7.3.2 d) si l’établissement produit des estomacs et des tripes de boeuf qui peuvent être exportés au Japon. checkbox SO les sections 1.11-1.17 sont sans objet pour l’instant.
1.12 L’exploitant respecte les exigences japonaises de l’alinéa 11.7.3.2 e) si l’établissement produit des utérus qui peuvent être exportés au Japon. checkbox SO
1.13 L’exploitant respecte les exigences japonaises de l’alinéa 11.7.3.2 f) si l’établissement produit des produits de salaison provenant d’animaux autres que des ruminants qui peuvent être exportés au Japon. checkbox SO
1.14 L’établissement produit des produits de viande irradiés qui peuvent être exportés au Japon. checkbox SO
1.15 L’établissement produit des produits de viande provenant de ruminants autres que des bovins, lesquels produits peuvent être exportés au Japon. checkbox SO
1.16 L’établissement utilise des boyaux de bovin naturels ou des boyaux en collagène provenant de matière bovine dans la préparation des saucisses qui peuvent être exportées au Japon. checkbox SO
1.17 L’exploitant respecte les exigences japonaises de l’alinéa 11.7.3.1 g) s’il prépare des produits de viande préemballés qui peuvent être exportés au Japon. checkbox SO
1.18 Lorsque le respect de ces conditions est impossible à vérifier, la certification du produit qui doit être exporté au Japon ne peut être accordée. checkbox Oui checkbox Non
1.19 Lorsqu’un exploitant n’est pas en mesure de respecter les exigences applicables ou de remédier aux écarts, l’établissement sera radié de la liste d’admissibilité des établissements autorisés à exporter des produits au Japon. checkbox Oui checkbox Non
Observations :

 

 

 

SECTION 2:  EXAMEN DE LA DOCUMENTATION
2.1 L’exploitant a élaboré, mis en oeuvre et il maintient des procédures par écrit pour s’assurer que tous les produits de boeuf autorisés à être exportés au Japon répondent aux exigences du Japon. checkbox Oui checkbox Non
2.1.2 Indiquer par une coche que chacun des éléments suivants est présent dans les procédures écrites :

(Il n’est pas nécessaire que ce soit un CCP, mais pour être vérifiable, le programme doit comprendre ces éléments. Il peut s’agir d’une PNE qui renvoie au CCP au sujet de la dentition/âge.)

checkbox Limites précises

checkbox Surveillance

checkbox Procédures dérogatoires

checkbox Vérification

checkbox Dossiers

2.2 Les procédures écrites déterminent ce qui suit :  
2.2.1 Détermination de l’âge des animaux par une méthode acceptable aux yeux de l’ACIA.1 checkbox Oui checkbox Non
2.2.2 À partir du moment où l’âge est déterminé, séparer les animaux dont on a établi qu’ils avaient 20 mois ou moins et/ou les carcasses, les abats et d’autres parties des carcasses provenant de ces animaux. checkbox Oui checkbox Non
2.2.3 Apposition d’une marque ou d’un dispositif pour clairement identifier les carcasses des animaux âgés de 20 mois ou moins. checkbox Oui checkbox Non
2.2.4 Enlèvement hygiénique de la tête, à l’exclusion de la langue et de la viande de bajoue. checkbox Oui checkbox Non
2.2.5 Enlèvement hygiénique des amygdales palatines durant la préparation de la tête. checkbox Oui checkbox Non
2.2.6 Enlèvement hygiénique des amygdales linguales durant l’enlèvement de la langue. checkbox Oui checkbox Non
2.2.7 Enlèvement hygiénique de la moelle épinière et de la dure-mère durant le parage. checkbox Oui checkbox Non
2.2.8 Enlèvement hygiénique de l’iléon distal durant le parage. checkbox Oui checkbox Non
2.2.9 Enlèvement hygiénique de la colonne vertébrale, notamment des ganglions de la racine dorsale durant la découpe. checkbox Oui checkbox Non
2.2.10 Les carcasses et abats admissibles sont séparées sur le plan temporel ou spatial des autres carcasses de leurs parties et abats. checkbox Oui checkbox Non
2.2.11 Les carcasses admissibles sont découpées/désossées en lots distincts. Tout produit susceptible d’être exporté au Japon est conditionné conformément aux exigences du Japon. checkbox Oui checkbox Non
2.2.12 Les caisses contenant de la viande ou des abats admissibles sont étiquetées de manière à pouvoir être facilement distinguées des caisses contenant de la viande ou des abats provenant d’autres animaux. checkbox Oui checkbox Non
2.3 Les registres de production des produits d’origine canadienne sont conservés pendant deux ans. checkbox Oui checkbox Non
Observations :

 

 

 

SECTION 3: AUDIT SUR PLACE

Le vérificateur s’assure que les programmes suivants sont mis en oeuvre et qu’ils semblent porter fruit :
3.1 Détermination de l’âge des animaux par une méthode acceptable aux yeux de l’ACIA. checkbox Oui checkbox Non           
3.2 À partir du moment où l’âge est déterminé, séparer les animaux dont on a établi qu’ils avaient 20 mois ou moins et/ou les carcasses, les abats et d’autres parties des carcasses provenant de ces animaux. checkbox Oui checkbox Non
3.3 Apposition d’une marque ou d’un dispositif pour clairement identifier les carcasses des animaux âgés de 20 mois ou moins. checkbox Oui checkbox Non
3.4 Enlèvement hygiénique de la tête, à l’exclusion de la langue et de la viande de bajoue. checkbox Oui checkbox Non
3.5 Enlèvement hygiénique des amygdales palatines durant la préparation de la tête. checkbox Oui checkbox Non
3.6 Enlèvement hygiénique des amygdales linguales durant l’enlèvement de la langue. checkbox Oui checkbox Non
3.7 Enlèvement hygiénique de la moelle épinière et de la dure-mère durant le parage. checkbox Oui checkbox Non
3.8 Enlèvement hygiénique de l’iléon distal du rant le parage. checkbox Oui checkbox Non 
3.9 Enlèvement hygiénique de la colonne vertébrale, notamment des ganglions de la racine dorsale durant la découpe. checkbox Oui checkbox Non
3.10 Les carcasses et abats admissibles sont séparées sur le plan temporel ou spatial des autres carcasses de leurs parties et abats. checkbox Oui checkbox Non
3.11 Les carcasses admissibles sont découpées/ désossées en lots distincts. checkbox Oui checkbox Non
3.12 Les caisses contenant de la viande ou des abats admissibles sont étiquetées de manière à pouvoir être facilement distinguées des caisses contenant de la viande ou des abats provenant d’autres animaux. checkbox Oui checkbox Non
3.13 Une vérification a eu lieu pour chaque lot de production. checkbox Oui checkbox Non
Observations :

 

 

SECTION 4: ACIA
4.1 Les procédures élaborées par l’exploitant sont examinées et acceptées par le vétérinaire en chef/inspecteur en chef. checkbox Oui checkbox Non 
4.2 Une copie de la demande dûment remplie de l’annexe G est conservée en dossier. checkbox Oui checkbox Non
4.3 Les inspecteurs de l’ACIA dans les abattoirs vérifient systématiquement (chaque lots de production) l’exactitude et/ou l’efficacité du respect par l’exploitant des exigences suivantes :
4.3.1 Détermination de l’âge. (d’après les données de l’ACIB ou d’ATQ). checkbox Oui checkbox Non
4.3.2 Détermination des carcasses, des abats et d’autres parties admissibles. checkbox Oui checkbox Non
4.3.3 Enlèvement des tissus dont l’exportation est interdite et respect des procédures hygiéniques connexes. checkbox Oui checkbox Non
4.3.4 Séparation des carcasses, des abats et d’autres parties. checkbox Oui checkbox Non
4.3.5 Étiquetage. checkbox Oui checkbox Non 
4.3.6 Programme de sanitation. (selon les tâches d’inspection régulières) checkbox Oui checkbox Non
Observations :

 


Note de bas de page

1 Détermination de l’âge

Pour vérifier l’admissibilité de produits de boeuf à l’exportation au Japon, il faut déterminer l’âge des animaux à partir des dates de naissance saisies dans la base de données de l’Agence canadienne d’identification du bétail (ACIB) ou d’Agri-Traçabilité Québec (ATQ) et confirmer de cette manière que les animaux sont âgés de 20 mois ou moins au moment de l’abattage.

1) Avant la livraison à l’établissement

Quand l’animal est prêt ou presque prêt à être conduit à l’abattoir, le numéro d’identification unique de l’ACIB ou d’ATQ de l’étiquette d’oreille est lu optiquement. Cette lecture se fait dans l’exploitation de l’éleveur ou au marché aux enchères où les animaux sont rassemblés pour la vente. Les éleveurs ou les exploitants du marché aux enchères interrogent la base de données de l’ACIB ou d’ATQ pour obtenir la date de naissance qui correspond au numéro d’identification de l’animal en question. Lorsque la date de naissance a permis de déterminer que les animaux sont âgés de 20 mois ou moins, ces animaux sont ensuite présentés à l’abattage en tant que groupe d’animaux dont on peut tirer des viandes ou des produits de viande dont l’exportation est autorisée au Japon. Ces animaux sont accompagnés à l’abattoir d’un rapport généré par le système de l’ACIB ou d’ATQ qui indique leurs numéros d’identification et leurs dates de naissance. À l’abattoir, l’exploitant de l’établissement confirme l’âge des animaux présentés à l’abattage et garde les animaux dont l’âge a été confirmé comme étant de 20 mois ou moins dans des groupes distincts, à l’écart des animaux qui ont plus de 20 mois ou dont l’âge n’a pas été déterminé.

2) À l’établissement, avant l’inspection ante-mortem

Dans les cas où l’âge des animaux arrivant à l’abattoir n’a pas été prédéterminé, l’exploitant d’un établissement autorisé peut interroger la base de données de l’ACIB ou d’ATQ pour obtenir les dates de naissance des animaux afin d’en déterminer l’âge. Comme nous l’avons vu plus haut, les animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être gardés à l’écart des animaux âgés de plus de 20 mois ou dont l’âge n’a pas été déterminé.

3) À l’établissement, après l’abattage

Dans les cas où l’âge des animaux n’a pas été prédéterminé, l’exploitant d’un établissement peut interroger l’ACIB ou d’ATQ après l’abattage pour obtenir les dates de naissance des animaux afin d’en déterminer l’âge. Les carcasses provenant d’animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être séparées des carcasses provenant d’animaux qui sont âgés de plus de 20 mois ou de celles provenant d’animaux dont l’âge n’a pas été déterminé. Tous les organes ou les tissus provenant de carcasses d’animaux âgés de 20 mois ou moins doivent être identifiés à ce titre pour que leur exportation soit autorisée au Japon.

Tout produit pouvant être exporté au Japon doit être transformé conformément aux exigences japonaises. Par exemple, lors de l’abattage d’un groupe d’animaux dont certains ou tous sont admissibles à l’exportation de produits de boeuf au Japon sur confirmation que leur âge est de 20 mois ou moins, tous les animaux doivent être transformés selon les exigences japonaises, donc en retirant tous les tissus dont l’exportation est interdite, notamment la moelle épinière, la dure-mère, les amygdales palatine et linguale, etc.


ANNEXE I

FEUILLE DE VÉRIFICATION POUR LE BOEUF DESTINÉ AU JAPON
À JOINDRE AU FORMULAIRE DE VÉRIFICATION À L’EXPORTATION
(ANNEXE H DE L’INTRODUCTION DU CHAPITRE 11)

Tâche INSPECTION (check) Écart               Mesure correctrice
Abattoir checkbox    Date d’abattage : __________      Numéro du lot : ___________     Optioncheckbox1, checkbox2, checkbox3
vérification de l’âge reçue : cert checkbox En ligne checkbox            
nombre de bovins admissibles/reçus      
triage ante-mortem      
triage durant l’abattage      
triage des abats destinés au Japon      
respect des procédures d’enlèvement
des tissus interdits d’exportation
     
identification durant l’abattage selon le protocole      
triage dans l’entrepôt frigorifique      
triage au quai de chargement      
signature du vétérinaire/inspecteur à l’étage d’abattage : __________________________
Transport des produits vers un site autorisé pour le désossage checkbox Oui  checkbox Non
triage durant le transport de l’abattoir jusqu’à l’usine de conditionnement      
publication de l’annexe J pour le transport entre l’abattoir et l’usine de conditionnement      
Usine de conditionnement : Établissement no _____ ( ou secteur de conditionnement dans l’abattoir checkbox )

checkbox Date de conditionnement du lot ci-dessus : _________

triage au quai de déchargement checkboxOui checkboxNon checkboxSO    
triage dans la chambre froide de réceptionnement checkboxOui checkboxNon checkboxSO         
carcasses reçues = carcasses conditionnées      
triage du lot durant le conditionnement      
respect des procédures d’enlèvement des tissus interdits d’exportation      
vérification que les cases de contrôle de l’établissement sont bien remplies - uniquement pour les produits admissibles      
étiquettes uniques utilisées      
code d’identification du lot :      
Je certifie que je me trouvais dans l’établissement pendant tout le temps où le produit destiné au Japon a été conditionné. Nom de l’inspecteur du conditionnement _____________________ Signature _____________________
Emballage et entreposage : Entreposage à l’usine de conditionnement checkbox  ou (établissement d’entreposage à froid no : ________ )
utilisation de l’annexe J pour expédier vers un entrepôt à froid checkbox Oui checkbox SO    
le lot peut-il être identifié par? (par exemple la date du produit)      
entreposage du produit emballé et trié      
100 % du lot doit faire l’objet d’une inspection à l’exportation      

(Inscrire SO s’il y a lieu) L’inspecteur doit vérifier ce formulaire avant de signer la partie 3 de l’annexe H.



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