Aliments > Évaluation chimique > Rapports annuels sur les résidus de produits chimiques
Projet visant les résidus chimiques dans
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Liste des tableaux | |
Abréviations | |
Sommaire | |
1. Préface | |
2. Introduction | |
2.1 Vu d'ensemble - pesticides | |
2.2 Lois et règlements | |
2.3 Exposition dans le régime | |
3. Projet visant les aliments pour bébés | |
3.1 Faits saillants | |
3.2 Collecte des échantillons et rapport des données | |
4. Résultats | |
4.1 Résultats portant sur les résidus | |
4.2 Échantillons qui contreviennent à la Loi et au Règlement sur les aliments et drogues | |
4.3 Comparaison : produits importés et produits canadiens | |
4.4 Produits « biologiques » | |
4.5 Variabilité à l'intérieur du lot | |
4.6 Types de produits | |
4.7 Entreprises visées par l'enquête | |
5. Interprétation des résultats | |
5.1 Constatations | |
5.2 Non-conformité | |
5.3 Produits « biologiques » | |
5.4 Variabilité à l'intérieur du lot | |
5.5 Pesticides | |
6. Conclusion | |
7. Références | |
Annexe 1 | Résidus détectés |
Appendice 1 | Limite maximale de résidu pour les produits chimiques agricoles |
Appendice 2 | Loi sur les aliments et drogues : articles 4 et 5 |
Tableau 1 | Résultats sur les résidus par groupes de produits |
Tableau 2 | Échantillons non conformes |
Tableau 3 | Comparaison entre les produits importés et les produits canadiens |
Tableau 4 | Échantillons « biologiques » |
Tableau 5 | Teneurs des échantillons ayant la même date limite |
Tableau 6 | Variabilité entre les échantillons ayant la même date limite |
Tableau 7 | Produits |
Tableau 8 | Entreprises canadiennes et importateurs |
DJA | Dose journalière admissible (mg/kg-poids corporel/jour) |
ACIA | Agence canadienne d'inspection des aliments |
ETU | éthylène thio-urée |
LRAD | Loi et règlements sur les aliments et drogues |
RAD | Règlements sur les aliments et drogues |
SC | Santé Canada |
ÉRS | Évaluation des risques pour la santé |
AMR | Analyse des multirésidus |
LMR | Limite maximale de résidu (p.p.m.) |
PNSPC | Programme national de surveillance des résidus chimiques |
ARLA | Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire |
PC | Poids corporel |
p.p.m. | Parties par million ou mg/kg |
Le projet avait pour objectif principal :
Au total, 412 échantillons de fruits et de légumes transformés en aliments pour bébés ont été analysés afin de détecter des pesticides, des insecticides, des herbicides et des fongicides. Le processus d'analyse des multirésidus a été utilisé pour détecter, notamment, les carbamates, les composés organochlorés et les organophosphates.
Le processus d'analyse d'un résidu simple a quant à lui été utilisé pour déceler le daminozide, l'amitraze, l'éthylène thio-urée (ETU) et le thiabendazole.
Des résidus de pesticides ont été décelés tant dans les aliments pour bébés dits « réguliers » que dans les aliments « biologiques » . Dans bien des cas, il s'agissait de pesticides appliqués suite à la récolte pour faciliter l'entreposage des produits et en améliorer la durée de conservation.
Sommaire
Ce rapport résume les résultats analytiques pendant la première année du projet (Tableau 1 et Annexe 1).
Les niveaux de résidus ont été comparés aux limites maximales de résidus pour chaque combinaison produit - résidu (Tableau 2).
Deux types d'infractions ont été identifiés :
C'est important a mentionner que quelque'uns des résidus nocifs, incluant l'alar (un régulateur de croissance), l'amitraze (un insecticide) et l'éthylène thio-urée (un produit de dégradation de certains carbamates) n'ont jamais été trouvés à des niveaux décelables dans les échantillons.
Situation actuelle
Les résultats ont été transmis à l'ARLA pour considération et évaluation plus poussée afin :
Pour donner suite à cette étude, l'ACIA a communiqué avec les fabricants et les importateurs des produits trouvés en violation et des mesures correctives ont été prises pour empêcher qu'une telle situation ne se reproduise.
La variabilité dans les niveaux de résidus à l'intérieur de lots portant la même date limite a été signalée et des mesures ont été prises pour en déterminer la cause.
Le Programme national de surveillance des résidus chimiques ( PNSPC) de l'ACIA contrôle les résidus de pesticides dans les aliments canadiens et importés. Les données sont rassemblées, évaluées et résumées dans des rapports annuels. Ces renseignements sont également utilisés pour établir le contenu du programme de surveillance en cours. Les données permettent l'évaluation des changements progressifs en ce qui a trait au niveau de conformité, à l'efficacité de mesures de contrôle adoptées et à l'évaluation de l'exposition des consommateurs aux contaminants potentiellement nocifs.
Les données sont évaluées généralement tous les trois mois pour déterminer s'il y a des problèmes au niveau des résidus pouvant conduire à l'introduction de programmes de surveillance, de conformité ou d'autres programmes de contrôle spécifiques, selon ce qui est requis.
Les résultats signalés sur une base quotidienne sont comparés aux normes canadiennes. En cas d'infraction, l'Agence prend les mesures jugées appropriées selon le risque que présente le produit, ce qui peut mener au rappel des aliments.
L'ACIA a entrepris cette année la vérification des aliments consommés par les bébés et les jeunes Canadiens de moins de dix-huit ans. Ce nouveau programme se propose d'évaluer l'exposition aux pesticides dans ce sous-groupe et d'accroître le respect des normes actuelles et futures visant les résidus pour ce qui est des pesticides spécifiques présents dans ces aliments.
Les données sur les niveaux de résidus de pesticides dans les aliments pour bébés au Canada ne sont habituellement pas disponibles. Il s'agit de la première étude du genre.
Le projet a pour but :
2.1 Vu d'ensemble - pesticides
Lorsqu'ils sont utilisés de façon appropriée, les pesticides peuvent contrôler les ravageurs, y compris les mauvaises herbes, les insectes, les champignons et les rongeurs. Le rendement des cultures s'en trouve amélioré, les pertes économiques sont moindres et une plus grande variété de produits à prix abordable est offerte aux consommateurs. Par contre cependant, de nombreux pesticides sont nocifs pour l'environnement et toxiques, ou présumés toxiques, pour les êtres humains.
Parmi les effets néfastes sur les humains, mentionnons les suivants :
Les résidus de pesticides tirent leur origine de l'application directe de pesticides, de brouillards de pulvérisation et de la contamination de l'eau d'irrigation. Le niveau de résidus dépend de la dose, du taux de dissipation, de facteurs environnementaux, ainsi que de ses propriétés chimiques et physiques. Les effets du traitement et de l'entreposage sur les niveaux de résidus sont des éléments importants de l'exposition dans le régime des bébés et des enfants puisque les résidus de pesticides sont réduits par la transformation des aliments. Certains pesticides sont approuvés pour une utilisation post-récolte de façon à augmenter la durée de conservation et d'entreposage du produit.
Les bébés et les enfants sont plus vulnérables aux incidences négatives de l'exposition aux pesticides compte tenu de leur croissance rapide et de leur variété alimentaire limitée.
Les bébés et les enfants consomment beaucoup plus certains aliments sur la base de leur poids corporel que les adultes. Les aliments transformés occupent une place prédominante dans la diète des jeunes enfants. Les aliments qu'ils consomment sont en général sous-représentés dans les enquêtes sur les résidus dans les aliments. Dans l'ensemble, la vulnérabilité des enfants aux pesticides est beaucoup moins comprise que celle des adultes.
Cette enquête a été initiée afin de permettre l'obtention d'un plus grand nombre de données et une meilleure évaluation de l'exposition aux pesticides, par l'entremise des aliments pour bébés et pour enfants du Canada.
2.2 Lois et règlements
Deux agences du gouvernement fédéral, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) et l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), partagent les responsabilités en matière de réglementation des pesticides au Canada.
2.3 Exposition dans le régime
Afin de déterminer un niveau d'exposition pas dangereux, les calculs doivent prendre en considération les résultats des études toxicologiques sur les effets des pesticides sur les animaux et les données déjà disponibles portant sur les effets pour les êtres humains. La durée d'exposition du calcul du risque est une fonction de la quantité et du type d'aliments consommés, ainsi que de la quantité et de la toxicité des résidus trouvés dans ces aliments.
Pour évaluer le risque d'exposition des bébés aux résidus de pesticides, les organismes de réglementation ont besoin de données uniformes et actuelles sur :
La dose journalière admissible (DJA) est une estimation de la quantité d'un produit chimique pouvant être ingéré sur une base quotidienne toute la vie durant, sans risque notable pour la santé.
La limite maximale des résidus (LMR) est le plus haut niveau d'un produit chimique légalement permis dans les aliments au moment de la vente. Elle ne peut pas dépasser un niveau représentant un danger pour la santé du consommateur ; elle vise aussi à prévenir des niveaux plus élevés que ceux qui sont compatibles à une utilisation efficace sur les cultures.
Puisque la dose journalière admissible (DJA) vise à couvrir l'exposition toute la vie durant, l'ingestion occasionnelle de résidus chimiques dans les aliments contaminés au-dessus de la limite maximale des résidus (LMR), n'est pas susceptible de causer de mal. Cependant, tous les produits contaminés par un résidu chimique dans une proportion supérieure à la LMR sont considérés comme une infraction aux règlements présentés au Titre 15.
Cette étude serve à fournir des données sur la contamination pour les aliments formant une portion significative de l'alimentation des Canadiens et Canadiennes très jeunes. Au cours de ce projet pluriannuel, les données sur la consommation d'aliments seront analysées selon les tranches d'âge suivantes :
Le premier rapport porte sur les aliments pour bébés issus des fruits et des légumes.
3.1 Faits saillants
Pendant la première année du projet, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a analysé les fruits et légumes transformés pour bébés, consommés par les bébés et les enfants jusqu'à 18 mois. Une analyse de la conjoncture des pharmacies et des marchés d'alimentation du Canada a permis de sélectionner les 45 types d'aliments pour bébés les plus consommés au Canada (c'est à dire les « gros vendeurs » ). Les données relatives aux ventes ont été utilisées pour classer les produits par saveur. Pour obtenir des échantillons aléatoires, les produits pour bébés provenaient de magasins de neuf villes canadiennes.
Un total de 412 échantillons a été recueilli et 2 060 analyses ont été effectuées. Chaque échantillon a été analysé pour ce qui est des résidus suivants :
3.2 Collecte des échantillons et rapport des données
Les personnes chargées de prélever les échantillons ont reçu des instructions spécifiques concernant l'identification des types d'aliments pour bébés recueillis au niveau de la distribution au détail.
Les responsables de l'échantillonnage ont enregistré les données pertinentes de chaque produit : le nom du fabricant, la marque, le numéro de lot, la date limite, le pays d'origine, le lieu d'achat ainsi que toute prétention au titre d'aliment biologique. Chaque échantillon a reçu un numéro d'identification de l'ACIA servant à identifier la ville et la saveur du produit.
Les données enregistrées peuvent être classées par éléments, comme par exemple l'information sur l'achat, la description du produit, le code de lot, la ville où l'échantillon a été recueilli, le résidu de pesticide, le fabricant, la date limite et le pays d'origine.
Les résultats en laboratoire ont été transmis à la base de données du Programme national de surveillance des résidus chimiques ( PNSPC), puis saisies dans un chiffrier.
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