Aliments > Produits de viande et de volaille > Manuel des méthodes > Chapitre 19 19.6 INSPECTION POST-MORTEMLexploitant dun établissement dabattage de volaille peut choisir lune ou lautre des méthodes dinspection post-mortem suivantes :
Le RIV définit le PCIV comme étant un « Programme de coinspection » et le PMIV, comme étant un « Programme dexamen post-mortem ». Il incombe à la direction de létablissement de sassurer que toutes les carcasses et leurs parties sont présentées à lexamen post-mortem de façon à en faciliter linspection (p. ex. présentation correcte des viscères). La direction doit aussi fournir des installations adéquates (espace, éclairage, plate-forme, etc.). Il incombe aux inspecteurs de prendre des mesures immédiates si la direction de létablissement nassume pas ses responsabilités. Ces mesures peuvent comprendre le ralentissement des abattages ou linterruption des services dinspection jusquà ce que la situation soit corrigée. Lorsque des carcasses ou leurs parties sont retenues, celles-ci doivent rester sous la surveillance de linspecteur, jusquà ce quon en ait disposé de la façon prescrite. Les carcasses ou leurs parties qui présentent des états pathologiques doivent être condamnées et manipulées de manière à éviter toute contamination de la viande destinée à la consommation humaine. Une contamination peut être directe ou indirecte (par le biais dun équipement contaminé). Les produits de viande condamnés doivent être manipulés selon les exigences précisées au chapitre 8 du présent manuel. Lorsquune carcasse est condamnée, aucune partie de cette carcasse ne doit être approuvée pour lalimentation humaine, ce qui comprend les parties prélevées antérieurement (p. ex. pieds). Les observations post-mortem doivent être enregistrées sur le formulaire CFIA/ACIA 1434. Lorsquil est évident quune partie de carcasse sera condamnée, il est quand même nécessaire de mener une inspection de routine complète. Lutilisation de gants en caoutchouc pour linspection post-mortem de la volaille ne soulève aucune objection, pourvu que leur épaisseur ne réduise pas outre mesure la sensibilité des doigts au cours de la palpation. 19.6.1 Méthode dinspection traditionnelle de la volailleToutes les espèces de volaille peuvent être inspectées en vertu dune méthode traditionnelle. Si les carcasses sont mal présentées aux postes de détection et/ou dinspection, la direction de létablissement doit prendre immédiatement des mesures pour que la présentation soit de nouveau conforme aux exigences décrites à lannexe A du présent chapitre; autrement, les opérations doivent être interrompues. Selon linspection traditionnelle, linspecteur de lACIA inspecte lextérieur, la cavité abdominale et les viscères correspondants de chaque carcasse. À compter du 2 janvier 2005, seul un (1) poste est autorisé pour les nouveaux exploitants dabattoirs de volaille sous inspection traditionnelle. Linspecteur peut saisir les viscères pour faciliter linspection obligatoire du coeur, du foie et de la rate; il ne les palpe que si nécessaire. La palpation est requise pour des lots dans lesquels le vétérinaire soupçonne la présence de lésions qui autrement passeraient inaperçues et, de façon routinière, pour tous les lots de poules et dindons adultes, car lincidence de tumeurs et autres lésions est plus élevée chez ces oiseaux. Les viscères laissés attachés à la carcasse doivent être présentés de façon quon puisse vérifier si la cavité abdominale comporte des signes de contamination, des tumeurs, des abcès ou toute autre anomalie. Il faut également faire un examen visuel de lextérieur de la carcasse pour vérifier sil y a des fractures, des contusions, des ampoules, des tumeurs, des lésions cutanées, etc. Il faut aussi procéder à lexamen de la tête et des pattes, à moins quelles naient été enlevées avant léviscération. Lexploitant doit assigner un (1) ou plusieurs employés compétents, appelé(s) aide(s), et le(s) placer à côté de chaque inspecteur. Selon les instructions de linspecteur, laide doit :
Les carcasses de volaille doivent être présentées aux postes de jugement vétérinaire selon les exigences décrites à lannexe A 3 du présent chapitre, sous la rubrique « Normes de présentation pour les postes de tri et de jugement vétérinaire ». Lexploitant qui souhaite enlever les pattes des volailles condamnées à la fin de la chaîne déviscération et en amont de la réfrigération, plutôt que sous la supervision directe des inspecteurs au poste dinspection post-mortem, doit soumettre une proposition à cet égard au vétérinaire en chef selon la section 19.5 du présent chapitre. Une Grille dévaluation de la conformité Inspection traditionnelle (CFIA/ACIA 14) a été élaborée pour permettre lévaluation annuelle de la conformité à tous les éléments susmentionnés de la présente politique. Cette grille doit être remplie par un superviseur ayant de lexpertise dans le domaine de linspection de la volaille pour chaque abattoir de volaille exploité en vertu dune méthode dinspection traditionnelle. 19.6.1.1 Présentation des carcasses et de leurs viscères à linspection post-mortem Les carcasses de volaille doivent être présentées selon les exigences décrites à la rubrique « Normes de présentation sous inspection traditionnelle », que lon peut consulter à lannexe A 1 du présent chapitre. 19.6.1.2 Vitesses de chaîne pour linspection traditionnelle Lexploitant qui souhaite utiliser des vitesses de chaîne supérieures à celles prévues pour linspection traditionnelle peut opter pour les méthodes dinspection que prévoit le Programme modernisé dinspection de la volaille (PMIV). Les vitesses de chaîne énumérées au tableau ci-après sont les vitesses maximales permises dans des conditions optimales (cest-à-dire celles qui assurent une présentation acceptable, une fréquence moyenne de défauts pathologiques [maladies] et un contrôle du processus efficace à légard des défauts de parage/dhabillage et des accidents déviscération). Le vétérinaire en chef peut imposer des réductions de vitesse de chaîne à un exploitant qui nexécute pas une action corrective efficace. Lexploitant ne peut pas ajouter un deuxième poste dinspection sur la chaîne en vertu de linspection traditionnelle ou adopter le Programme canadien dinspection de la volaille (PCIV), tel quil est décrit à lannexe I du présent chapitre. Si lexploitant dispose de un (1) poste dinspection en vertu de linspection traditionnelle et souhaite accroître sa vitesse de chaîne au-dessus de celle permise pour un (1) poste dinspection (voir les vitesses indiquées au tableau ci-après), il peut discuter avec le vétérinaire en chef de ladoption du Programme modernisé dinspection de la volaille (PMIV), tel quil est décrit dans le présent chapitre. Lexploitant dun établissement sous inspection traditionnelle ayant deux (2) postes dinspection post-mortem fonctionnels sur une même chaîne déviscération au 2 janvier 2005 peut continuer à utiliser les deux (2) postes, pourvu que ces deux postes demeurent entièrement conformes aux exigences relatives aux installations figurant au chapitre 2 du présent manuel. 19.6.1.2.1 Vitesses de chaîne maximales applicables à linspection traditionnelle (volaille)
c/m : carcasses par minute; c/h : carcasses par heure. * Le poids indiqué correspond au poids vif moyen des volailles du lot. ** À compter du 2 janvier 2005, un abattoir sous inspection traditionnelle ne doit comporter que un (1) poste dinspection post-mortem par chaîne déviscération. Lexploitant dun établissement sous inspection traditionnelle ayant deux (2) postes dinspection post-mortem fonctionnels sur une même chaîne déviscération au 2 janvier 2005 peut continuer à utiliser les deux (2) postes, pourvu que ces deux postes demeurent entièrement conformes aux exigences relatives aux installations figurant au chapitre 2 du présent manuel. 19.6.2 Programme modernisé dinspection de la volaille (PMIV)19.6.2.1 Introduction 19.6.2.1.1 Définition du PMIV Le PMIV est un système dinspection scientifique axé sur les principes HACCP (analyse des dangers et maîtrise des points critiques) qui porte essentiellement sur les opérations dabattage et se situe à lintérieur du continuum de la salubrité alimentaire allant de létable à la table. Ce programme est à la fine pointe de lévolution des méthodes dinspection de la volaille. 19.6.2.1.2 Objectifs:
19.6.2.2 Éléments du PMIV 19.6.2.2.1 Systèmes HACCP reconnus Les transformateurs qui souhaitent adhérer au PMIV doivent être reconnus en vertu du Programme damélioration de la salubrité des aliments (PASA) et avoir élaboré un plan HACCP/PMIV, comme il est indiqué à lannexe B du présent chapitre. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le processus de reconnaissance de lACIA, veuillez consulter le volume IV du Programme damélioration de la salubrité des aliments (PASA). 19.6.2.2.2 Fiche délevage Les dangers associés aux oiseaux vivants doivent être maîtrisés au moyen dun système HACCP propre à létablissement. La maîtrise de ces dangers est facilitée par la soumission obligatoire de fiches délevage par léleveur au transformateur. Les données sur chacun troupeau ou lot visent à fournir au transformateur lassurance nécessaire que les dangers chimiques et biologiques associés à la volaille vivante ont été maîtrisés (réduits, éliminés et/ou prévenus) dans le poulailler (conformément au programme de salubrité à la ferme) ou durant le transport. LACIA travaille en collaboration avec les éleveurs, les offices nationaux et provinciaux de commercialisation, les scientifiques, les universités et dautres organismes publics à la mise au point de mesures sanitaires qui peuvent être prises à la ferme ou durant le transport afin de réduire les dangers pour la santé publique que peuvent poser les animaux présentés à labattage. Les Producteurs de poulet du Canada (PPC) et lOffice canadien de commercialisation du dindon (OCCD) sont en voie délaborer et de mettre en oeuvre des programmes dassurance de la salubrité des aliments à la ferme fondés sur les principes HACCP. De tels programmes favorisent la mise en place de procédures de réduction des risques à la ferme appelées « Bonnes pratiques agricoles ». 19.6.2.2.3 Inspection ante-mortem Les inspecteurs de lACIA procèdent à lexamen ante-mortem des oiseaux vivants qui arrivent à labattoir afin dévaluer le bien-être des animaux pendant leur transport, le traitement/la manipulation des animaux à lintérieur de létablissement et, enfin, leur état sanitaire général. 19.6.2.2.4 Présélection effectuée par les détecteurs-carcasse Des employés accrédités de létablissement (appelés détecteurs-carcasse) détectent, avant léviscération, toutes les carcasses manifestement condamnables. Cette première étape de détection des défauts et denlèvement des carcasses non conformes par les employés de létablissement garantit que seules les carcasses visiblement acceptables seront éviscérées. Elle réduit également au minimum les risques de contamination de léquipement en raison de défauts pathologiques et transformation. 19.6.2.2.5 Normes de présentation Des employés accrédités de létablissement exécutent des tests de présentation à lexamen post-mortem des carcasses et de leurs viscères. Ces tests sont vérifiés/corrélés par lACIA. Une maîtrise efficace de la présentation facilite la détection des défauts spécifiés de la carcasse, de la cavité et des viscères (voir lannexe A du présent chapitre). 19.6.2.2.6 Détection des défauts de la cavité et des viscères Des employés accrédités de létablissement détectent, carcasse par carcasse, les défauts de la cavité et des viscères. Toutes les carcasses présentant les défauts spécifiés doivent être identifiées et ré-acheminées soit vers le vétérinaire en chef afin quil décide de leur sort, soit vers les employés de létablissement afin quils les soumettent à une retransformation. 19.6.2.2.7 Normes de détection des défauts Lexploitant surveille ses procédés déviscération, ce qui englobe le rendement de ses détecteurs de défauts accrédités responsables de lexamen post-mortem, avant et après léviscération. LACIA continue à assurer une supervision dans la salle déviscération et sassure ainsi que le rendement des détecteurs de létablissement ainsi que le produit final sont conformes aux exigences. LACIA a établi les prévalences moyennes des défauts internes, externes et viscéraux immédiatement après leur inspection (conformément aux méthodes dinspection courantes) et a converti ces prévalences en niveaux de qualité acceptable (NQA), conformément au plan déchantillonnage ISO no 2859-1 19.6.2.2.8 Programme des normes relatives aux produits finis/défauts liés à la qualité Des employés accrédités de létablissement surveillent les mesures de contrôle du processus prises conformément aux NPF aux étapes de la transformation, du parage et du post-refroidissement. Leur travail est vérifié/corrélé par lACIA. 19.6.2.2.9 Programme de réduction du nombre de pathogènes Des exigences en matière de réduction du nombre de pathogènes sur les carcasses de volaille crues refroidies ont été intégrées au PMIV. Ces exigences comprennent des lignes directrices sur E. coli et des seuils daction provisoires relatifs à Salmonella spp. 19.6.2.3 Exécution du PMIV 19.6.2.3.1 Introduction Lexploitant dun établissement antérieurement agréé, ou lexploitant qui présente une demande dagrément, peut demander de mettre en oeuvre un programme dexamen post-mortem ou le PMIV. Le PMIV comprend les trois phases suivantes :
Les étapes à suivre pour chacune des trois phases du PMIV sont présentées ci-après. Toutes les grilles dévaluation (p. ex., évaluation initiale, mise en place, etc.,) pertinentes au PMIV auxquelles on fait allusion dans les sous-sections suivantes peuvent être obtenues de soit le coordonnateur du PMIV du Centre opérationnel ou soit le spécialiste du programme dinspection de la volaille du Centre opérationnel. Remarque : Dans le cas dun établissement nouvellement agréé, voir les étapes 1 à 8 énumérées sous « Évaluation préliminaire dans un établissement nouvellement agréé » à la section 19.6.2.3.2.2 ci-après. 19.6.2.3.2 Évaluation préliminaire 19.6.2.3.2.1 Évaluation préliminaire dans un établissement antérieurement agréé Étape 1a Tout établissement souhaitant adhérer au PMIV doit en faire la demande par écrit au directeur régional du Centre opérationnel. Étape 2a Le directeur régional fait suivre la demande de létablissement au coordonnateur du PMIV du Centre opérationnel qui constitue alors son équipe dévaluation (composition suggérée ci-après) :
Remarque : Le personnel dinspection ainsi que les deux syndicats concernés sont informés de la demande et consultés (au besoin) par le coordonnateur du PMIV du Centre opérationnel. Étape 3a Léquipe dévaluation évalue les éléments suivants, afin de déterminer la pertinence de la demande de participation au PMIV qui a été présentée par létablissement :
La Grille dévaluation préliminaire du PMIV(CFIA/ACIA 03) est utilisée pour lévaluation des éléments susmentionnés. La partie B de cette grille dévaluation sert à indiquer les modifications requises avant quun établissement puisse être exploité en vertu du PMIV. Étape 4a Léquipe dévaluation formule ses recommandations quant à lacceptation ou au rejet de la demande, puis transmet un exemplaire de lévaluation au directeur régional pour approbation. Étape 5a
19.6.2.3.2.2 Évaluation préliminaire dans un établissement nouvellement agréé Dans le cas dun établissement nouvellement agréé, les opérations dabattage doivent initialement être conformes au régime dinspection post-mortem appliqué par les inspecteurs de lACIA, comme il est décrit dans la section « Méthode dinspection traditionnelle » du présent chapitre. Le nouvel opérateur doit tenir en ligne de compte les vitesses de chaîne maximales tel que prescrites sous linspection traditionnelle lorsque les volumes dabattage initiaux seront plannifiés. Léquipe dévaluation du Centre opérationnel détermine le nombre des postes qui seront dotés par lACIA et les vitesses maximales de chaîne qui seront utilisées durant la phase de mise en oeuvre du PMIV (1re phase) selon les installations ergonomiques en place et la présentation des carcasses et des viscères correspondants. Les vitesses de chaîne peuvent être augmentées durant la 1re phase, une fois les détecteurs de défauts formés. La vitesse de chaîne maximale doit cependant être approuvée par le spécialiste des programmes dinspection de la volaille du Centre opérationnel et le vétérinaire en chef. Étape 1b Un établissement nouvellement agréé qui souhaite adhérer au PMIV soumet sa demande avec les autres documents requis (formulaire de demande et plans et devis) au directeur régional. Des plans et devis amendés décrivant lemplacement des inspecteurs et employés de la compagnie aux différentes phases de mise en place devront être présentés au spécialiste des programmes dinspection de la volaille du Centre opérationnel avant le début de chaque phase (le nombre et lemplacement des inspecteurs et employés de la compagnie peuvent varier dune phase à lautre). Étape 2b Le directeur régional fait suivre la demande de létablissement au coordonnateur du PMIV du Centre opérationnel, qui constitue alors son équipe dévaluation (composition suggérée ci-après) :
Étape 3b Léquipe dévaluation évalue les éléments suivants, afin de déterminer la pertinence des plans et devis soumis (le spécialiste de lapprobation des plans et devis du Centre opérationnel doit faire partie de léquipe dévaluation) :
La Grille dévaluation préliminaire du PMIV applicable aux établissements nouvellement agréés est utilisée par léquipe dévaluation pour lévaluation des éléments susmentionnés. Les lacunes mineures peuvent être corrigées au moyen de plans daction acceptables. Étape 4b Léquipe dévaluation doit établir les termes de références et les conditions à remplir avant le début des opérations dans un environnement PMIV. Une copie de cette lévaluation doit être transmise au directeur régional et à la direction de létablissement.
Étape 5b Le coordonnateur technique du PMIV ou un autre membre du personnel de lACIA certifié en tant que formateur en vertu PMIV met sur pied des ateliers de formation à lissue desquels le personnel de lACIA est certifié. Le vétérinaire en chef et au moins un inspecteur doivent :
Remarque : Tous les autres membres du personnel de lACIA doivent déjà avoir atteint létape 2 de la certification en vertu du PASA et doivent être entièrement certifiés avant la fin de la 3e phase. 19.6.2.3.3 Période de mise en oeuvre (1re phase) Étape 6a (établissement antérieurement agréé) Léquipe de mise en oeuvre du Centre opérationnel (dont la composition peut-être identique ou semblable à celle de léquipe dévaluation du Centre opérationnel) élabore une stratégie de consultations et de communications permanentes avec les syndicats et le personnel de lACIA affecté à létablissement. Le Plan de travail intégré (RH/communications internes) est utilisé aux fins de lanalyse et de lélaboration dune stratégie de transition pour les employés. Étape 6b (établissement nouvellement agréé) Les inspecteurs affectés à létablissement nouvellement agréé sont formés en vertu du régime dinspection traditionnelle et des normes de présentation sy rattachant. LACIA doit fournir un nombre suffisant demployés certifiés en vertu du PMIV pour répondre aux exigences opérationnelles dun établissement dabattage adhérant au régime dinspection traditionnelle. Létablissement commence ses opérations en mode traditionnel, puis il passe au PMIV dès quil satisfait aux exigences opérationnelles de lACIA et dès que ses employés auront atteint les niveaux de connaissance et de formation nécessaires liés au PMIV pouvant accomoder un environnement PMIV fonctionnel tel que déterminé par le spécialiste des programmes dinspection de la volaille du Centre opérationnel et le vétérinaire en chef. Le spécialiste des programmes dinspection de la volaille du Centre opérationnel déterminera quand lenvironnement inspectionnel pourra franchir les étapes préliminaires du PMIV et attendre des vitesses de chaîne accrues. Une revue sur place doit être faîte pour sassurer que les exigences relatives aux installations soient remplies. Étape 7a (établissement antérieurement agréé) Léquipe de mise en oeuvre du Centre opérationnel, avec le vétérinaire en chef, examine :
Remarque : Létablissement soumet une proposition sur la façon de corriger les non-conformités relevées et apporte les modifications nécessaires avant le début de la 2e phase du PMIV. Étape 7b (établissement nouvellement agréé) Le personnel de létablissement surveille la conformité aux normes de présentation en exécutant des tests de présentation selon les normes de présentation applicables. Étape 8a (établissement antérieurement agréé) Le coordonnateur technique du PMIV et/ou un autre membre du personnel de lACIA certifié en tant que formateurs en vertu du PMIV met sur pied des ateliers de formation à lissue desquels le personnel de lACIA est certifié.
Remarque : Les autres membres du personnel de lACIA doivent déjà avoir atteint létape 2 de la certification en vertu du PASA et doivent être entièrement certifiés avant la fin de la 3e phase. Étape 8b (établissement nouvellement agréé) Léquipe de mise en oeuvre, avec le vétérinaire en chef, examine avec la direction de létablissement :
Remarque : Létablissement soumet une proposition sur la façon de corriger les non-conformités relevées et apporte les modifications nécessaires avant le début de la 2e phase du PMIV. Étape 9: Il faut que des données de base propres à létablissement (125 carcasses/lot X 20 lots = 2 500 carcasses) sur les défauts organoleptiques (défauts pathologiques et de transformation) soient recueillies avant que ne commence la 2e phase. (Ces données sont requises pour la mise à jour des NQA nationaux pour les défauts pathologiques et de transformation applicables au PMIV). Remarque : Pour une description complète des tests de type ISO à effectuer durant la 1re phase, voir plus loin dans la présente section. Étape 10: Le coordonnateur technique du PMIV fournit au vétérinaire en chef ou à un inspecteur certifié en vertu du PMIV les trousses de formation du PMIV qui doivent servir à former et à accréditer les formateurs de l'établissement. Au besoin, le directeur régional local demande à un vétérinaire d'aider le vétérinaire en chef à exercer ses fonctions de formation et d'accréditation. Étape 11: Une fois accrédités, les formateurs de létablissement forment les autres employés de létablissement conformément au « Protocole de formation et daccréditation ». Étape 12: Léquipe de mise en oeuvre utilise la Grille dévaluation de la mise en oeuvre du PMIV (CFIA/ACIA 04) pour sassurer que toutes les exigences énumérées ci-après ont été remplies avant le début de la période dessai (2e phase).
Selon les résultats de la grille dévaluation, léquipe de mise en oeuvre recommande le début de la 2e phase ou la poursuite de la 1re phase jusquà ce que toutes les exigences soient remplies. Un exemplaire de lévaluation est envoyé au directeur exécutif du Centre opérationnel. 19.6.2.3.4 Période dessai (2e phase) Il est fortement recommandé que des rencontres hebdomadaires soient organisées entre le personnel de lACIA et le personnel de lindustrie tout au long de la 2e phase pour quils puissent discuter des difficultés rencontrées au cours de lexécution du PMIV. Étape 13: Le nombre de postes dinspecteurs de lACIA sur la chaîne utilisés durant la période dessai (2e phase) est identique au nombre de postes utilisés dans le cadre du régime dinspection post-mortem antérieur (inspection traditionnelle ou PCIV).
Remarque : Pour une description complète des tests de type ISO à effectuer durant la 2e phase, voir plus loin dans la présente section. Étape 14: Les détecteurs de défauts de létablissement doivent réussir quatre (4) tests additionnels sur la chaîne durant la période dessai conformément au Protocole de formation et daccréditation (voir lannexe C du présent chapitre). Étape 15: Le personnel de lACIA doit fournit une rétroaction aux formateurs de létablissement sur le rendement des détecteurs de défauts de létablissement. À la fin de la 2e phase :
Étape 16: Le coordonnateur du PMIV du Centre opérationnel informe le directeur régional lorsque létablissement est prêt à amorcer la 3e phase. Une vérification de la conformité du système HACCP-PMIV peut alors commencer. Léquipe de mise en oeuvre du PMIV doit mener cette évaluation afin dassurer la conformité de tous les éléments reliés à la politique du PMIV.
La décision doit être transmise aux dirigeants de létablissement, au directeur régional, au directeur exécutif du Centre opérationnel et, enfin, au directeur de la DAOA. La Grille dévaluation de la conformité du système HACCP-PMIV (CFIA/ACIA 05) est utilisée à cette étape-ci. Un exemplaire des actions correctives à exécuter par lexploitant est joint à la grille dévaluation. Le suivi à effectuer par le personnel de lACIA désigné est indiqué dans la section « Commentaires » de cette grille, laquelle est remplie par léquipe de mise en oeuvre. Remarque : À ce moment-ci, il importe de souligner que le Plan de travail intégré (RH/communications internes) a été mis en place et finalisé pour tous les membres du personnel dinspection de lACIA qui sapprêtent à amorcer la 3e phase. 19.6.2.3.5 Période de collecte de données (3e phase) Aucune vitesse de chaîne maximale ne sapplique au PMIV. Les vitesses de chaîne sont plutôt déterminées selon le rendement des détecteurs de défauts de lindustrie et selon la conformité de létablissement aux autres exigences du PMIV. Étape 17: Les modifications opérationnelles énumérées ci-après sont mises en place conformément à la section « Activités et personnel de lACIA durant la 3e phase » :
Étape 18: La 3e phase dure au moins 12 mois. Durant cette phase, le système HACCP-PMIV dun établissement est évalué tous les quatre (4) mois. Cette évaluation est réalisée par une équipe composée dévaluateurs du Centre opérationnel certifiés en vertu du HACCP-PMIV. Le système HACCP-PMIV dun établissement qui a amorcé la 3e phase depuis au moins 12 mois est évalué chaque année à laide de la Grille dévaluation de la conformité du système HACCP-PMIV (CFIA/ACIA 05).
19.6.2.4 Rôles et responsabilités du personnel de lACIA Les rôles et les responsabilités de lACIA décrits dans la présente section ont été établis en fonction dun établissement type actuellement exploité en vertu du PMIV et antérieurement assujetti au PCIV. Létablissement type utilise une vitesse de chaîne de 140 c/m, son pourcentage de condamnation nexcède pas la moyenne nationale (maximum de 2,5 % pour le poulet) et il ne comporte pas de chaîne mobile supervisée par un vétérinaire. 19.6.2.4.1 Activités et personnel de lACIA à chacune des phases du PMIV
* Au besoin, le directeur régional local fait appel aux services dun vétérinaire additionnel afin que le vétérinaire en chef puisse exercer les fonctions additionnelles liées au PMIV dune manière appropriée. ** Durant la 3e phase, un inspecteur de produits de volaille est en poste dans létablissement, ou présent selon une fréquence déterminée, pour effectuer des inspections dans la salle de transformation ultérieure de létablissement. Remarque : Le nombre de vétérinaires et dinspecteurs de lACIA indiqué ci-devant exclut les congés, le temps de déplacement, la formation, etc. 19.6.2.4.2 Activités et personnel de lACIA durant la 2e phase Période dessai 19.6.2.4.2.1 Vétérinaire en chef
19.6.2.4.2.2 Vétérinaire
19.6.2.4.2.3 Inspecteur sur la chaîne
19.6.2.4.2.4 Inspecteur hors chaîne
19.6.2.4.3 Activités et personnel de lACIA durant la 3e phase Collecte de données 19.6.2.4.3.1 Vétérinaire en chef
19.6.2.4.3.2 Inspecteur de léviscération* *Remarque : Cet inspecteur est présent en permanence dans la salle déviscération et de refroidissement des carcasses, mais il ne reste pas toujours au même poste dinspection.
19.6.2.4.3.3 Inspecteur de produits de volaille
19.6.2.4.3.4 Inspecteur sur la chaîne
19.6.2.5 Programme HACCP Lexploitant qui souhaite adhérer au PMIV doit disposer dun système HACCP reconnu qui englobe :
Le plan HACCP/PMIV porte sur les activités de détection et de retrait des carcasses non conformes. Selon une analyse des risques menée par lACIA, une liste de maladies, observées durant lexamen post-mortem, a été associée à des bactéries pathogènes causant des maladies chez lhumain (p. ex. Salmonella spp., Campylobacter spp.). En utilisant cette information et en appliquant correctement le PASA, lexploitant désigne les quatre (4) étapes de transformation incluses dans le plan de HACCP-PMIV comme des points critiques à maîtriser (CCP). Au moment de lélaboration du plan HACCP par létablissement, il est conseillé dutiliser le modèle générique HACCP pour labattage et léviscération élaboré en vertu du PASA. Il est également conseillé de suivre les étapes recommandées pour lélaboration et la mise en oeuvre du système HACCP, comme il est indiqué dans les manuels du PASA de lACIA. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le système HACCP relatif à labattage de la volaille, se reporter au modèle générique correspondant et au modèle générique HACCP/PMIV (voir lannexe B du présent chapitre). 19.6.2.6 Normes relatives à la détection des défauts Dans le cadre du PMIV, des employés désignés de létablissement détectent les défauts de la carcasse, de la cavité et des viscères sur chacune des carcasses. Ces défauts sont surveillés au moyen du plan HACCP/PMIV. Les carcasses, les cavités et les viscères font lobjet dun examen visuel. 19.6.2.6.1 Formation et accréditation des détecteurs de défauts Voir lannexe C (Protocole de formation et daccréditation). 19.6.2.6.2 Détection des défauts de la carcasse Les détecteurs-carcasse doivent identifier, avant léviscération, toutes les carcasses manifestement condamnables et les retirer de la chaîne. Les procédures de présélection doivent être exécutées au point de transfert de la chaîne dabattage à la chaîne déviscération ou à tout autre point en amont de léviscération choisi par lexploitant. Lexploitant est responsable de disposer de toutes les carcasses présentant une mutilation et/ou suréchaudage important et une saignée imparfaite et de les consigner en tant que matières non comestibles. Ces carcasses ne sont pas soumises à un jugement vétérinaire. Un exemplaire des dossiers/registres doit pouvoir être fourni à lACIA sur demande. Néanmoins, il est généralement accepté que, durant la transformation du dindon, une présélection est rarement nécessaire sur une base continue, surtout lorsque le retrait des oiseaux manifestement condamnables est effectué à la ferme. Le PMIV laisse donc aux abattoirs le choix de faire une présélection des dindons en fonction des renseignements contenus dans les fiches délevage. Les carcasses de dindon manifestement condamnables présélectionnées par le(s) détecteur(s)-carcasse nont pas à être retirées de la chaîne, à la condition quelles :
Remarque : LACIA peut exiger une présélection des troupeaux de dindons si ces derniers affichent des signes dun piètre état de santé, présentent des défauts ou sils nont pas été manipulés de manière acceptable. Des appareils déclairage et des installations de retenue des carcasses de dindon présélectionnées doivent être aisément accessibles sur place. 19.6.2.6.2.1 Liste des défauts de la carcasse par catégorie de volaille Les carcasses manifestement condamnables avant léviscération peuvent présenter les défauts suivants. Le tableau est suivi dune explication détaillée de chaque défaut.
*NPSC : Non parable sur la chaîne (trop étendu pour être paré à une vitesse de chaîne normale). 19.6.2.6.2.2 Définitions applicables aux carcasses à retirer de la chaîne avant léviscération 19.6.2.6.2.2.1 Définitions des défauts de transformation importants Contusions étendues : Carcasse à retirer de la chaîne si la surface atteinte est trop importante pour être parée. Saignée imparfaite : Carcasse de couleur rouge foncé à rouge brique (la tête encore totalement ou partiellement attachée ou aucune coupure à la hauteur du cou). Dans le cas des carcasses rougeâtres ou bleuâtres, voir la définition de « carcasse à chair foncée (cyanose) ». Mutilation : Déformation ou écrasement majeur de la carcasse trop important pour être parée sur la chaîne. Suréchaudage : Peau endommagée et muscle cuit sur une surface trop importante pour être paré sur la chaîne. 19.6.2.6.2.2.2 Définitions des défauts pathologiques importants Abcès/ampoule au bréchet infectée : Normalement au niveau de la poitrine ou du bréchet, labcès peut être le résultat dune infection de la peau ou du kyste. Retirer la carcasse si la surface est trop importante pour être parée sur la chaîne. Arthrite/synovite : Carcasses émaciées présentant une rupture du tendon du muscle gastrocnémien ou une ténosynovite. Les carcasses de dindon atteintes sont retirées de la chaîne déviscération. Ascite (abdomen distendu) : Accumulation dun volume important de fluide dans la cavité abdominale. On distingue parfois le liquide de couleur ambre à travers la peau; au toucher, le liquide se déplace. Kératoacanthome (Carcinome) : Auparavant appelé carcinome spino-cellulaire. Formation dulcères profonds en forme de cratères surtout sur le dos. Si lon détecte des lésions un peu partout sur le corps de loiseau, la carcasse doit être retenue. Cellulite : Épaississement ou coloration jaunâtre anormale de la peau (dapparence alvéolaire). Toutefois, les stries naffichant quun léger épaississement et un jaunissement de la peau natteignant pas les tissus sous-jacents peuvent être parées sur la chaîne. Retirer de la chaîne les carcasses présentant des lésions de cellulite péricloacale. Les carcasses de poulet présentant des lésions de dimensions inférieures à 2 cm par 2 cm peuvent rester sur la chaîne si un programme pour la cellulite est inclus au système HACCP de létablissement. La dimension maximale des lésions parables sur la chaîne chez le dindon est déterminée par le vétérinaire en chef. Carcasses à chair foncée (cyanose) : Carcasse émaciée dont les muscles pectoraux (poitrine) sont plus foncés que la normale et dont il est reconnu que la couleur ne peut être corrigée par le refroidissement. La coloration des muscles de la poitrine sera identique à celle des cuisses. Les carcasses à chair foncée non émaciées restent sur la chaîne déviscération de sorte que lon puisse déterminer pourquoi elles présentent un tel défaut (p. ex. manque doxygène dû à lascite, entassement durant le transport). Les carcasses légèrement colorées (bleu pâle) sont acceptées si la coloration sombre est le seul défaut important (elles ne sont pas émaciées, p. ex.). En outre, les carcasses qui présentent des pétéchies aux extrémités (points sanguins), mais qui sont normales mis à part ce défaut, doivent être acceptées. Émaciation : Carcasses en piètre état présentant une maigreur extrême. Les petites carcasses (bien finis ou bien en chair) peuvent aussi être éliminées par les détecteurs de létablissement, mais elles ne sont pas inscrites sur le certificat de condamnation. Maladie de Marek (forme cutanée) : Tuméfaction au niveau du follicule de la plume, se manifestant par des lésions jaunâtres sur la peau environnante. Retirer la carcasse si la surface de peau atteinte est trop étendue pour être parée sur la chaîne. Descente du jabot : Les carcasses ne doivent être retirées de la chaîne que si elles présentent une descente de jabot importante (présentant un risque de contamination) ou si ce défaut est associé à un mauvais état de la carcasse (émaciée) ou à de mauvaises odeurs. Xanthomatose : Présence de tuméfactions épaisses et jaunâtres sur la crête, la poitrine, labdomen et/ou les pattes qui peuvent se transformer en une masse pendante remplie dun liquide couleur miel. 19.6.2.6.3 Détection des défauts des viscères et des défauts de la cavité Si la vitesse de chaîne déviscération le permet, la détection peut être réalisée :
Lexploitant peut placer le détecteur-viscères avant le détecteur-cavité ou après celui-ci. Cependant, les viscères doivent être présentés avec leurs carcasses correspondantes dans la zone de détection des défauts des viscères ainsi que dans la zone des tests de type ISO dévaluation du rendement sur la chaîne par le personnel de lACIA. Ainsi, si des viscères non conformes sont identifiés, il est possible dexaminer la cavité et/ou lextérieur de la carcasse correspondante à légard des défauts pathologiques et de transformation applicables. De plus, les employés qui retirent les carcasses de la chaîne doivent pouvoir retirer de la chaîne à la fois les viscères et les carcasses correspondantes (et maintenir leur correspondance) aux fins du jugement vétérinaire. Il incombe à lexploitant de chaque établissement de définir une méthodologie détaillée de détection des défauts, à savoir la position corporelle et la séquence du mouvement des yeux, selon le type déquipement utilisé et la disposition des postes de détection. Toute carcasse identifiée doit être immédiatement retirée de la chaîne ou signalée en tant que carcasse à retirer de la chaîne par laide/pareur. Pour déterminer si un aide/détecteur est nécessaire pour retirer les carcasses sélectionnées, le CQ de létablissement peut sen remettre à :
Les détecteurs-cavité et les détecteurs-viscères de lindustrie doivent pouvoir prendre des mesures immédiates chaque fois quils décèlent une perte de contrôle possible. 19.6.2.6.3.1 Détection des défauts de la cavité Le détecteur-cavité nest pas tenu de retirer de la chaîne les carcasses sélectionnées. Si celles-ci sont clairement identifiées, elles peuvent être retirées plus en aval par laide/pareur ou dautres employés sur la chaîne. Voici les priorités du détecteur-cavité (par ordre dimportance décroissante) :
*Remarque : pour la poule, les détecteurs doivent aussi effectuer la palpation de lanse duodénale ou tout autre méthode efficace pour la détection de ladénocarcinome;
19.6.2.6.3.2 Détection des défauts des viscères Voici les priorités du détecteur-viscères (par ordre dimportance décroissante) :
19.6.2.6.3.3 Liste des défauts de la cavité et des défauts des viscères par catégorie de volaille
19.6.2.6.3.4 Définition des défauts à détecter et à retirer après léviscération 19.6.2.6.3.4.1 Définition des défauts de transformation Contamination : La contamination interne des carcasses comprend :
Toutes les carcasses dont lintérieur de la cavité est ainsi contaminé doivent être identifiées afin que lon puisse procéder à leur récupération ou à leur retransformation hors chaîne. La contamination des viscères ne compte pas pour un défaut si lexploitant de létablissement ne récolte pas les abattis ou sil utilise un programme efficace (inclus dans un plan HACCP) pour sassurer que les viscères contaminés ne sont pas récoltés en tant que matières comestibles. Deux possibilités soffrent à lexploitant : régler les jets deau de léviscérateur afin que la pellicule deau enlève plus efficacement la contamination visible durant léviscération; trier et sélectionner à la main les viscères visiblement contaminés. Le vétérinaire en chef ou un linspecteur de léviscération audite les procédés de récolte des abattis pour sassurer quils sont menés correctement et conformément au plan HACCP de létablissement. Contusions étendues : Voir la section précédente « Définitions des défauts de transformation importants ». Mutilation : Voir la section précédente « Définitions des défauts de transformation importants ». Saignée imparfaite : Voir la section précédente « Définitions des défauts de transformation importants ». Suréchaudage : Voir la section précédente « Définitions des défauts de transformation importants ». 19.6.2.6.3.4.2 Définition des défauts pathologiques Abcès : Toutes les carcasses présentant une masse de tissu nécrotique doivent être retirées de la chaîne déviscération. Adénocarcinome (poule) : Nodules ou tumeurs malignes de couleur blanchâtre à jaune, généralement de 3 mm à 5 mm, fréquemment situés dans lanse duodénale de lintestin grêle. De taille variée, les tumeurs peuvent envahir le mésentère et le péritoine et, parfois, les ovaires. Toutes les carcasses présentant de telles lésions doivent être retirées de la chaîne déviscération. Aérosacculite : Toutes les carcasses présentant ce défaut doivent être retirées de la chaîne. Il convient de noter quune légère opacité des sacs aériens, sans aucune trace dinflammation, tout comme la présence de particules mesurant moins de 3 mm dans leur plus grande dimension, NE sont PAS considérées comme étant des lésions importantes et ne comptent pas pour un défaut. Ascite : Les carcasses présentant de lascite (foie bosselé ou daspect mamelonné, oedème de la paroi abdominale, jaunisse, etc.) doivent être retirées de la chaîne. Ne compte pas pour un défaut une accumulation de liquide dans la cavité abdominale si la carcasse a par ailleurs une apparence normale. Arthrite/synovite : Les carcasses présentant une rupture du tendon du muscle gastrocnémien ou une téno-synovite doivent être retirées de la chaîne déviscération principale si elles sont émaciées ou si elles présentent des lésions trop importantes pour quelles puissent être parées sur la chaîne ou, encore, si des signes datteinte généralisée sont apparents (coloration verdâtre du foie et/ou de la rate). Les carcasses de dindon atteintes sont retirées de la chaîne déviscération. Cellulite : Voir la section précédente « Définitions des défauts pathologiques importants ». Carcasses à chair foncée (cyanose) : Voir la section précédente « Définitions des défauts pathologiques importants ». Émaciation : Carcasses en piètre état présentant une maigreur extrême dont le gras restant est humide, collant et de consistance gélatineuse. Hépatite/hépatite nécrotique : Si la majeure partie du foie est affectée (hypertrophiée, durcie, avec ou sans hydropéricarde, ascite) ou sil y a des points blancs ou rouges sur sa surface, il faut retirer la carcasse de la chaîne. Maladie de Marek : Retirer la carcasse si des tumeurs viscérales (nodules blancs) sont présentes ou si la surface de peau atteinte est trop étendue pour être parée sur la chaîne. Péritonite : Inflammation de la membrane séreuse qui tapisse les parois intérieures de la cavité abdominale et qui recouvre les viscères contenus dans cette cavité, ressemblant souvent à un exsudat blanchâtre à jaune, opaque, caséeux et nauséabond. Descente du jabot : Voir la section précédente « Définitions des défauts pathologiques importants ». Salpingite : Il sagit dune infection de lorgane reproducteur des poulettes, appelée trompe utérine ou salpinx. Linfection se traduit par la présence de pus liquide ou solide, habituellement de couleur jaunâtre, à lintérieur du salpinx. Très souvent, les tissus autour du salpinx deviennent visqueux. Toutes les carcasses présentant de telles lésions doivent être retirées de la chaîne déviscération. Il faut consigner comme un défaut toute présence de pus ou de liquide dans le salpinx qui a été observée lors de lexamen de la cavité abdominale. Tumeurs : Tout gonflement anormal et irrégulier des tissus de la cavité abdominale. Remarque : La croissance bénigne (léiomyome) que lon trouve dans le mésosalpinx (membrane enveloppant loviducte) est très courante et nest pas considérée comme étant maligne. Toutes les carcasses avec des tumeurs autres quun léiomyome doivent être retirées de la chaîne déviscération. Xanthomatose : Voir la section précédente « Définitions des défauts pathologiques importants ». 19.6.2.6.4 Tri des carcasses Les carcasses retirées de la chaîne peuvent être examinées et classées par un détecteur de défauts accrédité dans lune ou lautre des quatre catégories suivantes :
Les carcasses peuvent aussi être triées par un inspecteur de lACIA, comme il est décrit précédemment dans la présente section. 19.6.2.6.5 Surveillance assurée par lexploitant Le processus de détection des défauts de la carcasse, de la cavité et des viscères ainsi que de retrait des carcasses non conformes doit faire lobjet dune surveillance permanente sur la chaîne. Si des carcasses manifestement condamnables passent inaperçues au poste de présélection ou si des défauts de la cavité ou des défauts viscéraux ne sont pas détectés après léviscération, il faut quun processus daction corrective soit amorcé conformément au HACCP-PMIV. Les résultats des tests de surveillance doivent être corrélés de façon périodique, ou sur demande, avec ceux de lACIA. 19.6.2.6.6 Surveillance assurée par le personnel de lACIA Le rendement du travail de détection et denlèvement des défauts de la carcasse, de la cavité et des viscères doit faire lobjet dune évaluation permanente de la part du personnel de lACIA selon le plan déchantillonnage ISO 2859-1, conformément à la section ci-après « Surveillance des normes de détection des défauts par lACIA ». 19.6.2.7 Surveillance des normes de détection des défauts par lACIA 19.6.2.7.1 Élaboration des critères dévaluation 19.6.2.7.1.1 Étude de base nationale sur la prévalence des défauts non détectés chez des carcasses approuvées Une étude à léchelle nationale a été réalisée, en 1996-1997, auprès de 35 abattoirs de poulets représentant plus de 90 % des opérations dabattage de poulets se déroulant dans les établissements agréés par le fédéral. Les données ont été recueillies par le même inspecteur qui sest déplacé dun établissement à lautre. Parmi les carcasses approuvées, la prévalence moyenne des défauts de transformation importants non détectés était de 3,81 % alors que la prévalence des défauts pathologiques non détectés était de 0,44 %. Des données semblables ont été recueillies en 1999, et la prévalence correspondante des défauts pathologiques et de transformation non détectés a été alors calculée pour le dindon et la poule. Dans le cadre du PMIV, comme les exploitants sont maintenant responsables de toutes les tâches de détection et de retrait des carcasses non conformes sur la chaîne, leur rendement doit être évalué en fonction de la prévalence qui a été établie et transformée en un niveau de qualité acceptable (NQA). 19.6.2.7.1.2 Détermination des NQA nationaux À la lumière des prévalences obtenues à la suite de létude de base nationale dans les abattoirs de poulets, corrigées à la baisse en fonction du NQA inférieur souhaité le plus près figurant dans les tableaux ISO 2859-1, on a fixé les NQA nationaux à 2,5 % pour les défauts de transformation et à 0,4 % pour les défauts pathologiques. Le NQA établi pour les défauts de transformation est passé de 3,81 % (selon létude de base nationale) à 2,5 % en tenant compte dune importante réduction de la contamination visible résultant de lutilisation dune pellicule deau efficace (jet deau appliqué par un équipement automatisé durant les procédés de coupage du cloaque, douverture abdominale et déviscération). Les résultats des études nationales pour les établissements dabattage sont résumés dans le tableau ci-après.
Lorsque suffisamment de données auront été recueillies dans divers établissements adhérant au PMIV, les NQA pour les défauts pathologiques et de transformation (poulet, poule, dindon) pourraient être modifiés. 19.6.2.7.1.3 Données de base propres à létablissement (données AVANT) Durant la 1re phase du PMIV, létablissement doit continuer à utiliser son système dinspection antérieur. Des données de base propres à létablissement comprenant des données « AVANT » doivent être recueillies avant que puisse commencer la période dessai (2e phase). Les données AVANT sur les défauts pathologiques et transformation doivent provenir dau moins 20 tests de type ISO horaires sur un échantillon de 125 carcasses chacun (total de 20 X 125 = 2 500 carcasses). Les tests se poursuivent sur une période de 30 quarts de travail consécutifs (6 semaines). Les résultats à ces tests ne doivent jamais être utilisés pour évaluer la maîtrise opérationnelle durant la phase de mise en oeuvre. Les méthodes habituelles de contrôle, comme il est indiqué dans le système dinspection post-mortem en cours, doivent être utilisées. Ces résultats doivent être consignés sur les feuilles de collecte de données qui se trouvent à lannexe F du présent chapitre et transmis (par voie électronique, de préférence) au Chef, Programmes dinspection de la volaille, DAOA. Dans les établissements qui utilisent plusieurs quarts dabattage, des données AVANT doivent être recueillies pour tous les quarts de travail, et des NQA détablissement correspondants doivent être calculés pour chaque type de volaille (poulet, poule et dindon) abattu dans létablissement. 19.6.2.7.2 Évaluation continue des détecteurs de défauts par lACIA 19.6.2.7.2.1 Emplacement du poste ISO sur la chaîne de lACIA
19.6.2.7.2.2 Exigences relatives aux installations du poste sur la chaîne Voir au chapitre 2 du présent manuel. 19.6.2.7.2.3 Méthodes déchantillonnage Les résultats aux tests doivent refléter le rendement des détecteurs de défauts, mais il ne faut pas quils soient biaisés en raison de la présence dun ou de plusieurs inspecteurs de lACIA sur la chaîne durant les 2e et 3e phases du PMIV. Toutes les carcasses échantillonnées doivent être examinées avec soin (extérieur de la carcasse, cavité abdominale et viscères correspondants). Les procédures déchantillonnage par étape qui suivent ont été élaborées pour le PMIV et visent à favoriser luniformité nationale. Selon les résultats de létude de base nationale, il faut, en moyenne, de 4 à 5 secondes par carcasse/viscères. Le temps requis pour un échantillon de 125 carcasses est denviron 15 minutes, dont une période moyenne de 7 à 10 minutes sur la chaîne. Les étapes suivantes sont conçues afin de sassurer que chaque carcasse a des chances égales dêtre sélectionnées. Voici donc les étapes à suivre pour éviter tout biais déchantillonnage. Étape 1. Choisir au hasard un moment pour effectuer le test (au moins une fois lheure). Au moment choisi, commencer le test en sélectionnant au hasard une carcasse, la troisième carcasse devient le premier échantillon. Si une carcasse nest pas accompagnée de ses viscères, choisir la carcasse suivante. Étape 2. Examiner visuellement lextérieur de la carcasse, la cavité abdominale et les viscères (le coeur et le foie pour les jeunes poulets et dindons; les intestins et la rate pour les volailles matures). Lordre dans lequel lextérieur de la carcasse, la cavité abdominale et les viscères sont examinés est laissé à la discrétion de linspecteur, ce qui lui permet de faire une inspection la plus efficace possible en fonction de la présentation de la carcasse et de ses viscères. Étape 3. Si lon soupçonne quun défaut na pas été détecté, retirer immédiatement la carcasse et, sil y a lieu, ses viscères correspondants, puis les accrocher sur le support arrière fourni à cet effet. Étape 4. Compter (additionner) mentalement les carcasses ou utiliser un compteur mécanique pour les tailles déchantillon importantes (p. ex. de 125 à 200 carcasses). Étape 5. Répéter les étapes 1 à 4 jusquà ce que léchantillon atteigne la taille requise (voir le tableau ciaprès). Étape 6. Après lexamen sur la chaîne des carcasses constituant léchantillon, examiner soigneusement les carcasses accrochées au support arrière (et leurs viscères sils sy trouvent également) et déterminer si elles sont conformes. Inscrire tous les défauts relevés sur le formulaire figurant à lannexe F du présent chapitre. Étape 7. Déterminer si, selon léchantillon, le lot doit être accepté ou rejeté, ou sil faut procéder à un échantillonnage supplémentaire. Si un échantillonnage supplémentaire est requis, additionner les défauts du premier échantillon et du deuxième échantillon, conformément aux directives données sur le formulaire. Exécuter les actions correctives requises (le cas échéant), dont celles indiquées sur larbre de décision figurant ci-après. Étape 8. Décider si les carcasses retirées de la chaîne doivent être soumises à un jugement vétérinaire, corrigées par un employé désigné de létablissement ou retournées sur la chaîne déviscération. 19.6.2.7.3 Plans déchantillonnage indexés par NQA pour linspection lot-par-lot (ISO 2859-1) Identique à CGSB-105-GP-1 (Office des normes générales du Canada ONGC) ou à MIL-STD 105-D (United States Defense Department).
19.6.2.7.3.1 Valeurs dacceptation et de rejet pour les tests de type ISO
19.6.2.7.3.2 Mesures à prendre lorsquun établissement dépasse le NQA pour les défauts pathologiques et de transformation Lorsque le nombre de défauts égale ou dépasse la valeur de rejet pour les défauts pathologiques ou de transformation, le test est un échec. Le test subséquent doit être effectué selon le niveau dinspection spécifié dans larbre de décision (voir plus loin dans la présente section). Tous les tests de type ISO sur la détection des défauts doivent inclure les défauts pathologiques et de transformation, que la valeur de rejet ait été atteinte ou dépassée pour lun des NQA ou les deux. 19.6.2.7.3.3 Valeurs limites à respecter pour être admissible au niveau dinspection réduit
19.6.2.7.3.4 Vérification des produits au poste post-refroidissement Lorsquun échantillon est rejeté au niveau dinspection normal et que les actions correctives se sont révélés inefficaces (comme la démontré un test supplémentaire en mode intensif), il faut vérifier le produit à la sortie du système de refroidissement pour sassurer quil respecte les normes requises. Un test de type ISO à légard des défauts pathologiques et de transformation est effectué toutes les 15 minutes sur les carcasses sortant du système de refroidissement. Si, lors dune vérification des produits refroidis, la valeur de rejet est atteinte ou dépassée :
Lorsque la conformité des produits est douteuse, une vérification des produits est effectuée selon les valeurs dacceptation et de rejet présentées au tableau ci-après. 19.6.2.7.3.4.1 Valeurs dacceptation et de rejet Vérification de produits au poste post-refroidissement
Lien entre les tests sur la détection des défauts pathologiques et de transformation et des tests de présentation Les deux méthodes de surveillance doivent être appliquées séparément, puisquelles visent des objectifs différents. Dune part, les normes de présentation permettent aux inspecteurs de faire une bonne inspection et aux détecteurs de faire une bonne détection. Dautre part, les normes relatives à la détection des défauts pathologiques et de transformation sont les critères à partir desquels on peut vérifier le travail de lexploitant. 19.6.2.7.5 Arbre de décision pour les tests de type ISO à légard des défauts pathologiques et de transformation
Ac = acceptation; Re = rejet * On peut effectuer à nimporte quel moment un test au niveau dinspection normal en se fondant sur les valeurs dacceptation et de rejet afin dobtenir une garantie additionnelle que le processus est bien contrôlé; le test peut être demandé par lexploitant ou léquipe dinspection. ** Les actions correctives doivent inclure la correction de la cause et lidentification/retraitement de tout le produit potentiellement non conforme. Remarque : À nimporte quel moment, un vétérinaire ou un inspecteur sous sa supervision peut appliquer la LIV et le RIV qui ont la préséance sur les actions recommandées dans larbre de décision ci-dessus. 19.6.2.7.6 Registre de défauts à tenir aux termes du PMIV Un registre distinct doit être utilisé pour chaque quart de travail et pour chaque espèce. Pour les établissements utilisant plusieurs quarts de travail par jour, les résultats des tests de chaque quart de travail doivent être considérés de façon indépendante (parce que le personnel de production et de supervision change dun quart de travail à lautre) et consignés sur des registres de défauts distincts. Le niveau dinspection auquel commence un quart de travail est déterminé par les résultats du dernier quart de travail et en fonction de larbre de décision. Si le dernier quart de travail se termine en mode intensif et quune réduction de vitesse avait été imposée selon larbre de décision, les opérations du quart de travail suivant doivent se poursuivre en mode intensif mais peuvent débuter à une vitesse normale, à moins que le vétérinaire en chef nen décide autrement. 19.6.2.7.6.1 Registre de défauts pour le poulet Voir lannexe F du présent chapitre. 19.6.2.7.6.2 Registre de défauts pour la poule Voir lannexe F du présent chapitre. 19.6.2.7.6.3 Registre de défauts pour le dindon Voir lannexe F du présent chapitre. 19.6.2.8 Normes relatives aux produits finis dans le cadre du PMIV Les normes relatives aux produits finis employées pour le PMIV sont semblables à celles utilisées pour le PCIV et pour le Système dinspection rationalisé (SIR). Les valeurs révisées afférentes aux normes relatives aux produits finis sont présentées au tableau ci-après.
Le programme complet des normes relatives aux produits finis pour le PMIV/PCIV (poulet, poule, dindon) figure à lannexe D du présent chapitre. 19.6.2.9 Effort de réduction du nombre dagents pathogènes 19.6.2.9.1 Établissement des critères microbiologiques applicables aux carcasses de poulet et de dindon dans le cadre du PMIV Une étude de base nationale a été réalisée dans les établissements dabattage de poulets à griller et de dindonneaux agréés par le fédéral, de juin 1997 à mai 1998, afin de déterminer la prévalence dE. coli (Escherichia coli, biotype I, non spécifique quant à lespèce, appelé ci-après E. coli tout simplement) et de Salmonella spp. Cette étude est affichée sur le site de lACIA à ladresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/meavia/mmopmmhv/chap19/baseline-f.pdf. Les résultats de létude sont similaires à ceux dune étude équivalente menée aux États-Unis. Ainsi, dans le cadre du PMIV, lACIA a adopté sur une base intérimaire les normes sur Salmonella spp. et les lignes directrices sur E. coli qui ont été élaborées aux États-Unis. 19.6.3 Inspection post-mortem des lapinsLes carcasses habillées de lapins et leurs viscères doivent faire lobjet dun examen visuel. Lexamen doit être suivi dune palpation et dune incision, au besoin. 19.6.3.1 Vitesse de chaîne pour linspection post-mortem traditionnelle des lapins
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19.12 Annex A | Annex B | Annex C | Annex D | Annex E | Annex F | Annex G | Annex H | Annex I ] |
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