Il est magnifique de ressentir la grandeur originelle du Canada. Cette sensation vient moins de l'immensité du pays que de cette force sublime qui vous habite dès votre naissance, une force robuste qui est au coeur de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens.
Le Consortium pour la promotion des Sciences infirmières au Canada
L'AIIC et la fcsii remettent le premier prix conjoint à la dre judith shamian
Ce prix d'excellence vise à souligner le leadership et l'engagement remarquables de la Dre Judith Shamian, directrice exécutive du Bureau de la politique des soins infirmiers de Santé Canada, de 1999 à 2004, en particulier à l'égard du positionnement stratégique du secteur infirmier dans le domaine de l'établissement des politiques en matière de santé.
Les travaux d'avant-garde de la Dre Shamian pour mieux comprendre le milieu de travail et ses effets sur la santé du personnel infirmier ont contribué à parfaire l'art et la science de la prestation de soins infirmiers. Ses efforts ont permis de mieux définir tant la portée que la complexité des questions auxquelles sont confrontés les infirmières et les infirmiers à l'échelle locale, nationale et internationale.
La Dre Ginette Lemire Rodger Récipiendaire Du Prix Jeanne-mance De L'AIIC
Lors des cérémonies d'ouverture du congrès biennal de l'AIIC, à St. John's (Terre-Neuve), Rob Calnan, président de l'AIIC, a remis à la Dre Ginette Lemire Rodger, chef de file en soins infirmiers, le prix Jeanne-Mance.
M. Calnan a indiqué : « Le Dr Lemire Rodger est un chef de file en sciences infirmières qui a adopté une approche novatrice et s'est fait le promoteur des soins de santé. Elle a consacré sa carrière à promouvoir la gestion, la pratique, la recherche et l'enseignement dans le domaine des soins infirmiers. »
Depuis 1971, l'AIIC remet le prix Jeanne-Mance à une infirmière lors de son congrès biennal et de son assemblée générale. Parmi les anciens récipiendaires du prix, citons Huguette Labelle, Helen K. Mussallem, Dorothy Pringle et Janet Rush.
L'AIIC accueille sa nouvelle présidente à l'occasion de la rencontre biennale à st. john's
L'avenir des soins de santé au Canada : leadership partagé, innovation et autonomisation
ST. JOHN'S - Le 23 juin 2004 -- Le 23 juin dernier, La Dre Deborah Tamlyn est devenue la 41e présidente de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) au cours de l'assemblée annuelle de l'association. Dans son discours inaugural, la chercheuse et consultante en soins infirmiers de Halifax a décrit sa vision de l'AIIC et de la profession infirmière : leadership partagé, innovation et autonomisation. L'assemblée annuelle mettait fin à un congrès de trois jours qui a connu un franc succès et qui a attiré plus de 900 infirmières de tout le Canada à St. John's (Terre-Neuve-et- Labrador). De nombreux conférenciers invités de prestige y ont participé, notamment le Très Honorable Paul Martin, premier ministre du Canada, l'Honorable Dre Carolyn Bennett, ministre d'État (santé publique), Steven Lewis, envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida en Afrique et Rex Murphy, auteur et communicateur canadien qui a conclu la conférence sur une note optimiste :
« Pendant tout le congrès, nous avons pu fixer le cap et réaffirmer notre vision de la profession tout en examinant à la loupe deux enjeux infirmiers importants, à savoir la santé publique et la sécurité du patient » a déclaré la Dre Tamlyn. « Je crois que le leadership partagé, l'innovation et l'autonomisation s'imposent pour bâtir sur la vision que l'AIIC a formulée pour faire progresser davantage la profession infirmière. »
Tant dans les domaines de la pratique directe, de la recherche, de l'enseignement ou de la gestion, les infirmières mettent en oeuvre des idées et des solutions novatrices pour résoudre les problèmes qui touchent le système de santé.
« De plus en plus, les infirmières ont un pouvoir légitime et croient en leur capacité de régénérer et de renouveler le système de santé. D'un bout à l'autre du Canada et partout dans le monde, nous sommes témoins d'exemples de la façon dont les infirmières peuvent diriger des initiatives pour restructurer le système de santé de manière à ce qu'il tienne compte des déterminants sociaux de la santé et repose sur les principes des soins de santé primaires » a-t-elle ajouté.
À titre de nouvelle présidente, la Dre Tamlyn croit que, en partenariat avec l'AIIC, les infirmières progressent dans leurs réalisations individuelles et collectives. Sa vision porte directement sur le climat actuel des soins infirmiers dans le système complexe des soins de santé du Canada, qui a de nombreux défis à relever, y compris les pénuries critiques de professionnels de la santé et la demande croissante d'amélioration des soins. Elle croit que les infirmières des milieux de la pratique, de l'éducation, de l'administration et de la recherche peuvent jouer un rôle de chef de file avec d'autres interlocuteurs pour créer de nouvelles solutions novatrices.
« Pour réussir, il faut prendre des risques et créer des alliances, a-t-elle dit. Nous devons laisser un héritage qui durera plus longtemps que nos contributions personnelles ponctuelles dans le temps et l'espace. Dirigée par le président sortant, Robert Calnan, et son actuelle directrice générale, Lucille Auffrey, l'AIIC a créé des lignes directrices sur les pratiques exemplaires, en renforçant le programme de certification afin de permettre aux infirmières de se spécialiser dans le domaine de leur choix et en s'assurant que les infirmières se font entendre et demeurent présentes dans les organes de direction de la nation. Je suis très reconnaissante envers ces deux dirigeants infirmiers exceptionnels qui ont balisé la route et qui m'appuient dans cette entreprise. Je continuerai de bâtir sur leur solide héritage. » Le mandat de la Dre Tamlyn s'étendra de juin 2004 à juin 2006.
La présidente désignée, élue par les membres de l'AIIC au cours de l'assemblée annuelle, est Marlene Smadu, doyenne associée du site de Regina du Collège des sciences infirmières de l'Université de la Saskatchewan. « Je suis heureuse d'accepter la charge de présidente désignée de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada », a dit Mme Smadu. « Il est important en ce moment d'être précis, clair et passionné au sujet de ce que sont les soins infirmiers et de ce qu'ils visent pour garantir une société en santé. » Par ailleurs, nous aimerions souligner le leadership et l'engagement personnel remarquables de la Dre Mary Ferguson Pare et de Janet Rush, qui se sont également portées candidates au poste de présidente.
Comme Deborah entame son mandat de deux ans à la présidence, nous disons au revoir au président sortant, Rob Calnan, qui a « marqué l'histoire » en devenant le premier homme à assumer la direction de l'AIIC.
Rob agira comme président sortant pour une durée de deux ans et assurera la présidence du comité de sélection des candidatures de la prochaine période biennale. Rob, nous te souhaitons beaucoup de bonheur et adressons des remerciements tout particuliers à ta femme et tes enfants pour leur patience puisque tu t'es souvent absenté du foyer depuis deux ans.
L'assemblée annuelle de 2006 de l'AIIC se tiendra à Saskatoon. La 100e assemblée annuelle aura lieu à Ottawa en 2008.
Bio Sketch - La Dre Deborah Tamlyn
Actuellement présidente de Tamlyn & Associates Consulting, la Dre Tamlyn est professeure émérite en sciences infirmières à l'Université de Calgary et professeure auxiliaire à l'Université Dalhousie. Elle a été auparavant professeure et doyenne à la faculté des sciences infirmières de l'Université de Calgary. Elle a également été membre du personnel enseignant et directrice de l'école de sciences infirmières de l'Université Dalhousie. Pendant cette période, elle a aussi été nommée à la faculté d'administration des services de santé et au centre des sciences de la santé Queen Elizabeth II.
La Dre Tamlyn a oeuvré tant à l'échelle nationale qu'internationale. Au Canada, elle a assumé des fonctions de direction auprès de plusieurs organismes - notamment celles de présidente de l'Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACESI) et de présidente de la Alberta Nurses Administrators. De plus, elle a participé à des projets d'envergure internationale qui comportaient un volet de développement de l'enseignement des sciences infirmières en Thaïlande, au Japon, en Europe, au Royaume-Uni et en Afrique. Son engagement à l'égard de la pratique infirmière est évident si on en juge par la pertinence de ses recherches et de ses publications dans les domaines de la pratique infirmière, de l'enseignement, de l'élaboration de plans de soins infirmiers, de l'alcoolisme et de la toxicomanie et par son leadership. Parallèlement, la Dre Tamlyn croit qu'il est essentiel de mener une vie équilibrée. Elle chérit sa vie familiale, et tout particulièrement ses trois enfants qui s'adonnent à un éventail d'activités extérieures.
Bio Sketch - La Dre Marlene Smadu
Marlene Smadu agit en qualité de présidente désignée de l'AIIC. Titulaire d'un doctorat en éducation, elle est infirmière et doyenne associée du site de Regina du Collège des sciences infirmières de l'Université de la Saskatchewan. Avant d'intégrer les fonctions de conseillère principale en soins infirmiers (2000 à 2002) pour le gouvernement de la Saskatchewan et de sous-ministre adjointe du ministère de la Santé (1998 à 2000), elle a travaillé comme conseillère pédagogique auprès de la Saskatchewan Registered Nurses Association (1994 à1998).
La Dre Smadu agit en qualité de vice-présidente du Conseil de la qualité de la santé de la Saskatchewan (Saskatchewan Health Quality Council) et est membre du comité national d'experts sur la formation interprofessionnelle pour une pratique en collaboration axée sur la santé de Santé Canada.
Elle est membre du personnel enseignant associé de la faculté du centre de formation national pour le transfert des connaissances des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de la Fondation canadienne de recherche sur les services de santé (FCRSS). Dans le domaine de la recherche, elle s'intéresse notamment à la planification et l'établissement des ressources humaines en santé, à la santé des Autochtones, à la création de milieux de travail de qualité, à l'amélioration de la qualité, aux soins de santé primaires, aux politiques en santé, au transfert des connaissances et au leadership.
Un au revoir à michael villeneuve
C'est avec grand regret que le Bureau de la politique des soins infirmiers annonce en juillet le départ de Michael qui travaillera pour l'Association des infirmières et infirmiers du Canada à titre de conseiller principal dans le cadre d'un échange d'une durée de deux ans. Michael occupait depuis quatre ans le poste de conseiller principal de la politique des soins infirmiers au sein du BPSI. À ce titre, il a offert des services de soutien, d'analyse et d'orientation dans le domaine des politiques aux membres de la direction des soins infirmiers, aux dirigeants du secteur de la santé et gouvernementaux à l'échelle locale, nationale et internationale. De plus, il a épaulé le Comité consultatif canadien sur les soins infirmiers et assuré la gestion des communications, des séances d'information et des allocutions du BPSI. En 2003, Michael a agi comme représentant de Santé Canada à la rencontre de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris, où il a assumé un rôle de coordination pour l'analyse et la rédaction du projet lié aux ressources humaines en santé qui s'inscrivait dans une étude générale de l'OCDE relative aux systèmes de santé.
Dans le cadre de ses fonctions, Michael a fait profiter le BPSI de son expérience riche et diversifiée du système de santé, ayant travaillé comme préposé aux soins, infirmier aux soins généraux, formateur, conférencier et infirmier clinicien spécialisé. De 1991 à 1994, il a agi comme coordonnateur de l'unité de recherche sur la qualité de la vie professionnelle du personnel infirmier de l'Université de Toronto et a siégé au comité consultatif sur les soins infirmiers de l'Ontario. Par ailleurs, il a travaillé pour le compte de Santé Canada comme coordonnateur d'un poste isolé de soins infirmiers dans le nord du Manitoba. De 1994 à 1999, il a assumé les fonctions de directeur des soins aux patients de l'unité des soins intensifs de neurochirurgie et de l'unité de neurochirurgie, traumatologie et de chirurgie plastique du Sunnybrook and Women's Health Sciences Centre de Toronto.
Pourtant, les réalisations de Michael ne suffisent pas à le décrire. Comme collègue, Michael en fait plus que sa charge de travail ne l'exige, toujours disposé à épauler les autres. Que ce soit comme participant ou coordonnateur d'une équipe, il est tout à son aise et apporte une précieuse collaboration. Il est un communicateur hors pair, tant avec les étudiantes et étudiants qu'avec les sous-ministres. De plus, il est un rédacteur talentueux, qu'il s'agisse de rédiger un discours portant sur les politiques, des mémoires, des articles ou des souhaits de prompt rétablissement à un(e) ami(e) malade. Peu importe la tâche à accomplir, il est consciencieux et diligent, visant toujours l'excellence. Il possède de vastes connaissances des questions rattachées aux politiques qui régissent les soins infirmiers et la santé, et il a sans cesse contribué au BPSI.
La liste de ses connaissances et compétences ne permet toutefois pas de cerner toute sa personnalité. De fait, si certains laissent leur « empreinte », on pourrait dire que Michael, lui, laisse plutôt une « empreinte du coeur ». Il s'intéresse passionnément à des questions tels la diversité, les droits de la personne et la justice sociale. C'est dans ce secteur que nous avons réellement été en mesure de mieux saisir sa personnalité. Il est le genre de personne qui a le courage de ses convictions, peu importe les critiques. C'est avec confiance et une force tranquille qu'il apporte son soutien à autrui. Il possède la vision et la détermination nécessaires pour faire ce qu'il croit être juste. Auprès de ses amis et de ses collègues, il montre une loyauté et une générosité sans faille, inébranlable. De son attitude de compassion se dégagent un sens de l'humour et un esprit pratique qui lui confèrent une présence indéniable. Dans un monde où certains préfèrent recevoir que donner, on peut affirmer que Michael appartient à la seconde catégorie puisqu'il donne volontiers sans attente. Il a sans contredit laissé une « empreinte du coeur » sur nous tous.
Michael nous manquera. Nous sommes néanmoins heureux de savoir que, au vu des liens étroits que nous entretenons avec l'Association des infirmières et infirmiers du Canada, Michael continuera de collaborer avec nous dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Nous lui souhaitons tout le succès et le bonheur qu'il mérite.
Possibilité de carrière
Association canadienne des écoles de sciences infirmières
Le conseil d'administration de l'ACESI a fait savoir que la directrice générale, Wendy McBride, prendra sa retraite à la fin de 2004. En poste depuis 1994, Wendy a coordonné les activités de l'ACESI et élaboré un programme pour ses membres qui regroupent 91 universités, collèges universitaires et collèges qui offrent des programmes menant à un grade en sciences infirmières. Au cours de la dernière décennie, l'ACESI a accru le nombre de ses collectes de données, de ses publications, de ses conférences et de ses prix. Son programme d'agrément est maintenant reconnu comme le processus national d'attestation de la qualité de la formation du baccalauréat en sciences infirmières.
Les personnes intéressées au poste de directrice exécutive doivent faire parvenir leur demande d'ici le 15 août 2004.
On peut obtenir une description complète du poste et tous les renseignements qui s'y rattachent en communiquant avec la personne suivante :
Prix d'excellence en soins infirmiers de la direction générale de la santé des premières nations et des inuits
Le 14 mai 2004, Santé Canada a décerné deux prix d'excellence en soins infirmiers aux infirmières travaillant dans des collectivités des Premières nations et des Inuits. Les prix ont été remis par le sous-ministre, Ian C. Green, au nom du ministre de la Santé, Pierre Pettigrew, pendant une cérémonie qui s'est déroulée à Ottawa, dans le cadre de la Semaine nationale des soins infirmiers. « Ces infirmières contribuent de façon remarquable à l'amélioration de l'état de santé des Autochtones et aident à la réalisation des objectifs de la profession infirmière, a déclaré le sous-ministre Green. Elles partagent leurs connaissances, leur dévouement et leurs idées novatrices pour promouvoir la santé dans le cadre de leur travail avec les collectivités et elles méritent de recevoir cet hommage. » Voici les gagnantes de cette année : Barbara Martin et Jan Kroll .
Santé Canada a lancé en 2003 le prix d'excellence en soins infirmiers de la DGSPNI en vue de reconnaître la contribution des infirmières des collectivités des Premières nations et des Inuits. Le Ministère emploie 800 infirmières, dont Barbara Martin, qui travaillent principalement dans les collectivités des Premières nations situées au sud du 60e parallèle. De plus, Santé Canada travaille étroitement avec 600 autres infirmières, dont Jan Kroll, qui sont employées directement par les collectivités.
Jan Kroll est infirmière spécialisée dans l'éducation sur le diabète et superviseure. Elle travaille pour le Grand Conseil de Prince Albert, en Saskatchewan, depuis 1995. Mme Kroll a créé un programme communautaire sur le diabète. Ce programme a pour but de prévenir le diabète de type 2 et d'aider les personnes qui en sont atteintes à composer avec la maladie.
« Jan Kroll est un exemple à suivre en ce qui a trait aux modes de vie sains, qu'elle encourage d'ailleurs passionnément les autres à adopter, indique Elaine Conacher, une infirmière spécialisée dans l'éducation sur le diabète, qui a été guidée par Mme Kroll. Elle prend soin d'elle-même et des personnes qui l'entourent. »
Mme Kroll a réussi à accroître le nombre d'employés du programme sur le diabète, qui est passé de deux à six employés, dont des infirmières, des diététistes et des travailleurs des services d'approche. Elle est membre de la section nationale des éducateurs en matière de diabète et du comité provincial de l'Association canadienne du diabète. Elle a également travaillé avec les responsables d'un programme urbain sur le diabète afin de les aider à offrir des programmes adaptés sur le plan de la culture à Prince Albert, en Saskatchewan. Mme Kroll dirige des activités d'éducation sur le diabète dans sa collectivité et auprès d'associations régionales et provinciales, où, selon Anne Unsworth, la gestionnaire de services communautaires qui a proposé le nom de Mme Kroll pour le prix, son entregent, son humour et son style d'enseignement sont très appréciés.
Une grande partie des travaux de Mme Kroll porte sur le diabète de type 2. Cependant, elle cherche à en apprendre davantage sur le diabète de type 1 et à contribuer aux efforts en vue d'aider les personnes qui en sont atteintes à composer avec la maladie. Pendant l'été, elle prend une semaine de vacances pour faire du bénévolat à titre d'infirmière dans un camp sur le diabète pour les enfants.
Barbara Martin est infirmière en santé communautaire. Elle travaille dans la réserve des Six-Nations, en Ontario, pour la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada. Elle est aussi éducatrice en matière de diabète et membre de la réserve des Six-Nations.
Mme Martin aime passionnément aider les personnes atteintes du diabète. Environ 40 p. 100 des 10 000 habitants de sa collectivité sont diabétiques. Mme Martin a étudié, dans ses temps libres et à ses frais, en vue de devenir éducatrice certifiée en matière de diabète. Elle a cofondé un programme sur le diabète, avec une équipe d'environ 8 personnes, en vue d'établir un contact avec tous les membres de la collectivité. Le programme offre des services de dépistage du diabète de type 2 dans les écoles, des conseils pour les personnes de tous âges, et des cours sur l'adaptation du mode de vie afin de composer avec la maladie. Mme Martin et la collectivité ont recueilli des fonds, pour appuyer le programme, par l'entremise de ventes de garage et de ventes de pâtisseries. Elle a également fait des démarches auprès d'entreprises pharmaceutiques et d'associations afin d'acquérir la technologie de pointe qui sera utilisée dans son programme : stylos injecteurs d'insuline, glucomètres, logiciel informatique et ressources éducatives.
Mme Martin est coprésidente de la division de Grand River de la section des éducateurs en matière de diabète de l'Association canadienne du diabète. Elle fait également partie du conseil d'administration de l'Association pour la division de Brantford.
Lorsqu'il fait l'éloge de Barbara Martin, en raison de la diversité de sa contribution à la réserve des Six-Nations, l'ancien conseiller de bande, Alton C. VanEvery, affirme que « Barbara rend les patients positifs au sujet de leur maladie; en outre, elle va jusqu'à s'assurer qu'ils reçoivent le meilleur suivi médical possible ».
Tout au long de sa longue carrière en soins infirmiers, Barbara Martin a servi de mentor à de nombreux étudiants en médecine et en soins infirmiers. Elle a également donné de la formation sur le diabète aux infirmières et aux préposés aux services de soutien à la personne. Karen Martin, une collègue infirmière qui a proposé la candidature de Mme Martin pour le prix, a conclu que « Barbara Martin est un exemple vivant de l'excellence en soins infirmiers! »
Du 21 au 27 mai 2005
Date limite de présentation des articles : le 15 septembre 2004 23e Congrès quadriennal du Conseil international des infirmières. Soins infirmiers en marche : connaissances, innovation et vitalité Taipei (Taïwan)
Pour plus d'information, allez au 23ème Congrès quadriennal 2005
Septembre
Du 14 au 16 septembre 2004 2e Journées nationales d'études des directeurs des soins
L'Association française des directeurs des soins en partenariat avec le Secrétariatinternational des infirmières et infirmiers de l'espace francophone
Dijon (France)
Octobre
Du 2 au 6 octobre 2004 Le 12e Colloque Cochrane
Il s'agit du congrès annuel de la Cochrane Collaboration ( The Cochrane Collaboration), un organisme voué à la création et à la diffusion d'informations actuelles et exactes relatives à l'efficacité et à l'innocuité des traitements de santé. Le colloque d'Ottawa se déroulera sous le grand thème « Bridging the Gaps ». Les séances plénières, les présentations orales, les affiches et les ateliers permettront, d'une part, de cerner la nature du fossé entre la Cochrane Collaboration et la pratique clinique, l'écart entre les pays riches et les pays pauvres, le fossé entre les spécialistes de la méthodologie et les évaluateurs de l'information relative à la santé ainsi que le fossé entre les producteurs et les utilisateurs des évaluations Cochrane, et, d'autre part, d'étudier les moyens pour combler de tels fossés. Pour de plus amples renseignements au sujet du colloque ou pour s'inscrire en ligne, nous vous invitons à consulter le site Internet du colloque accessible à l'adresse suivante : 13th Cochrane Colloquium
Ottawa (Ontario)
Du 21 au 23 octobre 2004 Cinquième Conférence nationale de la Société canadienne de recherche en santé rurale et quatrième congrès international des soins de santé dans les milieux ruraux. Rural Health: Celebrating Diversity and Strength
Sudbury (Ontario)
Pour plus d'information, allez au Canadian Rural Health Research Society Conference
Du 28 au 30 octobre 2004 Conférence Santé, travail et mieux-être 8e conférence annuelle Santé, travail et mieux-être Transformer l'organisation
Vancouver (C.-B.)
Pour plus d'information, allez au Travail et mieux-être
Novembre
Du 10 au 12 novembre 2004 10e Symposium international sur la recherche en soins infirmiers pédiatriques (IPNRS)
Montréal (Québec)
www.ipnrs-sirsip.com
Programme de doctorat en sciences infirmières de l'université d'ottawa
La Faculté des sciences de la santé et l'École des sciences infirmières ont le plaisir d'annoncer la création d'un programme de doctorat en sciences infirmières, sous réserve de l'approbation du Sénat de l'Université d'Ottawa. Les candidatures sont acceptées pour les étudiantes et les étudiants à temps plein en vue de la rentrée de septembre 2004. Une fois que le Sénat aura donné son approbation finale, les documents pertinents seront affichés sur le site Web de l'École. Entre-temps, nous encourageons tous les candidats éventuels à poser leur candidature. Je suis disposée à répondre aux questions des personnes intéressées qui communiqueront avec moi pour discuter du programme.
Jean Dunning, IA, Ph.D.
Directrice adjointe au Programme de maîtrise de l'École des infirmières
Université d'Ottawa
451, chemin Smyth
Ottawa (Ontario) Canada
K1H 8M5
Tél. : (613) 562-5800 poste 8422
Téléc. : (613) 562-5800 poste 5443
La question du soulagement de la douleur dans le secteur des soins infirmiers : les volets de sécurité du patient, de création d'un milieu de travail de qualité et éthique
Rencontre du groupe de travail des infirmières et infirmiers de la Colombie-Britannique sur les questions liées au soulagement de la douleur. Mai 2004
À la fin des années 1980, la présence de nouvelles technologies, de nouveaux médicaments et de nouvelles stratégies organisationnelles pour le soulagement de la douleur a inauguré une nouvelle ère. De fait, les professionnels de la santé du domaine du soulagement de la douleur pouvaient espérer supprimer la douleur chez les patients qui nécessitaient des soins actifs. Pourtant, quinze ans plus tard, cet espoir n'est toujours pas devenu réalité. Paradoxalement, on relève une incapacité à soulager la douleur dans bon nombre de milieux de prestation de soins, notamment les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée et communautaires et les unités de liaison entre ces établissements.
De fait, plusieurs études démontrent que de 40 à 70 p. 100 des patients des hôpitaux où l'on dispense des soins actifs souffrent, une donnée statistique qui a peu évolué au fil des ans. L'incapacité à soulager la douleur porte ombrage à l'expérience des soins des patients et de bon nombre de membres de leur famille. Parallèlement, cette situation accroît les risques de morbidité et de décès chez certains patients.
Dans nos efforts pour mieux saisir l'étendue de cette problématique et ses causes sous-jacentes, nous avons entamé un processus de réflexion à l'égard des « histoires » et des dossiers à partir de l'expérience des méthodes d'enseignement et de pratique en sciences infirmières. Nous avons par la suite fait des recherches documentaires d'envergure et, parallèlement, avons interrogé des infirmières canadiennes, américaines et allemandes afin de mieux connaître leur expérience. La documentation et l'avis des infirmières spécialistes à l'égard de cette problématique ont confirmé nos inquiétudes. L'incapacité à soulager efficacement la douleur n'est pas un phénomène local, mais bien généralisé et multifactoriel. Il découle de la complexité du processus de soulagement de la douleur; d'une compréhension insuffisante de ce processus par le personnel infirmier et médical, les membres des facultés de médecine et des sciences infirmières, les patients et leurs familles; des pratiques interdisciplinaires; des structures et des pratiques organisationnelles; et des processus d'agrément.
Pour en arriver à une meilleure compréhension des questions liées au soulagement de la douleur, nous avons sondé un groupe de travail interdisciplinaire interne dans un établissement de soins tertiaires. Les 14 répondants ont indiqué qu'on disposait des processus organisationnels nécessaires pour appuyer une initiative dans le domaine du soulagement de la douleur, mais qu'il existait des lacunes aux chapitres de la documentation, de l'application des normes, de l'évaluation, des processus de reddition des comptes, de l'accès à l'information, de la sensibilisation du patient, de la famille, du personnel de même qu'au chapitre de l'amélioration de la qualité.
On relève néanmoins une utilisation efficace et novatrice des pratiques de soulagement de la douleur dans les établissements de santé. Jocelyn Reimer-Kent, infirmière clinicienne spécialiste, a élaboré des directives particulièrement efficaces dans le secteur de la pratique clinique qui visent la prévention de la douleur postopératoire, une stratégie décrite dans le nouvel ouvrage de M. Rachlis « Prescription for Excellence: How innovation is saving Canada's Health Care System ».
Il y a sans doute des leçons à tirer de l'expérience de Mme Reimer-Kent en ce qui a trait aux façons possibles d'aborder cette problématique dans d'autres milieux.
Vu l'étendue et la complexité du problème et la gravité de la problématique, nous croyons que l'heure est venue d'adopter une nouvelle perspective à l'égard du soulagement de la douleur. Les chefs de file canadiens en soins infirmiers, notamment les associations professionnelles provinciales et les ministères de la santé, l'AIIC, l'ACESI et le Bureau de la politique des soins infirmiers de Santé Canada doivent envisager l'incapacité à soulager efficacement la douleur du point de vue de la sécurité du patient, de la création d'un milieu de travail de qualité et d'un point de vue éthique, en ce qui a trait aux soins infirmiers et prendre des mesures efficaces pour améliorer la pratique. Nous espérons faire équipe avec les infirmières de tout le pays afin de stimuler un changement dans ce domaine. Si cela vous intéresse, nous vous invitons à joindre les personnes suivantes :
Janice Muir : jmuir@providencehealth.bc.ca
Lynne Young : leyoung@interchange.ubc.ca
Coprésidentes du groupe de travail sur les questions liées au soulagement de la douleur des infirmières et infirmiers de la Colombie-Britannique.
Pleins feux sur les chefs de file Canadiens en soins infirmiers
Nous sommes fières du travail accompli par les principaux chefs de file en soins infirmiers qui oeuvrent au sein des gouvernements de la Saskatchewan, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, présentés dans le tout dernier numéro de Nursing Leadership.
Nous vous invitons à féliciter Carolyn Hoffman (SK), Sue Matthews (ON) et Alice Thériault (N.-B). Pour prendre connaissance de la version intégrale de l'article, il vous suffit d'accéder à l'adresse suivante: Longwoods Publishing Corporation
Le bulletin de recherche sur les politiques en santé consacre un numéro aux rhs
Le dernier numéro du Bulletin de recherche sur les politiques en santé de Santé Canada - numéro 8, mai 2004 - est entièrement consacré à la question des ressources humaines en santé.
Les articles traitent en particulier de la pénurie de la main-d'oeuvre, des changements démographiques et des équipes interdisciplinaires. Mlle Shamian, M. Villeneuve et M. Simoens abordent la question des conditions de travail à l'heure même où les infirmières doivent répondre à des demandes toujours plus grandes. On expédiera la version papier du bulletin aux organismes. Par ailleurs, il est possible d'accéder au numéro du bulletin en ligne à partir de l'adresse suivante : Conseil consultatif des sciences (Consulter la rubrique « Bulletin de recherche sur les politiques en santé »)
Le consortium pour la promotion des sciences infirmières au canada
À compter du mois d'août 2004, et cela pour une période de six mois, la Dre Pat Griffin consacrera une bonne partie de son travail à l'étude de la faisabilité de la création d'un consortium pour la promotion des sciences infirmières. C'est dans ce but que la Fondation des infirmières et des infirmiers du Canada a généreusement prêté les locaux pour la réalisation de cette entreprise.
En octobre 2002, le Bureau de la politique des soins infirmiers, de concert avec d'autres groupes de premier plan dans le domaine des sciences infirmières, a constitué un groupe de réflexion sur invitation désigné par l'appellation de groupe de réflexion national sur le thème Éclairer les sciences infirmières au XXIe siècle 1. Voici les objectifs de la rencontre :
donner aux scientifiques en sciences infirmières et aux décideurs l'occasion de mieux définir les questions et les possibilités qui permettent vraiment d'influer sur l'orientation à venir des sciences infirmières au Canada et de ses ressources;
cerner les mesures et les orientations que les intervenants pourraient envisager, à l'échelle individuelle et collective, pour promouvoir le dossier des sciences infirmières.
La rencontre a permis de cerner la problématique à traiter en priorité (qui a fait l'objet d'autres discussions à l'occasion d'une rencontre de suivi en 2003), à savoir la nécessité de coordonner les communications dans le domaine des sciences infirmières au Canada. Le projet de création du consortium vise justement à combler un tel besoin.
Grâce au consortium (pour le moment désigné par l'appellation de consortium pour la promotion des sciences infirmières au Canada), le secteur des sciences infirmières sera en mesure d'adopter une approche concertée. Plus particulièrement, on a proposé que le consortium poursuive les objectifs suivants:
agir comme porte-parole du secteur des sciences infirmières;
favoriser la mise en place des ressources pour la recherche en sciences infirmières;
susciter la création de partenariats pour étudier les questions et les possibilités actuelles et à venir liées à la recherche en sciences infirmières et à l'application pratique des connaissances;
favoriser une planification stratégique axée sur la collaboration dans le secteur de la recherche et du développement;
souligner la contribution des infirmières par l'application pratique des connaissances et de la recherche qui influent sur le mieux-être des Canadiens;
influer sur l'élaboration de la politique des soins infirmiers à partir des résultats des recherches.
Dans un premier temps, cinq organismes du secteur des sciences infirmières - soit l'Academy of Chief Executive Nurses (ACEN), l'Association canadienne pour la recherche infirmière (ACRI), l'Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACESI), l'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) et la Fondation des infirmières et des infirmiers du Canada (FIIC) - ont décidé d'unir leurs efforts pour étudier de façon plus attentive le projet.
Voici les premières étapes de ce processus :
confirmation du soutien des principaux organismes du domaine des sciences infirmières;
consensus à l'égard du mandat, des fonctions et de la gestion du consortium;
établissement des initiatives prioritaires qui sont consignées dans un plan stratégique quinquennal;
étude des sources de financement possibles;
création de moyens de communication.
Le Bureau de la politique des soins infirmiers est heureux d'apporter son appui à l'élaboration de cette initiative.
Nomination d'un chercheur principal intérimaire à santé canada
Nous sommes heureux d'annoncer que le Dr Pierre-Gerlier Forest, titulaire actuel du poste de la chaire G.D.W. Cameron, a accepté d'assumer les fonctions de chercheur principal intérimaire jusqu'à l'achèvement du processus d'embauche d'une personne qui occupera ce poste en permanence.
À titre de chercheur principal intérimaire, le Dr Forest veillera au respect des normes les plus rigoureuses pour la réalisation des recherches scientifiques ministérielles et agira comme conseiller à l'égard des questions scientifiques et stratégiques.
Le Ministère a grandement profité de la contribution du Dr Forest à titre de titulaire de la chaire G.D.W. Cameron et continuera de profiter des services qu'il offrira dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Fort de son expérience et de ses compétences impressionnantes comme chercheur universitaire et gestionnaire, de sa connaissance du milieu de la recherche et des questions auxquelles celui-ci est confronté, et de sa contribution à bon nombre d'organismes de recherche en santé, le Dr Forest continuera de jouer un rôle de chef de file de premier plan au sein de Santé Canada et de mettre en valeur le Ministère comme un organisme scientifique de prestige.
Prix du meilleur employeur canadien pour les 50 ans et plus
Au cours des années à venir, on s'attend à ce que le prix du Meilleur employeur canadien pour les 50 ans et plus gagne en importance en raison de l'augmentation du nombre de travailleurs plus âgés. Nous vous invitons à nous faire part d'« histoires positives », des façons par lesquelles votre organisme a mis en place ou mis à l'essai de nouvelles idées ou de nouveaux programmes destinés aux travailleurs plus âgés qui se sont révélés profitables pour les personnes, les équipes et l'organisme. Nous voulons récompenser des programmes ou des initiatives distincts qui ont haussé les normes d'excellence au moyen d'approches audacieuses et novatrices pour résoudre les problématiques avec lesquelles doivent composer les travailleurs plus âgés.
La CARP veut découvrir des méthodes efficaces dans les domaines du perfectionnement professionnel, du maintien de l'effectif et du recrutement du personnel, de la culture du milieu de travail, des méthodes de gestion générale, de la retraite et des avantages sociaux. En fait, les organismes de faible envergure devront faire une priorité de se doter de nouveaux moyens pour conserver et attirer les employés plus âgés s'ils souhaitent devenir des employeurs de choix dans un marché de l'emploi particulièrement concurrentiel. Les témoignages ou « histoires » dont nous fera part votre organisme ou votre équipe constitueront le fondement de pratiques efficaces.
Les organismes intéressés à poser leur candidature trouveront ci-contre des renseignements généraux et des conseils utiles.
Admissibilité
Les milieux de travail qui comptent au moins 20 employés peuvent présenter une demande. La CARP invite tous les secteurs à poser leur candidature, qu'il s'agisse d'organismes du secteur privé, sans but lucratif, d'établissements d'enseignement, des syndicats et des organismes gouvernementaux. Les demandes peuvent provenir d'un ou de plusieurs secteur(s) organisationnel(s). Nous voulons connaître votre histoire.
Pour obtenir tous les renseignements pertinents, nous vous invitons à joindre la personne suivante :
CARP Prix du meilleur employeur canadien pour les 50 ans et plus
À l'attention de : Barbara Jaworski
1304, rue Queen East, pièce 27
Toronto (Ontario)
M5C 2M6 e.vengroff@50plus.com
Notes
1 Bureau de la politique des soins infirmiers , Santé Canada. (2003). Pathfinding for nursing science in the 21st Century: Where to from Here? Canadian Journal of Nursing Leadership, 16(1), 75-81.
