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Aumônerie

Cercles de soutien et de responsabilité -
Guide pour l'élaboration de projets

2003

4. LIGNES DIRECTRICES POUR LA CRÉATION D'UN CERCLE DE SOUTIEN ET DE RESPONSABILITÉ

A. Introduction

Pour les besoins du présent chapitre, nous partons du principe que les candidats ont suivi les séances d'orientation et de formation proposées dans le Guide de formation des candidats bénévoles 2002 complémentaire. Le chapitre 5, qui suit, vous suggère des moyens d'obtenir l'encadrement professionnel requis pour votre CSR. Le chapitre 6 présente des lignes directrices pour la rencontre et la sélection des participants essentiels.

Les sections qui suivent proposent des lignes directrices sur les points suivants :

  • la cohésion du groupe;
  • le leadership et la prise de décision;
  • les réunions du CSR;
  • le CSR, un service communautaire et non correctionnel;
  • les rencontres au domicile des bénévoles;
  • les circonstances exceptionnelles;
  • les réunions en cas de récidive d'un participant essentiel;
  • la définition des fonctions et responsabilités de chacun au sein du CSR.

B. La cohésion du groupe

Un CSR bien équilibré réunit, autant que possible, des personnes ayant des intérêts, des dons et des talents divers qui peuvent être mis au service du groupe. Les tâches à accomplir au sein du cercle varient selon plusieurs facteurs :

  • les divers talents et dons de chacun;
  • les besoins propres au participant essentiel;
  • la dynamique sociale et le type de collectivité (rurale, urbaine, mixte, favorable ou hostile).

Bien souvent, les membres du groupe commencent par se rencontrer chez l'un ou chez l'autre. Ils font connaissance et nouent des liens d'amitié, fondés sur la confiance et l'entraide, autant de valeurs fondamentales sous-jacentes au fonctionnement d'un CSR; Ces rencontres chez l'un ou chez l'autre mettent l'accent sur la nature communautaire des cercles de soutien et de responsabilité et en réduisent la dimension institutionnelle, (auusi voir la section F).

C. Le leadership et la prise de décision

Le leadership au sein du CSR est non hiérarchique. Comme on l'a vu précédemment (voir la section 2(A) ci-dessus), la prise de décision se fait par consensus dans la mesure du possible. Un tel exercice prend parfois du temps, mais il permet de tenir compte des réflexions, opinions et sentiments de chacun. Un bon leadership exige une parfaite connaissance des principes observés par les CSR, des habiletés en matière de recherche de consensus et règlement de conflits, et une aptitude à conseiller la prudence. C'est aussi l'art de faire intervenir des gens de l'extérieur pour en arriver à un consensus au sein du groupe. Dans certains CSR, la responsabilité du leadership est confiée à tour de rôle aux membres.

D. Les réunions du CSR : régulières et au complet

Tous les membres du CSR, y compris le participant essentiel, se réunissent régulièrement. En règle générale, le CSR ne se réunit jamais en l'absence du participant essentiel, peu importe les questions débattues. (Veuillez vous reporter à la section « Circonstances exceptionnelles » ci-dessous.)

i. Fréquence des réunions

Aux premiers jours des rencontres individuelles avec le participant essentiel, le CSR se réunit habituellement au moins une fois par semaine, et plus souvent si nécessaire. Par exemple, lorsque le CSR est le point de mire des médias ou que la population craint pour sa sécurité, un CSR peut tenir une réunion quotidienne.

À mesure que le participant essentiel s'installe dans la collectivité, les réunions peuvent s'espacer pour devenir bimensuelles, puis mensuelles. Un CSR doit se réunir au moins une fois par mois. S'il n'a plus besoin de se réunir tous les mois, le CSR peut mettre en question sa raison d'être. Quelques membres peuvent alors décider de rester en contact avec le participant essentiel à l'avenir, pour permettre aux autres bénévoles de s'occuper d'autres participants essentiels dont les besoins sont plus grands.

ii. Présence et participation des membres du CSR

Tous les membres d'un CSR doivent s'engager à assister à toutes les réunions, y compris aux séances de formation. À titre d'indication, après trois absences (motivées ou non), le statut de membre du CSR doit être réexaminé, compte tenu du fait que le niveau d'engagement du bénévole peut avoir changé. Il faut prendre soin de vérifier si un bénévole craint pour sa sécurité (dans les faits ou dans son esprit) en raison de sa participation à un CSR donné. Les bénévoles qui ne peuvent s'engager à assister à toutes les réunions doivent être remerciés, mais en sachant qu'ils peuvent se joindre à un autre CSR lorsque leur horaire le leur permettra.

Dans certaines organisations, où plusieurs CSR sont en activité, le choix du CSR chargé d'un participant essentiel donné est laissé au bénévole. Certains bénévoles s'aperçoivent parfois qu'ils ne peuvent ou ne veulent travailler avec tel participant essentiel. Il faut les rassurer sur ce point : ils ont toujours le choix du CSR. Tout comme le participant essentiel, ils sont là de leur plein gré. Lorsqu'ils ont fait leur choix, les organisateurs et les autres bénévoles doivent le respecter.

Dans d'autres organisations où un seul CSR est créé dans une collectivité avec un participant essentiel donné, les bénévoles qui se présentent sont formés pour devenir membres d'un CSR particulier.

Dans un cas comme dans l'autre, lorsqu'un bénévole s'engage dans un CSR, il le fait habituellement pour au moins un an, avec l'intention de participer pleinement à l'accompagnement du participant essentiel et aux autres activités connexes prévues cette année-là. Les liens qui se nouent au cours de cette période d'un an peuvent se perpétuer bien après que le CSR « officiel » a cessé ses activités, parfois pour la vie.

E. Le CSR : un service communautaire et non correctionnel

Le CSR est un service communautaire - et non correctionnel - et les séances de formation données avant le retour du participant essentiel dans la collectivité doivent donner le ton. Un bon moyen de convaincre les bénévoles qu'un CSR est une communauté, non une extension d'un organisme correctionnel ou judiciaire de garde, est d'animer les séances de formation chez l'un ou chez l'autre ou de les faire suivre par un repas en commun. Lorsque la glace est brisée, chacun raconte son histoire, la confiance s'installe, et la « mayonnaise prend ». À l'occasion de ces rencontres, une communauté d'intentions s'installe au sein du groupe, dont les membres commencent à apprécier et à respecter leurs différences. Mais ce qui compte avant tout, c'est la communauté d'affections qui se fait jour, qui formera l'essence du CSR, et les liens d'amitié qui se nouent, parfois pour la vie. Dans cette perspective, le reste de la formation et de la préparation est axé sur l'accueil du participant essentiel à sa sortie de prison. Ce dernier est invité dans la communauté ainsi créée par le CSR. Pour certains participants essentiels, ce sera leur première expérience dans une communauté responsable et bienveillante.

F. Les rencontres au domicile des bénévoles

Comme il est indiqué dans la section précédente, le fait que les réunions du CSR aient lieu chez les bénévoles établit la nature communautaire du cercle. Par ailleurs, nous vous incitons à lire la section intitulé « Limites interpersonnelles, équilibre personnel et liens d'amitié » à la page 40 du Guide de formation des candidats bénévoles 2002.

Les membres du groupe doivent y réfléchir à deux fois avant d'organiser des réunions en présence du participant essentiel chez un bénévole. Cette formule est indiquée pour favoriser l'intégration communautaire et la guérison du participant essentiel, mais n'est pas pour autant une condition sine qua non de la réussite d'un CSR.

Il peut être indiqué d'adopter comme ligne de conduite de n'organiser de réunions chez les bénévoles qu'avec le consentement express préalable de tous les membres du CSR. (Veuillez vous reporter au Guide de formation des candidats bénévoles 2002 pour en débattre plus avant.)

Un bénévole peut inviter chez lui un participant essentiel pour une réunion du CSR, un dîner en famille ou autre raison liée au CSR. Chacun est libre également de recevoir de participant essentiel chez lui pour quelque raison que ce soit, sans avoir de compte à rendre.

Le CSR doit se poser certaines questions en matière de sécurité avant de laisser un bénévole recevoir un participant essentiel à son domicile. En voici les principales :

  • Y a-t-il des personnes vulnérables à la maison, dans le voisinage ou le grand ensemble où habite le bénévole du CSR ?
  • Est-il risqué pour le participant essentiel ou pour la collectivité de l'inviter chez un bénévole ?
  • Une telle invitation est-elle conforme à la philosophie et aux principes du CSR ?
  • Le CSR a-t-il eu l'occasion de discuter de la question ?
  • Le CSR approuve-t-il à l'unanimité cet arrangement ?

Il est préférable que les premières rencontres avec le participants essentiel aient lieu, non pas chez un bénévole, mais en un lieu prédéterminé dans la collectivité. À mesure que le temps passe et que la confiance s'installe, et lorsque tous les membres du CSR le jugent approprié, ils pourraient se réunir chez un bénévole.

À la section « Accompagnement des participants essentiels », on évoque la possibilité d'inviter un participant essentiel à un dîner à la maison, à une sortie en famille, à l'église ou à une autre activité sociale. Ces occasions de reprendre contact avec le monde extérieur sont importantes pour le participant essentiel. Ce dernier doit tout de même réfléchir, de concert avec le CSR, au bien-fondé de ces arrangements relativement au risque éventuel auquel il s'expose lui-même, ainsi que la famille ou les personnes vulnérables habitant dans le voisinage du bénévole6.

G. Les circonstances exceptionnelles

Le participant essentiel doit être présent à toutes les réunions du CSR, sous réserve de circonstances exceptionnelles. Dans ce dernier cas, le coordonnateur ne se réunit qu'avec les bénévoles. Ces circonstances exceptionnelles sont notamment les suivantes :

  • le CSR cesse de fonctionner;
  • le climat est malsain parmi les membres du CSR;
  • le participant essentiel a récidivé ou est détenu par la police pour une raison quelconque;
  • le participant essentiel est hospitalisé et donc incapable de se présenter;
  • le coordonnateur du CSR a convoqué la réunion pour une situation exceptionnelle.

Lorsqu'un CSR cesse de fonctionner au cours de la première année de son existence, le coordonnateur doit faire le bilan et une évaluation de ses activités (voir la section G ci-dessous ?). Lorsque l'on prévoit reprendre contact avec le participant essentiel à l'avenir, un plan est établi par écrit à cet effet.

H. Les réunions en cas de récidive du participant essentiel

Si le participant essentiel récidive, le CLP convoquera une réunion de bilan. Au besoin, il fera appel à des professionnels pour aider les membres du CSR à accepter l'idée que le participant essentiel a récidivé ou a été soupçonné de commettre une nouvelle infraction, surtout si elle était d'ordre sexuel. Un psychologue, un policier, un agent de probation, un aumônier ou d'autres professionnels peuvent être invités, seuls ou à plusieurs, à la réunion du CSR. Le groupe doit discuter ouvertement de la question de savoir qui est responsable et à « blâmer ».

Cette séance-bilan vise, entre autres, à décider de la nature des contacts à entretenir avec le participant essentiel. Un plan est établi pour organiser ses relations avec les médias, la police, les psychologues, les agents de correction et autres.

I. La définition des fonctions et responsabilités de chacun

Certains CSR jugent utile de confier telle fonction à tel bénévole. Certains bénévoles ont plus de temps ou d'expérience à mettre au service des activités du CSR. Théoriquement, tous les bénévoles devraient pouvoir s'acquitter de toutes les fonctions requises, et chacun devrait apporter son aide lorsqu'il y a lieu. Il n'est pas nécessaire d'attribuer de tâches à chacun : bien souvent, tout le monde s'y met.

Il importe de reconnaître que les tâches à accomplir varient selon les besoins des participants essentiels et du type de collectivité dans laquelle œuvre le CSR. Par exemple, tous les CSR n'ont pas de compte à rendre aux médias. La question du logement n'est pas toujours prioritaire. Certains participants essentiels souffrent de troubles mentaux, d'autres pas.

La liste des fonctions qui suit n'est pas exhaustive, mais est proposée à titre indicatif pour décrire, non pas les tâches précises dévolues à chacun, mais les responsabilités générales qui incombent aux bénévoles au sein d'un CSR. Parfois, tout le monde s'y met, tandis que d'autres tâches sont confiées à chacun à tour de rôle ou ne sont pas faites lorsqu'elles ne sont pas nécessaires. On peut avoir intérêt à rédiger des « descriptions de tâches » pour aider les bénévoles à savoir comment s'y prendre. On évitera les « descriptions de travail » plus officielles, qui sont contraires à l'esprit communautaire et consensuel d'un CSR.

J. L'animation des réunions du CSR

Il faut de bonnes compétences en leadership pour animer une réunion de CSR. L'animation des réunions peut être confiée à tour de rôle ou à une personne en particulier pour la durée de vie du CSR.

L'animateur remplit une fonction unique qui est de faciliter la dynamique de groupe. Il incite au dialogue, pose les bonnes questions et veille à ce que le débat ne s'écarte pas du sujet. Le CLP du CSR remplit parfois ce rôle. Lorsque plusieurs CSR œuvrent en même temps, il peut y avoir un animateur par CSR. L'animateur se charge des tâches suivantes :

  • convoquer et animer les réunions du CSR;
  • faire le nécessaire pour les consultations;
  • veiller à la participation de tous les bénévoles;
  • veiller à ce que le participant essentiel ne perde rien de ce qui se dit;
  • prendre des arrangements et assurer la liaison avec les professionnels invités, conformément aux principes observés par le CSR;
  • travailler avec le coordonnateur régional, le CLP vas organiser des séances d'orientation et des ateliers à l'intention des agents de correction; des policiers et autres groupes professionnels et communautaires.

ii. La tenue de dossiers

En règle générale, le CSR ne garde de comptes rendus des réunions ni de dossiers complets. Toutefois, il doit conserver des documents essentiels : cycles de la délinquance, alliances, ordonnances judiciaires et décisions importantes. Il est utile de garder trace des communications avec les professionnels et du fonctionnement général du cercle. Aux fins d'évaluation, il est également utile de tenir un registre des présences, une chronologie des faits marquants de la vie du CSR (date d'entrée en activité, dates des réunions, numéros de téléphone, dates des incidents critiques, contacts avec les médias ou la police, etc.). Ces renseignements peuvent être très précieux pour la formation des futurs membres de CSR.

On peut également tenir un dossier de presse sur les articles parus dans les journaux.

Un « registre des contacts » - indiquant simplement la date et l'heure des réunions et des contacts entre les bénévoles et le participant essentiel - s'est révélé très précieux pour certains CSR. On peut aussi y consigner des notes pertinentes sur les questions en suspens. Ce registre ne doit pas être confondu avec les « notes de cas » prises par les agents de correction.

Dans certaines circonstances, un juge peut demander à voir les notes prises par un CSR pour les besoins de la comparution d'un participant essentiel. D'où la nécessité de ne consigner que les faits défendables et d'éviter d'émettre des opinions lorsqu'on rédige ces notes. Par exemple, des énoncés du genre « Robert était passagèrement psychotique » ou « Paul était complètement saoul » ne sont pas des allégations défendables (à moins de pouvoir produire l'attestation d'un psychiatre dans le premier cas, ou un certificat d'Alcootest dans l'autre!). Mieux vaut écrire « j'ai constaté qu'il est très difficile de tenir une conversation suivie avec Robert aujourd'hui » ou « Paul sentait l'alcool et n'arrivait pas à articuler ».

iii. L'aide aux victimes

Dans chaque CSR, des bénévoles - un ou deux - devraient être chargés de faire valoir les besoins des victimes de violence sexuelle : leurs craintes, leur besoin de sécurité et d'autres questions. Sans cette voix qui défend les victimes, un CSR n'est pas équilibré et ne respecte pas son engagement de faire en sorte qu'il n'y ait « plus jamais de victimes ».

iv. La présélection du participant essentiel et l'équipe de sélection

Un CSR peut former une « équipe de sélection » de trois bénévoles au maximum et l'habiliter à accepter ou refuser des recommandations concernant des candidats participants essentiels et porter les recommandations à l'attention du CSR, surtout en cas de doute ou de circonstances exceptionnelles. (Veuillez vous reporter au chapitre 6 ci-dessous.)

v. La prévention des rechutes

Tous les bénévoles doivent être parfaitement au fait du cycle de délinquance du participant essentiel, mais l'on peut en charger un ou deux de tenir le CSR au courant du plan de prévention des rechutes prévu.

vi. Les contacts avec les professionnels compétents

Les bénévoles peuvent discuter de la question de savoir qui sera le responsable principal de la liaison avec les professionnels compétents dans divers domaines - santé physique et mentale, toxicomanies, travail social et aide au revenu, psychologie et psychiatrie, police, service social, logement , etc.). Il faudra parfois organiser des séances de consultation pour le CSR.

vii. La communication avec les groupes communautaires et associations de voisinage

Les bénévoles peuvent être invités à prendre la parole devant des groupes communautaires ou associations de voisinage, ou se proposer de le faire. Le CSR peut confier à un bénévole ou deux l'animation de séances de stratégie à cet effet.

viii. Les relations avec la police et les médias

Les bénévoles doivent entretenir des relations avec des représentants des médias et de la police. Le CSR peut charger un bénévole de rendre compte au CLP des questions liées à la police et à la couverture médiatique. (Veuillez vous reporter au chapitre 13, Relations avec les médias, ci-dessous). On ne doit prendre contact avec la police ou les médias que sur ordre du CSR : c'est là une consigne impérative.

ix. Les contacts avec des groupes spécialisés

Il incombe aux bénévoles de prendre contact au nom du participant essentiel avec des groupes comme les Alcooliques ou Narcotiques anonymes, les cliniques spécialisées en traumatismes crâniens, les centres de santé mentale, les services sociaux, etc.

x. Les rencontres sociales

Les bénévoles ont besoin de célébrer des événements spéciaux ou étapes-clés comme les anniversaires, les réalisations importantes et autres grandes dates. On peut charger un bénévole ou deux de planifier ces célébrations et de tenir le groupe informé des dates correspondantes et des activités prévues.

xi. Les interventions en cas de crise

Tous les bénévoles du CSR doivent être formés et équipés pour faire face aux incidents et aux crises susceptibles de se présenter dans la vie du cercle. On peut en confier la responsabilité principale à un bénévole ou deux mieux armés que d'autres pour y répondre.

xii. L'obligation de signaler les situations explosives au CSR

Tous les bénévoles du CSR doivent faire part de leurs préoccupations à l'animateur (ou coordonnateur) du CSR et à tous les membres. Ces préoccupations peuvent être les suivantes :

  • une situation inhabituelle ou explosive;
  • des inquiétudes au sujet du participant essentiel;
  • toute question susceptible d'affecter le participant essentiel.

Ces préoccupations doivent être signalées sans délai. Toutefois, les bénévoles ne doivent en aucun cas « signaler » quoique ce soit à la police sans avoir consulté leur CSR lors d'une réunion spéciale.

 


6 À titre de précaution supplémentaire, le CSR devrait examiner soigneusement l'énoncé des restrictions éventuelles imposées par le tribunal (p. ex., en vertu de l'article 810) au participant essentiel. Par exemple, si ce dernier a interdiction de se trouver en un lieu où des enfants sont susceptibles de se retrouver (comme un parc où le CSR compte pique-niquer) ou de fréquenter toute personne d'un certain âge, la décision d'accueillir le participant essentiel au domicile d'un bénévole peut donner matière à controverse.

 

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