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Rapport sur les plans et les priorités

Rapport ministériel sur le rendement

Rapport ministériel sur le rendement pour la période terminée le 31 mars 2003 - Section 3 - Rendement

Bureau de la traduction

Objectif

Offrir des produits et des services de traduction, d'interprétation et de terminologie pour appuyer le gouvernement du Canada dans ses efforts visant à fournir des services aux citoyens canadiens et à communiquer avec eux dans la langue officielle de leur choix. Le Bureau de la traduction apporte son concours à l'application de la politique officielle et aide le gouvernement à respecter l'esprit et les objectifs de la Politique sur les langues officielles.

Faits et chiffres

  • Nous offrons des services de traduction, d'interprétation et de terminologie ainsi que des services linguistiques dans les deux langues officielles et dans plus de 100 autres langues, dont de nombreux dialectes autochtones.
  • Nous produisons des glossaires bilingues sur différents sujets et des produits électroniques de terminologie, par exemple TERMIUM®, banque de données linguistiques du gouvernement du Canada qui comprend plus de 3,5 millions de termes dans les langues officielles et 130 000 termes en espagnol.

Description

Le Bureau de la traduction est un intervenant clé qui aide le gouvernement à s'acquitter de son engagement qui consiste à fournir des services et à communiquer dans les deux langues officielles. En outre, il appuie l'infrastructure de prestation de services du gouvernement en veillant à compter sur le nombre voulu de traducteurs et d'interprètes et en assurant la normalisation de la terminologie au gouvernement fédéral. Ces fonctions sont essentielles au bon fonctionnement du gouvernement. Le Bureau fournit la masse critique dont le gouvernement a besoin pour respecter ses obligations en matière de langues officielles et de promouvoir les valeurs qui constituent l'identité du Canada.

Le tableau ci-après porte sur les dépenses prévues, les autorisations totales, les dépenses réelles et les équivalents à temps plein de ce secteur pour 2002-2003. Il comprend aussi une explication sur les principaux écarts.

Dépenses nettes 2002-2003

(en millions de dollars)

  Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

 

  • Crédit de fonctionnement
     

Dépenses brutes

42,9 49,6 49,6

Moins : Recettes disponibles

- - -

Dépenses nettes

42,9 49,6 49,6
  • Fonds renouvelable du Bureau de la traduction
     

Dépenses brutes

176,2 176,2 196,5

Moins : Recettes disponibles

172,2 172,2 198,5

Ressources nettes (fournies) utilisées

4,0 4,0 (2,0)
TOTAL DU SECTEUR D'ACTIVITÉ 46,9 53,6 47,6
ÉQUIVALENTS TEMPS PLEIN 1 566 1 566 1 624

Les chiffres étant arrondis, peuvent ne pas correspondre au total indiqué.

L'écart du crédit de fonctionnement est dû à l'augmentation de la charge de travail et au financement de 5,9 millions de dollars pour des services de traduction offerts au Parlement. Le fonds renouvelable du Bureau de la traduction a connu une augmentation de son volume d'affaires en 2002-2003. Le chiffre d'affaires a connu une hausse de 26 millions de dollars, ce qui est attribuable à l'augmentation du nombre de demandes de traduction et de la productivité des traducteurs, de sorte que le nombre de traducteurs pigistes auxquels on fait appel a diminué.

Aperçu du rendement

Le rendement fourni par le Bureau de la traduction pendant la période visée par ce rapport montre qu'il a accompli des progrès dans la réalisation des résultats planifiés dans les secteurs de la qualité et de la rentabilité des services et des produits, ainsi que de la normalisation et de l'accessibilité de la terminologie.

En 2002-2003, nous sommes devenus autonomes financièrement, puisque nous avons dépassé notre objectif financier en inscrivant un excédent net de 2 millions de dollars dans le Fonds renouvelable du Bureau de la traduction, au lieu du déficit prévu de 4 millions de dollars. Notre volume d'affaires a également augmenté, ce qui nous permet d'investir dans des projets stratégiques futurs et ce qui nous apporte plus de souplesse dans la gestion de notre encaisse.

Nous avons mis au point de nouveaux services permettant de créer de toutes pièces des sites Web fédéraux pour les publics cibles bilingues, et même plurilingues et multiculturels. Deux sondages annuels ont démontré que 85 % de nos clients sont satisfaits ou très satisfaits de nos services.

Nous avons continué d'enrichir TERMIUM® pour diffuser la terminologie normalisée au gouvernement et de produire des guides de rédaction, des vocabulaires et des lexiques.

Analyse du rendement

Le lecteur trouvera ci-après un aperçu des résultats planifiés pour l'exercice financier visé par ce rapport et du rendement réalisé par le Bureau de la traduction.

Résultat planifié : offrir des services et des produits économiques et de qualité

figure 13, Volume d'affaires du Bureau de la traduction

Volume d'activités : comme l'indique la figure 13, notre volume d'activités ne cesse d'augmenter depuis 1999-00; en 2002-2003, nos recettes se sont accrues de 23 % par rapport à l'exercice financier précédent. On peut en partie expliquer cette augmentation par la généralisation du réseau Internet au gouvernement. En outre, l'évolution de la démographie du Canada a pour effet d'accroître la demande de services de traduction, d'interprétation et de terminologie dans les langues distinctes du français et de l'anglais. Nous croyons que cette tendance se poursuivra.

Excédent : pour chaque dollar dépensé en 2002-2003, nous avons gagné 1,01 $, ce qui représente une hausse de 3 % par rapport à l'exercice financier précédent.

Amélioration de la productivité : nous avons été aux prises avec des difficultés dans la gestion des ressources humaines, à cause de l'augmentation de notre volume d'activités, du vieillissement des effectifs et du nombre insuffisant de langagiers professionnels qui sortent des universités. Pour faire échec à ces difficultés, nous avons commencé par mettre en ouvre, en 1998, un régime d'incitation à la productivité pour les traducteurs et les traductrices. Ce régime a permis d'améliorer continuellement la productivité.

Les résultats de l'analyse de la productivité pour les quatre derniers exercices laissent apparaître une augmentation de 7,6 % en 1999-2000, une hausse de 4,6 % en 2000-2001, une baisse de 1,5 % en 2001-2002 (après l'embauche de nouveaux employés inexpérimentés), puis une progression de 9,9 % en 2002-2003.

Satisfaction de la clientèle : les attentes des clients évoluent. Les clients réclament des services continus, de bout en bout et protégés 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, dans le cadre de circuits électroniques intégrés. Pour nous adapter à l'évolution des besoins de nos clients et améliorer nos services, nous avons mis en ouvre, en 2001-2002, un programme d'évaluation de la satisfaction et de la fidélité de la clientèle. Deux sondages annuels ont permis de constater que 85 % des clients sont satisfaits ou très satisfaits de nos services. En 2002-2003, nous avons réalisé une étude de positionnement qui a permis de conclure que les clients privilégient la qualité, le respect des délais, puis le prix.

Amélioration des services : nous avons également réalisé d'autres initiatives, grâce auxquelles nous serons mieux en mesure d'offrir à nos clients des services électroniques. Par exemple, nous avons créé un nouveau Service d'infolangagerie, qui permet aux organismes gouvernementaux de mieux respecter leurs objectifs du Gouvernement en direct. Ce service regroupe des compétences linguistiques et a pour but d'aider à créer de toutes pièces des sites Web pour des publics cibles bilingues ou multilingues; ainsi, les organismes pourront gérer le contenu de leur site Web plus facilement et déployer plus rapidement leurs services en direct. Nous continuons aussi de créer une base de données pour combiner, dans une application centrale appelée TERMIUM V, toutes nos bases de données terminologiques et celles des autres organismes fédéraux.

Le secteur de la traduction au Canada doit accentuer ses travaux de recherche et produire de nouvelles technologies pour survivre dans le cadre de l'évolution fulgurante du marché de la traduction lié à la haute technologie. Le Bureau de la traduction a travaillé en collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada et l'Université du Québec en Outaouais pour créer un Centre de recherche en technologies langagières. Ce centre réunira des spécialistes qui mettront en commun leurs ressources et pourront miser sur les compétences et les technologies nécessaires pour assurer le développement des industries langagières au Canada.

Nous avons également collaboré, avec les principaux intervenants du gouvernement fédéral, du secteur privé et des universités, à la création du Réseau canadien de l'industrie de la langue. Cet organisme aidera les industries langagières à corriger les problèmes de fragmentation et de planification de la relève. Il fera la promotion du réseautage entre les entreprises dans ces secteurs d'activité et avec d'autres partenaires dans le secteur public et dans le secteur privé. Il aidera les industries langagières à définir leurs orientations stratégiques et à améliorer les moyens qui leur permettront de s'adapter à l'accroissement de la demande de produits et de services.

Résultat planifié : diffuser une terminologie normalisée et accessible

figure 14, Termium, Nombre de demandes d'accès

TERMIUM® : les clients consultent de plus en plus TERMIUM®. Le nombre de demandes d'accès a augmenté pour passer de 255 millions en 2001-2003 à 368 millions en 2002-2003 (voir la figure 14).

Au 31 mars 2003, TERMIUM® comprenait 3 500 000 termes. La plupart de ces termes sont présentés dans les deux langues officielles; toutefois, en raison de la création de l'Accord de libre-échange nord-américain, notre banque comprend aujourd'hui plus de 130 000 termes espagnols.

Afin d'aider le gouvernement fédéral à réaliser son objectif qui consiste à mieux appuyer les pays d'Afrique et à favoriser le transfert des connaissances, nous collaborons avec le Réseau international francophone d'aménagement linguistique et nous apportons notre concours au Réseau international des langues africaines et créoles en participant à la préparation d'un lexique en six langues pour les Jeux de la francophonie de 2005.

Pratiques de gestion

Afin de moderniser nos pratiques de gestion, nous avons adopté une structure de régie et un cycle de planification et de responsabilisation qui s'harmonisent avec les orientations et les priorités du Ministère. Grâce à notre nouvelle structure de régie, nous avons intensifié la participation de nos cadres intermédiaires aux principaux aspects de notre planification et de nos décisions dans l'établissement des priorités. Nous avons adopté des pratiques de gestion des risques pour mieux appuyer la prise de décisions. Nous avons aussi adopté les éléments essentiels du Programme d'assurance de la qualité et de la formation sur les impératifs de l'administration financière.

Nous avons augmenté le nombre de langagiers professionnels compétents, à la fois dans l'intérêt du Bureau de la traduction et du secteur canadien de la traduction. Par exemple, en 2002-2003, nous avons conclu un accord de partenariat avec l'Université du Québec en Outaouais pour créer un diplôme spécialisé en localisation (activité qui consiste à adapter les logiciels et les sites Web à la réalité culturelle des utilisateurs), afin de préparer les étudiants à répondre aux besoins nouveaux de la profession de traducteur.

figure 15, Nouveaux employés (langagiers professionels)

En 2002-2003, nous avons investi 3,5 millions de dollars dans notre programme La Relève et recruté 109 langagiers professionnels (voir la figure 15). Nous avons également offert des activités de formation à plus de 93 % de nos employés, ce qui représente en moyenne plus de six jours de formation par employé durant l'exercice financier.

Nous avons participé à des activités de promotion pour les professions de traducteur, d'interprète et de terminologue dans différentes écoles et universités. Nous avons lancé un projet qui comporte des accords de partenariat avec des administrations provinciales et municipales, des universités et des collèges et des associations professionnelles pour recruter et former de futurs interprètes de conférence.