Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) au Canada

Le 13 avril 2006, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a annoncé un cinquième cas soupçonné d'encéphalopathie bovine spongiforme (EBS) chez les bovins canadiens. Cette confirmation n'a aucune conséquence en ce qui a trait aux risques pour la santé publique au Canada. Ce qui suit répond aux questions concernant la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ), la maladie liée à la consommation des produits de la viande de boeuf contaminés provenant d'animaux infectés par l'EBS au R.-U. et en France il y a quelques années.

Pour obtenir de l'information sur l'EBS et la sécurité alimentaire, veuillez consulter le site Web de Santé Canada.nouvelle fenêtre Les mises à jour sur les enquêtes de l'ACIA sur l'EBS sont affichées à l'adresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/. nouvelle fenêtre


Q. Quels en sont les risques pour la santé humaine?

R. Le risque pour la santé humaine n'a pas augmenté.

La vMCJ a été liée à la consommation de produits du boeuf contaminés provenant d'animaux atteints de l'EBS lors des flambées s'étant produites en Europe et ayant atteintes leur sommet au début des années 90. Depuis, le risque s'est atténué au point où de nouveaux cas humains de la maladie sont rarement identifiés.

Un seul cas de vMCJ a été diagnostiqué au Canada. Cependant, cette personne a été infectée au Royaume-Uni. Aucun cas n'a été associé à la consommation de la viande bovine canadienne.

L'évolution de la vMCJ chez les humains semble être reliée aux pratiques d'abattage et à un nombre élevé de bovins introduits dans la chaîne alimentaire. Ces derniers diffèrent des pratiques de l'Amérique du Nord et de régions d'Europe, comme la Suisse où en dépit de plusieurs centaines de bovins infectés par l'EBS, aucun cas humain de la vMCJ n'a été signalé.

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Q. Qu'est-ce que la MCJ? Qu'est que la vMCJ?

R. La maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) fait partie d'un groupe restreint de maladies mortelles causées par des agents infectieux appelés « prions » (forme anormale de protéines). Ces derniers attaquent le cerveau en détruisant des cellules et en créant des espaces dans les tissus. Cette maladie est toujours fatale. Il existe deux types de MCJ : classique et variante.

La variante de la MCJ est une nouvelle maladie chez les humains attribuable à la consommation de produits du boeuf provenant de bovins infectés par l'EBS. Elle attaque le système nerveux et si la maladie se développe, elle est mortelle. Elle n'infecte normalement que les animaux de mêmes espèces ou connexes. D'autres maladies à prions comptent la tremblante du mouton, l'encéphalopathie des cervidés.

La MCJ classique est une maladie à prions touchant les humains. Elle n'est pas occasionnée par la consommation de la viande bovine et survient de façon sporadique dans les populations du monde entier. Le taux de fréquence de la MCJ classique est d'environ un par un million de personnes par année.

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Q. Y a-t-il d'autres conséquences sur la santé?

R. Malheureusement, en raison de l'impact de l'EBS sur le secteur de l'élevage bovin au Canada, les fermiers et d'autres personnes qui y sont rattachés ont souffert des problèmes de santé, comme la dépression, auxquels on peut s'attendre en cas de stress accru et les moyens d'existence sont menacés.

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Q. Comment pouvons déterminer si les Canadiens contractent la vMCJ?

R. L'Agence de santé publique du Canada gère un système de surveillance vMCJ complet afin de surveiller les cas de forme classique et de variante de la MCJ dans l'ensemble du pays. Le système de surveillance MCJ, considéré comme l'un des meilleurs au monde, comprend un système d'information nationale par le biais d'une ligne sans frais concernant tous les cas suspects de de la forme classique et la vMCJ au Canada.

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Q. Des cas de vMCJ surviendront-ils au Canada?

R. Dans le R.-U., le nombre de personnes atteintes de la vMCJ reste bas : trois personnes en furent atteintes en 2003 et quatre personnes en 2004. Un faible taux de nouveaux cas apparaîtront peut-être pendant quelque temps chez les personnes qui furent exposées pendant l'épidémie en Europe. Dans les pays qui ont connu de plus petites flambées d'EBS chez les bovins, par rapport à la France et le R.-U., aucun cas de la vMCJ n'a été signalé et ces plus petites éclosions ont été plus étendues que celles déjà vues au Canada. Bien qu'il n'y ait aucune garantie, cette expérience indique que le risque lié à la consommation de la viande bovine canadienne devrait être extrêmement faible.

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Q. Récemment, une étude a découvert des prions dans les organes des souris. Quelles sont les conséquences de cette découverte sur les humains?

R. L'Agence de santé publique du Canada a encouragé ce type de recherche par l'intermédiaire de ses partenariats internationaux sur la surveillance de la MCJ et de la vMCJ et étudie la question de la transmission de la MCJ et de la vMCJ par les organes et les tissus. Nous savons que les prions peuvent être présents dans n'importe quelle partie du corps mais la question est de savoir si la protéine peut ou non causer la maladie. Bien que l'étude soit intéressante, il n'y a pas de danger pour la santé humaine que ce soit par la transmission de la MCJ par le sang, les organes et les tissus ou par l'alimentation, mais elle indique le besoin de continuer la recherche dans ce domaine. Si vous désirez d'autres renseignements sur l'EBS et la sécurité alimentaire, veuillez consulter le site Web de Santé Canada à l'adresse suivante : www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/animal/bse-esb/index_f.html. nouvelle fenêtre

 

Mise à jour : 2006-04-13 haut de la page