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À la hauteur
 
Agence de santé publique du Canada

À la hauteur
Une mise à jour de la surveillance de la santé des jeunes du Canada.


Rougeole

En 1994, le Canada s'est joint à tous les autres pays des Amériques pour adopter une résolution visant à éliminer la rougeole dans l'hémisphère occidental avant l'an 2000.

La rougeole est une maladie virale très contagieuse qui peut entraîner des complications telles que la pneumonie, l'otite moyenne, la bronchopneumonie et l'encéphalite(4). Chaque année, près d'un million de décès sont attribués à cette maladie dans le monde entier(8). En 1994, le Canada s'est joint à tous les autres pays des Amériques pour adopter une résolution visant à éliminer la rougeole dans l'hémisphère occidental avant l'an 2000(7). Au Canada, les cas confirmés de rougeole sont signalés par les unités de santé et les laboratoires locaux aux autorités sanitaires provinciales et territoriales. Dans le cadre d'un procédé de surveillance amélioré, les provinces et territoires présentent un rapport hebdomadaire directement au Bureau des maladies infectieuses, LLCM, Santé Canada. L'incidence nationale de la rougeole équivaut au nombre de nouveaux cas déclarés au cours d'une période donnée, pour 100 000 personnes.

En 1998, on a dénombré en tout 12 cas confirmés de rougeole au Canada, ce qui représente une incidence de 0,04 pour 100 000 personnes. C'était le plus faible nombre de cas jamais signalé au cours d'une année au Canada. Les cas confirmés se répartissaient dans l'ensemble du Canada et n'étaient pas liés à des éclosions. Cinq des cas confirmés avaient voyagé à l'extérieur du Canada entre 7 et 21 jours avant l'apparition de l'éruption cutanée. L'âge médian des cas confirmés au moment de l'apparition de l'éruption cutanée était de 5 ans, mais tous les cas sauf un se sont présentés chez des enfants et des jeunes de moins de 20 ans. Les antécédents de vaccination étaient connus pour 9 des 12 cas signalés; deux des cas n'avaient pas été vaccinés, six n'avaient reçu que la première dose du vaccin antirougeoleux, et un seul avait indiqué avoir reçu deux doses du vaccin.

La figure 3 présente les taux bruts globaux de la rougeole, qui ont diminué de façon cyclique, passant de 429 pour 100 000 personnes en 1924 à 0,04 pour 100 000 personnes en 1998.

 


Figure 3

Source : Bureau des maladies infectieuses, LLCM(5)


   

 

En 1995, plus de 40 % des cas de rougeole déclarés dans les Amériques se sont présentés au Canada(9). De plus, il a été estimé qu'environ 10 % des enfants vaccinés n'étaient toujours pas protégés après une dose unique de vaccin contre la coqueluche administrée après l'âge de 12 mois(4). En 1995, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a recommandé une deuxième dose de vaccin antirougeoleux pour tous les enfants canadiens(10). En 1997, toutes les provinces et territoires avaient ajouté une deuxième dose de ce vaccin à leur calendrier de vaccination systématique(4), et en 1998, les cas de rougeole au Canada ne représentaient que 0,02 % de tous les cas signalés dans les Amériques. La figure 4 illustre le taux des cas de rougeole signalés en 1997 dans des pays choisis.

 


Figure 4

Source : Bureau des maladies infectieuses, LLCM(5,8,9,12)


   

 

Limites des données
La définition d'un cas confirmé de rougeole au Canada est très précise. Un cas suspect doit soit être confirmé en laboratoire ou être lié à un cas confirmé en laboratoire avant d'être consigné dans la base de données nationale. Cette définition très précise peut entraîner une sous-estimation de la survenue réelle de cas de rougeole au Canada. De même, les différences entre pays dans la définition des cas, les systèmes de déclaration et l'accès à des analyses de laboratoire limitent les conclusions que l'on peut tirer des comparaisons internationales.


Résumé
L'ajout d'une deuxième dose de vaccin antirougeoleux au calendrier de vaccination systématique des enfants a provoqué une baisse considérable de l'incidence des cas de rougeole au Canada. Cependant, la menace d'éclosions persistera tant qu'une couverture incomplète ou inexistante laissera subsister des populations réceptives.

À moins d'indication contraire, les statistiques sur la rougeole proviennent de l'analyse effectuée par le Bureau des maladies infectieuses, LLCM(5).

 

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Dernière mise à jour : 1999-06-16 début