Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Rapport de la table ronde de Calgary

À Calgary, le ministre d'État a rencontré approximativement 22 intervenants de la santé publique de l'Alberta.

Les intervenants ont conseillé au ministre de tenir compte des facteurs suivants pour l'établissement d'une agence de santé publique du Canada.

1. Mandat

  • L'agence devrait diriger le rétablissement de la collaboration fédérale et provinciale en ce qui a trait à la santé publique.
    • On pourra réaliser beaucoup de choses avec le leadership du gouvernement fédéral si cette collaboration est améliorée, surtout en ce qui a trait à la surveillance nationale des maladies.
    • L'agence fédérale devrait favoriser l'établissement de pratiques exemplaires et d'objectifs en matière de santé sur le plan national.
    • Le fait qu'une agence fédérale fixe des buts et des objectifs nationaux permettra d'accroître la responsabilisation en matière de santé publique à tous les niveaux.
  • L'agence fédérale devrait être le fer de lance de la recherche en santé publique :
    • pour nous indiquer quelles interventions fondées sur la population fonctionnent; et
    • afin de déterminer quelles recherches doivent être effectuées sur le plan fédéral, car il est nécessaire de prévoir des populations suffisamment grandes pour mener ces recherches.
  • Elle ne devrait pas mettre l'accent uniquement sur la responsabilisation individuelle en matière de santé, mais surtout sur les déterminants sociaux de la santé.
  • Elle devrait porter une attention particulière aux groupes vulnérables.
  • Elle devrait, dans le cadre de sa mission, travailler dans une vaste gamme de disciplines de la santé.

2. Stratégies opérationnelles

L'agence devrait tenir compte des éléments qui suivent.

  • Donner des moyens à tous les niveaux de gouvernement d'éviter la
    « tyrannie des soins de courte durée ».
    • Les questions relatives aux soins de santé de courte durée attirent habituellement la majeure partie de l'attention et des fonds, privant ainsi la santé publique de ressources déjà limitées.
    • Le fait d'offrir une meilleure formation en santé publique dans les écoles de médecine pourrait contribuer à ouvrir la voie à une nouvelle culture.
  • Faire participer les populations des Premières nations directement au sein de leurs collectivités au lieu de passer uniquement par l'Assemblée des Premières nations.
    • La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada ne peut résoudre à elle seule tous les problèmes de santé auxquels font face les collectivités autochtones.
  • Collaborer directement avec les administrations municipales.
    • Pour de nombreux Canadiens, elles offrent une voie toute tracée en vue de la participation des citoyens.
    • L'agence fédérale devrait également avoir un mot à dire en ce qui a trait à la planification locale pour certains groupes, comme les aînés.
  • Effet positif de la régionalisation de la santé, en établissant des relations plus étroites entre le secteur de la santé publique et celui de la santé clinique.
    • Par exemple : Les agents de Contrôle de l'infection de Lethbridge font rapport à un agent de santé publique.
  • Reconnaître la santé des animaux comme faisant partie du système de santé publique.
    • Un bon nombre sinon la plupart des maladies infectieuses décrites dans le rapport Naylor ont un animal hôte.

3. Investissements

Les participants insistent pour que l'agence privilégie les investissements qui suivent.

  • Rétablir un solide système de surveillance des maladies.
  • Veiller à ce que les fonds consacrés à la santé ne soient pas uniquement investis dans les soins primaires et de courte durée, surtout dans les provinces dont les services et les soins de santé sont régionalisés.
  • Investir des fonds afin de disposer de suffisamment de personnel pour augmenter la capacité d'intervention en cas d'urgence.
    • La coordination fédérale/provinciale/régionale aide à faire en sorte qu'il n'y ait pas dédoublement des efforts.
  • Envisager la possibilité de financer les provinces en vue de s'efforcer de réaliser les programmes visés, et non la santé publique en général, pour assurer une meilleure responsabilisation.
  • Le gouvernement fédéral devrait prévoir l'attribution directe de fonds aux autorités sanitaires régionales, et non pas uniquement aux provinces.

4. Questions de santé publique

Les participants ont exprimé leurs préoccupations en ce qui a trait à certaines questions de santé publique

  • Chez les Premières nations de l'Alberta :
    • La qualité des logements et les problèmes de surpeuplement constituent deux problèmes de santé publique urgents qui nécessitent une attention immédiate.
    • Les parents vivant dans les réserves nécessitent une meilleure sensibilisation à la nutrition.
    • La santé mentale constitue la question la plus importante dans bon nombre de collectivités.
    • Le syndrome d'alcoolisme fœtal constitue également un problème très grave, surtout en raison du fait que les écoles à l'intérieur ou à l'extérieur des réserves n'offrent pas d'installations pour les enfants touchés.

5. Agent de santé publique en chef

  • Il devrait être libre de s'exprimer au sujet des questions impopulaires.
  • Il devrait garder bien en vue la santé publique même en l'absence d'urgences en matière de santé publique.

 

Mise à jour : 2004-09-01 haut de la page