Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
Skip first menu Skip all menus English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Centres et labs Publications Lignes dirctrices Index A-Z
Check the help on Web Accessibility features Santé - enfants Santé -adultes Santé aînés Surveillance Santé Canada
Agence de santé publique du Canada

 

 

Rapport de la table ronde du Nouveau-Brunswick

À Fredericton (Nouveau-Brunswick), le ministre d'État à rencontrer approximativement 17 intervenants de la santé publique.

Les intervenants ont conseillé au ministre de tenir compte des facteurs suivants pour l'établissement d'une agence de santé publique du Canada.

1. Mandat

  • L'agence a un rôle important à jouer dans la prestation de conseils à une vaste gamme de décideurs des gouvernements en ce qui a trait aux effets sur la santé publique des politiques autres que sanitaires. Les normes environnementales font maintenant partie de la culture gouvernementale; il devrait être de même pour les normes liées à la santé.
  • L'agence devrait être multisectorielle et multidisciplinaire.
  • L'agence devrait collaborer avec tous les ordres de gouvernement et aider à établir les rôles et les responsabilités en vue de la coopération intergouvernementale.
  • Les communications devraient constituer un élément clé du mandat d'une agence :
    • communications directes avec les Canadiens;
    • communications entre les gouvernements du Canada;
    • communications au niveau international.
  • L'agence devrait également aider les professionnels de la santé publique du Canada à connaître ce qui fonctionne et ce qui cloche ailleurs au pays.

2. Stratégies opérationnelles

L'agence devrait tenir compte des points suivants.

  • Prendre des mesures pour mieux coordonner les subventions avec les provinces afin d'éviter le versement de subventions en double.
  • Baser la coordination entre les gouvernements sur les questions de santé publique; il serait préférable d'adopter un protocole plutôt qu'une loi, car un protocole serait plus souple.
  • Faire participer le secteur bénévole directement. Beaucoup d'organismes bénévoles déploient des efforts spéciaux pour mesurer les résultats dans les communautés qu'ils servent.
  • Veiller à ce que la législation sur la protection des renseignements personnels n'entrave pas l'échange d'information.

3. Investissements

Les participants insistent pour que l'agence privilégie les investissements suivants.

  • Le Canada doit investir dans une stratégie nationale d'immunisation. Autrement, le fardeau des maladies infectieuses sera plus lourd dans certaines provinces.
  • Surveillance des maladies chroniques
    • Il s'agit d'un élément important qui a souvent été négligé; pourtant, la surveillance aura des effets considérables sur la capacité à long terme de gérer la santé et les soins de santé.
  • Le financement devrait être suffisant pour donner suite aux éléments suivants :
    • communications;
    • accroissement des ressources humaines en santé;
    • surveillance des maladies chroniques
    • promotion de la santé.
  • Le Canada a besoin d'une structure de collaboration et d'un nombre accru d'intervenants de première ligne plutôt que de structures traditionnellement associées à une agence.

4. Enjeux de la santé publique

Les participants ont exprimé leurs préoccupations en ce qui a trait à certains enjeux de la santé publique.

  • L'agence doit miser sur une meilleure coordination des services offerts à la population vieillissante :
    • les questions liées au vieillissement relèvent actuellement de huit ou neuf ministres;
    • il faut que les aînés participent à la conception des stratégies de santé publique qui leur sont destinées.
  • L'agence doit porter une attention particulière aux risques élevés de diabète et de suicide dans les collectivités des Premières nations.

5. Agent de santé publique en chef (ASPC)

  • Il devrait être un champion de la santé publique.
    • Sinon, le leadership est laissé aux dirigeants politiques.
    • Il faut s'assurer que la santé publique s'appuie sur la recherche et non sur des enjeux politiques.
  • Il devrait être en mesure de coordonner les activités avec les provinces, sans toutefois envahir leurs responsabilités.
  • Le fait d'appeler ce poste « agent de santé publique » plutôt que « médecin hygiéniste » indique clairement que la santé publique n'est pas uniquement liée à la médecine.
  • Grâce à ce poste, les médecins hygiénistes des provinces devraient avoir l'assurance que leurs échanges avec le gouvernement fédéral ne sont pas uniquement avec des bureaucrates.

Mise à jour : 2004-09-01 haut de la page