Volume: 24S3 - juillet 1998
Lignes directrices pour la lutte contre la diphtérie
au Canada
LIGNES DIRECTRICES POUR LA PRISE EN CHARGE DES CAS
ET LA PRÉVENTION DE LA TRANSMISSION SECONDAIRE
La prise en charge appropriée de la diphtérie suppose la reconnaissance
rapide des cas, leur traitement précoce et la prise immédiate de mesures
pour prévenir la transmission secondaire de la maladie. Les lignes directrices
qui suivent s'inspirent de publications antérieures(4,24-27).
Diagnostic de la diphtérie
Diagnostic clinique
Pour que le traitement de la diphtérie soit efficace et que des mesures
de lutte puissent être prises promptement, une reconnaissance précoce
de la maladie est essentielle. Pour pouvoir diagnostiquer rapidement la
diphtérie, le clinicien doit être à l'affût des cas suspects pour plusieurs
raisons : la diphtérie respiratoire peut évoluer rapidement, l'antitoxine
n'est efficace que contre les toxines circulantes (et non fixées sur les
tissus), et la diphtérie est très rare à l'heure actuelle au Canada et
est même considérée comme ayant été éliminée dans bien des régions.
En clinique, il faut redouter la diphtérie devant un patient qui
présente une affection des voies respiratoires supérieures (laryngite,
nasopharyngite ou amygdalite) accompagnée d'une température subfébrile,
une tuméfaction des ganglions cervicaux antérieurs et la présence d'une
pseudomembrane grisâtre adhérente tapissant le nez, les amygdales, le
pharynx ou le larynx.Bien que cette fausse membrane soit considérée
comme caractéristique de la diphtérie, elle n'est pas toujours présente.
Il faut également écarter la possibilité d'une diphtérie au moment d'établir
le diagnostic différentiel d'une pharyngite d'origine bactérienne ou virale,
d'une angine de Vincent, d'une mononucléose infectieuse, d'une adénovirose,
d'un abcès péri-amygdalien, d'une syphilis buccale ou d'une candidose(3,4).
Analyses de laboratoire
Il faut prévenir le laboratoire dès que le diagnostic de diphtérie
est envisagé, car l'isolement de C. diphtheriae dépend de l'inoculation
rapide d'un milieu de culture spécial. Il faut prélever par écouvillonnage
des échantillons dans la gorge et le rhinopharynx en vue d'une culture
avant même d'amorcer l'antibiothérapie. Il ne faut pas attendre
les résultats des analyses pour commencer le traitement; le diagnostic
de confirmation nécessite l'isolement et la culture du bacille diphtérique,
le typage biochimique et la mise en évidence de l'activité toxigène, ce
qui peut prendre plusieurs jours(24). La mise en culture de
prélèvements nasopharyngés peut améliorer le taux d'isolement de C.
diphtheriae, bien que la diphtérie nasale sans atteinte du pharynx
soit rare(24). Si on observe une fausse membrane, il faut en
prélever des échantillons ou écouvillonner sous le bord de celle-ci. L'annexe B
résume les lignes directrices relatives aux techniques actuelles d'identification
biologique de C. diphtheriae ainsi que la méthode correcte
de prélèvement des échantillons.
Le titrage des anticorps contre la toxine diphtérique dans un échantillon
de sang prélevé avant l'administration de l'antitoxine peut servir
à étayer le diagnostic - quand les cultures sont négatives - si cette
épreuve révèle chez le sujet un titre d'anticorps insuffisant pour conférer
une protection contre la diphtérie (< 0,01 UI/mL).
Prise en charge des cas
Les patients chez qui on soupçonne une diphtérie respiratoire doivent
être traités sur la foi du tableau clinique. Il ne faut pas attendre
les résultats des épreuves de confirmation bactériologique avant d'amorcer
le traitement. L'administration de l'antitoxine est considérée comme
le traitement de base, tandis que l'antibiothérapie s'impose pour éradiquer
le micro-organisme et prévenir sa propagation.
Antitoxine diphtérique
L'administration immédiate de l'antitoxine est essentielle, parce
que l'antitoxine ne peut neutraliser que la toxine circulant dans le sang
qui n'est pas encore fixée aux tissus. Tout retard dans l'administration
de l'antitoxine augmente le risque de complications tardives comme une
myocardite ou une névrite. Il faut administrer une dose unique d'antitoxine
diphtérique avant même de recevoir les résultats des cultures. La quantité
d'antitoxine à administrer dépend de la localisation et de l'ampleur de
la pseudomembrane diphtérique, du pouvoir toxigène de la souche et de
la durée de la maladie. Le tableau 1 présente la posologie et les
modes d'administration recommandés(25,27). Pour plus de précisions,
on peut consulter les monographies des médicaments. On peut se procurer
l'antitoxine diphtérique par l'entremise du Programme d'accès aux drogues
de traitement d'urgence, en procédant de la façon décrite dans l'annexe C.
Comme l'antitoxine diphtérique est d'origine équine, il faut toujours
évaluer la sensibilité du patient au sérum de cheval avant d'administrer
l'antitoxine; au besoin, il faut désensibiliser le sujet. Dans ce cas,
l'administration de l'antitoxine équine doit être continue, parce que
la protection découlant de la désensibilisation cesse si l'administration
est interrompue(26). Par conséquent, il faut tout mettre en
oeuvre pour obtenir une quantité suffisante d'antitoxine avant d'amorcer
le traitement. On peut consulter, à ce sujet, l'ouvrage Red Book: Report
of the Committee on Infectious Diseases(26) ou d'autres
traités cliniques pour plus de précisions sur la façon d'effectuer les
épreuves de sensibilité. Il faut garder de l'épinéphrine à portée de la
main en cas de réaction anaphylactique aiguë.
Antibiotiques
L'antibiothérapie est nécessaire pour éliminer le micro-organisme et
prévenir sa propagation. Elle ne remplace cependant pas l'administration
de l'antitoxine. Les échantillons de laboratoire doivent être prélevés
avant le début de l'antibiothérapie. La posologie recommandée pour
les antibiotiques de choix, l'érythromycine et la pénicilline, est l'injection
intramusculaire de pénicilline G procaïnique (de 25 000 à 50 000 unités/kg/jour
pour les enfants, et 1,2 million d'unités/kg/jour pour les adultes,
en deux doses fractionnées) ou l'administration d'érythromycine par
voie parentérale (de 40 à 50 mg/kg/jour, jusqu'à concurrence de 2
g/jour) jusqu'à ce que le patient puisse avaler sans difficulté; on peut
alors poursuivre le traitement en administrant cette fois par voie orale
de l'érythromycine (de 40 à 50 mg/kg/jour, jusqu'à concurrence de
2 g/jour, en quatre doses fractionnées) ou de la pénicilline V (de 125
à 250 mg quatre fois par jour), le traitement durant en tout 14 jours.
Tableau 1 Doses recommandées d'antitoxine
diphtérique équine pour différents types de diphtérie
Type de diphtérie
|
Dose (unités)
|
Voie d'administration
|
Nasale
|
10 000 - 20 000
|
IM*
|
Amygdalienne
|
15 000 - 25 000
|
IM ou IV**
|
Pharyngée ou laryngée
|
20 000 - 40 000
|
IM ou IV
|
Mixte ou diagnostic tardif
|
40 000 - 60 000
|
IV
|
Maladie disséminée datant de > 3 jours et accompagnée
d'un oedème sévère du cou (cou de taureau)
|
80 000 - 100 000
|
IV ou en partie IV et, en partie IM
|
* Intramusculaire
** Intravasculaire
|
L'élimination de C. diphthériae doit être confirmée par deux cultures
négatives d'échantillons prélevés dans la gorge et le rhinopharynx à au
moins 24 heures d'intervalle et au moins 2 semaines après la
fin de l'antibiothérapie. Si le sujet est encore porteur du microbe, il
faut lui prescrire une nouvelle cure de 10 jours d'érythromycine par voie
orale et prévoir des cultures de contrôle.
Isolement
Il faut prendre les précautions courantes et les précautions contre la
contamination par les gouttelettes (voir l'annexe D) dans le cas
de tous les patients atteints de diphtérie respiratoire, tant qu'on n'a
pas reçu les résultats négatifs de deux cultures de prélèvements de gorge
et du rhinopharynx à au moins 24 heures d'intervalle et au moins 2 semaines
après la fin de l'antibiothérapie.
Vaccination Pendant leur convalescence, les patients qui
ont eu la diphtérie doivent recevoir la série primaire complète d'anatoxine,
selon la posologie correspondant à leur âge, à moins que des épreuves
sérologiques ne mettent en évidence un titre d'antitoxine suffisant pour
offrir une protection contre la maladie, puisque l'infection diphtérique
ne confère pas toujours l'immunité(17).
Déclaration des cas
Il faut signaler immédiatement aux autorités sanitaires locales tout
cas suspect, probable ou confirmé de diphtérie respiratoire. Il faut
également respecter les autres règles relatives à la déclaration qui existent
dans la province ou le territoire (p. ex., relativement aux porteurs).
Tous les cas confirmés qui correspondent à la définition de cas établie
pour la déclaration à l'échelle nationale doivent être communiqués au
LLCM par les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé dès leur
confirmation. Ni les porteurs de souches toxigènes de C. diphtheriae
ni les personnes, symptomatiques ou asymptomatiques, qui hébergent des
souches non toxigènes ne doivent faire l'objet d'une déclaration aux autorités
nationales.
L'information présentée ci-dessous vise à guider les services de santé
locaux pour la déclaration des cas. Dans la mesure du possible, il faut
tâcher d'obtenir des renseignements épidémiologiques (y compris sur les
voyages et les contacts récents du malade) afin de déterminer s'il s'agit
d'un cas indigène ou importé.
Renseignements sur le patient
- Nom, âge et sexe
- Adresse du domicile (et de l'école ou d'un autre établissement, s'il
y a lieu)
- Hôpital auquel il a été admis
Renseignements relatifs aux épreuves de laboratoire
- Origine de(s) l'échantillon(s) - si aucun échantillon n'a été prélevé,
l'indiquer
- Date(s) du ou des prélèvements
- Résultats, s'ils sont connus au moment de la déclaration
- Nom du laboratoire
Données cliniques
- Symptômes
- Date de survenue
- Type d'antibiotique et date du début du traitement
- Antitoxine administrée
Données épidémiologiques
- État vaccinal (diphtérie)
- Voyages du sujet (au cours des 2 dernières semaines) dans une région
endémique ou frappée par une épidémie de diphtérie, ou contacts étroits
(au cours des 6 derniers mois) avec une personne ayant séjourné
dans une telle région
- Liste des personnes avec lesquelles le sujet a eu des contacts étroits
(voir la définition ci-dessous). Préciser s'il y a des cas suspects,
probables ou confirmés de diphtérie ou des porteurs parmi ces personnes.
Prévention des cas secondaires
Pour prévenir la transmission secondaire, il faut prendre des mesures
de lutte contre les éclosions chaque fois qu'un cas suspect, probable
ou confirmé de diphtérie se présente. Cependant, on décidera localement
de l'ampleur des mesures à prendre (ainsi, deux ou plusieurs cas liés
sur le plan épidémiologique peuvent commander une recherche des contacts
plus poussée qu'un seul cas). Les mesures de prévention doivent être prises
peu importe si le cas index est indigène ou importé.
Identification et prise en charge des proches contacts
Toute personne ayant été en contact avec un cas de diphtérie causé par
une souche toxigène de C. diphtheriae au cours des 7 jours
précédents doit être considérée comme à risque. Les personnes ayant été
en contact avec des cas infectés par une souche non toxigène de C. diphtheriae
(ou avec une souche toxigène ou non toxigène de C. ulcerans)
ne sont pas considérées comme des sujets à risque. Il faut amorcer sans
tarder la recherche des contacts en commençant par les personnes qui habitent
avec le cas suspect ou confirmé, puisque le risque d'infection est directement
proportionnel à l'étroitesse et à la durée des contacts, et à l'intensité
de l'exposition. La prise en charge efficace des contacts dépend d'une
surveillance étroite, de l'état vaccinal antérieur de ces personnes et
de l'observance du traitement prophylactique. Les mêmes mesures de prévention
peuvent être appliquées aux contacts des cas et des porteurs, mais il
faut accorder la priorité aux contacts des cas.
Définition du terme «contact étroit»
Sont réputées être en contact étroit avec un cas les personnes suivantes :
- les membres du ménage
- les amis, les personnes apparentées au malade et les soignants qui
se rendent régulièrement à son domicile
- les personnes que le malade aurait embrassées ou avec lesquelles il
aurait eu des rapports sexuels
- les personnes qui occupent le même local que la personne malade à
l'école ou au travail
- le personnel soignant exposé aux sécrétions oropharyngées de la personne
infectée (les employés ayant pris les précautions d'isolement voulues
ne sont pas considérés comme des contacts).
Suivi des contacts : Peu importe leur état vaccinal, toutes
les personnes qui ont eu des contacts étroits avec le malade doivent faire
l'objet d'une surveillance quotidienne pendant les 7 jours suivant leur
dernier contact avec celui-ci. Elles doivent subir un examen clinique
visant à déceler tout signe ou symptôme de la diphtérie; il faut prélever,
par écouvillonnage, des sécrétions nasopharyngées pour des cultures, avant
de commencer l'antibiothérapie.
Les contacts qui sont appelés à manipuler des aliments (particulièrement
le lait) ou dont les occupations supposent des contacts étroits avec des
personnes non immunisées (notamment des enfants, des personnes âgées ou
des membres de groupes religieux qui s'opposent à la vaccination) doivent
être exclus de leur milieu de travail tant que les résultats des analyses
bactériologiques n'auront pas établi qu'ils ne sont pas porteurs du bacille
diphtérique.
Antibiotiques
Il faut prescrire une antibiothérapie prophylactique à tous les contacts
du malade, peu importe leur état vaccinal; on recommande une dose unique
de pénicilline G benzathinique administrée par voie intramusculaire (600 000 unités
pour les enfants de < 6 ans et 1,2 million d'unités pour les personnes
de > 6 ans) ou une cure de 7 à 10 jours d'érythromycine administrée
par voie orale (40 mg/kg/jour pour les enfants et 1 g/jour pour
les adultes, en 4 doses fractionnées). Pour favoriser l'observance du
traitement, on prescrira de préférence de la pénicilline G benzathinique
aux contacts qu'il est impossible de surveiller. Dans le cas des contacts
que l'on sait porteurs du bacille, il faut effectuer au moins deux cultures
de contrôle, à au moins 24 heures d'intervalle et au moins 2 semaines
après la fin de la thérapie. Si les cultures sont positives, il faut prescrire
une nouvelle cure d'érythromycine de 10 jours.
Vaccination :
Il faut administrer aux proches contacts du malade une dose d'une préparation
d'anatoxine diphtérique convenant à leur âge, à moins que l'on sache que
les sujets en question ont reçu toute la série vaccinale prévue, la dernière
dose remontant à moins de 10 ans. Tous les contacts non vaccinés
ou n'ayant pas reçu la série vaccinale complète doivent recevoir les doses
nécessaires pour être pleinement immunisés(17).
Si la propagation soutenue de la diphtérie présente un réel danger dans
une collectivité donnée, il faut envisager de formuler des recommandations
précises relativement à l'administration d'un rappel aux adultes à haut
risque, notamment les personnes âgées qui sont moins susceptibles d'avoir
un titre d'antitoxine suffisant pour les protéger contre la diphtérie.
Il n'existe pas de données cliniques acceptables établissant l'efficacité
prophylactique de l'antitoxine utilisée. L'administration d'antitoxine
à des fins prophylactiques (et des antibiotiques mentionnés plus haut)
ne doit être envisagée que dans le cas rare où une personne exposée ne
pourrait pas être surveillée (dose de 5 000 à 10 000 unités
administrée par voie intramusculaire)(2). Si on recourt à l'antitoxine,
il faut d'abord tester la tolérance du sujet à ce produit et procéder
à une désensibilisation, au besoin.
Prise en charge des porteurs
Définition : On entend par porteur toute personne qui héberge
et peut transmettre C. diphtheriae, mais qui ne présente aucune
infection des voies respiratoires supérieures (pharyngite ou laryngite)
ni aucun symptôme général. Parmi les porteurs figurent les personnes atteintes
d'otite moyenne, d'infections nasales ou cutanées, et d'infections pharyngées
asymptomatiques attribuables à une souche toxigène de C. diphtheriae.
Antibiothérapie : Les porteurs doivent suivre une antibiothérapie
prophylactique peu importe leur état vaccinal; on recommande une dose
unique de pénicilline G benzathinique administrée par voie intramusculaire
(600 000 unités pour les enfants de < 6 ans et 1,2 million
d'unités pour les personnes > 6 ans) ou une cure d'érythromycine
per os (40 mg/kg/jour pour les enfants et 1 g/jour pour
les adultes, en quatre doses fractionnées) de 7 à 10 jours. Il faut effectuer
les cultures de contrôle à au moins 24 heures d'intervalle et au
moins 2 semaines après la fin de la thérapie. Si les cultures sont
positives, il faut prescrire une nouvelle cure d'érythromycine de 10 jours.
Antitoxine : L'utilité d'administrer l'antitoxine aux
porteurs du bacille diphtérique n'a pas été établie. Cependant, certains
experts recommandent l'administration de 20 000 à 40 000 unités d'antitoxine
pour soigner la diphtérie cutanée en raison des séquelles de nature toxique
qui ont été signalées(25).
Vaccination : Les porteurs non vaccinés (et ceux dont
on ignore l'état vaccinal) devraient recevoir immédiatement une dose d'une
préparation d'anatoxine correspondant à leur âge, ainsi que toutes les
autres doses de la série vaccinale primaire. Les porteurs vaccinés qui
n'ont pas eu de rappel depuis 10 ans devraient recevoir une dose
de rappel d'anatoxine adaptée à leur âge.
Isolement : Il faut observer les précautions courantes
et les précautions contre l'exposition aux gouttelettes (voir l'annexe
D) dans les cas hospitalisés de portage nasal ou pharyngé de souches toxigènes
de la diphtérie, tant que deux cultures effectuées à au moins 24 heures
d'intervalle et au moins 2 semaines après la fin de l'antibiothérapie
n'ont pas donné des résultats négatifs.
Il faut observer les précautions courantes et les précautions applicables
aux contacts (voir l'annexe D) en présence de porteurs hospitalisés de
souches de la diphtérie cutanée tant que deux cultures effectuées à partir
de prélèvements cutanés au moins 2 semaines après la fin de l'antibiothérapie
n'ont pas donné des résultats négatifs. Toute plaie ou lésion cutanée
doit être lavée énergiquement avec de l'eau et du savon.
Les porteurs non hospitalisés doivent être exclus de leur milieu de travail
ou de l'école tant que deux cultures effectuées après la fin de l'antibiothérapie
n'auront pas donné des résultats négatifs. Il faut éviter le plus possible
les contacts avec d'autres personnes du ménage, lorsque c'est indiqué,
et inviter les porteurs à observer des règles d'hygiène personnelle rigoureuses,
notamment :
- se couvrir le nez et la bouche d'un mouchoir lorsqu'ils toussent
- jeter tous les mouchoirs contaminés directement dans les poubelles
- se laver les mains avec du savon chaque fois qu'ils ont touché à des
sécrétions respiratoires ou à des lésions infectées
- bien couvrir toutes les plaies infectées.
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