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Volume: 23S1 - janvier 1997

Plan canadien d'intervention d'urgence en cas de fièvres hémorragiques virales et autres maladies connexes

TRANSPORT DU PATIENT

C'est en se fondant sur l'état clinique du patient et après avoir consulté le médecin hygiéniste/chef du département de santé communautaire local et pris connaissance de la pratique courante dans la province ou territoire qu'on décidera de faire appel à des services ambulanciers pour le transport depuis un point d'entrée, un cabinet médical ou une clinique jusqu'à l'hôpital. Il faut éviter d'utiliser les transports publics pour déplacer le patient. Lorsqu'on a eu recours pour un premier transport à un véhicule privé ou à une ambulance, il faudrait, si possible, utiliser le même véhicule pour le transport ultérieur du malade.

Dans la mesure du possible, le transport du patient d'un hôpital à l'autre ou à l'intérieur d'un hôpital devrait se faire dans les premiers stades de la maladie. Les patients dans un état gravissime ne devraient pas être transportés, parce que le transport est associé à une augmentation de la mortalité⁽⁷⁾ . C'est après avoir évalué l'état clinique du patient et avoir consulté le médecin hygiéniste/chef du département de santé communautaire local qu'on déterminera s'il faut transporter le malade par ambulance.

Les préposés au transport devraient être avisés de l'état du malade avant son transport. En raison du risque possible de perte de sang par le patient (p. ex. IV débranchée, hémoptysie, éraflures, etc.), du risque accru de suspension dans l'air de particules virales provenant d'une éclaboussure de sang et de l'extrême proximité du personnel par rapport au patient, les préposés au transport devraient porter au minimum des gants, des blouses imperméables, des masques et lunettes de sécurité étanches. Il faut planifier le transport de manière que le patient ait le moins de contact possible avec d'autres personnes (c.-à-d. le personnel ou d'autres patients).

Le véhicule servant au transport devrait être décontaminé rapidement après son utilisation à l'aide d'un désinfectant de faible niveau (voir «Désinfection de l'environnement»).

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