Santé Canada - Gouvernement du Canada
Sautez à la barre de navigation de gaucheSautez des barres de navigation au contenu
Vie saine

Techniques de procréation assistée visées par la Loi

La Loi sur la procréation assistée accorde le pouvoir d'établir un cadre réglementaire fondé sur le consentement éclairé, où la santé et la sécurité de la femme et de l'enfant sont au premier plan. Elle traduit l'engagement de Santé Canada à aider les Canadiens et les Canadiennes à faire des choix sains et éclairés tout au long de leur vie.

On estime qu'environ un couple sur huit ou 12,5 % des couples canadiens sont infertiles. L'incapacité de concevoir un enfant naturellement peut être due à diverses causes, entre autres une maladie transmise sexuellement telle que la chlamydia, l'oligospermie et le recul de l'âge de la maternité. Des causes différentes peuvent exiger des traitements différents. Mentionnons certaines des techniques les plus courantes de procréation assistée :

  • Insémination artificielle : Le sperme du mari/partenaire est inséré directement dans le col utérin par le vagin. Il existe des variantes, comme l'insémination intra-utérine (IIU), qui comprend en plus la stimulation ovarienne et la préparation du sperme et l'insémination par donneur (ID), qui consiste à inséminer une femme avec le sperme d'un donneur afin de provoquer la grossesse. On a habituellement recours à l'ID si le mari/partenaire a peu de spermatozoïdes (ou des spermatozoïdes défectueux) ou s'il risque de transmettre une maladie héréditaire.

  • Fécondation in vitro (FIV) : Cette technique, qui permet la fécondation hors de l'organisme, est en usage depuis 1978 pour traiter l'infertilité. La FIV est un processus en plusieurs étapes qui exige la stimulation hormonale des ovaires pour la production d'ovules, le retrait des ovules à l'aide d'une aiguille fine, leur fécondation dans une boîte de laboratoire avec le sperme recueilli, et la transplantation d'un ou de plusieurs des embryons résultants dans l'utérus à l'aide d'une micro-pipette en plastique. Il existe un type de FIV, l'injection intracytoplasmique d'un spermatozoïde (IICS), dans lequel un seul spermatozoïde est injecté directement dans un ovule. Cette technique hautement spécialisée est particulièrement utile lorsqu'un faible taux de fécondation ne permet pas d'obtenir d'embryons viables. On dispose également d'une autre méthode, l'éclosion assistée, dans laquelle la paroi externe de l'embryon est artificiellement fragilisée ou percée afin de faciliter l'implantation de l'embryon dans l'utérus et d'améliorer ainsi les chances de grossesse.

  • Diagnostic génétique pré-implantatoire (DGPI) : Cette technique sert à déterminer si un embryon obtenu par FIV est porteur d'une anomalie impliquant un seul gène qui pourrait donner lieu à une grave maladie héréditaire. On peut aussi se servir de cette technique pour déterminer le sexe d'un embryon en cas de risque de transmission d'une maladie héréditaire liée au sexe, comme la dystrophie musculaire de Duchenne, à un enfant de sexe masculin.
Mise à jour : 2004-10-01 Haut de la page