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Agence de santé publique du Canada

Bulletin du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones

Printemps 1999

DANS DE NUMERO

  • Nouvelles du Bureau national .
  • Lettres
  • Nouvelles des régions
  • Langues

Qu'est-ce que six projets du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dispersés à travers le Canada ont en commun? Bien des choses, d'après les participants du premier programme d'échange communautaire autochtone du PAPA.

Six projets de diverses régions ont participé à la première phase du programme d'échange communautaire, qui s'est terminée en décembre 1998. Ces projets ont été choisis par un sous-comité du Comité national du PAPA, et le financement permettait la participation de trois personnes provenant de chacune des collectivités concernées.

Le projet de Buffalo Narrows, en Saskatchewan, était associé à celui de Lac La Biche, en Alberta; le projet albertain de Rocky Mountain House a échangé avec celui de Halifax, en Nouvelle-Écosse, et des gens de Cumberland House, en Saskatchewan, ont pu fraterniser avec ceux de Kugluktuk, des Territoires du Nord-Ouest.

Les échanges consistaient en des séjours dans l'autre collectivité d'une durée moyenne de cinq jours. Les groupes d'échange ont consacré ce temps à discuter et à partager de l'information et des ressources à propos de nombreuses questions, telles que la promotion de l'engagement communautaire, l'élaboration de programmes destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux et les stratégies administratives et décisionnelles. Les groupes participants ont fait des heures supplémentaires : visite touristique, bingo et même danse carrée!

La majorité des participants ont qualifié l'échange d'intéressant et d'utile, mais d'après les commentaires, l'aspect le plus important du programme d'échange communautaire du PAPA est de leur avoir donné la chance de rencontrer et de côtoyer d'autres personnes qui partagent les mêmes objectifs. Comment mesurer un tel succès?

Des échanges internationaux entre des projets du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones et des projets semblables en Amérique latine et aux États- Unis pourraient être organisés en 1999-2000.

MOT DE LA RÉDACTION

AVANT-PROPOS PRINTANIER

S'agit-il d'une simple coïncidence? Tous les projets PAPA sont en plein processus de renouvellement au moment même où le printemps arrive. Après tout, le « renouvellement » n'est-il pas une version à grande échelle du ménage du printemps?

Maman faisait de ce grand ménage une opération quasi militaire. Elle ciblait un samedi en particulier, ordinairement la première journée vraiment chaude du printemps; elle ouvrait toutes les fenêtres et après avoir sonné le réveil, elle attribuait les tâches à chacun, selon l'âge, le grade et le numéro de série (du moins, ça donnait cette impression). Armés de seaux d'eau bouillante, de produits nettoyants à odeur de pin et de brosses, nous nettoyions toute la maison, de la cave au grenier : pas une toile d'araignée n'était assez haut placée pour nous échapper, pas un chaton de poussière n'était trop petit.

À la fin de la journée, nous étions épuisés, pauvres soldats terrassés dans la bataille de notre mère contre la saleté; mais en même temps, nous éprouvions un sentiment de fierté renouvelée devant notre travail, notre maison et face à nous-mêmes.

Tout cela pour dire : le dur labeur porte sa propre récompense.

La grande corvée du renouvellement qui incombe aux projets PAPA ce printemps peut sembler gigantesque aujourd'hui, mais elle se transformera, une fois achevée, en récompense. Chaque jour, nous sommes témoins des effets positifs du PAPA sur la vie des enfants autochtones, sur leur famille et leur collectivité. Et nous savons que dans 98 projets PAPA à travers le Canada, des enfants rient, apprennent et grandissent en force et en santé grâce au Programme d'aide préscolaire aux Autochtones.

Le PAPA (ainsi que son processus d'évaluation) représente du gros travail, mais nos enfants le méritent. Nous espérons que vous aurez du plaisir à la lecture de ce numéro du Bulletin du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones. Continuez de nous envoyer vos anecdotes et photos.

UN PONT ENTRE LES CULTURES

Calgary

Le 19 février 1999, le Centre Medicine Wheel Learning ouvrait ses portes; il s'agit de la première prématernelle de Calgary à inscrire à son programme préscolaire la culture et la langue métisses. Le programme du Centre est financé par le Programme d'action communautaire pour les enfants (PACE) de Santé Canada. Ce projet préscolaire pour enfants autochtones est assez exceptionnel : en plus d'utiliser ses propres installations, il est en partie hébergé par le Mount Royal College. Celui-ci a accepté d'accueillir le Centre préscolaire autochtone dans ses murs pour « réunir des enfants de toutes cultures ».

L'inauguration a donné lieu à un grand rassemblement des membres du personnel, des parents, des enfants et d'invités de marque; le tambour a résonné, on a tapé du pied comme les Métis savent le faire et on a fait la danse du balai. La directrice administrative des Services familiaux métis de Calgary, Lori Anne Houle, déclarait dans une entrevue au Calgary Herald : « Il devrait y avoir davantage de programmes comme celui-ci, qui réunissent toutes les cultures ».

D'après la sénatrice Thelma Chalifoux, qui a coupé le ruban, « Nos enfants sauront maintenant qui ils sont ». (Source : Calgary Herald, le samedi 20 février 1999)

LE PAPA TEND LA MAIN AU PROGRAMME DESTINÉ AUX RÉSERVES

Le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves du Québec et de l'Ontario a pris un bon départ en cette nouvelle année grâce à l'appui des « partenaires » du PAPA dans chacune des régions. Au Québec, à l'occasion du colloque provincial de février, on a ouvert toutes grandes les portes et offert un accueil chaleureux au Programme PAPA pour les réserves du Québec. Parallèlement, les 15 projets ontariens à l'intérieur des réserves, qui sont en pleine instauration, ont assisté en janvier dernier au congrès régional du PAPA de l'Ontario.

À l'échelon national, un grand nombre de membres personnel des projets PAPA et de Santé Canada du programme pour les régions urbaines et nordiques ont participé aux journées nationales de formation pour Programme PAPA dans les réserves. Cet événement eu lieu les 27 et 28 février dernier à Aylmer, au Québec.

Le Programme PAPA dans les réserves a été lancé en novembre 1998; il prévoit l'élaboration et la mise en ouvre, au cours des cinq prochaines années, de projets d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves de tout le Canada.

La première phase du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones, entreprise en 1995, visait les Autochtones des régions urbaines et des grandes collectivités nordiques. Les deux volets du programme sont financés par Santé Canada et partagent un objectif commun : aider les enfants autochtones d'âge préscolaire à prendre un bon départ dans la vie.

NUNAVUT : LA NAISSANCE D'UN NOUVEAU TERRITOIRE

Le 1er avril 1999, le visage du Canada a changé définitivement. Ce jour-là, un tout nouveau territoire, le Nunavut, a reçu sa reconnaissance officielle et est devenu le plus jeune territoire du Canada.

Nunavut, en langue inuite, signifie « notre terre ». Le nouveau territoire s'étend sur près de deux millions de kilomètres carrés, soit environ un cinquième de la superficie du Canada; Il est formé des parties centrale et orientale de ce qui était autrefois connu sous le nom de Territoires du Nord-Ouest. Iqaluit devient dès maintenant la capitale du Nunavut.

Environ 85 % des habitants du Nunavut sont des Inuits et l'inuktitut sera la langue de travail de leur gouvernement, mais les services gouvernementaux seront également offerts en anglais et en français.

La création du Nunavut est le fruit du règlement de la plus grande revendication territoriale de l'histoire du Canada, suivie de nombreuses années de négociations entre la Fédération Tungavik du Nunavut et le gouvernement du Canada.

Félicitations à nos amis du Nunavut en cette joyeuse occasion.

CAMPAGNE « LE PRÉSCOLAIRE, ÇA COMPTE »

Royaume-Uni

Campagne « Le préscolaire, ça compte » Royaume-Uni

Tous les membres du parlement devraient retourner s'asseoir sur les bancs du centre préscolaire, au moins une journée. Voilà le message que la Pre-School Learning Alliance, un groupe britannique d'envergure nationale militant pour l'éducation préscolaire, voudrait que chaque centre préscolaire soit pris au sérieux.

La campagne « Le préscolaire, ça compte » fait écho aux besoins croissants de financement des programmes préscolaires. La campagne vise le gouvernement britannique mais souhaite également sensibiliser les gens au travail qui se fait dans les centres préscolaires, ainsi qu'aux bienfaits qui en découlent autant pour l'enfant que pour la collectivité.

L'Alliance demande aux centres préscolaires de tout le Royaume-Uni d'inviter un député à visiter un centre préscolaire dans sa circonscription ce printemps, afin qu'il puisse au moins « être témoin du travail que nous faisons ». Et pour ajouter du piquant à l'affaire, les organisateurs de la campagne suggèrent que chaque député qui visite un centre préscolaire fasse un dessin d'un souvenir d'enfance, qui sera exposé par la suite à la Chambre des Communes britannique, le jour de la fête de la Pre-School Learning Alliance, le 12 mai prochain.(Source : Under Five Contact, Pre-School Learning Alliance, janvier 1999).

ANNONCEZ VOTRE CONFÉRENCE OU UN ÉVÉNEMENT SPÉCIAL DANS LE BULLETIN DU PAPA

Comme toujours, le Bulletin du PAPA est à la recherche de nouveaux moyens de servir ses lecteurs. Voici une suggestion pour le prochain numéro : Le calendrier des conférences et événements spéciaux. Si vous êtes au courant de la tenue d'un événement qui pourrait être d'un quelconque intérêt pour les autres programmes PAPA, veuillez en informer Maurice au Bureau national, par la poste, télécopieur ou courrier électronique.

NOUVELLES DU BUREAU NATIONAL

M.BUDGELL S'EN VA-T-À WASHINGTON

Ottawa

En février 1999, Richard Budgell, le gestionnaire du programme PAPA, se rendait à Washington à l'invitation des dirigeants du programme Head Start des États-Unis, pour discuter de sujets d'intérêt commun et des possibilités de collaboration future avec leur programme Native American. Le programme Native American est géré par l'American Indian Program Branch (AIPB), une division du Head Start Bureau.

Richard nous informe que les agents responsables du Head Start américain sont très intéressés à intensifier la collaboration en matière de formation et que les Canadiens demeurent toujours les bienvenus à leurs ateliers de formation. L'AIPB tient des ateliers de formation pour certains regroupements de ses centres Head Start tout au long de l'année. Les agents du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones inviteront à leur tour ceux du Head Start et de l'AIPB des États-Unis aux ateliers de formation régionaux et nationaux du PAPA au Canada.

Depuis la création du PAPA au Canada il y a cinq ans, le personnel de Santé Canada ainsi que celui du PAPA participent à la réunion annuelle de la National Indian Head Start Directors Association. Richard est aussi invité à présenter un exposé conjointement avec Helen Scheirbeck, chef de l'AIPB, à l'occasion de la réunion annuelle de la National Head Start Association des États-Unis qui se tiendra à Minneapolis, Minnesota, en avril 1999.

LE BUDGET DE 1999 - POUR ENTREPRENDRE L'AN 2000 EN SANTÉ

Première nation Dakota Tipi, Manitoba

Le ministre de la santé Allan Rock, de concert avec la ministre des affaires indiennes Jane Stewart et le ministre des affaires étrangères Lloyd Axworthy, a dévoilé les détails du budget fédéral de 1999 concernant les principaux projets de santé qui s'adressent aux Premières nations ainsi qu aux Inuits. Le financement pour les projets totalise 190 millions de dollars pour les trois prochaines années. Le Budget annonce la mise en ouvre de deux nouveaux projets en santé pour les Premières nations et les Inuits, programmes qui seront élaborés avec le concours des Premières Nations et des Inuits. Ce sont : Soins de santé à domicile et en milieu communautaire et Système d'information sur la santé des Premières nations.

Le Budget prévoit d'autres programmes nationaux de santé qui se concentrent sur les besoins des Autochtones : Un bon début dans la vie - Nutrition prénatale et Stratégie canadienne de prévention et de lutte contre le diabète.

Un bon début dans la vie - Nutrition prénatale peut présenter un intérêt spécial pour les centres préscolaires autochtones. En effet, le financement augmentera pendant les trois prochaines années, et ce, afin d'améliorer la santé des femmes enceintes, des mères et des jeunes enfants à risque. Ce financement destiné aux programmes de nutrition prénatale à l'intérieur et à l'extérieur des réserves contribuera à créer « un effort national soutenu » contre le syndrome de l'alcoolisme fotal et les effets de l'alcool sur le fotus (SAF/EAF).

(Source : Communiqué de presse, Des ministres dévoilent les détails des projets de santé pour les Premières nations et les Inuits, 1999-33, le 24 février 1999)

LETTRES

Voici une lettre d'un parent reconnaissant au parrain du projet PAPA, l'Association des Métis de Vancouver :

« Je voudrais exprimer ma gratitude pour l'appui extraordinaire que j'ai reçu de l'Association des Métis de Vancouver et du centre préscolaire Marguerite Riel. J'ai été mise en contact avec l'association tout récemment et je n'aurais jamais imaginé à quel point cela changerait ma vie.

En ce moment, le centre préscolaire est vraiment l'endroit rêvé pour ma fille. Je suis heureuse que nous y ayons été dirigées. Ma fille terminera son éducation préscolaire en juin prochain. J'ai le sentiment que le centre préscolaire (Marguerite Riel) est en train de faire du très bon travail et qu'il tient tout à fait ses promesses. Ma fille a appris à mieux s'extérioriser et a accru son indépendance et son estime de soi.

Je suis bien décidée à poursuivre mon engagement au sein de l'association même quand ma fille aura terminé son préscolaire. Je sens que c'est l'occasion pour elle d'être fière de sa culture et que nous allons en bénéficier toutes les deux dans l'avenir. »

Merci à vous,
Deanna Emard

LEÇONS DONNÉES PAR LES OIES

  1. En battant des ailes, chaque oiseau crée un courant ascendant pour l'oiseau derrière lui. En volant en formation, les oiseaux peuvent voler 71 % plus vite que s'ils volent seuls.

La leçon : Les gens qui partagent des objectifs communs peuvent aller là où ils veulent plus vite et plus facilement quand ils sont propulsés par la confiance d'autres personnes qui partagent les mêmes objectifs.

  1. Chaque fois qu'une oie s'écarte de la formation, elle ressent soudain la difficulté d'essayer de voler seule et regagne aussitôt la formation.

La leçon : Nous devrions rester en formation avec ceux qui sont tournés vers la direction que nous voulons prendre. Ainsi, nous pouvons accomplir beaucoup plus de choses que si nous ne comptons que sur nous-mêmes.

  1. Quand l'oie de tête est fatiguée, elle retourne en arrière dans la formation et une autre vient voler à la position pivot.

La leçon : Ce n'est que justice que nous accomplissions les tâches difficiles chacun notre tour et que nous partagions les fonctions des dirigeants. Les meneurs doivent avoir des gens qui les suivent et ceux qui suivent doivent avoir des meneurs.

  1. Les oies placées en arrière dans la formation cacardent pour encourager celles de devant à maintenir le cap et la vitesse.

La leçon : Nous avons besoin de nous assurer que notre cri venant d'en arrière est aidant et encourageant. Rappelons-nous de dire s'il vous plaît et merci à ceux que nous servons.

  1. Lorsqu'une oie tombe malade ou est atteinte d'un coup de feu, deux oies sortent de la formation et descendent avec elle pour l'aider et la protéger. Elles demeurent avec elle jusqu'à ce qu'elle meure ou soit de nouveau capable de voler.

La leçon : C'est facile d'estimer et d'apprécier ceux qui sont comme nous. Toutefois, notre vrai caractère se révèle quand nous devons intervenir auprès de ceux de notre entourage qui souffrent ou qui subissent un malheur.

Ce message, source d'inspiration, était inclus dans la trousse distribuée à l'occasion du symposium « Célébrons l'école publique », parrainé par la Chicago Principals and Administrators Association, conjointement avec les écoles publiques de Chicago, à l'automne 1998.

NOUVELLES DES RÉGIONS

Cette chronique revient de façon régulière dans le bulletin du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones. Ici, nous cédons la place aux régions. Nous espérons que le partage de cette information va nous permettre de fêter nos succès mutuels et de tirer une leçon des défis de chacun.

Voici quelques-uns des événements qui ont marqué l'actualité au sein des projets régionaux du PAPA dans tout le Canada.

Atlantique

Halifax,Nouvelle-Écosse
L'automne dernier, les gens du Centre Mi'kmaq de développement de l'enfant, à Halifax, recevaient leurs partenaires d'échange du projet de Rocky Mountain House, en Alberta; les voici maintenant engagés dans un échange plus « longitudinal ». Le projet PAPA d'Halifax vient d'envoyer six délégués dans le nord pour qu'ils puissent rencontrer leurs collègues de la région atlantique à Hopedale, Labrador. Une expérience, aux dires de nos six participants d'Halifax, qu'ils ne sont pas près d'oublier, puisqu'ils ont appris directement, sur le terrain, les complexités liées à la gestion des projets PAPA dans le grand nord.

Les gens du centre Mi'kmaq nous font part du formidable appui qu'ils ont reçu de la part des membres de leur collectivité. Des événements comme leur fête de Noël, l'Halloween et leur premier anniversaire (le 16 octobre dernier) ont réuni des personnes de tous les âges. Un des facteurs du succès, disent les employés du PAPA, est peut-être le fait que parents et enfants ont participé activement aux préparatifs et au déroulement de ces festivités.

Le travailleur communautaire du Centre Mi'kmaq de développement de l'enfant a mis de l'avant un nouveau programme de guérison l'automne dernier : WORTH - Women's Ongoing Recovery Through Healing; ce programme apporte un soutien essentiel au rétablissement des femmes violentées.

Hopedale, Labrador
Le centre de Hopedale bénéficie d'un succès constant depuis son inauguration en octobre 1998. En désignant décembre 1998 « mois de la famille », le centre a favorisé davantage la participation communautaire, par une série d'événements consacrés à la famille. Le centre de Hopedale vient de faire l'acquisition d'une nouvelle fourgonnette pour l'été et le début de l'automne,l'automne, mais les enfants sont encore transportés au centre en metoneige, présentement.

Happy Valley-Goose Bay, Labrador
À Happy Valley-Goose Bay, les responsables du projet mentionnent qu'ils en ont appris beaucoup sur le processus de renouvellement et sur ce qu'il signifie pour les projets à l'échelle locale et régionale. Happy Valley compte 43 enfants inscrits et a reçu des commentaires favorables sur son programme de préparation à l'école. De plus, le projet de Happy Valley possède maintenant un Club de bébés en santé. Québec

Le Comité provincial du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones (CPPAPA) tenait son colloque annuel en février 1999. En plus de traiter des affaires courantes, le colloque provincial du PAPA avait lancé une invitation aux représentants des Premières Nations venant des réserves. L'événement a été marqué par la fondation de l'Association des services de garde autochtones du Québec. Le CPPAPA se restructurera ce printemps pour de redéfinir son rôle et sa composition.

Ce printemps, deux projets PAPA du Québec étaient très occupés à réorganiser leurs programmes. Le Centre d'apprentissage préscolaire autochtone de Montréal est en train de réaménager un partie de ses locaux en salle de classe pour les tout-petits, devant la demande croissante de participants au projet PAPA qui ont de tout jeunes enfants (de 18 à 36 mois). D'autre part, à La Tuque, le Centre d'apprentissage Premiers pas est en effervescence grâce à l'ajout de nouveaux ordinateurs pour les enfants, ainsi que de nouvelles machines à coudre pour son programme à l'intention des parents.

Ontario

En Ontario, l'atelier du PAPA intitulé « Au-delà de 1999 » s'est tenu à Sault-Sainte-Marie les 28 et 29 janvier dernier. Aux représentants des dix projets PAPA de l'Ontario, comprenant des parents, des membres du conseil et du personnel, se joignaient les représentants du programme PAPA mis en ouvre récemment dans les réserves. On a donc pu voir à l'atelier le coordonnateur régional des projets dans les réserves, ainsi que des membres de 15 collectivités des Premières nations, dont les projets recevront du financement pour la phase d'élaboration.

Au cours de l'atelier, on a abordé les sujets suivants : la création d'un réseau reliant les projets PAPA, les Principes et lignes directrices à l'échelle nationale, l'intégration de la culture et de la langue à tous les aspects du programme, l'éducation parentale des enfants ayant des besoins spéciaux et l'identification des divers rôles au sein d'un projet PAPA. La région avait aussi le plaisir d'accueillir Val Whetung du Bureau national, qui assistait à l'atelier pour faire le point sur l'évaluation nationale.

L'événement s'est clôturé par un repas traditionnel suivi d'une activité récréative et de nombreux membres de la collectivité se sont joints à la fête.

Manitoba

Au cours de la réunion de leur Comité provincial du PAPA tenue à Winnipeg en novembre dernier, les représentants des projets PAPA du Manitoba ont eu l'occasion de poser directement des questions concernant l'évaluation nationale. Val Whetung, du Bureau national, était sur place pour leur répondre. On apprend aussi que le Comité provincial du Manitoba a formé son comité de sélection pour le renouvellement, lequel est composé de six membres autochtones (qui ne sont pas associés à des projets PAPA ni à leurs parrains) et de trois employés de Santé Canada.

Saskatchewan

Le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones de la Saskatchewan a complété son processus de renouvellement et a tenu une série de réunions sur le renouvellement, lesquelles ont commencé en décembre dernier, à Saskatoon. Des trousses de documents sur le renouvellement ont été distribuées au préalable dans tous les emplacements du PAPA et les participants pouvaient poser des questions sur le processus.

Les consultants en programme de Santé Canada iront à tour de rôle visiter chacun des projets PAPA pour veiller à ce que tous les documents soient remplis en bonne et due forme.

Les gens de la Saskatchewan nous informent que leurs projets PAPA reçoivent un bon appui de la part des collectivités, comme le démontrent les organismes communautaires variés qui ont recours au Programme d'aide préscolaire aux Autochtones pour la formation et le perfectionnement de leurs éducateurs de jeunes enfants. Cette approche rentable favorise en outre une plus grande sensibilisation du public aux retombées positives du PAPA.

Deux projets de la Saskatchewan ont participé au programme d'échange communautaire du PAPA; ils ont accueilli des groupes venant de Kugluktuk, Territoires du Nord-Ouest, ainsi que de Lac La Biche, Alberta.

Alberta

Le renouvellement du PAPA était également à l'ordre du jour des projets de l'Alberta. Ceux-ci avaient embauché une équipe de consultants pour aider les consultants en programmes de Santé Canada à recueillir des données sur leurs projets.

À Calgary, le soutien et l'engagement des parents sont toujours florissants et le groupe franchit des étapes en vue de créer une association formelle, qui assumera un plus grand rôle dans l'élaboration et la prestation du programme PAPA.

En Alberta, l'atelier régional de formation s'est tenu en janvier dernier; il traitait de sujets tels que l'art d'élever les enfants selon la tradition et l'art de raconter des histoires. Cet atelier a également fourni l'occasion de discuter avec les aînés. Des artistes métis et des Premières nations ont agrémenté de musique et de danse la soirée qui a clôturé l'atelier.

Territoires du Nord-Ouest

Les gens des 13 emplacements du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones des Territoires du Nord- Ouest ont travaillé fort cet automne et cet hiver pour améliorer leur programmation et veiller à ce que le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones continue de prospérer dans tous les coins de cette région aux multiples visages.

Du 17 au 23 février, les gens des programmes de l'Arctique de l'Ouest et du Nunavut ont assisté à leur atelier annuel de formation à Edmonton. On les a orientés vers deux ateliers distincts : l'un pour les participants venant de l'ouest, l'autre pour ceux de l'est. Les deux ateliers étaient reliés par un événement spécial qui s'adressait à tous les participants des programmes PAPA des Territoires du Nord-Ouest et à leurs invités. L'atelier avait été préparé par le consultant en programme des Territoires du Nord-Ouest et les membres d'une équipe encadrée par deux souscomités : l'un pour les projets de l'ouest, l'autre pour les projets du Nunavut.

Les programmes avancent dans leur processus de renouvellement. On a adressé une lettre à tous les parrains des projets, leur expliquant en détail le processus de renouvellement et on a fait des appels conférence dans la région pour aider tout le monde à comprendre le processus.

Yukon

Pat Martin a récemment été engagée comme consultante en programme pour la région du Yukon et se ditemballée à l'idée de travailler avec les projets PAPA de Dawson City,Watson Lake et Whitehorse. Actuellement, 29 enfants de ces trois collectivités sont inscrits, mais, dit-elle, le soutien au programme a commencé à s'étoffer, surtout avec la participation accrue des aînés.

Le centre préscolaire d'Ashea, à Whitehorse, a organisé une fête de Noël pour ses familles, fête qui fut couronnée de succès. D'autre part, au projet de Dawson, les enfants ont eu la chance de recevoir une invitée assez spéciale : une trappeuse est venue partager avec eux ses connaissances en trappage et s'est entretenue avec les enfants sur les changements survenus dans le nord.

Colombie-Britannique

Les gens de la Colombie-Britannique nous informent que leur région a terminé son processus de renouvellement. Les emplacements du PAPA bourdonnent d'activités en préparation de la prochaine visite de Santé Canada et un consultant a également été engagé pour donner un coup de main au déroulement du processus.

À Campbell River, le personnel du PAPA a fait profiter les parents de sa formation portant sur « La compréhension du développement de l'enfant et de son tempérament » et offre des ateliers supplémentaires dans les domaines suivants : la prévention des incendies et la sécurité, les ateliers « Attachez-vous bien » et « Contre-attaque » de la GRC. Un réveillon et une veillée du jour de l'an, mettant en vedette des troupes de danseurs de la région, ont inspiré les participants à entreprendre la nouvelle année dans la joie.

D'autres projets de Colombie-Britannique savent tirer profit de l'emploi de stagiaires en soins infirmiers ou en éducation de jeunes enfants; cette maind'ouvre supplémentaire leur permet de réduire leur ratio élèves-professeur tout en procurant à des étudiants un bonne occasion de formation pratique. De tous les emplacements nous parvient l'écho d'une participation accrue des parents et des aînés, ce qui facilite la tâche des membres du personnel du PAPA vis-à-vis de l'enseignement de la culture et de la langue aux enfants. En février, à Harrison Hot Springs, s'est tenue une conférence de formation pour les parents et le personnel du PAPA de la Colombie-Britannique.

Deux nouveaux projets sont sur pied et vont bon train en Colombie-Britannique. Toutes nos félicitations au centre préscolaire Marguerite Riel, parrainé par l'association des Métis de Vancouver, et au centre préscolaire Eagle's Nest, parrainé par la Indian Homemakers Association de Colombie-Britannique.

Ces deux projets, situés à Vancouver, ont bénéficié de la couverture médiatique d'une station de télévision locale à l'occasion de leur inauguration. Le Centre Marguerite Riel a ouvert ses portes le 14 novembre 1998, tandis que le centre Eagle's Nest a ouvert les siennes le 29 janvier dernier.

L'EFFET D'INCUBATION
Les résultats positifs de programmes d'intervention précoce comme le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones peuvent n'apparaître que plus tard au cours du développement de l'enfant. Il est possible que l'effet soit d'abord peu visible et cumulatif, et n'atteigne un niveau significatif qu'après un laps de temps allant jusqu'à 5 ans.

L'effet d'incubation » est difficile à définir, mais son existence est bien étayée par une recherche du Consortium of Longitudinal Studies, aux États-Unis. Une étude longitudinale a suivi de près les progrès de 2 200 enfants défavorisés provenant de deux groupes; l'un de ces groupes fréquentait un centre préscolaire, l'autre, non. Leur rendement académique et leurs résultats de tests ont été suivis pendant 20 ans. Aucune différence significative n'est apparue entre les deux groupes avant un délai de cinq ans après le programme d'intervention. C'est alors que les différences devinrent significatives et le demeurèrent de façon continue jusqu'à ce que les sujets étudiés aient atteint le début de l'âge adulte.

On trouvera plus d'information sur cette recherche dans le livre intitulé « As The Twig Is Bent : Lasting Effects of Preschool Programs » du Consortium for Longitudinal Studies Staff (Un volume de la série Child Psychology), Erlbaum Publishers, 1983.)

APPRENDRE À JOUER

Jouer peut représenter un travail ardu. Apprendre à jouer efficacement peut aider les enfants à développer d'importantes habiletés sociales qui vont leur servir pour le reste de leur vie.

Les cinq premières années sont primordiales pour apprendre à jouer, particulièrement l'âge de trois ans, où la plupart des enfants se livrent pour la première fois à des activités de jeu en groupe. Cela peut expliquer pourquoi les enfants qui fréquentent un centre préscolaire réussissent mieux que les autres. La recherche démontre qu'au centre préscolaire, les enfants jouent en groupe plus souvent, que leur niveau de jeu est plus complexe et que leurs jeux durent plus longtemps. En d'autres termes, les enfants qui fréquentent un centre préscolaire apprennent à mieux jouer avec les enfants de leur âge que les enfants n'ayant aucune expérience formelle en garderie.

Les enfants qui fréquentent assidûment le centre préscolaire semblent être ceux qui en retirent les plus grands avantages, parce qu'ils en viennent à mieux connaître leurs compagnons du même âge; en effet, des camarades de jeu plus familiers semblent faire ressortir ce qu'il y a de meilleur chez les enfants. C'est cette familiarité, aux dires des chercheurs, qui produit des rendements supérieurs chez les enfants des centres préscolaires.

Le fait d'être familier avec ses pairs joue un rôle déterminant dans le perfectionnement des habiletés sociales. Le centre préscolaire fait que les enfants sont assurés de devenir familiers avec au moins quelques-uns de leurs pairs. Cela a un effet positif sur leur développement.

Afin de s'entendre avec les pairs et de jouer efficacement avec eux, les enfants doivent utiliser une variété d'habiletés sociales. Il faut qu'ils apprennent l'art de commencer un jeu, d'accepter un rôle dans le jeu, d'élaborer un scénario commun et de collaborer à y jouer; ils doivent aussi apprendre à résoudre les conflits qui surviennent inévitablement dans des situations de groupe complexes, ainsi qu'à décider en commun quand arrêter de jouer.

Et nous qui pensions qu'ils ne faisaient que s'amuser. (Références : Under Five Contact, Preschool Learning Alliance, janvier 1999)

POUR OU CONTRE LA FESSÉE?

Si vous voulez avoir des enfants plus intelligents, ne les frappez pas. Voilà la conclusion d'une recherche menée à l'université du New Hampshire, aux États- Unis.

Une équipe de chercheurs a étudié plus de 900 enfants âgés de 1 à 4 ans, à partir de 1986. En 1986 et une deuxième fois en 1990, ils leur ont fait passer des tests d'habileté cognitive, qui est leur habileté à apprendre et à reconnaître les choses. L'étude tenait compte de facteurs comme le fait que le père vive avec la famille ou non, le nombre d'enfants dans la famille, le temps passé par la mère avec l'enfant, le groupe ethnique, le poids à la naissance, l'âge et le sexe. Les chercheurs ont interrogé les mères au sujet des punitions corporelles et les observaient avec leurs enfants.

Voici leurs constatations : plus un enfant était frappé ou puni physiquement, plus bas était son résultat aux tests. Les enfants qui ne subissaient pas de punitions corporelles obtenaient des résultats plus élevés. D'après le rapport, ce n'est pas que les enfants punis physiquement avaient perdu leur habileté cognitive, mais plutôt que la punition corporelle était associée à un développement cognitif inférieur à la moyenne. La recherche suggère que les parents qui ne frappent pas leurs enfants passent plus de temps à parler et à raisonner avec eux. Moins les mères utilisaient les châtiments corporels, plus elles fournissaient de stimulation cognitive a leur enfant.

(Source : Reuters,Washington D.C., É.-U.)

LES LANGUES AUTOCHTONES DU CANADA

LA LANGUE : « l'outil de travail de la vie quotidienne »

« Plus les personnes qui parlent une langue sont jeunes, plus cette langue est florissante », d'après un article sur les langues autochtones du Canada paru dans l'édition de décembre 1998 de Tendances sociales canadiennes, une publication de Statistique Canada. Cet article s'appuie sur les données des recensements de 1981 à 1996, ainsi que sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 1991; on y indique les langues indigènes qui sont les plus menacées de disparition et celles qui semblent les plus viables.

Selon la recherche, les chances de survie d'une langue peuvent être évaluées d'après l'âge des personnes qui la parlent ou dont elle est la langue maternelle. Si cet âge est élevé, on peut en déduire que la langue n'a pas été transmise à la jeune génération. La prochaine étape découle logiquement : quand les aînés mourront, la langue elle-même risque de s'éteindre.

En conséquence, le vrai critère de viabilité des langues autochtones réside dans la capacité des gens de transmettre la langue d'une génération à l'autre; la façon la plus sûre d'y arriver est deparler la langue à la maison, où elle devient l'outil de la vie quotidienne. Bien que de nombreuses collectivités autochtones aient entrepris des démarches pour revitaliser leur langue indigène à l'école et au moyen de divers médias, rien ne peut remplacer l'enseignement d'une langue à la maison, comme langue maternelle.

L'article révèle certains faits étonnants à propos des langues autochtones.

  • Au cours des quelque 100 dernières années, au moins dix langues autochtones du Canada ont disparu.
  • Les langues autochtones du Canada comptent parmi les langues les plus menacées au monde.
  • Les 50 langues autochtones se divisent en 11 grandes familles linguistiques, soit dix langues des Premières nations et l'inuktitut.
  • En 1996, seulement trois des quelque 50 langues autochtones - le cri, l'inuktitut et l'ojibway - étaient parlées par une population suffisamment large pour être considérées comme véritablement à l'abri de l'extinction.

Pour plus de renseignements sur Les langues autochtones du Canada de Statistique Canada, communiquez avec Mary Jane Norris au (613) 951-2316, Division de la démographie.

LANGUES VIVANTES

« Sans la langue, nous ne sommes que des corps sans esprit. »

Alors que le rapport de Statistique Canada jette un nouvel éclairage sur la situation et les tendances de l'usage des langues autochtones au Canada, les constatations ne constituent pas une surprise pour bien des Autochtones, particulièrement les gens qui travaillent en éducation. L'article confirme toutefois une crainte grandissante parmi les collectivités autochtones, voulant que les enfants autochtones soient menacés de perdre leur langue maternelle et une partie de leur identité culturelle originale en tant qu'Inuits, membres des Premières nations ou Métis.

La Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA) soutenait également cette thèse dans le document « Rassembler nos forces ». Les peuples autochtones de tout le Canada ont affirmé devant la commission royale que la langue et la culture sont intimement liées. La langue, selon le rapport, « est l'un des principaux instruments qui permet de transmettre la culture d'une génération à l'autre et d'interpréter l'expérience collective. »

Un aîné déclara à la commission : « Sans la langue, nous ne sommes que des corps sans esprit. »

Aujourd'hui, au Canada comme dans le monde entier, les langues minoritaires sont menacées d'extinction face aux langues de la culture dominante - en particulier celles qu'utilisent les médias et la culture populaire. Les langues autochtones ont également subi les effets dévastateurs de politiques visant à les remplacer par l'anglais ou le français.

Il incombe maintenant à chaque nation autochtone de décider jusqu'où elle est prête à aller pour conserver sa langue et élaborer des politiques en vue d'arrêter son déclin et de commencer à regagner le terrain perdu, conclut la CRPA. D'après la commission, si l'on veut protéger les langues autochtones, il faut : (1) préserver ou augmenter le nombre des locuteurs et (2) les utiliser dans les communications quotidiennes, en particulier au sein de la famille.

Lorsque l'usage d'une langue est en déclin ou gravement menacé, les programmes d'immersion peuvent être utiles, mais une langue ne peut vivre que si elle est utilisée couramment. Elle doit servir dans les communications au travail, à l'école, dans les médias, avec le gouvernement et, principalement, à la maison. (Commission royale sur les peuples autochtones, 1996, Rassembler nos forces, Vol. 3, Ministère des Approvisionnements et Services Canada.)

PRIX NATIONAUX D'EXCELLENCE DÉCERNÉS AUX AUTOCHTONES

Regina, Saskatchewan
Hollywood a ses Oscars, le Canada, ses Junos. Le Canada autochtone a ses Prix nationaux d'excellence décernés aux Autochtones.

Cette année encore, le Gala du mérite autochtone a démontré que les étoiles autochtones de la musique country comptent parmi les plus brillantes.

Le 12 mars 1999, pour une sixième fois, le Gala du mérite autochtone, gagnant d'un Gemini Award, rendait hommage aux Autochtones de tout le Canada pour « leur sens de l'initiative, leurs réalisations et leur dévouement. » L'émission, riche en couleurs, montrait bien comment la remise de ces prix est une manifestation contemporaine d'une tradition autochtone bien établie, consistant à rendre hommage aux personnes qui ont fait leur marque, des origines à aujourd'hui. Parmi les présentateurs du gala, des personnalités triées sur le volet, on remarquait entre autres Jennifer Podemski, de la série télévisée « The Rez » et Michael Greyeyes, de la minisérie « Big Bear » de CBC. On a pu apprécier également les talents musicaux de Murray Porter, un musicien autochtone de country blues très apprécié, ainsi que de l'époustouflante Fara, qui avait participé aux quatre derniers galas du mérite autochtone. La cérémonie avait lieu cette année au Centre des arts de la Saskatchewan, à Regina; elle a réuni une foule nombreuse et distinguée, parmi laquelle on pouvait remarquer de nombreux personnages éminents du Canada

autochtone, venus rendre hommage aux 14 récipiendaires des prix 1999. (Si vous n'avez pas eu la chance d'être invité à l'événement, peut-être avez-vous pu au moins capter sa retransmission à l'antenne de CBC, le 13 avril, à 20 h, heure avancée de l'est)

Santé Canada est fier de compter parmi les nombreux commanditaires de la Fondation nationale des réalisations autochtones. Pendant deux ans, à partir de 1999, la Fondation offrira, au nom de Santé Canada, le programme de bourses d'études en santé pour Autochtones. Le programme vise à soutenir les jeunes Autochtones qui se destinent à une carrière dans le domaine de la santé.

GUIDE DE RESSOURCES

Le Bureau national du PAPA reçoit régulièrement de l'information de sources diverses qui pourrait présenter une utilité ou un intérêt pour les projets PAPA. Les items mentionnés ici n'ont pas nécessairement reçu l'approbation du Bureau national.

Guide fédéral

Le Guide des programmes et services fédéraux pour les enfants et les jeunes est un document de référence unique conçu pour les parents, les familles, les organismes et les personnes qui travaillent auprès des enfants.

Produit tous les deux ans par Santé Canada, le Guide fournit des renseignements de base sur les programmes du gouvernement fédéral qui s'adressent aux enfants et aux jeunes. L'information y est présentée par thèmes : santé, famille, recherche, etc.

Vous pouvez obtenir le Guide des programmes et services fédéraux pour les enfants et les jeunes gratuitement, en version imprimée ou sur Internet au site de la Division de l'enfance et de la jeunesse de Santé Canada, à l'adresse électronique suivante : Commandez votre exemplaire par la poste, par courriel ou par télécopieur à :

Division de l'enfance et de la jeunesse
Direction générale de la promotion et des programmes de la santé Santé Canada
PL : 1909C2
Ottawa Ont. K1B 1B4
Courriel : enfant@www.hc-sc.gc.ca
Téléc. : (613) 952-1556

Publications Duval House

Un programme pour et par les Premières nations Programmes de langues : cri (des plaines, des bois, maskegon), blackfoot, langue saulteuse, ojibwa, dakota, déné, oji-cri.

Collection Guérison

« I am Alcohol » de Don Burnstick « Rage » des Native Counselling Services et Cunnigham Communications

« I Will Not Cry Alone », de Ken Ward Calendriers, agendas d'usage général et scolaire. Magnifiques calendriers et agendas adaptés à la culture, faits sur mesure pour votre école ou votre entreprise.

Duval House Publishing
18220-102 Avenue,
Edmonton, Alberta T5S 1S7
Tél. : (780) 488-1390
Téléc. : (780) 482-7213
Tél. (sans frais, Canada seulement) : 1-800-267-6187

CONGRÈS ET CONFÉRENCES

Cinquième congrès national Head Start sur la recherche

Sur le thème : « L'effet des transitions de développement et de contexte sur les enfants et les familles : conséquences sur la recherche, les politiques et la pratique » (traduction libre)

Du 28 juin au 1er juillet 2000
Washington D.C.

Organisé par : The Administration on Children, Youth and Families, Department of Health and Human Services, en collaboration avec l'université Columbia et la Society for Research in Child Development.

Dépôt des communications au site Internet, à compter du 1er mars 1999
Date limite : 15 juillet 1999
Pour tout renseignement :

Dr Faith Lamb-Parker, directrice de projet
Columbia School of Public Health/CPFH
60 Haven Avenue B3
New York, NY 10032
Tél. : (212) 304-5251
Téléc. : (212) 544-1911
Courriel : http://www.acf.dhhs.gov/programs/hsb

Le neuvième congrès national de formation Indian Head Start

Sur le thème : « Vers de nouveaux sommets.un hommage aux intervenants en éducation de la prime enfance. » (traduction libre)

Du 26 juin au 1er juillet 1999
Arlington, VA (Washington, D.C.)
Organisé par : The National Indian Head Start Directors Association et The American Indian Programs Branch (AIPB),
Administration for Children and Families, Department of Health and Human Services (Washington, D.C.)
Pour tout renseignement :
Mme Antonia Dobrec
Three Feathers Association
P.O. Box 5508, Norman, Oklahoma 73070
Tél. : (405) 360-2919
Téléc. : (405) 360-3069
Courriel : info@threefeathersassoc.com

Mise à jour : 2002-07-20 haut de la page