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Science et recherche

Les partenaires gouvernementaux font le suivi de la propagation du virus du Nil occidental

MoustiqueLe virus du Nil occidental (VNO) est étroitement lié aux virus à l'origine de la dengue, de la fièvre jaune et de l'encéphalite de Saint-Louis. Il est transmis par les moustiques qui se nourrissent du sang d'oiseaux infectés. Les données montrent que la plupart des personnes infectées ont été piquées par un moustique infecté.

Le VNO a d'abord été isolé dans le district ougandais du Nil occidental, en 1937, mais la première éclosion en Amérique du Nord a été signalée à New York, en 1999.

En 2002, en Amérique du Nord, plus de 4 000 personnes sont tombées malades après avoir contracté le VNO. En 2003, le nombre s'est élevé à
10 000, soit la plus importante éclosion d'infection par le VNO jamais enregistrée.

Les scientifiques de Santé Canada, en collaboration avec des collègues des provinces et des territoires et avec d'autres partenaires, surveillent la présence du VNO partout au Canada, ce qui fournit des renseignements importants aux chercheurs et aux agents de la santé publique notamment en ce qui concerne :

  • la possibilité que le virus surgisse de nouveau dans une région où des cas d'infection chez des humains ont déjà été signalés;
  • la possibilité que le virus se soit propagé dans de nouvelles régions;
  • la répartition géographique du virus pendant sa propagation;
  • les nouveaux modes de propagation du virus, par exemple, les transfusions sanguines;
  • les personnes qui risquent le plus d'avoir de graves problèmes de santé.

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Comment procède-t-on à la surveillance?

Les éclosions dans le passé ont montré que certaines espèces d'oiseaux, comme les corneilles, les geais, les pies et les corbeaux, présentent un taux élevé de mortalité dû au VNO, ce qui fait d'eux les meilleurs indicateurs de risque pour les habitants d'une région en particulier.

Auparavant, toutes les analyses d'oiseaux morts étaient centralisées au Laboratoire national de microbiologie de Santé Canada, à Winnipeg. Pour la première fois, en 2003, un nouveau système d'analyse nommé VecTest a permis de faire des analyses à l'échelon local, dans les Centres canadiens coopératifs de la santé de la faune et les laboratoires provinciaux.

En 2004, l'analyse locale des oiseaux morts, à l'aide de VecTest, demeurera le principal moyen de surveillance du VNO. Si des humains ou des chevaux présentent des symptômes d'infection par le virus, ils feront également l'objet d'analyses. Dans les régions où on a établi la présence du VNO, les moustiques feront l'objet d'analyses et d'un suivi.

 

     

 

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Mise à jour : 2005-10-17 Haut de la page