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Explorer les liens entre la santé mentale et l ’usage de substances

Annexe

Définitions

Les quelques définitions suivantes de termes relatifs à l’usage de substances ont été utilisées dans le présent document:

Abus de substances, selon la définition donnée par l’Organisation mondiale de la santé dans son Lexicon of Alcohol and Drug Terms (Lexique sur les termes reliés à l’alcool et aux drogues):

[Traduction] «[...] mode de consommation inapproprié, caractérisé par.. la
poursuite de la consommation, même si le sujet est conscient d’être en proie à un problème persistant ou récurrent d’ordre social, professionnel, psychologique ou physique, qui est causé ou exacerbé par l’usage [ou par l’usage récidivant], dans des situations où celui-ci est physiquement dangereux (p. 4)».

Usage de substances : la consommation de toute substance psychotrope, dont le tabac, l’alcool, les médicaments en vente libre et vendus sur ordonnance, les drogues illicites, les solvants et les produits pour inhalation. Cette consommation comprend aussi bien l’abstinence qu’une consommation occasionnelle ou régulière, une consommation fréquente et excessive, jusqu’à l’abus de substances. On peut également parler de consommation de substances.

Consommation excessive d’alcool et de drogue : usage non approprié et impropre — dans le contexte — de toute substance qui comporte des conséquences très néfastes ou potentiellement graves pour l’individu ou autrui.

Consommation responsable d’alcool et de drogue : usage approprié et convenable — dans le contexte — de n’importe quelle substance. Dans certains cas, cet usage est défini de façon subjective en fonction de normes individuelles et sociales; dans d’autres, il est défini objectivement par des lois.

Dépendance d’un comportement : compulsion à accomplir une action (par exemple le jeu) qui engendre des problèmes d’ordre médical ou financier et/ou qui devient incontrôlable, le non-accomplissement de cette action étant associé à une sensation de malaise.

Réduction du tort : sous-entend la réduction du tort qui résulte de la consommation d’alcool et de drogue. Il s’agit de réduire non seulement les niveaux de consommation, mais encore les conséquences indésirables sur le plan de la santé ou le plan social (ex.: réduire le risque d’infection par des programmes d’échange de seringues).

Toxicomanie : se produit selon Peele (1983) quand l’attachement d’une personne à une sensation ou à un objet réduit son appréciation d’autres éléments, ou sa capacité de faire face à d’autres éléments, du fait d’une dépendance de plus en plus grande de l’expérience associée à la sensation ou à l’objet en question.

Les définitions de la santé mentale pertinentes aux fins du présent document de travail ont été puisées dans La Santé mentale des Canadiens: vers un juste équilibre (1988):

Problème de santé mentale : perturbation des rapports entre la personne, le groupe et l’environnement. (p. 8)

Santé mentale minimale : désaccord entre les facteurs liés à l’individu, au groupe et à l’environnement, ce qui provoque une détresse subjective, une détérioration ou un développement inadéquat des capacités mentales, une incapacité d’atteindre les buts visés, des comportements destructeurs, et une consécration des inégalités. (p. 9)

Santé mentale optimale : interaction efficace des facteurs liés à l’individu, à la collectivité et à l’environnement, ce qui contribue à assurer le bien-être subjectif, l’utilisation et le développement optimaux des capacités mentales, la réalisation de buts justes, et des conditions d’égalité fondamentale. (p. 9)

Trouble mental : maladie caractérisée, qui peut être diagnostiquée et qui entraîne une détonation marquée des capacités cognitives, affectives ou relationnelles de l’individu. (p. 8)

Mise à jour : 2004-10-01 Haut de la page