Agence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
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Volume 17, No 2- 2000

 

 

Agence de santé publique du Canada

Rapport de la situation
Restructuration du programme des maladies chroniques du Laboratoire de lutte contre la maladie
Donald T. Wigle, Catherine McCourt et Felix Li

Introduction
D. Wigle

Santé Canada est en restructuration depuis quelques années par suite des révisions des programmes du gouvernement fédéral et de celles, continues et exhaustives, des programmes du Ministère. Dans le cadre de ce processus, Santé Canada a proposé d'étoffer les activités du «service de renseignements sur la santé publique» du Laboratoire de lutte contre la maladie (LLCM). Cette démarche a été appuyée en 1994 par les ministres de la Santé des niveaux fédéral, provinciaux et territoriaux et mise en application en avril 1995.

1 Le suivi, l'analyse, l'interprétation et la diffusion continus de l'information sur les maladies et autres enjeux en matière de santé.

L'expression «service de renseignements sur la santé publique» vise à décrire la synthèse de l'information tirée de la surveillance 1 , de la recherche fondamentale et de la recherche d'intervention, et son utilisation en vue de la planification de la santé et de l'élaboration de politiques. L'étoffement du programme de renseignements sur la santé publique du LLCM visait notamment les domaines prioritaires suivants : les pathogènes à diffusion hématogène, les infections nosocomiales, les maladies transmises sexuellement, les infections respiratoires et entériques, le cancer, la santé génésique et la santé de l'enfant, les maladies cardio-vasculaires et les blessures.

En ce qui concerne les maladies chroniques, cette décision a finalement mené à la création de trois nouveaux groupes à partir de l'ancien Bureau de l'épidémiologie des maladies chroniques : le Bureau de la santé génésique et de la santé de l'enfant, le Bureau des maladies cardio-respiratoires et du diabète, et le Bureau du cancer. Ces nouveaux bureaux ont été établis en septembre 1995.

Dans le cadre de la réorganisation de l'ancien Bureau de l'épidémiologie des maladies chroniques, la production de Maladies chroniques au Canada et de sa publication soeur, Relevé des maladies transmissibles au Canada, a été dévolue à la nouvelle Division de la diffusion des documents du LLCM. La rédactrice en chef, Lori Anderson, et la préposée aux publications, Irene Kodak, continueront de travailler pour Maladies chroniques au Canada, depuis leurs nouveaux postes à la Division de la diffusion des documents. La Dr Christina Mills, chef de la Prévention au nouveau Bureau du cancer, demeure rédactrice scientifique de Maladies chroniques au Canada, et continuera de travailler en étroite collaboration avec Lori et Irene.

Bureau du cancer
D. Wigle

Voici quelques chiffres éloquents au sujet du cancer : en 1996, on comptera 129 000 nouveaux cas de cancer au Canada et 62 000 décès; 35 % des Canadiennes et 40 % des Canadiens présenteront un cancer; seulement la moitié des personnes touchées par le cancer survivent pendant au moins cinq ans; le cancer est la principale cause de décès précoce, comme l'indique le nombre d'années de vie potentielles perdues avant l'âge de 75 ans; le nombre annuel de cas de cancer et de décès par suite de cancer doublera d'ici l'an 2010, environ.

Les quatre divisions du Bureau du cancer (et leur chef) sont : Prévention (Dr Christina Mills), Évaluation des risques liés au comportement (Dr Howard Morrison), Évaluation des risques liés à l'environnement et surveillance des cas (Dr Yang Mao) et Détection précoce ettraitement (Dr Isra Levy, consultant agissant à titre de chef pour le moment).

Voici les objectifs du Bureau du cancer :

  • identifier les populations à haut risque d'être atteint ou de mourir du cancer (y compris les grappes) afin de cibler les interventions et de guider les enquêtes d'évaluation des risques;

  • évaluer l'impact du cancer sur la population canadienne et mesurer les tendances;

  • évaluer les déterminants de l'incidence, de la morbidité (y compris la qualité de vie) et de la mortalité;

  • démontrer l'importance des programmes d'intervention et des ressources;

  • élaborer des hypothèses en vue d'analyser les facteurs de risque d'incidence et d'évolution du cancer;

  • réaliser une synthèse des connaissances et promouvoir l'établissement de consensus en vue de la planification des programmes de lutte et de prévention du cancer, ainsi que l'élaboration des politiques.

En collaboration avec mes collègues, je continuerai de promouvoir la publication Maladies chroniques au Canada à titre de véhicule de communication destiné aux personnes qui s'intéressent à la prévention des maladies chroniques et des blessures ainsi qu'à la lutte contre ces problèmes. Nous dépendons de la vitalité de notre relation avec vous, en tant que collaborateurs et lecteurs.

Bureau de la santé génésique et de la santé de l'enfant
C. McCourt

Ce nouveau bureau a la chance de pouvoir compter sur l'excellent travail des Drs Don Wigle et Greg Sherman, de l'ancien Bureau de l'épidémiologie des maladies chroniques.

L'activité première du nouveau bureau est la surveillance à l'échelle nationale de certains enjeux en santé pédiatrique. Ces enjeux sont choisis en fonction de leur impact sur la santé, des besoins en matière de surveillance nationale, des priorités de Santé Canada, du niveau de ressources disponibles et des besoins des autres bureaux du LLCM en ce qui concerne les programmes relatifs à la santé de l'enfant. À l'heure actuelle, nous nous intéressons particulièrement à la santé génésique, à la santé périnatale et à la santé du nourrisson, ainsi qu'aux blessures chez l'enfant (y compris les mauvais traitements).

Le Bureau de la santé génésique et de la santé de l'enfant utilise un cadre de travail conceptuel qui décrit la surveillance comme un cycle de collectes de données, d'analyses et de réponses. En ce qui concerne ce dernier aspect, nos activités comprennent la diffusion d'information, l'élaboration de politiques, les programmes de prévention et d'intervention et les études ciblées épidémiologiques d'évaluation des risques. Comme tous les autres bureaux du LLCM, nous effectuons la surveillance de concert avec nombre d'intervenants et d'organismes gouvernementaux, d'organisations non gouvernementales, d'établissements d'enseignement et d'agences internationales.

J'espère qu'au fil des ans, le Bureau de la santé génésique et de la santé de l'enfant établira un solide réseau de communication avec les lecteurs de Maladies chroniques au Canada.

Bureau des maladies cardio-respiratoires et du diabète
F. Li

Le Bureau des maladies cardio-respiratoires et du diabète vise ultimement à réduire la mortalité, la morbidité et l'incapacité provoquées par les maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires chroniques et le diabète au Canada. Il compte atteindre cet objectif par ses activités fondamentales : surveillance nationale, prévention, lutte contre la maladie et évaluation des risques.

La surveillance a été reconnue comme la pierre angulaire de la santé publique : elle suit de près l'état de santé de la population; elle met en évidence les problèmes, les besoins et les priorités en matière de santé; elle facilite la prise de décisions factuelles en ce qui concernent les programmes et les politiques de santé; et elle suit l'évolution des programmes d'intervention. Le Bureau des maladies cardio-respiratoires et du diabète s'occupe des diverses activités de surveillance à l'échelle nationale. Il coordonne également les activités de surveillance des maladies cardio-respiratoires et du diabète au sein des provinces et territoires et fournit une assistance à ses partenaires en santé publique pour la surveillance.

Comme la prestation des services de santé relève des provinces dans une large mesure, le Bureau ne dispensera pas directement de services de santé publique à la population. Il sera cependant le seul à assurer, à l'échelle nationale, le leadership, la coordination et la facilitation des programmes de lutte contre les maladies cardio-respiratoires et le diabète, ainsi que des programmes de prévention. Nombre d'organisations, y compris les organismes gouvernementaux, les groupes de bénévoles et les associations professionnelles, ont bien sûr entrepris des initiatives importantes dans ce domaine, partout au Canada. Nous croyons toutefois qu'un effort coordonné et concerté des divers partenaires en santé publique qui visent les mêmes objectifs et ont des stratégies semblables rendra plus efficaces la lutte contre les affections cardio-respiratoires et le diabète et la prévention de ces maladies au Canada. Nous souhaitons également que les activités de «facilitation» du Bureau, comme l'établissement de consensus, la synthèse et le transfert des connaissances, la formation et l'échange d'information, et la prestation d'aide technique et de soutien aux programmes, permettront de mieux gérer la disparité qui règne dans les provinces et territoires quant à la qualité des activités de lutte contre les maladies cardio-respiratoires et le diabète, et de prévention, et à leur quantité.

Même si l'évaluation des risques ou la réalisation d'études épidémiologiques étiologiques ne représentera pas une composante importante des activités de notre bureau, nous mènerons à bien ces projets dans la mesure où ils sont considérés comme essentiels aux activités de lutte contre les maladies cardio-respiratoires et le diabète, et aux activités de prévention à l'échelle nationale.

Les fonctions décrites plus haut exigent des communications régulières ainsi qu'une coordination et une collaboration étroites avec tous nos partenaires en santé publique; nous nous engageons à créer et à entretenir ces liens importants. Dans quelque temps, notre bureau publiera à intervalles réguliers, dans Maladies chroniques au Canada, l'information touchant la surveillance, la lutte contre les maladies cardio-respiratoires et le diabète, et la prévention. D'ici là, nous chercherons activement à faciliter l'accès aux données de surveillance et à l'information scientifique, l'échange d'information sur les programmes, la discussion des enjeux et des idées, et d'autres activités similaires par le truchement de l'autoroute électronique (Internet, BBS).

Pour nous aider à mieux vous servir et à mieux répondre à vos besoins en matière de programmes visant les maladies cardio-respiratoires et le diabète, nous nous efforcerons d'être le plus à jour possible sur ce qui se fait en santé publique. J'espère que notre collaboration sera fructueuse.

Si vous avez des commentaires et suggestions sur l'orientation et les activités de n'importe quel des trois nouveaux bureaux «chroniques» du LLCM, nous vous invitons à les envoyer à l'attention du directeur approprié à l'adresse indiquée dans les Références des auteurs.

Références des auteurs
Donald T. Wigle, Directeur, Bureau du cancer, LLCM, Santé Canada, Indice de l'adresse : 0602E2, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 0L2; Télécopieur : (613) 941-5497
Catherine McCourt, Directrice intérimaire, Bureau de la santé génésique et de la santé de l'enfant, LLCM, Santé Canada, Indice de l'adresse : 0601E2, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 0L2; Télécopieur : (613) 941-9927
Felix Li, Directeur intérimaire, Bureau des maladies cardio-respiratoires et du diabète, LLCM, Santé Canada, Indice de l'adresse : 0602D, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 0L2; Télécopieur : (613) 954-8286

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Dernière mise à jour : 2002-10-29 début